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FOLG DEN
WIND - ABSYNTHEBOLIC - ANTHEA - TENEBRUM INFECTUS - BENIGHTED
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KREATOR
- DARK TRANQUILITY Bon, ce n'est pas tout mais les lumières s'éteignent et le public, nombreux, se dirige vers la scène pour accueillir les Suédois de DARK TRANQUILITY. La décontraction se ressent sur le visage des musiciens et ce dès le premier titre. Il faut dire que cela fait des années que le groupe écume les scènes europeennes et, bien entendu, leur show est plus que rodé. Mais bon, les gars sont quand même sérieux puisque ils ont un nouvel album à promouvoir et le morceau "lost in apathy" en est un bien bel aperçu. Deuxieme bonne surprise ou satisfaction personnelle dirais-je, il s'agit du chant qui se démarque bien de la machine à riff qui sévie derriere. Ce n'était pas gagné d'avance car avec DT chaque mesure est bien remplie et je craignais que les vocaux en pâtisses en concert. Bien au contraire, c'est à un vrai "front-man" à qui l'on a affaire ici, qui en plus d'une maîtrise parfaite de son organe, a su se mettre une bonne partie du public dans sa poche... Mis à part les quelques vieux thrashers qui gueulaient les coudes posaient sur le bar. Sans être vraiment fan de leur musique, j'ai bien accroché à leur set, et j'aurai même apprécié une 1/2 heure de plus dans les oreilles... Ceux qui n'ont pas fait le déplacement pour voir KREATOR, peuvent toujours se ronger les ongles jusqu'à l'épaule... C'est sûr qu'ils pourront se rattrapper avec le DVD "live Kreation" sorti l'année derniere mais il n'auront pas l'honneur d'entendre le sublime "Enemy of God" qui ouvre leur show 2005. Ce nouveau titre (qui baptise également le nouvel album) est un des plus violent jamais composé par les Allemands... On pourrait presque croire à du Old' Slayer, c'est pour dire ! Du coup, le public est de suite dans le bain (de sueur). Sachant que le groupe a pour habitude de jouer assez longtemps, je m'économise durant les premiers titres. Mais les compositions "cultes" auront finalement laissé de grosses séquelles sur mes cordes vocales... Qui peut résister à "Violent Revolution", "Phobia", "extreme agression", "People of the lie" ou "Pleasure to kill"... pas moi. Au fil du concert Mille Petrozza n'hesite pas à y aller de ses remarques désobligeantes concernant la société. Au bout d'une heure, c'est un veritable sauna dans la fosse, et pourtant KREATOR n'a pas joué la moitié de sa set-list !! Les lights et le décor en arriere-plan sont magnifiques, à l'image de l'énorme batterie qui surplombe la scène. D'ailleur le batteur sera mis en avant sur le cultissime "Riot of Violence" dans lequel il assure une bonne partie du chant. Entre-temps, des titres comme "Renewal" ou "All of the same blood" ont été jetés en pature. Après plus de deux heures de performance scénique irréprochable (tout comme le son, très bon), KREATOR revient nous achever avec "Flag of Hate" et "Tormentor" issus de leur premier album "Endless Pain". Si à leur écoute, nous prenons un sérieux "coup de vieux", ces deux titres n'ont jamais aussi bien sonné qu'en 2005 ! On ne risquera pas grand chose à parier qu'il s'agit là, certainement, d'un des meilleurs concerts de l'année. (thanks to Studios 34 staff)
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CRADLE OF
FILTH + MOONSPELL + THE HAUNTED Les thrasheurs
Suédois de THE HAUNTED ouvrent donc la soirée mais malheureusement
un de leur gratteux à du rejoindre la Suède quelques jours
avant et l'annulation planait de plus en plus sur cette date et celle
de Paris le lendemain du fait de mésententes avec le management
des autres groupes
Apparemment sur les conditions de jeu d'après
ce qu'à pu m'en dire le batteur du groupe après le set
Mais
ils sont bien là et vont nous asséner huit brûlots
thrash dans les gencives, et ce devant une salle déjà bien
remplie mais assez amorphe au début. Seuls deux titres du dernier
album, ce qui permet de puiser dans une discographie déjà
bien fournie. On en redemande même si le jeu à une seule
guitare et la taille de la scène avec juste le nouveau chanteur
qui se bouge vraiment est bien préjudiciable. Qu'une envie pour
ma part, revoir le groupe en tête d'affiche dans une plus petite
salle ! Enchaîne
MOONSPELL, 100% Portugal comme un stick le rappel sur les claviers! Vu
la prestation du groupe et les titres enchaînés, j'espère
que nombre de jeunes venant uniquement pour la tête d'affiche vont
se pencher sérieusement sur ce groupe, sinon c'est à désespérer
! Des musicos qui se donnent à fond, un chanteur charismatique
qui sait jouer avec le public et une ambiance gothic dégagée
par des merveilles tirées du dernier album ou de l'excellentissime
Wolfheart, la recette est plutôt simple pour faire un bon show et
MOONSPELL en maîtrise parfaitement bien les ingrédients !
Le set va filer vraiment à toute allure, avec un "Full Moon
madness" pour terminer le set comme sur l'album Irreligious dont
il est tiré. Le set de CRADLE
OF FILTH débute quand à lui sur une longue intro puis par
les deux premiers titres du dernier album. Côté son, c'est
pas terrible, comme d'hab devrais-je dire, mais reste quand même
d'un niveau correct. On a cependant bien du mal à entendre la chanteuse,
mais c'est pas plus mal vu comme elle massacre les morceaux chantés
par Liv sur l'album
La scène est assez light finalement, avec
de grands panneaux rappelant un porche d'église en arrière
de la scène ou sera projeté des vidéos. De part et
d'autres de la batterie, deux mecs déguisés en sorte de
gargouille vont prendre les poses, une nana venant faire des figures sur
une corde, quand même impressionnant quand elle se fixe en haut
et qu'un mec déguisés en gargouille vient faire tourner
la corde à toute vitesse en bas
On aura aussi droit à
une sorte d'Eddie version Cradle sur deux morceaux et a un petit jeu avec
des meuleuses pour faire des gerbes d'étincelles mais rien de vraiment
grandiose. Côté public, ça bouge beaucoup au début
même si ça va se calmer un peu sur la fin. Mention spécial
à mon voisin de fosse qui est resté tout le concert le bras
levé ! bon c'est vrai que de temps en temps il changeait de bras
mais quand même ;-) Track list : Gilded Cunt, Nemesis, Mannequin, Black Goddess Rises, Gothic Romance, Her Ghost in the Fog, Nymphetamine, Tortured Soul, Forest, Promise of Fever, 13 Autumns, Mother of Abominations, Cradle to Enslave
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MEGADETH Trop vite enterré après un accident de son leader, en 2001, MEGADETH nous a envoyé dans la face un tonitruant " The system has failed " en guise de come-back, à l'automne 2004, et compte bien enfoncer le clou avec une tournée mondiale démarrée sur les chapeaux de roues aux USA et qui sillonnent maintenant l'Europe (sauf la France, cherchez l'erreur !!). Premier constat : la salle principale du Razzmatazz est bourrée à craquer lorsque nous arrivons. Les vétérans de DIAMOND HEAD, en première partie, ont déjà terminé leur set, et nous n'avons pas le temps de regretter de les avoir loupés que déjà les lumières s'éteignent. L'intro de " Black mail the Universe" envahit la salle, la pression est montée d'un coup et c'est de la folie pure lorsque les quatre flingueurs apparaissent sur scène. " Set the world on fire" et "Skin of my teeth" sont enchaînés pied au plancher, le son, très fort, met surtout en avant la guitare de Dave, dont les riffs acérés me donnent l'impression de me faire attaquer les tympans par une perceuse ! Il faudra d'ailleurs plusieurs titres pour que la balance soit enfin à la hauteur, mais tout le monde s'en fout. L'évènement prime sur le reste, et revoir Dave Mustaine, même amputé de ses lieutenants Ellefson, Menza et Friedman, est un pur bonheur. Cette absence ne semble d'ailleurs pas l'émouvoir plus que ça, ses musiciens de session étant sacrément à la hauteur et leur défaut de charisme amplifiant d'autant l'aura du grand Dave, satisfaisant ainsi totalement son égo démesuré !! La set list va alors prendre des allures de best-of, les tubes succédant aux tubes à un train d'enfer. La discographie est balayée dans son ensemble (sauf les controversés " Risk " et " The world needs a hero "), et aucun hit n'est oublié : " Wake up dead " , " My darkest hour ", " Something I'm not ", " Angry again", le superbe "A tout le monde ", sur lequel le refrain repris à l'unisson dans un français approximatif par le public vous file le frisson, " She Wolf " et son riff d'intro assassin, " Kick the chair ", le triptyque " Hangar 18 ", " Back in the day ", " Sweating bullet " aux harmonies maidennesques, sur lequel le public s'en donne à chur joie, avant un superbe " Symphony of Destruction " !! Enfin, alors que MEGADETH est déjà sur scène depuis plus d'une heure et demi, voilà le rappel, et quel rappel ! Le truc ultime dont rève tout fan : le medley de la mort " Peace sells but who's buying / Paranoïd (Black Sabbath) / The Mechanix / Peace sells !!! Aaarghh ! Et pas le temps de reprendre nos esprits que " Of mice and men ", dédié à Dimebag Darrel " Tornado " et " Holy wars " ponctuent deux heures de Heavy d'une intensité rare. Assurément le show qu'il ne fallait pas loupé en ce début d'année ! Un public dément, une set-list de rêve, et un Dave Mustaine ravi, plein d'humilité, grippé mais affable, à la voix éraillée, qui aura tout donné à un des meilleurs publics qui soit, en Europe ! Ce show sera d'ailleurs, de l'avis même du tour manager, un des meilleurs sinon le meilleur show de la tournée, si l'on en croit son live report sur le site web de MEGADETH. Rendez-vous
est pris en juin prochain, sur la scène du Gods of Metal italien
! Playlist : · Intro/Black
mail the universe
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JUDAS PRIEST
+ BARON ROJO C'est donc à Barcelone, dernière date de la tournée que nous nous rendons, Leprophil et moi, afin de communier comme plusieurs milliers d'autres fans, avec le prêtre Judas ! Comme en 2004, le concert a lieu à Badalone, ville mitoyenne de la capitale économique espagnole, au pavillon olympique. Les abords de ce grand palais des sports grouillent déjà de métalleux à notre arrivée en cette fin d'après midi, et deux bonnes bières sont nécessaires à l'arrière du Kangoo " Metal Hammer " pour se remettre des trois heures de route qu'on vient de se taper. Comme l'an passé, je suis frappé de constater que le public est autant composé de jeunes fans, que de quadragénaires qui, pour certains, sont venus avec leurs gamins adolescents. Et à voir la mine ravie des parents, on remarque que ce sont eux qui ont fait suivre leurs enfants et non l'inverse. Après trente ans de carrière au service du Metal, le PRIEST peut s'enorgueillir d'une fan-base de deux générations qui lui apporte un soutien inconditionnel. A l'intérieur, la salle s'est remplie très vite, et tout comme la fosse, les gradins sont bondés lorsque les lights s'éteignent pour laisser place à la première partie. Alors que sur les dates scandinaves, IN FLAMES assurait cette tâche, dévolue à SCORPIONS en Angleterre et à QUEENSRYCHE aux USA, nous avons droit, à BARON ROJO, les superstars espagnoles du hard rock bluesy à la STATUS QUO, comme en 2004 cherchez l'erreur ! Bref, je passe vite sur ces premières quarante cinq minutes, pendant lesquelles j'attends patiemment la suite tandis que le public espagnol fait une véritable ovation à ses vieilles gloires, avant que la lumière ne s'éteigne à nouveau, et cette fois c'est le grand frisson ! Dès l'intro de " The Hellion ", c'est toute la salle qui explose. Le PRIEST fait son entrée à grands coups de riffs sur " Electric eye ", et on voit immédiatement que tout est nettement plus en place que l'an passé. Si le doute avait pu planer en 2004, sur la qualité des shows du " Reunion Tour ", il n'est plus de mise aujourd'hui. Rob apparaît au centre du backdrop, qui représente un il géant, et d'entrée, fait taire les mauvais esprits sur ses capacités vocales. Il monte haut, très haut même, et tout le concert sera assuré ainsi de main de maître. " Metal Gods ", " The Ripper ", " Touch of Evil ", l'entrée en matière par ces classiques est parfaite, avant que n'arrive le premier électrochoc de la soirée, l'enchaînement du sublimissime " Judas Rising " et de " Revolution ", tous deux issus du " Angel of retribution ", avec dans leur sillage, un " Breaking the law " sur le refrain duquel tout le public va s'arracher les cordes vocales. Le grand moment arrive ensuite avec le magnifique " Diamonds and Rust ", que le PRIEST reprend désormais en acoustique, et qui sera ce soir aussi intense que la version enregistrée à Séville l'an passée, et présente sur le DVD bonus du dernier album. N'en déplaise à certains intégristes du bourrinage intensif, c'est peut être sur ce morceau que la communion entre le groupe et son public a été la plus intense. Peut être, car après le speedé " Deal with the Devil ", les superbes " Beyond the Realms of Death " et " Victim of Changes " ont frappé très fort et ont été ovationnés à leur juste valeur par un public aux anges. Enfin, les missiles que sont " I'm a rocker ", " Hellrider ", " Turbo lover ", ou encore " The green Manalishi " et " Painkiller ", judicieusement placés dans la set-list, vont faire un carton. Rob, avec sa démarche robotique et son regard halluciné semble vraiment perché sur une autre planète et démontre à chacune de ses interventions, qu'il est LE chanteur Metal ultime, passant en revue tout son registre vocal sans faillir un instant, tandis que ses acolytes maîtrisent également parfaitement leur sujet. Mention spéciale ce soir à Glen Tipton, dont les solos extraordinaires, alliés aux riffs plombés qu'il nous a envoyés avec KK Downing, m'ont confirmé encore une fois le rôle majeur que ces deux gratteux ont joué dans l'histoire du Metal, tant les plans qu'ils ont composé sont les fondements même de notre musique vénérée. Quant à la rythmique de Ian Hill et Scott Travis, elle a, comme à son habitude, pilonné sans relâche pendant les deux heures qu'a duré le show, sans faiblir. Alors que le groupe salue une première fois la foule et disparaît en coulisse, un vrombissement de moteur remplit la salle et Rob fait son retour sur scène au guidon d'une Harley, sur les accords de " Hell bent for Leather ". Premier titre du rappel, il est suivi de " Living after Midnight ", sur lequel le public va se charger du chant, avant que " You've got Another Thing Coming " ne finisse de nous rendre aphones ! Après deux heures d'une intensité rare, le groupe, victorieux, salue la foule, clôturant sur ces derniers accords une tournée européenne triomphale, qui se poursuivra dès le mois prochain par des dates au Japon, puis par les Etats Unis. Dehors, les vendeurs de tee-shirts pirates font un malheur, sous l'il absent de la Guardia Civil, et nous repartons comblés vers la frontière. C'est vraiment bon de tailler la route pour vivre des instants pareils ! (YvesZ). Playlist : · The
Hellion / Electric eye
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EVERGREY
+ ELLIPSIS + AQUILON Outre EVERGREY,
j'attendais avec impatience le set d'AQUILON, ayant vraiment beaucoup
apprécié "Intramedia" (chroniqué sur le
site) et curieux de voir ce que cela pouvait donner sur scène
Et
bien leur Dark/Death passent très bien live, avec une attitude
foncièrement metal permettant à leur compos de vraiment
s'affirmer. Le son était correct et assez puissant même si
on avait du mal à entendre le chant féminin par moment.
Côté chanteur il assume pleinement son rôle de frontman
malgré le manque évident de place sur scène. En plus
pour une première partie la set list est assez longue, avec l'ajout
de deux nouveaux titres du prochain album dont un aux sonorités
un peu plus electro. Une excellente entrée en matière même
si le public est à ce moment là assez discret, découvrant
sûrement pour la grande majorité ce groupe prometteur. Par
contre niveau communication avec la salle peuvent mieux faire je pense
! Seul regret pour ma part ne pas avoir pris le temps d'allez discuter
cinq minutes avec le groupe pour leur dire tout le bien que je pensais
d'eux ;-) Second groupe
de l'équipe Adipocère à jouer ce soir, ELLIPSIS dont
j'avais déjà pu apprécier la prestation en ouverture
de FURIA à Macon. Mais perso je reste toujours hermétique
à leur musique pourtant c'est pas faute d'avoir essayer mais rien
n'y fait ça me laisse froid
Mais le groupe tient bien la
scène avec un chanteur engageant qui se donne sans compter. Par
contre côté clavier, lorsque celui-ci fait des gru gru c'est
pas vraiment ça, suffit pas de beugler comme un veau
Comme
AQUILON on aura droit en fin de set à un titre du prochain album!
Mais si perso je ne suis pas rentré dans le show, certains on trouvé
ça très bien donc autant se faire son idée par soit
même si vous avez l'occasion de les voir sur scène ! Juste avant
le début du set d'EVERGREY, un mec de l'organisation vient annoncer
au micro que le chanteur est malade mais qu'il a quand même décider
d'assurer le set ! Petite frayeur qui aura eu comme conséquence
de lancer l'ambiance immédiatement afin de soutenir le groupe comme
il se doit, car plus d'un aurait tout simplement zapper la date ! Et dès
le premier morceau c'est vraiment jubilatoire avec leur son si personnel
qui rend les compos vraiment prenantes. Tom Englund réussira quand
même à assurer ses parties de chant, même si sans 39
de fièvre cela aurait été plus facile pour lui
mais
bon il nous annonce sa médecine miracle pour tenir : cocaïne
! j'imagine la tête du pharmacien :-) Set List Evergrey (merci les Defenders!) : Blinded - End of your days - More than ever - She speaks to the dead - Rulers of the mind - Waking up blind - As I lie here bleeding - Mislead - Mark of the triangle - When the walls go down - Harmless wishes - Recreation day - I'm Sorry - Touch of Blessing - The Masterplan
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SLAYER +
MASTODON C'est ainsi qu'en ce 1er juin ensoleillé, j'embarque dans le Kangoo " Metal Hammer " en direction du massif central pour une des (trop) rares dates de SLAYER en province. Tous justes débarqués des Etats Unis quelques jours plus tôt, les quatre californiens ont donné le coup d'envoi d'une tournée européenne mixant festivals et concerts en tête d'affiche. Le concert de ce soir, le troisième de leur périple après deux festivals au Portugal et en Espagne, a lieu à la Coopérative de Mai, superbe salle de 1500 places située à côté des usines Michelin à Clermont Ferrand. Comme toujours, l'ambiance d'avant concert est plutôt relax en province, loin de l'agitation propre à la capitale, et les musiciens sont plus abordables. Tom ARAYA, qui glande autour du tour-bus, affiche ce sourire débonnaire qui le caractérise et signe tranquillement quelques autographes à une poignée de fans ravis, tandis que le reste du groupe, bien que réputés pour être très distants, se livrent également à l'exercice sans grande passion. Ce concert a pour moi une intensité particulière. En effet, la dernière prestation de SLAYER a laquelle j'ai assistée remonte au festival de Wacken, et le groupe avait ce soir-là, livré une prestation jugée dans le référendum des lecteurs allemands du magazine Metal Hammer comme " le pire événement de l'année 2003 ". Rien que ça ! (voir live-report dans les archives de Leprozy.com). Mais la donne est ici bien différente, dans ce club archi bondé où se pressent les fans hardcore du groupe. MASTODON, qui décidément, n'en finit plus d'ouvrir pour SLAYER, fait patienter agréablement tout ce petit monde et reçoit un accueil poli. Malgré la bonne volonté des quatre musiciens et leur heavy plombé, la température aura du mal à grimper durant ces 45 minutes, le public semblant attendre LE grand moment. Celui-ci se produit à 22 heures, lorsque dans la pénombre résonne l'intro " Darkness of Christ ". Les quatre tueurs apparaissent enfin et la fosse explose. " Disciple " est envoyé sous les hurlements des fans, immédiatement suivi d'un " War Ensemble " sur l'intro duquel chacun s'arrache les cordes vocales. Le son, puissant, est d'une clarté étonnante et se maintiendra ainsi durant tout le set. Chaque instrument est mis en avant et l'interprétation est sans faille. Les titres défilent, tirés d'une set-list de folie " At Dawn they sleep ", " Stain of mind ", " Mandatory suicide ", le fameux " Fight till death ", un vrai best-of. La scène est très dépouillée. Deux murs de Marshall et deux aigles en guise de backdrops encadrent la batterie imposante d'un Dave Lombardo qui fait honneur à son statut de plus grand batteur de Metal. Sa précision, sa technique et son feeling insufflent à chaque titre une patate incroyable et c'est lui qui ce soir m'aura le plus impressionné. Tom, qui affiche un large sourire et semble très relax, se permet de plaisanter avec le public qui réagit au quart de tour tandis que Kerry King et Jeff Henneman nous plantent des riffs et des solos plus saignants que jamais. " Mandatory Suicide " fait l'effet d'une grosse baffe dans la tronche, suivi de " Fight till death " et " Bloodline ", l'heure tourne et le set semble bien parti pour durer. " Spirit in Black " est envoyé pied au plancher, soutenu par un groove monstrueux de Dave Lombardo, et les hits s'enchaînent. " Blood red ", " Dead skin Mask ", "Chemical warfare", c'est de la folie dans la fosse lorsque arrive "Hell awaits", certainement un des morceaux les plus terrifiants de la discographie de SLAYER sur le refrain duquel Tom paraît possédé, tant son chant semble être celui d'un dément. Enfin, le triptyque final, composé de " Raining blood ", " South of Heaven " et " Angel of Death " finit de mettre tout le monde à genoux. Les lights se rallument au terme de ces 100 minutes de folie qui nous ont mis sur les rotules, et le groupe, visiblement satisfait de son forfait, salue le public avant de se retirer. SLAYER a frappé très fort ce soir, dans l'atmosphère incomparable d'un club, et s'est définitivement réhabilité à mes yeux ! Vivement la suite, la semaine prochaine aux Gods of Metal Festival de Bologne, où SLAYER partagera une affiche de rêve avec IRON MAIDEN, MOTLEY CRUE, ANTHRAX, MEGADETH, ACCEPT, STRAPPING YOUNG LAD, BLACK LABEL SOCIETY, SLAAAYYYYYYEEEEERRRRRRRR !!!!!!!!!!!!!! (YvesZ) Playlist SLAYER : · Darkness
of Christ/ Disciple
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KILLERS
+ DESTRUCTION + MYSTERY BLUE + HACHOIR Absent pour les balances, c'est en entendant du bar les premières notes d'"Ametsetan" que je me rend compte que KILLERS joue en second, intervertissant leur place avec MYSTERY BLUE. Ceci est du au fait que Flosh va martyriser la batterie d'HACHOIR, mais cela tombe en fait plutôt bien car comme ça aucune baisse de régime! Et si l'ambiance du premier groupe était déjà très bonne, elle sera démente pour KILLERS avec une très grande majorité de personnes venues pour eux, et cela s'est entendu sur un "Rosalind" entonné par le public comme rarement ! Le moment fort de la soirée sans conteste ! Mais avant cela le groupe va nous asséner perle sur perle, les compos prenant vraiment une envergure supplémentaire sur scène. Dommage qu'au bout de quelques morceaux des problèmes techniques sont venus quelque peu freiner tout cela, mais tout c'est arrangé par la suite. Le groupe nous aura d'ailleurs présenté une nouvelle variante de leur set, avec la présence d'une danseuse topless sur scène ;-) Les derniers titres, parmi lesquels les désormais deux classiques reprises de Manowar et Motorhead (Habemus Metal version revisitée de Black, wind, Fire & Steel et Overkillers pour Overkill), finissent de nous mettre à genoux! Malgré les problèmes techniques un des tout meilleur concert du groupe qu'il m'a été donné de voir Set list KILLERS : AMETSTETAN - LE COTE SOMBRE - ARRANTZALE - L'AIGLE NOIR - DELIRE DE MORT - LE FILS DE LA HAINE - AZKEN AGURRAREN NEGARRA - LE MAGICIEN D'OZ - MAUVAISE GRAINE (Intro) - MADARIKATUA - HM 2002 - ALLIE - ROSALIND - ROI DU SPEED - L'ASSASSIN -- HABEMUS METAL -OVERKILLERS - HEAVY METAL KIDS - Dur dur après cela pour MYSTERY BLUE de relancer la machine car se retrouver coincé entre KILLERS et DESTRUCTION n'était pas forcément la meilleure chose pour eux Groupe de heavy des années 80, de leur reformation récente on ne retrouve qu'un membre d'origine, un des guitariste. Pour ma part j'ai zappé leur set car au bar c'était soirée retrouvailles, notamment avec les membres de BLOODY SIGN venus en voisin! Lors de leur date de Bidache en début d'année ils nous avaient bien botté le cul ;-) Concernant le hall jouxtant la salle de concert, on retrouvait outre le bar et le merchandising, des tables pour ceux qui voulaient se poser, un stand de bouffe,... Et entre le passages des groupes, on avait aussi droit sur écran géant à la diffusion de divers dvd live, comme Nashville Pussy, Motorhead, Gojira, NIN, Vraiment une excellente idée, surtout que c'est du bar que l'on voyait le mieux! Final avec
les allemands de DESTRUCTION, qui sont en pleine période revival
après un passage à vide dans les années 90. D'ailleurs
leur prochain album "Inventor of Evil" est prévu pour
la mi-août, avec un paquet de guests en invités! Si le groupe
joue toujours un thrash typé old school, sur scène c'est
hyper pro avec un décor léger mais soigné (backdrop
+ deux panneaux sur les côtés) qui ajouté aux lights
donne quelque chose de très réussi, sans en faire des tonnes.
L'imposant Schmier jongle continuellement entre les trois micros disposés
pour lui, et le gratteux se positionne en conséquence, en évitant
de se faire marcher dessus :-) Le son est puissant et de qualité,
avec un batteur hyper carré ce qui donne un set intense mais peut
être un poil trop linéaire à mon goût. N'empêche
que quand on sort de là on a notre dose de riffs pour la semaine
! La setlist semblait similaire à celle jouée quelques jours
plus tôt à Paris : Play list DESTRUCTION : Au final une soirée des plus réussie qui se prolongera sur le parking jusqu'au petit matin pour les plus vaillants, jusqu'à ce que la conductrice attitrée batte le rappel pour la (longue) route du retour (Fully) ps : merci à Laurent & à toute l'assoc Zone51 (www.zone51.net) pour cette soirée.
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PARADISE
LOST + ORPHANED LAND + SOCIETY ONE En ouverture on aura droit à SOCIETY ONE (www.society1.net), groupe américain jouant une sorte de gros rock indus aux relents nu metal avec un chanteur très speed à la Iggy Pop qui ne cessera de provoquer le public Ancien acteur porno, il commencera par se mettre le micro dans le calbutte, puis sa main pour la faire sentir aux demoiselles du devant et finir par nous montrer son cul Musicalement sans être véritablement mauvais on ne retient pas grand chose et cette provocation gratuite dessert le combo plus qu'autre chose, surtout que le public de ce soir n'est pas venu pour ça Juste un léger sursaut dans la fosse sur la toute fin de set avec des titres un peu plus énergique et prenant, mais aucun regret de les voir partir! Du groupe je retiendrai plus sûrement leur tour bus qui, s'il on s'en réfère à la méga inscription sur le côté a servi à IRON MAIDEN pendant leur tour 81! Vu son état je veux bien le croire ;-) Après un rapide intermède bercé par le dernier SENTENCED, les membres d'ORPHANED LAND apparaissent tour à tour sur scène pour installer leur matos, et ce n'est qu'avec l'apparition du chanteur Kobi Farhi que les choses sérieuses peuvent commencer ! D'ailleurs ce dernier met tout de suite le public dans l'ambiance en l'incitant à accompagner les premiers accords en frappant dans les mains ! Rien de tel pour bien commencer un show, qui plus est avec le magistral "Ocean Land" extrait de Mabool. La set list se partagera d'ailleurs majoritairement entre ce dernier album et Sahara, avec deux petites incursions dans El Norra Alilla sur les courts "A Nevererending way" et "El Meod na'ala". Sur scène on ressent un groupe heureux d'être là, notamment Yossi un des gratteux qui me rappelle un pote et qui sera avec le sourire pendant tout le set ! On a également du mal à reconnaître l'autre guitariste Matti qui sur les photos promos était avec une grosse barbe et que l'on retrouve ici bien rasé ! Côté sample, le jeune clavier retranscrit assez bien la multitude d'ambiance présent sur Mabool. D'ailleurs les titres passent vraiment bien l'épreuve de la scène, même dans cette configuration minimale du groupe qui donne un côté plus direct bien plaisant! Maintenant on se prend à rêver de revoir le groupe sur un set plus long et au grand complet avec chanteuse et percus Set list : OCEAN LAND - EL MEOD NA'ALA - KISS OF BABYLON - SEASONS UNITE - BIRTH OF THE THREE - A NEVERENDING WAY - NORRA EL NORRA - ORNAMENTS OF GOLD Une bière
plus tard, passage au stand merchandising pour découvrir Kobi en
compagnie du bassiste de SOCIETY ONE et de SAS de l'Argilière himself
! Une occasion à ne pas louper pour se faire dédicacer en
beauté mes livrets cd par le leader des ORPHANED ! Welcome to the
Ark ! Set list : DON'T BELONG - GREY - ERASED - REDSHIFT - MYSTIFY - SO MUCH IS LOST - SYMBOL OF LIFE - HALLOWED LAND - ACCEPT THE PAIN - NO CELEBRATION - FOR ALL YOU LEAVE BEHIND - AS I DIE - SHINE - ENCHANTMENT - TRUE BELIEF - ONE SECOND - Rappel : FOREVER AFTER - OVER THE MADNESS - LAST TIME Au final une soirée réussie avec le sentiment du devoir accompli en ayant vu ORPHANED LAND sur et en dehors de la scène, puisque le groupe viendra se prêter de bonne grâce aux dédicaces et photos avec les fans. Un de mes tout dernier groupe "culte" qu'il me restait à voir live, dans ceux encore possible (Fully)
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DIO + ANTHRAX En effet, une affiche totalement irréelle est annoncée au célébrissime Razzmatazz, salle ô combien renommée de la capitale de la Catalogne : Ronnie James DIO, flanqué de la réunion la plus attendue de l'année, celle du ANTHRAX époque " Among the living " en guise de guest star ! vous conviendrez aisément qu'entre un tel programme et le " All star band " de mes voisins, le choix s'est imposé de lui même ! A mon arrivée en fin d'après midi, Barcelone est écrasée par la canicule et je me réfugie in-extremis dans le " Pepe Bar ", un troquet tenu par des métalleux, en face de l'entrée du Razzmatazz. L'ambiance à l'intérieur donne une idée de ce qui nous attend ce soir. Le bar est rempli de métalleux, arborant tee shirts de Judge Dredd, vestes à patches et jeans moulants, dans la plus pure tradition des 80's. Il faut dire qu'il y a de quoi se croire en train de jouer une scène de " Retour vers le futur ", tant l'affiche de la soirée nous ramène quelques 18 ans en arrière, lorsqu'au festival de Donington, le 22 août 1987, DIO et ANTHRAX donnaient ce jour-là deux des meilleurs shows de ce mythique festival. Après une tournée de " cerveza " avec des métalleux locaux, ce qui me permet de travailler mon espagnol, direction la salle de concert, copieusement garnie. Les différents bars marchent à plein régime, bière et Redbull étant les seuls moyens de lutter contre la chaleur étouffante dans laquelle baigne ce début de soirée. Tandis que le conversations vont bon train sur la reformation du line-up d'ANTHRAX époque 1984 - 1992, je me remémore le récent concert donné aux " Gods of Metal " en Italie la semaine précédente en me demandant si les cinq new-yorkais vont parvenir à faire encore mieux. Un frisson me parcourt soudain tout le corps, quand les lumières s'éteignent et que retentit l'intro sous les hurlements de bonheur d'une salle pleine à craquer. Charlie Benante, Scott Ian, Dan Spitz et Frank Bello s'emparent de la scène sur un " Among the living " qui déclenche l'hystérie dans les premiers rangs. Apparaît alors celui que tout le monde attend, celui dont le retour a fait couler tant d'encre et qui a fait que ce " reunion - tour " est le plus attendu et le plus discuté de l'année, Joey Belladonna. Son retour est-il définitif ? Est-ce un moyen pour ANTHRAX de tirer profit de la vague des " Reunion tours " et de prendre un gros chèque à la fin de la tournée, ou bien la volonté d'un groupe de faire plaisir à ses fans plus anciens et les plus hard core ? Qui chante le mieux, John Bush ou Joey ? Sincèrement, je crois que tout le monde ce soir s'en fout royalement et n'a qu'une idée en tête, profiter du moment présent, tant il semble unique. " Got the time " est envoyé dans la foulée, aussitôt suivi de " Caught in a mosh " et c'est toute la fosse qui est en transe. Joey assure parfaitement ses parties de chant, et si Dan Spitz, qui n'avait pas touché de gratte depuis des lustres avant cette tournée, s'en tire plutôt bien, c'est une fois de plus la section rythmique qui démontre la puissance et l'efficacité d'ANTHRAX sur scène. Scott Ian, véritable phénomène de la six cordes trop sous-estimé à mon goût, nous plante des rythmiques de folie, tandis que la paire Bello-Benante a retrouvé toute sa puissance après l'incartade du bassiste chez HELMET en 2004. Le bonheur est total et les hits s'enchaînent. Comparé aux " Gods of Metal ", le show de ce soir est d'une intensité décuplée, l'ambiance d'un club de 2000 personnes ne pouvant être reproduite dans un stade de 25 000. " Madhouse " nous replonge immédiatement dans le fameux album " Spreading the disease " avant qu'un grand sentiment patriotique ne m'envahisse sur " Antisocial ", après lequel s'enchaînent " N.F.L." et " Medusa ". Les fans chantent et crient comme 10 000, leur enthousiasme est fabuleux et le groupe se donne à fond, les cinq trasheurs affichant de larges bananes en guise de sourire qui en disaient long sur leur plaisir à se retrouver à nouveau dans un tel cadre. " Indians " est l'occasion d'un mosh d'anthologie dans la fosse, avant que le groupe ne quitte la scène une première fois sur " Be all End all ". Le public est en folie lorsque Charlie, affublé d'un masque intégral de Dark Vador, ne reprenne place derrière ses fûts pour entamer le plus grand morceau de l'histoire du rap, " I'm the man ", Scott, Joey et Frank se partageant le micro pour ce titre toujours aussi hallucinant ! Le dernier come-back est tout aussi fort que le reste du concert, Scott débarquant sur scène avec une guitare Dean modèle Dimebag Darell pour envoyer un " I am the law " furieux qui conclura le set. Le public fait enfin une ovation aux cinq new-yorkais qui ont une fois de plus botter le cul des grincheux qui ne voient dans ce retour, qu'une vulgaire affaire de fric. Merci ANTHRAX pour ce fabuleux moment, le second pour moi après les Gods of Metal et avant le passage en France du groupe au FuryFest du Mans, trois jours plus tard. Incroyable ! Une grosse baffe donc, et la soirée ne fait que commencer puisqu'à peine les lumières se sont-elles rallumées que déjà un backdrop géant de la pochette de " Holy diver " est dressé, encadrant toute la scène. DIO est dans la place. Comme pour MEGADETH aux Gods of Metal, je me demande comment le show à venir pourra être au moyen aussi bon que celui d'ANTHRAX. Et comme pour le set de la bande à Mustaine, j'ai été fixé dès les premiers accords, en l'occurrence ceux de " Killing the dragon ". Dès l'intro, c'est une immense ovation qui accueille l'arrivée sur scène de Ronnie Jammes DIO, accompagné du même line up depuis le démarrage de la tournée " Master of the Moon " en 2004, à savoir Craig Goldie à la guitare, Simon Wright à la batterie, Rudy Sarzo à la basse, et je sais plus qui aux claviers ( !) Ronnie est comme sur chaque date, magistral, sa voix semblant se bonifier au fil des ans, et on se dit que l'âge n'a pas de prise sur lui. Signant la foule en délire du célèbre signe du diable dont on peut lui attribuer la paternité, son chant puissant et mélodique vous transporte dans un autre monde. " Egypt " est exécuté de manière magistrale, suivi d'un " Stand up and shout " sur lequel le public va s'époumoner sans retenue. Après un solo de batterie qui arrive relativement tôt dans le set, le premier moment fort du show est sans doute le fabuleux " Holy diver " repris en chur par tout le public, suivi de " Sunset superman " et du non moins cultissime " Don't talk to strangers " sur lequel Ronnie James DIO fait étalage de tout son feeling. Mervelleux. Mais le meilleur reste à venir. Enchaînant les hits, DIO fait monter la température dans le club. La chaleur est intenable et même le groupe paraît bluffé par la ferveur des fans. Comme à Madrid quelques jours plus tôt, chaque titre est acclamé par des fans entièrement acquis à la cause. Fait marquant, lorsqu'on discute au bar avec les fans, on peut constater que leur anglais est souvent très limité. Or, une fois le concert lancé, ils connaissent toutes le paroles par cur et chantent à tue tête durant tout le show, sans retenu. Après le solo de guitare d'un Craig Goldie tout sourire, le groupe enchaîne " Long live Rock'n Roll ", " Shivers ", " The gates of Babylon " avant le moment le plus intense du show, le titre " Heaven and Hell " sur lequel on pourra ressentir la plus forte intensité de toute la soirée. Dans le noir total, seul un light rouge vif placé sur scène éclaire Ronnie par en bas, tandis qu'un autre light éclaire par l'arrière, les yeux du diable sur le backdrop. Démoniaque ! Mon voisin est au bord de la crise de larmes, totalement submergé par l'émotion. Viennent alors les rappels, quatre au total, tous aussi magistraux les uns que les autres. " Rainbow in the dark", "The last in line", "We rock" et "Beyond night" s'enchaînent et le groupe est littéralement porté par un public en délire. Lorsque DIO salue ses fans pour la dernière fois, on ressent tous le même sentiment, celui d'avoir assisté à un concert mémorable et d'une intensité rare. Je sors du club et retrouve mes esprits. Il est temps pour moi de quitter Barcelone pour tailler une fois de plus la route, direction Le Mans pour le FURYFEST le surlendemain. Long live Rock'n ROOOOOLLLLLLLLL !!!!! (YvesZ)
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NAPALM DEATH
+ DIE CAST + END OF DAYS Programmée par les bénévoles acharnés de l'association " Tout A Fond " (La TAF pour les intimes), cette date marquait le retour du plus culte et du plus respecté de tous les groupes de grind, " the ultimate-band ", NAPALM DEATH. Pour l'occasion, 250 fans se pressaient dans le club montpelliérain lorsque les allemands de END OF DAYS, emmenés par le musculeux Kevin OTTO au chant investissent la scène pour 40 minutes d'un trash-core furieux et sans concession qui aura finalement la peau du batteur, Frankie, malade comme un chien et qui sera à deux doigts (deux baguettes ?) de ne pas finir le set. Dès les premiers accords, le ton de la soirée est donné ainsi que les premiers pains, dans la fosse survoltée tandis que le hurleur de END OF DAYS, légèrement amusé, calme tout son petit monde rapidement. Côté musique, ça pilonne sévère et les titres issus du premier méfait du combo allemand " Dedicated to the extreme " passent sans problème le cap de la scène. Même si le tout semble un peu linéaire à la longue, l'enthousiasme des musiciens compense cela sans problème, et le titre " Unbreakable " m'éclate les tympans. Après une pose de courte durée, DIE CAST envoie ses premiers riffs. Le son est toujours aussi puissant et leur néo-trash fait mouche. Forts d'une expérience scénique largement éprouvée avec notamment la première partie de la tournée SLAYER / HATEBREED aux USA en 2002, les bostoniens vont me coller une baffe aussi forte que les images des nanas en bikini présentes sur leur dernier clip " Rise and oppose ". Grand moment du set, une reprise survitaminée du fabuleux " Raining blood ", idéale pour faire passer les extraits de leur dernier CD, " Tearing down your blue skies ". Terrible ! S'il y a une expérience à vivre, pour tout amateur de musiques extrêmes, c'est bien un show de NAPALM DEATH. Et pour avoir vu le groupe quelques jours plus tôt au FURYFEST devant 2 000 furieux pour un show de folie, le plaisir de revivre l'expérience dans un club n'en est que meilleur ! "Instinct of survival", "Unchallenged hate", et "Instruments of persuasion" sont envoyés sans prévenir en guise de hors d'oeuvre par un groupe au meilleur de sa forme. La fosse explose et un énorme pogo mêlant keupons, coreux et métalleux sur lesquels des " head-surfers " planent jusqu'à la scène pour mieux slammer dans le public me rappelle les plus beaux mosh-pits de ma jeunesse. Comme à son habitude, Barney éructe sa rage avec une conviction inébranlable et arpente la scène tel un épileptique sous acide. A ses côtés, Mitch Harris headbangue comme un dingue et sort des riffs de l'enfer de sa flying V tandis que ses interventions vocales suraïgues si caractéristiques donnent un côté démentiel à chaque titre. A la basse, l'adorable Sean Embury martyrise son instrument comme à son habitude sur fond de blast-beats de batterie. Moment fort du set, l'incontournable " Suffer the children " électrise la fosse, suivi de " Breed to breathe " et la trilogie " The code is red ", " Lowlife " et " Silence is deafening ". Le grind de NAPALM paraît ce soir plus féroce que jamais. Lourd comme une enclume, il fait l'effet d'un rouleau compresseur, d'un tsunami de plomb fondu qui annihile tout sur son passage. Véritable best-of, la set list nous fait voyager dans le temps à travers la vaste discographie du groupe et " Scum ", issu de la première réalisation de NAPALM en 1987, est accueilli par une ovation. Après une bonne heure de pilonnage intensif, le groupe nous gratifie d'un rappel d'anthologie, composé des surpuissants " Greed killing ", " Nazi punks fuck off " et " Siege of power ", histoire de finir de tout dévaster. Il est 23 h 30 lorsque les lumières se rallument. Whaou ! C'est bon d'être vivant ! Félicitons
encore les membres de la T.A.F. pour l'organisation de cette soirée
et pour l'excellent travail qu'ils ont une nouvelle fois fourni pour nous
offrir cette superbe affiche. Les initiatives locales sont assez peu nombreuses
pour être saluées et encouragées. Et merci à
END OF DAYS, DIE CAST et NAPALM DEATH pour m'avoir éviter de me
retrouver seul chez moi face à l'affligeant programme TV du dimanche
soir ! Setlist Napalm Death : · Instinct
of survival Rappel : · Greed
killing
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KORN + P.M.T.
+ DAGOBA Comme vous l'avez sans doute lu si vous êtes un fidèle de Leprozy.com, notre pote Fully s'est déplacé jusqu'au fin fonds du pays basque espagnol pour couvrir le Metalway festival sur lequel KORN assurait la tête d'affiche d'un soir, une semaine avant cette date toulonnaise pour laquelle j'ai fait à mon tour le déplacement. En effet, quoi de mieux pour tester le niveau d'énergie d'un groupe que de le suivre sur plusieurs dates, et dans des conditions de jeu bien différentes. C'est donc au superbe Zénith Oméga de TOULON que je me rends ce soir pour le retour sur les scènes européennes des précurseurs du mouvement néo-métal. A l'intérieur, c'est l'affluence des grands soirs. La fosse est pleine comme un uf et les gradins grouillent de fans dont la moyenne d'âge doit difficilement atteindre les 21 ans et soudain je prends un coup de vieux ! Suis-je donc le seul trentenaire à aimer KORN ? En tout cas, il y a plus âgé que moi dans l'assistance, nombreux étant les parents venus accompagner leurs enfants pour ce concert exceptionnel ! La première partie, assurée par DAGOBA et P.M.T. donne le ton de la soirée. Percutant ! Les marseillais de DAGOBA, qui jouent quasiment à domicile ce soir, nous livre un set de l'enfer ultra pêchu et leur néo trash fait mouche. Nullement impressionnés par le contexte de la soirée, les marseillais vont assurer pendant 40 minutes un set sans complexe, testant au passage quelques extraits du prochain album, prévu pour 2006. Après que P.M.T. et son néo métal teinté de touches indus' aient fini de chauffer un public gonflé à bloc, un immense rideau blanc frappé d'un " KORN " stylisé est déployé sur tout le devant de la scène, masquant du même coup les derniers préparatifs précédant la montée sur scène des gars de Bakersfield. Les lights s'éteignent à nouveau, accompagnées d'une véritable ovation et la fosse explose lorsque le rideau tombe et qu'apparaît KORN au son des accords de " Right now ". Premier constat, le son monstrueux et formidablement clair retransmet à merveille les subtilités de la musique des américains. Les impulsions données par la section rythmique ultra percutante font l'effet d'une série d'uppercuts à l'estomac, les guitares ne loupent aucun des arrangements si particuliers de KORN et le chant toujours aussi torturé de Jonathan Davis est un vrai bonheur. L'homme à la personnalité si complexe paraît en grande forme ce soir. Son chant est impeccable, et même si la communication avec le public entre les titres est toujours aussi limitée, il arpente la scène comme un damné, torture son superbe pied de micro sans ménagement, et joue avec un public qui réagit au quart de tour à chacune de ses sollicitations. A ses cotés, Fieldy et David Silvera, respectivement bassiste et batteur, portent littéralement la musique du groupe en construisant les rythmiques de plomb qui donnent toute liberté aux guitares de créer les ambiances si personnelles qui ont fait de KORN un groupe à part. Et justement, parlons-en des guitares. En promo pour la sortie d'un greatest hits regroupant le meilleur des six albums de leur discographie, KORN profite également de cette tournée pour faire taire les rumeurs alarmistes qui ont circulé ces derniers mois sur son avenir après le départ de Head, un des deux gratteux, touché par une révélation divine ! Une chose est claire, la musique du combo n'en souffre pas sur scène, Munky étant épaulé pour cette tournée par l'ex-OTEP Rob Patterson, à moitié planqué derrière une rangée de flight-cases à gauche de la batterie. Arc-bouté sur son instrument durant tout le show, le cinquième homme soutient par ses interventions le jeu très personnel de Munky, qui ne semble aucunement perturbé dans l'interprétation des titres de KORN. " Twist ", " Got the life " et " A.D.I.D.A.S. " sont enchaînés d'entrée et la set list prend des allures de greatest hits. " Falling away ", " Did my time ", le medley infernal " Shoots and ladders / One / Freak on a leash", tous les classiques du groupe sont passés en revue, tandis que deux moments forts ponctuent le set. Tout d'abord deux nouveaux titres, " Twisted transistor " et " Hypocrites ", véritables bonheurs de métal hyper torturé dans la veine des dernières productions du groupe, et la reprise très personnelle de " Another brick in the wall " des PINK FLOYD revisitée pour l'occasion à la sauce KORN et sur laquelle le public va reprendre à l'unisson l'hymne rock que constitue le refrain. Enorme ! La fosse est en ébullition et la température grimpe à chaque titre tandis qu'à l'arrière de la batterie, d'autres fans enfermés dans des cages métalliques ne perdent rien du spectacle ! En guise de background, un rideau de lumière composé de milliers de petites ampoules forme des images ou des bribes de textes lors de certains couplets repris par un public aux anges ! Le quart d'heure final est apocalyptique, KORN alignant " Blind", "Somebody someone", et "Hypocrites", avant que Jonathan Davis ne remercie ses fans et que le groupe ne conclut son set par un " Y'all want a single " d'anthologie. Les lights se rallument sur un public comblé et rassuré sur l'état de forme de ses idoles, pour lesquelles l'avenir semble toujours aussi radieux. KORN est définitivement un précurseur et le créateur incontesté d'un style dont il reste encore et toujours le seul et incontestable leader, loin, très loin devant de pénibles suiveurs qui mordent un à un la poussière. Assurément un de mes concerts préférés de cet été 2005. Vivement le prochain album studio. (YvesZ). Setlist KORN : · Right
now
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GOJIRA +
CRANKSET [
voir les photos ] Il ne fallait pas arriver en retard en ce début de week-end puisque le passage des GOJIRA à Clermont-Fd s'est retrouvé sold-out, les retardataires se faisant apparemment refouler à l'entrée! Dommage pour eux car ils ont loupé un show dévastateur une fois de plus, les landais se transformant en véritable machine de guerre une fois sur scène! Distribution de bouchons d'oreilles pour tout le monde à l'entrée, c'est sur il va y avoir du lourd ce soir! La soirée
a était lancée par les jeunes de CRANKSET, dont j'ai loupé
l'essentiel du show profitant de l'occasion pour réaliser une interview
avec les GOJIRA dans leur loge. Pour ce que j'ai entre aperçu,
CRANKSET distille un nu metal plutôt direct et bien en place. On
peut se demander l'intérêt d'avoir deux chanteurs (à
casquette
) officiant dans le même registre vocal, à
part peut être de donner plus de mouvement sur scène. Mais
bon, vu la moyenne d'âge du public ce soir, le groupe a remporté
un franc succès, bravo à eux ! A peine plongé dans l'intro d'Ocean Planet que les premières déflagrations mettent à mal les murs de la salle de la Coopé. On sent le groupe sûr de sa force, avec un public tout dévoué à sa cause! Cela fait plaisir de voir un groupe français faire une telle unanimité entre les divers courants de la scène metal, car ce soir se mélange public neo et death metal! C'est assez rare pour être signalé Le décor de scène est tout ce qu'il y a de classique, sans la diffusion d'images en arrière plan comme cela est le cas sur certaines dates. La sortie toute récente de From Mars to Sirius (entré 44ème au top album!) permet au public d'apprécier le rendu live puisque qu'une grande part de la setlist lui sera consacrée avec pas moins de huit morceaux! Malgré cela on regrettera l'absence d'un titre carton comme "From the Sky" mais on va pas non plus faire la fine bouche! Les titres tirés des deux premiers opus ne sont pas en reste avec un accueil là aussi très énergique, avec toutefois peu de slammeurs et de stage diving ce qui n'est pas un mal! Le set est vraiment carré, avec un son puissant mais restant très net. Le jeu de lights bien au point permet de faire ressortir l'ambiance particulière de chaque morceau. On aura également droit au solo de batterie de Mario, point d'ancrage du groupe avec un jeu très percutant notamment sur des parties de double! Dommage que la communication avec la salle se limite à quelques banalités, car avec une telle ambiance il aurait était bienvenue de faire plus participer le public présent! Rappel de trois titres sur lesquels on tente d'en profiter le plus possible avant que tout se termine pour de bon! Après avoir salué les fans comme il se doit, le groupe remballera au plus vite tout son matos direction le Nord de la France pour une nouvelle date... Les commentaires à la sortie (ou plutôt au bar!) étaient tous unanimes pour saluer la prestation du groupe ce soir. Il faut dire que pour la grande majorité du public ce devait être la découverte de GOJIRA live et qu'il y a une petite différence entre son salon devant le dvd "The link alive" et une vrai salle de concert sentant bon la sueur :-) Il fallait aussi profiter de la proximité qu'offre la salle de la petite Coop, car si retour à Clermont il y a cela risque bien de se passer juste à côté, dans la grande salle!!! (Fully) ps : Thanks to Emma, Gojira Management & staff de la Coop de Mai! -
Setlist GOJIRA : OCEAN PLANET
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FREAK KITCHEN
+ WATCHA FREAK KITCHEN à Clermont! Dernière date de leur tournée européenne et nouveau passage en terre auvergnate depuis Mars 2003 et un concert dans un lieu improbable (l'INDIAN SALOON à Riom) mais avec un show une fois de plus excellent, tout comme l'ambiance ce soir là! Si au fil des tournées on avait pu bénéficier de premières partie à chaque fois bien sympa (BLACKSTONE, AWACKS ou YANN ARMELLINO & PATRICK RONDAT l'an passé), on va dire que sur cette date c'était assez "spécial". Car se coltiner le neo des parisiens de WATCHA pendant une heure est plutôt pénible mais bon cela à au moins l'avantage de ramener beaucoup de jeunes ados à ce concert (et leur parents!) et par la même occasion leurs faire découvrir la tête d'affiche... Je vais pas m'étendre sur leur set, sauf pour le passage "hommage" à Dimebag qui a du faire relever quelques têtes à l'annonce de son nom, mais cela s'est avéré la cata avec un titre vraiment foireux Alors qu'une reprise de PANTERA aurait été plutôt la bienvenue et aurait apparue moins opportuniste! Mais tout à une fin et les roadies vont pouvoir mettre en place rapidement le matos du trio suédois avec cette désormais fameuse cymbale en forme de tête de vache :) on en profite pour parler festivals avec le trio de parisien(ne)s descendu exprès pour cette date, dont Marc que chaque festivalier qui se respecte doit avoir au moins croiser une fois! En espérant que le retour ce soit bien passé pour eux et la journée de boulot du lundi pas trop hard! Début de set de FK avec "Speak when spoken to" qui introduit également le dernier album Organic. Par rapport à la dernière tournée, pas de grand changement si ce n'est les habituels surprises que Mattias "IA" Eklundh nous a habitué! On a connu le vibromasseur, son téléphone portable, sa ceinture à la Rambo avec des vibros à la place des grenades et j'en passe! Cette fois-ci comme bruitage on aura droit au retour du téléphone portable, diffusant des messages préenregistré au niveau des micros de sa guitare. Puis une nouvelle arme de sa panoplie, un jouet pour enfant sur le thème des animaux, dont une jolie grenouille :) Il a aussi pour habitude de raconter ses expériences avec la vie française, comme aujourd'hui sa découverte de la prononciation du mot Pamplemousse qui l'a visiblement émerveillé! Autre changement dans le set avec un intermède acoustique très jazzy où Björn viendra sur le devant de la scène avec une caisse claire et deux baguettes "balais". On aura droit aux deux titres "Wall of stupidity" et "My new haircut" Où plutôt trois puisqu'en réponse à un "Hotel California" venant du public, le groupe s'est lancé spontanément dans cette reprise, en jouant une bonne partie! La classe! Set list encore une fois génial où les rythmiques bétons de morceaux comme "Vazeline bizniz", "Propaganda Pie, "Nobody's Laughing here", "Silence", prennent toute leur ampleur avec le son monstrueux que le groupe nous gratifie à chaque fois sur scène! Retour rapide sur scène pour un rappel après un Pamplemousse! Pamplemousse! crié par toute la salle:) Dernier morceau avec le terrible "Razor Flowers" avec Christer au chant (comme sur "Infedility Ghost"), toujours aussi excellent dans ce rôle là! N'oublions pas qu'avant de prendre la basse dans FK il était chanteur dans un autre groupe! Bref un show une fois de plus excellentissime qui prouve que l'on peut jouer d'un instrument comme un dieu sans se prendre au sérieux! Après cette date, le groupe retourne en Suède avant que Matthias ne s'envole à nouveau en compagnie du bassiste Jonas Hellborg pour une tournée en Inde! Pour les fans n'hésiter pas à suivre le blog du groupe où celui-ci à l'habitude de donner plein de détails croustillants sur ses dates de tournée (www.freakkitchen.com/blog/)! Stay Freaks, stay French! (Fully) SET LIST FREAK KITCHEN : SPEAK WHEN
SPOKEN TO
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TRASH ACADEMY
5 >> KOROBSKURA + I WISH + SUPERBEATNIK + NICKY LARSEN
L'affiche de
cette 5° édition se veut bien plus ouverte que celle proposée
d'habitude, entendez par là, que l'on sort enfin du routinié
défilé d'hardcoreux. Non pas que l'on n'apprécie
pas ces styles mais le Metal regroupant tant de genre, nous sommes heureux
de constater que cette nouvelle affiche propose une si grande diversité.
Premier groupe à ouvrir cette Trash Academy, (tout jeune, formé
depuis avril 2005), Nicky Larsen officie dans un néo metal
très rock. Malgré leur manque d'expérience scénique,
leurs compos donnent de l'énergie à un jeune public près
à se défouler. L'atmosphére se réchauffe très
vite, et les morceaux défilent dans la bonne humeur. A noter la
reprise de Police " So Lonely " qui fit bouger les plus récalcitrant.
Une petite pause et Superbeatnik prend place sur scéne,
le son punk-rock du combo fait plaisir à attendre et le public
venu pour faire la fête ne s'y trompe pas et pogote durant tout
le set. Pour faire " redescendre " le rythme cardiaque, rien
de mieux que l'arrivée d' I Wish. Le public plus calme mais
aussi plus diversié au niveau de l'age a acceuilli I Wish
avec une ouverture d'esprit qui fait toujours plaisir. Les mélodies
sont les maitres mots du groupe oeuvrant entre pop dark et new wave, I
Wish asséne une bonne dose de guitare saturée et de
rythme industriel, même si ce mélange peut surprendre, I
Wish maitrise son style. Le temps de laisser le prochain groupe installer
son matos, j'en profite pour souligner la bonne qualité de l'organisation
(http://www.littlegreenmen.fr)
qui non seulement se bouge bien pour soutenir les jeunes groupes mais
qui a le mérite de perdurer. Petite précision sur la salle,
proche de Béziers (34), qui se prête parfaitement aux concert
Metal.. A bon entendeur
.. Le mélange ne serait pas parfait
sans un bon groupe de Death Metal, la déferlante Korobskura
monte sur scéne. Le public a complétement changé,
les cheveux sont plus long et les tee-shirts noirs plus nombreux. Les
titres de leur démo encore tout frais dans la tête, nous
avons pu apprécier pleinement leur set, même si leur expérience
scénique était moins flagrante que pour I Wish, ("
moi aussi je peux passer un message perso ?? " - ceux qui y étaient
comprendront ceci
). De nouvelles compos sont apparues durant le
set, ce qui augure certainement une nouvelle production à paraître
pour Korobskura (c'est le moment de faire sa lettre au Père
Noël). Le set terminé, quelques irréductibles ayant
envie de continuer cette agréable soirée, se retrouvérent
" poussé " dehors et trouvèrent refuge dans le
village d'à côté pour une after Thrash (Lili Rules
!!! ) (Thrash
Eliott )
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MYSTRIA
C'est au théâtre
du Minotaure (Béziers 34), nom rappelant la Mythologie, que s'est
tenu le samedi 19 novembre le concert du groupe Heavy Thrash MYSTRIA au
concept onirique, mettant en scène une déesse. Cet ancien
théâtre à l'italienne convenait aisément à
la récompense du tremplin qu'ils avaient gagné quelques
mois plus tôt.
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HYPOCRISY
+ EXODUS + KEEP OF KALLESSIN Histoire de se chauffer pour le X-Mass festival qui débute le lendemain à Paris (avec à l'affiche HYPOCRISY, EXODUS, NAGLFAR, WINTERSUN), les deux têtes d'affiche de la soirée en ont profité pour tourner sur une vingtaine de dates à travers quatorze pays! Et grâce à la dynamique asso lyonnaise Hammer of Gones (http://hammer.of.gones.free.fr) une date a pu être bouclée au Transbo de Villeurbanne. Merci à eux! On approchait les 400 métalleux(ses) en ce samedi soir, ce qui constitue une affluence loin d'être exceptionnelle mais correcte qui permet de bien remplir le Transbo dans sa configuration "club". En ouverture de se "tour de chauffe", on retrouve les blackeux norvégiens de KEEP OF KALLESSIN (www.keepofkallessin.com) en lieu et place de leurs compatriotes de KHOLD initialement prévu. Le line up actuel du groupe comprend Attila (MAYHEM) au poste de frontman ainsi que le gratteux qui officie également au sein de SATYRICON (le même qui avait eu de petits pbs avec la justice canadienne il y a qq temps suite à une histoire de viol ). Bref on fait face à des blackeux, des vrais qui se peinturent le visage et décore leur gratte de scotch noir pour y fixer des chaînettes à l'aide d'épingles à nourrice :-) Mais passons outre ces clichés, car le set du groupe a était convaincant en évitant d'en faire trop dans le grand guignolesque Malgré l'espace restreint de la scène, le groupe s'en sortira très bien et disposera de trente minutes pour faire découvrir un black conventionnelle. Car avec déjà deux albums et un ep à son actif, le groupe ne bénéficie pas d'une renommé bien importante par chez nous, d'où l'aubaine que représente cette première partie! Armada, le prochain album est prévu pour fin Mars 2006. Gros morceau de la soirée, EXODUS avec un nouveau line-up puisque le groupe a du faire face aux départs cumulés du frontman Steve Souza (viré du groupe), du gratteux Rick Hunolt (pbs de drogue) et du batteur Tom Hangling (atteint d'une maladie mentale). Dur dur! Mais la prestation de ce soir avec le nouveau line-up a était plus que rassurante! Car si en ce qui concerne la nouvelle place de batteur occupée par l'ex-SLAYER & TESTAMENT Paul Bostaph il n'y avait pas trop de souci à se faire (le groupe y gagnant même au change), le remplacement du frontman et de Rick Hunolt présent depuis une paire d'années était loin d'être évidente! Concernant ce dernier, Lee Haltus son remplaçant a bien tenu son rôle aux côtés de Gary Holt. Mais la principale surprise vient du charisme du nouveau chanteur! Avec une tête de sdf assoiffé de villageoise (à voir!), il a pu en une heure montrer l'étendu de sa fougue avec un charisme évident pour tenir le poste de frontman, headbangant régulièrement et s'adressant à la fosse pour qu'elle se lance dans un circle pit, en vain. Son chant rentre dedans et son attitude vulgaire combine parfaitement avec le thrash des californiens. Pas vraiment le genre de gendre idéal mais il faut bien avouer qu'il se révèle être un atout majeur de plus pour les thrasheurs californiens. Reste à voir son endurance à enfiler les dates, car on ne le sent pas du genre à s'économiser! La set list est essentiellement basée sur les deux derniers albums en date... Je sens déjà poindre les critiques sur ce choix, avec le passage à la trappe de nombreux classique comme Toxic Waltz, mais comment en vouloir au groupe? Surtout que l'exécution sans faille et l'énergie déployée par le nouveau frontman à sans aucun doute botté pas mal de cul! [ voir les photos ] SET LIST EXODUS : BONDED BY BLOOD Même chamboulement de line-up du côté d'HYPOCRISY, mais dans une moindre mesure. On retrouve désormais Horgh l'ex-IMMORTAL derrière les fûts et l'intégration définitive au sein du groupe d'Andreas guitariste de session jusque là. Un line-up qui a là aussi de l'allure et se révèle très efficace sur scène. Tête d'affiche de la soirée justifiée s'il on s'en réfère à l'accueil du public! Les multiples activités musicales de Peter Tägtgren (Pain en tête) ont un impact indéniable sur la popularité de son groupe phare (et sur son ego au vu de son attitude lors des balances d'avant concert!). Le set sera bien rentre dedans avec son paquet de classique (mais sans Pleasure of Molestation, snif) dont le moment fort sera incontestablement le premier rappel avec un "eraser" qui passe toujours aussi bien sur scène! D'ailleurs j'ai un grand souvenir de ce titre dans une tente archi-bondée du Graspop 2004! Bref HYPOCRISY est une valeur sûr sur scène, malgré le fait que beaucoup en on fait une indigestion à force de les voir et revoir! SET LIST HYPOCRISY : WAR PATH
ps: thanks to Cindy & Hammer of Gones
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FESTIVAL
DE NOEL 2005 avec THE OLD DEAD TREE + FURIA + HIMINBJORG + DYLATH LEEN
+ ATARAXIE Et de 14! Déjà une année de passée depuis la dernière édition de ce fest (report 2004 en ligne sur leprozy) organisé par Exécution Management (www.executionmgt.fr.st). Festival qui en est donc à sa quatorzième édition! Je vais me répéter mais la date est vraiment une excellente idée, à une période qui annonce un temps mort au niveau concerts. Quoique cette année on aura pas trop de répit puisque l'on retrouvera dans cette même salle rien moins qu'OBITUARY et SAMAEL le 14 Janvier 2006! Une date à ne pas louper (infos : executionmgt@free.fr) pour faire évacuer toutes les toxines accumulées pendant les fêtes! Concernant la programmation de ce fest de Noël 2005, on a une affiche franco-française de folie qui montre la richesse de la scène actuelle dans des styles très divers, du doom death d'ATARAXIE au black pagan d'HIMINBJORG en passant par le thrash melo death de FURIA et de DYLATH LEEN, avec pour clôturer cette soirée alléchante THE OLD DEAD TREE! Profitant de la présence de tout ce beau monde, votre serviteur en a profité pour réaliser une série d'interview toutes plus sympas les unes que les autres! Pour tous les groupes, leur avis a était demandé au sujet de GOJIRA, qui est en train de commencer à percer à l'étranger... à retrouver bientôt en ligne sur leprozy! La veille rapide passage avec mes hébergeurs du week-end pour la soirée hommage à MOTORHEAD. Une scène ouverte était offerte aux groupes souhaitant y aller de leurs reprises de la bande à Lemmy. Bien sympa d'autant que les deux derniers groupes que j'ai pu voir ont vraiment bien assuré. Une bonne mise en bouche avec des classiques intemporels tels que Bomber, Metropolis, Ace of Spades, Overkill, Puis enchaînement direct avec le vrai Lemmy, mais en dvd cette fois! Le samedi, c'est avec un petit quart d'heure de retard sur l'horaire initial qu'ATARAXIE investit les lieux sur un instrumental qui donne le ton! Le doom death ne laisse par indifférent, et sur scène c'est toujours une expérience à vivre. La puissance et l'intensité musicale dégagée durant le set ne peut que mettre d'accord avec toutes les bonnes choses que l'on pouvait entendre ici et là sur ce groupe originaire de Rouen. Leur premier et excellent album "Slow Transcending Agony" est joué dans sa quasi-intégralité. Durée oblige, on a eu droit a peu de titres mais ceux -ci délivrent une ambiance pesante et lourde qui associaient aux passages death donne un set qui prend aux tripes. Final grandiose sur le très bon Another Day of Despondency, titre qui clôture également l'album. [ lire l' interview ] Set list ATARAXIE : STEP INTO THE
GLOOM
Set list DYLATH LEEN : BUY ME A SMILE* Autre groupe de la soirée très attendu, HIMINBJORG! Leur apparition live sont assez rares mais quand on à l'occasion comme ce soir d'assister à un de leur set dans d'aussi bonnes conditions c'est un vrai bonheur. Et le public ne s'y est pas trompé, leur réservant l'accueil le plus énergique de la soirée! Il faut dire qu'en a peine une heure ils nous ont littéralement assommés de puissance et de classe avec un set rouleau compresseur! Le groupe opère désormais à nouveau sous la forme d'un trio, ce qui donne des musiciens statiques concentrés sur leur instrument mais cela convient finalement bien au style pratiqué. Zahaah, avec les retours en demi-cercle autour de lui, dispose de deux micros pour alterner chant black et chant clair. Vu la densité du set, la set list sera partagée entre les titres les plus rapide d'Europa, Golden Ages et In the Raven's Shadow. Donc pas de passages du plus atmosphérique et excellentissime Haunted Shores, pour la peine je me suis bien rattrapé les jours suivants en faisant tourner cette petite merveille en boucle! Comme s'il on n'en avait pas eu assez, bouquet final avec une reprise d'IMPALED NAZARENE "The Horny and the Horned", titre qui ouvre le dernier album live des blackeux finlandais. Set list HIMINBJORG : INTRO LAÎNDALAAH
Appréciant d'habitude beaucoup FURIA sur scène, là je dois avouer qu'il m'a fallu tout leur set pour me remettre de la baffe précédente Mais leur jeune fan base qui s'était déplacée pour l'occasion leur fera un excellent accueil! Le groupe propose un show de qualité avec un réel effort sur le visuel et la dynamique. Ça bouge de partout, surtout en fin de set sur "Mémoires d'outre tombe" car entre les musicos, Damien et Frank Arnaud se donnant la réplique et les slammeurs squattant la scène, on a un peu le tournis :-) Jouant la veille à Lyon avec GOJIRA et ZUUL FX, le groupe est apparu bien affûté, avec désormais en lieu et place de Seb qui a quitté le groupe un nouveau gratteux au look hors norme qui en impose! La setlist a était vampirisé par des titres du dernier album, toujours difficile à appréhender quand on ne les connaît pas encore tous. Mais ce ne saurait tarder puisque après un retard dû au changement de label d'Adipocère à Season Of Mist, Kheros est prévu pour fin janvier 2006. Une fausse note à mon goût qui ne concerne pas le set mais les intermèdes entre les concerts ou l'on a eu droit au passage de leur maxi dans la sono vraiment limite dans l'esprit pour les autres groupes de la soirée et même dangereux pour le groupe lui même s'il se plante sur scène... Mais peut être que le groupe et son management n'y sont pour rien M'enfin ça faisait vraiment bizarre! On a aussi eu droit à une "reprise" bien délire de Michael Jackson (si si) qui vaut vraiment le coup de voir! Set list FURIA : REVELATION Après cela, je me disais que j'allais avoir bien grand mal à apprécier à sa juste valeur le concert de THE OLD DEAD TREE qui avec le retard accumulé va débuter alors qu'il aurait dû toucher à sa fin. Quelques personnes pressées n'ont pas pris le temps de rester, bien mal leur en a pris car cela fut vraiment terrible! Si l' on compare à leur dernière prestation ici même il y a deux ans, le groupe a beaucoup progressé dans son approche scénique qui était déjà très bonne. Mais là on a affaire à un groupe hyper pro, une setlist aux petits oignons parfaitement rythmée, une interprétation rodée et une bonne communication avec le public le tout se savourant de la meilleure des façons avec la proximité qui est de mise ce soir. Un grand moment! Set list TODT : EVEN IF Bref, encore une bien belle réussite que ce fest de Noël dont la programmation est d'années en années des plus judicieuse avec des groupes de qualité dans des styles très divers. Et le fait que ce soir on est à faire à uniquement des groupes français est quelque chose dont on peut être fier, la scène metal nationale méritant décidemment beaucoup plus d'attention que ce qui est le cas actuellement! L'année qui vient de s'écouler a permis d'apprécier des concerts de grande qualité (avec dans mon trio de tête ANTHRAX au Fury Fest, KREATOR/DARK TRANQUILLITY à Bergara et ALICE COOPER à Barcelone), souhaitons 2006 au moins aussi bonne! (Fully) Thanks to Bruno, Steph & toute l'équipe d'Execution Management
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