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THERION
+ GRAVE DIGGER + SABATON
29/01/07 - Lyon, Ninkasi Kao, France
- Organisation : Goliath
Pas de
surprise, ce concert a été sold-out! Il faut dire
que programmer un groupe au succès croissant comme THERION
dans l'exiguïté des murs du Ninkasi ne pouvait pas donner
un autre résultat ou alors ce serais à désespérer!
C'est donc 600 chanceux qui ont pu investir la salle leur précieux
sésame en poche. Navré pour les quelques étourdis
qui avaient oublier de réserver leur place et qui ont du
faire demi-tour (je pense qu'ils se feront plus avoir une seconde
fois!). Sur cette affiche outre le fait d'avoir THERION et leurs
compatriotes de SABATON pour débuter, c'est mine de rien
un mini-évenement que de voir les vétérans
allemand du Heavy Metal GRAVE DIGGER! Leurs dates françaises
se comptaient jusqu'alors sur les doigts d'une seule main, et pour
les voir live pas beaucoup d'autres solutions qu'un festival (allemand
cela va de soi!) ou franchir les frontières. C'est ce que
j'avais fait en 2002 pour une date en pays basque à Bergara
en compagnie de BRAINSTORM qui m'avait laissé un grand souvenir.
Il faut dire que les espagnols sont très fort pour reprendre
en cur les refrains (mm si pour la plupart ils ne parlent
pas un traître mot d'anglais!) ce qui justement fait la force
des shows du DIGGER. Et quand le public ne connaît pas trop
les paroles comme ce soir on a droit à des blancs plus ou
moins importants, c'est pourtant pas faute d'avoir cracher mes cordes
vocales!Passons rapidement sur SABATON qui a ouvert les hostilités
avec un power metal bien en place mais des plus classiques avec
des plans écoutés mille fois. Sans parler de la tenue
du chanteur qui donne un croisement improbable entre une tortue
Ninja et Oscar Dronjak d'HAMMERFALL! Rentré alors que le
groupe avait commencé son set, on se contentera de 3-4 titres.
La salle est déjà bondée et il est bien difficile
de se frayer un chemin vers les premiers rangs pour être prêt
pour la suite.
Ayant
un peu décroché depuis The Grave Digger, c'est quand
même un grand plaisir que de les revoir sur scène après
un dvd live qui m'avais laissé sur ma fin. Côté
déco, GD n'a jamais fait très fort, mais cette fois
on aura droit en plus du traditionnel back drop à quelques
décos de chaque côté de la batterie. Pendant
un moment on aura même un étendard maison lancé
par les premiers rangs ou l'on pouvait lire "France loves Grave
Digger"! sympa et ça a bien fait marrer le groupe! Côté
clavier, autrefois affublé d'une tenue de faucheuse, il vient
maintenant habillé comme s'il allait acheter des clopes...
la set list fait la part entre nouveaux titres et les classiques
de la trilogie comme Morgane Lefay et son refrain imparable! Chris
Boltendahl fait ici merveille même si avec ses cheveux grisonnants
il fait un peu figure de papy metal mais cela ne l'empêche
pas de bien occuper la scène, ou Manni Schmidt (ex-RAGE)
à la guitare et Jens Becker (ex-RUNNING WILD) à la
basse ont une attitude plus peinarde. Mais ils font bien le job
et n'hésitent pas à participer avec les premiers rangs
dans lesquels se mélangent les poils des fans qui trouveront
l'occasion de faire une mini-farandole! Le genre de trucs qui doit
complètement dépasser une partie des fans de Therion
qui ont sûrement dû trouver cela long, très long
car les subtilités du heavy allemand sont parfois difficile
à saisir pour les profanes ;-)
On est
pas loin du co-healining puisque GD jouera pas loin de 80 minutes
avec en final avec le traditionnel Heavy Metal Breakdown à
rallonge, idéal pour clôturer un très bon concert!
Set
list Grave Digger :
* Liberty
or death
* Dark of the sun
* Excalibur
* Valhalla
* Lionheart
* The Roundtable
* Raven
* Highland Tears
* Morgane Lefay
* Silent Revolution
* Knights of the cross
* Rebellion
--
* The last Supper
* Heavy Metal Breakdown
Sur la dernière tournée de THERION en 2004, j'avais
fait la dernière date à Toulouse qui s'était
avéré rempli de surprises (live report en ligne sur
leprozy). Manque de bol cette fois les toulousains ont vu leur date
annulée, le groupe étant resté bloquer en chemin
à cause des intempéries
S'il on compare les deux prestations, la grosse différence
vient du line-up live complété par l'arrivée
aux côtés de la valeur sûre Mats Leven de l'inimitable
Snowy Shaw (leader de NOTRE DAME et dans DREAM EVIL, ex-KING DIAMOND
et ex-MERCYFUL FATE en tant que batteur). Je trouve l'attitude scénique
de ce mec tout simplement géniale, ce qui fait que Mats Leven
omniprésent sur la dernière tournée apparaît
aujourd'hui bien plus en retrait. Mais il peut encore nous étonner
comme lorsqu'il prend à son tour une guitare pour donner
une prestation de folie à trois comme dans Maiden! (mais
en mieux il n'y a pas Gers =). Les deux nouvelles choristes féminines
se dispose quand à elles de part et d'autre de la batterie,
avec Mats Leven sur la droite du batteur et Snowy Shaw à
sa gauche. Le concert débute comme sur Gothic kabbalah pour
une setlist équilibrée qui doit être un véritable
casse tête à élaborer vu la discographie! Voivin
bénéficie a lui seul de trois titres et quels morceaux!
Wine of Aluqah, Birth of Venus Illegitima et The Rise of Sodom and
Gomorrah rien que ça
de quoi rendre complètement
dingue surtout quand on voit avec quelle application le groupe occupe
la petite scène du Ninkasi. La déco est limitée
au minimum avec un backdrop qui rappelle que le groupe fête
cette année ses vingt ans (1987-2007), pas de chandeliers
ni déco supplémentaires présenté sur
des scènes plus importantes (hormis les tenues soignées
des musiciens), mais on ne se sent pas lésé car THERION
n'a pas besoin de en mettre plein la vue à ce niveau là
pour maintenir l'attention. Surtout que les nouvelles compos passent
étonnamment bien l'épreuve de la scène (quatre
titres joués ce soir), et les "anciennes" apparaissent
sur un jour nouveau avec ce line-up où les frères
Niemann et Christofer Johnsson ont l'air toujours aussi motivé.
La seule fausse note vient peut-être du solo de batterie assez
dispensable (comme souvent) si ce n'est l'occasion pour Snowy Shaw
et Mats Leven de faire le show une fois de plus en frappant eux
aussi sur des toms de batterie. La soirée file à toute
allure et après un triple rappel qui se termine par le cultissime
"To Mega Therion", le groupe finit par revenir pour cette
fois nous achever avec la cover du Thor de ManOwaR! Snowy Shaw en
frontman sur tout le titre, marteau en plastique à la main
et final avec le signe du marteau! Le batteur chantera même
son couplet lorsque Snowy Shaw lui tendra son micro! Génial,
tout simplement! Une chose est sûr, ce line-up va tout fracasser
en festival cet été! Hâte d'y être! Le
temps de boire une bière Made in Ninkasi et de faire une
photo avec des membres du Digger venu dédicacé leur
album (la touche du batteur en jogging rouge, inimitable!) et il
est temps de reprendre la route du retour, conscient d'avoir à
coup sur vu un des meilleurs concerts de l'année! (Fully)
thanks to Cindy, Patricia & Goliath
Set list Therion :
* Der
MitternachtLöwe
* Schwartzalbenheim
* The blood of Kingu
* The Falling Stone
* An arrow from the sun
* Deggial
* Wine of Aluqah
* Perennial Sophia
* Son of the sun
* Son of the staves of time
* Birth of Venus Illegitima
* Tuna + Drum solo
* Muspelheim
* Rise of sodom and Gomorrah
* Ginnugagap
* Grand finale
--
* Lemuria
* Nightside of Eden
* To Mega Therion
--
* Thor (the Powerhead) (cover ManOwaR)
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NINE
INCH NAILS
18/02/07 - Barcelona, Razzmatazz, Spain
- Organisation : Iguapop
Fidèles internautes de Leprozy.com, j'ai le plaisir de vous
annoncer qu'après trois ans de bons et loyaux services, le
cultissime Kangoo " Metal Hammer " qui nous a permis de
couvrir tant de grands évènements métalliques
en France et en Europe depuis trois ans vient de prendre une retraite
bien méritée et c'est désormais un Kangoo édition
limitée " Nuclear Blast " qui prend la suite d'une
aventure toujours aussi passionnante.
En ce
dimanche de Nouvel An chinois, célébrant le passage
dans l'année du cochon, rien de mieux pour en parfaire le
rodage qu'une virée en terre espagnole, pour le premier des
deux shows sold-out de NINE INCH NAILS au Razzmatazz de Barcelone.
Vous comprendrez qu'étant moi-même du signe astrologique
chinois du cochon, je ne pouvais rester devant la télé,
d'autant que le groupe de Trent Reznor reste un des combos que je
trépigne de voir sur scène depuis des siècles.
C'est donc en bon Metal Pig que je prends une nouvelle fois la direction
de la capitale catalane sous une pluie battante, mais gonflé
à bloc à l'idée de la soirée qui m'attend.
Arrivé
sur place à 18h00, je constate que le groupe est attendu
de pied ferme. La file d'attente devant la salle est impressionnante
et les traditionnels vendeurs de billets à la sauvette jouent
à cache - cache avec une sécurité qui tente
de faire régner un semblant d'ordre dans la rue. Une fois
à l'intérieur, je me remets de mon trajet au bar,
tandis que les lights s'éteignent une première fois
pour laisser place aux Popo's, le groupe chargé d'ouvrir
la soirée, et dont je passerai poliment sur la prestation.
Il est
21h00 lorsque enfin l'intro de " Pilgrimage " accompagne
l'extinction des lumières sous les hurlements d'un public
de fans ultimes. NINE INCH NAILS investit la scène pour un
" Mr Self Destruct " atomique. Trent Reznor apparaît
alors dans un brouillard de fumigènes sous un déluge
de watts et de distorsion tandis que des stroboscopes installés
en arrière plan accompagnent la tuerie sonore des américains.
" Last " prend la suite, puis un fabuleux enchaînement
" Terrible lie / March of the pig " qui me lamine le cerveau,
avant que le planant et superbe " Something I can never have
" ne prenne le public à la gorge. Alternant les titres
ultra-brutaux et les passages atmosphériques, NINE INCH NAILS
offre un spectacle à la fois envoûtant et terrifiant.
Mené par un Trent Reznor en grande forme, semblant débarrassé
de ses vieux démons, le groupe affiche une cohésion
sans faille. Au fil des titres, l'ambiance froide et clinique s'amplifie,
et un frisson me parcourt l'échine sur " Closer ",
un de mes titres favoris.
Le climat
d'autodestruction de NIN est installé dans le Razzmatazz,
tandis que des lights blancs et bleutés alternent et rendent
l'ensemble encore plus hypnotique. Piochant dans l'ensemble de son
répertoire, de " Pretty Hate Machine " à
" With teeth " en passant par les géniaux "
Downward Spiral " et " Fragile ", NIN exécute
chaque titre avec une énergie rare et Trent, toujours aussi
hallucinant de présence, vit chaque instant du set dans une
attitude de folie et de douleur bien caractéristique du personnage.
"Eraser"
fait un malheur dans le public tandis que le groupe égraine
ses plus belles perles. " The frail ", " The wretched
", " Wish ", " No, You don't ", la destruction
auditive est en marche. Incontestable leader de la scène
indus' avec ses compatriotes de MINISTRY, NIN enterre toute concurrence
et affiche une maîtrise redoutable de la scène. Si
Al Jourgensen et ses acolytes représentent le coté
Métal de la musique industrielle, Trent Reznor s'est depuis
longtemps imposé comme le maître de l'électronique,
créant un univers de sadomasochisme et de violence psychotique
inégalé et purement jubilatoire.
Déjà
l'heure des rappels et le pilonnage s'amplifie. " Only ",
" Gave up " " Hurt " me rentrent en force dans
le crâne avant que le hit " The dance that feeds "
n'enflamme la salle, relayé par le final post-nucléaire
de " Head like a hole ". Les lumières se rallument
et personne ne bouge. Le public semble sonné par le déluge
de violence sonore dont il vient d'être la victime consentante.
Une chose est claire, NIN est bien vivant et son programme pour
l'année à venir est chargé. Un nouveau DVD
ce mois-ci, un nouvel album au printemps et une tournée mondiale,
il y a fort à parier que nos routes se croiseront à
nouveau. Décidément, 2007 commence sous les meilleurs
auspices. Mes meilleurs vux à tous !
(Yvesz the Metal Pig).
Setlist
:
· Pilgrimage
· Mr. Self Destruct
· Last
· Terrible Lie
· March Of The Pigs
· Something I Can Never Have
· The Line Begins To Blur
· Closer
· Burn
· Help Me I Am In Hell
· Eraser
· La Mer
· Into The Void
· The Frail
· The Wretched
· Wish
· No, You Don't
· Only
· Gave Up
· Hurt
· The Hand That Feeds
· Head Like A Hole
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DAGOBA
+ EYELESS + SECOND BREATH
09/03/07 - Montpellier, Le Rockstore, France
- Organisation : La Taf
Pour vos serviteurs de LEPROZY.COM, l'annonce d'un show de DAGOBA
au Rockstore de Montpellier est un évènement, et ce
pour deux raisons. D'abord parce que chez nous, on adore les marseillais,
dont les premières démos font parties des archives
de la rédaction. Ensuite parce qu'étant basés
sur Béziers, nous allons enfin pouvoir assister à
un concert de ce fer de lance de la scène Métal française
en éclusant quelques bières sans craindre de nous
endormir au volant au retour. En effet, si vous êtes de fidèles
internautes vous aurez noté que LEPROZY a méchamment
taillé la route ces derniers temps pour vous ramener le meilleur
des prestations scéniques du groupe, à Toulon, Clermont
Ferrand, Barcelone, Nantes, et il est bon de se retrouver enfin
à la maison !
Après
une interview réalisée l'après midi même
avec Franky (batterie) et Izakar (guitare) dans les loges, que vous
aurez l'honneur de lire prochainement, je retrouve mon compère
Phil dans un Rockstore honnêtement garni pour l'arrivée
sur scène de SECOND BREATH. Les montpelliérains, qui
jouent ici à domicile, bénéficient d'un son
clair et puissant qui met en avant leur Métalcore "
Hatebreedien " au plus grand bonheur de leurs fans, totalement
déchaînés dans la fosse. Il faut bien se rendre
à l'évidence, les métalleux se reproduisent
(!), et leur progéniture est encore plus barrée et
psychotique que ses fiers aînés des années 80.
Finis les futals rayés et les vestes à patches dans
les gentils pogos, bonjour les dreads et les moshpits furieux !
ça sent la sueur et le sang !
Pas le
temps de souffler que déjà les lights s'éteignent
à nouveau. Une intro inquiétante monte dans la sono
tandis qu'EYELESS investit la scène. Le combo, mené
par un Fred survolté, balance son thrash plombé et
brutal à la face d'un public conquis d'avance et qui fait
une ovation aux titres du récent et génial "
The game of fear " pour lequel le groupe a bénéficié
d'un superbe mix de Tue Madsen (le cas DAGOBA fait des émules
!). Récemment signé chez Season of Mist, EYELESS se
voit enfin gratifié d'un support et d'une couverture médiatique
à la hauteur de son talent. Moments forts du set, "
The game of fear " et " Sample of yesterday " atomisent
la fosse et ce ne sont pas les premiers rangs qui me démentiront
! Carton plein donc pour ce gros espoir à qui l'on souhaite
d'accrocher une grosse tournée européenne, histoire
d'asseoir encore sa maîtrise de la scène.
Arrive
enfin le gros morceau de la soirée. Dernier passage montpelliérain
de DAGOBA, leur show en première partie de LOUDBLAST en 2004
est encore dans tous les esprits et nombreux sont les fans qui,
dans le public, attendaient le retour des marseillais avec impatience.
Force est d'admettre que cette attente n'aura pas été
vaine tant le groupe va ce soir encore, démontrer toute sa
force de frappe. Assurant depuis plus d'un an la promo du fabuleux
" What hell is about " sur toutes les routes d'Europe,
fort d'une tournée de près de 40 dates en ouverture
d'IN FLAMES et SEPULTURA, de multiples concerts en tête d'affiche
et quelques festivals dont le mémorable Hellfest 2006, DAGOBA
est devenu redoutable sur scène. Engageant les hostilités
sur le terrible " What hell is about / Die tomorrow "
le groupe donne le ton de son show dès les premiers accords.
Professionnel
en diable, ultra-carré, le set des marseillais démarre
pied au plancher. Werther et Isakar ne tiennent pas en place et
encadrent un Shawter magistral de maîtrise vocale. Franky,
dont le jeu très visuel rappelle dans son attitude un certain
Tommy Lee, est impérial et semble plus que jamais être
la clé de voûte du son DAGOBA. La batterie est mixée
encore une fois très en avant. L'effet est garanti et "
The man you're not " fait trembler le Rockstore.
Petit
retour dans le passé avec le surpuissant " Something
stronger " avant que Shawter ne prenne une guitare bien maîtrisée
sur " The things within ". Le chanteur, principal compositeur
du groupe, prend alors une tout autre dimension, encore plus charismatique
et pas loin d'un certain Rob Flynn. Une fan, certainement troublée
par cette nouvelle aura lui volera même une bise sur la fin
du titre. Si la popularité d'un groupe devait se juger au
nombre de jolies filles dans le public, force est de constater que
DAGOBA est sur la voie du succès !
La suite
est tout aussi jouissive. Alors que le son s'améliore, "
Living dead " puis le mélodique " Cancer "
nous préparent au grand moment du set, le terrible "
It's all about time ". Sur ce titre, la voix samplée
de Vortex soutenue par les blasts démentiels de Franky me
fait dire que le groupe a vraiment eu une idée de génie
en conviant le grand norvégien à participer à
leur dernier album.
La fin
du show est tout aussi intense, avec un " Release the fury
" sur lequel l'épreuve du temps n'a pas de prise, suivi
du double volet de " The white guy ", enchaîné
et qui conclut à merveille une heure d'un set d'une intensité
rare.
Alors
que la salle se vide progressivement, nous sommes quelques uns à
retrouver lentement nos esprits au stand de merchandising en confiant
nos premières impressions au groupe, qui à tôt
fait de nous rejoindre. Franky, seul sur scène, affiche la
solitude du batteur face à son imposant matériel qu'il
faut désormais méticuleusement remballé jusqu'à
la prochaine date, aidé par un de ses roadies Nous nous retrouvons
enfin tous autour d'un verre. Une chose est claire, la relève
du Métal français est bien vivante et elle a les crocs
méchamment affûtés. On vous aura prévenu
! Leproz'Yvesz.
Setlist
DAGOBA :
·
Intro
· What hell is about
· Die tomorrow
· The man you're not
· Something stronger
· The things within
· Living dead
· Cancer
· It's all about time
· Release the fury
· The white guy (and the black ceremony)
· The white guy (suicide).
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ROTTING
CHRIST + MALEVOLENT CREATION + ROTTEN SOUND + SARDONIC
22/03/07 - Lyon, Marché Gare, France
- Organisation : Hammers of Gones
Affiche alléchante proposée une fois de plus par Hammer
of Gones et qui mérite de faire le déplacement vers
Lyon, si ce n'est que cette fois ce sera de Bordeaux que sera donné
le point de départ, le lendemain du concert de KREATOR/CELTIC
FROST au Theatre Barbey. La journée sera donc consacrée
à tailler la route, pour une arrivée pile à
l'heure à la salle du Marché Gare, où avez
eu lieu l'an passé le concert de BOLT THROWER (report en
ligne). Le temps de manger un savoureux sandwich de grande surface
et de pénétrer dans la salle que le premier groupe
a déjà joué quelques titres. Incapable de me
rappeler quand j'avais déjà vu ce groupe de Death
allemand, dont l'attitude du chanteur me rappelle pourtant quelque
chose... En fait c'était en première partie de VADER
l'an passé sur la date de Limoges ! Ce groupe ne m'avait
donc pas laissé un souvenir mémorable, mais plus à
cause de leur Death des plus classique que de la conviction mise
sur scène qui est remarquable. Si la salle se remplit peu
à peu, l'affluence sera bien loin de BOLT THROWER où
c'était sold-out (300 places), dommage car ce soir il y a
vraiment du lourd, du très lourd même puisque derrière
SARDONIC déboule le Grindcore des vétérans
finlandais de ROTTEN SOUND ! Et première grosse baffe dans
la tronche sans même avoir le temps de s'en rendre compte,
avec un grindcore " nouvelle génération "
où le chanteur balance ses vocaux avec une puissance impressionnante
! Le nouveau bassiste a une attitude franchement terrible, surtout
chaussé de charentaises ! Bref, les finlandais ne mettent
pas longtemps pour animer la fosse et la maintenir éveillée.
Set
list ROTTEN SOUND :
* Decay
* VSA
* Follow
* Perfection
* Fear
* Suffer
* Loss
* Crime
* Corponation
* Units
* Mass Suicide
* Maggots
* Nation
* Slay
* Western Canc.
* GDP/CTC
* Targets
* Time
* Burden
* Sell your soul
MALEVOLENT
CREATION va lui aussi ne pas avoir besoin de beaucoup de temps pour
nous assener de brûlots death-thrash tout aussi séduisant
les uns que les autres, le tout joué avec une grande décontraction
et beaucoup d'humour et de complicité avec le public. Relever
le défi de passer derrière un rouleau compresseur
tel que ROTTEN SOUND n'est pas permis à tout le monde, mais
la bande à Brett Hoffman ne fait pas dans la demi mesure
avec des titres comme " Blood Brothers " ou " Slaughter
of innocence ". Une valeur sûr en live, surtout avec
un tel batteur ! Et pour ne rien gâcher le son sera très
bon, comme tout du long de cette soirée.
Mais
le groupe que j'attendais le plus c'est les grecs de ROTTING CHRIST
qui viennent de nous pondre avec Theogonia un nouvel album magistral
! Et sur scène malgré la faible affluence le groupe
se donne à fond avec en tête le chanteur/guitariste
Sakis Tolis qui est véritablement déchaîné
! Tout est propre et carré, les nouveaux titres avec les
intros sur bande passent très bien et les classiques comme
In Domine Satana ou King of A Stellar War ne font que faire compter
ce concert parmi les meilleurs de cette année 2007. On devrait
pouvoir profiter d'ici la fin de l'année d'un nouveau dvd
live retranscrivant cette tournée ce qui n'est pas du luxe
vu la qualité de la prestation des grecs ce soir ! Prochaine
étape Barcelone pour une nouvelle date de KREATOR/CELTIC
FROST ! (Fully) ps : Thanks to Cindy
& Hammer of Gones
Set List ROTTING CHRIST :
* Intro
* 5th Illusion
* Archon
* Athanatoi Este
* Enuma Elish
* The Sign Of Prime Creation
* Keravnos Kivernitos
* King of A Stellar War
* You my cross
* The sign of Evil existance
* Fmenth, thy gift
* He, the Aethyr
* In Domine Sathana
* Under the name of a legion
--
* Non serviam
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SAXON
+ MASTERPLAN
29/03/07 - Lyon, Transbordeur, France
- Organisation : Base Productions
" The Inner Sanctum Tour ", la tournée qui voit
SAXON se balader pour une cinquantaine de dates à travers
l'Europe pose ses (grosses) valises à Lyon avec pas moins
de deux tours bus et un semi-remorque affublés aux couleurs
de SAXON ! Nous découvrons ces véhicules à
notre arrivée sur le parking du transbordeur, où les
roadies se détendent en pratiquant du tir à l'arc
sur une cible improvisée, faisant bien marré Biff
et Doug lorsque ceux-ci débarquent en taxi de leur hôtel.
La veille était en effet une journée off sur Lyon,
ce qui peut laisser espérer un groupe en pleine forme pour
le concert de ce soir ! D'ailleurs juste retour des choses, car
si pour la dernière date à Lyon cela se passait dans
le Club transbo (Biff y fera allusion pendant le concert, pas leur
meilleur souvenir
), cette fois c'est bien dans la grande salle
que le groupe pourra déployer tout son matos ! En première
partie on a droit à un MASTERPLAN new look, puisqu'en remplacement
de l'ex-HELLOWEEN Uli Kusch c'est Mike Terrana (ex-RAGE) qui s'y
colle (pour combien de temps ?), et le talentueux Jorn Lande à
laisser sa place à Mike DiMeo (ex-Riot,The Lizards). Ce dernier
à fort à faire pour assurer la relève mais
le bougre a du métier et semble très à l'aise
sur scène. Leur set m'aura rapidement lassé, car même
si j'avais assez accroché sur leur second album Aeronautics
(kro sur leprozy), le nouveau line-up et le dernier album ne m'ont
pas vraiment convaincu, s'est pourquoi après quelques titres
on écoutera la suite du concert (et l'inévitable solo
de Terrana of course !) depuis le bar avec les connaissances lyonnaises.
Je trouve juste dommage que le show du groupe soit limite sabordé
avec des lights minimalistes et un son pas exceptionnel, surtout
pour le chant que l'on peinait à entendre s'il on était
mal placé
Set
list MASTERPLAN :
* Spirit
* Enlighten Me
* Take me over
* Lost and Gones
* Heroes
* Crystal night
* Soulburn (drums solo)
* Back for my life
* Keeps me Burning
* King Hearted
Mais
passons aux choses sérieuses et à la véritable
raison de notre nouveau déplacement en terre lyonnaise :
un énième concert de SAXON ! A l'aise aussi bien en
gros festival qu'en salle plus intime (comme le Koslow à
Bordeaux
), les anglais reviennent plus fort que jamais avec
un dernier album simplement excellent, un des tout meilleur de leur
longue discographie ! Avant de monter sur scène, Nibbs Carter
fait une longue séance d'échauffement, et on le comprend
quand on voit la fougue qu'il met à headbanguer comme un
damné sur chaque concert !
A l'image du premier titre, on se taillera de larges tranches du
nouvel album dans une set list qui n'oublie pas les classiques intemporels
comme Crusader, Princess of the Night ou Wheels of Steels. La moyenne
d'âge du public fait largement pencher la balance en faveur
de ces " old-songs ", mais les nouveaux titres d'Inner
Sanctum passent formidablement bien l'épreuve de la scène.
Biff utilise les ficelles habituelles pour remuer l'assistance comme
quand il siffle dans le micro sur Motorcycle Man, qu'il compare
l'ambiance aux récentes dates espagnoles (toutes sold out
!) ou à celle de Paris le lendemain histoire de faire réagir
le public. Et ça marche ! Mais cette fois il ne va pas déchirer
la set list ni mimer de la manger ! A noter que Biff ne quittera
pas de la soirée son long manteau malgré la chaleur
régnant dans l'enceinte du Transbordeur. Le set se déroule
en deux temps, avec une douzaine de titres qui représente
le gros morceau du show et qui doit être commune à
toutes les dates, puis un retour sur scène avec Atila et
ses huit minutes, enchaînement avec un medley qui englobe
Dallas 1 PM, 747 (Strangers In The Night) et " And the band
plays on " rien que ça ! Doug reste seul sur scène
pour un solo bien sentie avant de lancer Wheels of Steels. Et comme
avec SAXON quand il n'y en a plus il y en a encore nouveau retour
sur scène pour Denim and Leather et Ashes to Ashes qui clôture
définitivement la soirée. Etrange fin d'ailleurs que
de conclure avec ce morceau
le groupe peut se faire saluer
comme il se doit car ce soir on avait à faire à un
grand SAXON ! (Fully) ps : thanks to
Eric & Base Productions
Set list SAXON :
* State
of Grace
* Let me Feel Your Power
* Motorcycle Man
* If I was you
* Strong arm of the law
* Great White Buffalo
* Travellers
* To hell and back
* Red star Falling
* Requiem
* Princess of the Night
* Crusader
* I've got to Rock
--
* Empire Rising (intro)
* Atila the Hun
* Medley Dallas 1 PM / 747 (Strangers In The Night) / And the band
plays on
* Solo Doug
* Wheels of Steels
--
* Denim and Leather
* Ashes to Ashes
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NO
MERCY FESTIVAL 2007
12/04/07 - Lyon, Transbordeur, France
- Organisation : Hammer of Gones
Première halte du No Mercy Festival dans la capitale des
gaules pour un festival qui se contente d'habitude d'aller visiter
la capitale alsacienne et les metalleux blasés et râleurs
de l'autre capitale
En plus cette année l'affiche tape
dans tous les sens avec du old school (ROOT), du thrash allemand
(DEW SCENTED), du black (BEHEMOTH), les vétérans du
grindcore (NAPALM DEATH) et MOONSPELL en tête d'affiche !
bref on pouvait s'attendre à une affluence conséquente
dans le grand Transbo mais décidément ce sera pas
encore pour cette fois, avec dans les 700 personnes soit à
peu près la même affluence que SAXON quelques semaines
plus tôt. WITHIN TEMPTATION avait quand à eux blinder
cette salle la veille de SAXON
temps difficile pour les orgas
avec un public qu'il est décidément bien difficile
à mobiliser en nombre mais il reste toujours les passionnés
les vrais comme ce fan de NAPALM venant de l'Ariège et faisant
partager son excitation d'avant concert à tout le parking
!
Après
un vote sur le forum d'Hammer of Gones visant à départager
BENIGHTED, DESTINITY et WISPER-X pour ouvrir cette date, c'est DESTINITY
qui remporta les suffrages avec un programme de thrash death basé
sur Synthetic existence et un nouveau titre " Still remember
" qui préfigure le meilleur pour le prochain album.
Si les conditions de jeu n'ont pas était les meilleurs, les
lyonnais avaient le même espace que les autres groupes et
pouvait s'en donner à cur joie malgré la difficulté
que représente ce genre de prestation écourtée
devant une assistance restreinte. Mais Mick n'hésite pas
à payer de sa personne encore ce soir en se payant un magnifique
slam qui a bien réveillé les premiers rangs
rdv
au Hellfest !
Set
list Destinity :
* Intro
/ Ex-Nihilo
* Evolution / Devilution
* Deconstruction of Times
* Deshumanized Nature
* Still Remember
Inconnu
de la soirée pour beaucoup, les tchèques de ROOT font
pourtant figure de vétérans pour un combo formé
à la fin des années 80. Pratiquant un dark heavy teinté
de paroles 666% evil, on va avoir droit à un chanteur déguisé
en pseudo prêtre sataniste qui va nous déclamer ses
textes derrière un chevalet, sa tenue me rappelant le gratteux
de GLOOMY GRIM (manquait plus que le ketchup bu dans un crâne
en plastique)
je n'ai pas retenu grand chose de leur prestation,
mais cela sortait quelque peut de l'ordinaire ce qui ne sera pas
le cas avec le groupe suivant
En tout cas une excellente opportunité
pour défendre leur nouvel album " Daemon Viam Invenient
" dispo dans une version avec bonus dvd limitée à
666 exemplaires, of course
Set
List Root :
* Talking
Bones
* Endowment
* And They Are Silent
* The Festival Of Destruction
* Písen pro Satana
* 666
A l'affiche
de l'Underground Festival de Millery l'an passé, les thrasheurs
allemands de DEW SCENTED vont dérouler sans surprise des
compos qui peine à se démarquer l'une de l'autre,
mais le tout reste assez rodé et cohérent pour tenir
la distance mais pas sûr que je leur accorde beaucoup d'attention
Hellfest cette année
c'est sûr ça poutre
sévère, le frontman est très à l'aise
mais je trouve qu'il manque quelque chose à ce combo pour
passer à l'étage supérieur, dommage.
Set
List Dew-Scented :
* Never
To Return
* Cities Of The Dead
* Turn To Ash
* That's Why I Despise You
* Soul Poison
* Into The Arms Of Misery
* Acts Of Rage
Now it's
time of the Beast
je gardais un grand souvenir de la prestation
de BEHEMOTH au FuryFest 2005. Ici une chaleur plus supportable que
dans le petit hall du Mans et une prestation des polonais sans faille.
Il faut dire que ce n'est pas les bonnes compos qui manquent, et
cerise sur le gâteau à cette set list best of on aura
droit à un nouveau titre " Christ Grinding Avenue "
dans la lignée du précédent album. Le groupe
accorde toujours beaucoup d'importance à son décor
de scène ce qui avec des lights pas trop foireux contrairement
aux groupes précédent rendra l'ensemble vraiment sympa
à regarder. Et rien qu'à repenser à l'intro
sur Demigod, j'ai envie d'y retourner ! une majorité du public
semblait découvrir ce groupe live, Nergal peinant à
obtenir une réponse massive sur la présentation des
morceaux comme " Christians
. to the lions " tiré
du sublime Thelema6 ! Mais sur scène BEHEMOTH c'est du solide
et on se retrouve plongé dans une bulle où règne
l'atmosphère bien particulière du black des polonais
pour que la petite dizaine de compos jouées ce soir passe
une fois de plus à une vitesse folle.
Set
List Behemoth :
* Demigod
* Antichristian Phenomenon
* Conquer All
* Christians To The Lions
* Summoning Of The Ancient Gods
* Christ Grinding Avenue (nouveau titre)
* Decade Of Therion
* As Above So Below
* Chant For Ezxhaton 2000
Les pits
des concerts lyonnais savent s'agiter pour les grandes occasions,
et la venue de NAPALM DEATH en est toujours une! Barney même
ennuyé par son attelle à son genou gauche n'en est
pas moins toujours autant agité avec une set list là
aussi aux petits oignons pour les fans. Et quand on voit que le
groupe balance " Suffer the Children " dès le troisième
morceau, faut pas s'attendre à ce que le groupe décide
de lever le pied ! C'est un putain de monument ce combo quand même
la
fosse leur fait honneur en mêlant jeunes et moins jeunes dans
un joyeux bordel qui laisse un bon aperçu de ce que ça
sera dans deux mois et demi au Hellfest !
Set
List Napalm Death : (avec un
Greed Killing qui se ballade qq part
)
* Sink
Fast, Let Go
* Unchallenged Hate
* Suffer The Children
* Silence Is Deafening
* Instruments Of Persuasion
* Fatalist
* Continuing War On Stupidity
* Breed To Breathe
* Control
* When All Is Said And Done
* In Deference
* Hung
* The Code Is Red... Long Live The Code
* Scum
* Life?
* The Kill
* Deceiver
* You Suffer
* Nazi Punks Fuck Off
* Mass Appeal Madness
* Persona Non Grata
* Smear Campaign
Passer
derrière une telle lame de fond paraît casse gueule,
mais le changement radical de style et le charisme de Fernando Ribeiro
vont rapidement nous remettre dans l'ambiance, d'autant que visiblement
le groupe Portugais a de nombreux fans venu exprès pour eux.
Seulement dommage que quelques excités ne se rendent pas
compte que NAPALM c'est finit et que c'est pas la peine de se jeter
partout pour faire voir qu'on est un homme (les mêmes qui
doivent rester bien en retrait du pit de ND). Bref, de toute façon
c'est sur scène que tout se passe et les Opium, Vampiria,
Alma mater et Fullmoon (quel enchaînement que ces trois morceaux
!) permettent de conclure merveilleusement cette soirée.
Et cadeau des cadeaux, le groupe va rendre hommage à Adipocère
et à son boss Christian Bivel en interprétant en rappel
le second morceau d'Under the Moonspell, l'ep culte sorti sur le
label lyonnais avant que les prometteurs portugais signe sur Century
Media pour sortir le magnifique Wolfheart. Final sur Mephisto d'une
soirée vraiment pas comme les autres... dire que certains
hésitent à se déplacer pour de tels concerts,
va comprendre ! Allez c'est décidé direction Montpellier
et Toulouse fin avril pour les deux nouvelles dates françaises
de MOONSPELL, cette fois seul à l'affiche ! (Fully) ps :
Thanks to Cindy & Hammer of Gones
Set List Moonspell :
* In
Memoriam
* Finisterra
* Memento Mori
* Opium
* Awake!
* Ruin And Misery
* Abysmo
* Blood Tells
* Upon The Blood Of Men
* Everything Invaded
* Vampiria
* Alma Mater
* Fullmoon Madness
---
* Tenebrarum Oratorium (Andamento I / Erudit Compendyum) !!!
* Mephisto
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MOONSPELL
24/04/07 - Montpellier , Rockstore, France
- (+ MEPHISTO)
25/04/07 - Toulouse, Havanna Café,
France -
Tout émoustillé par la prestation des Portugais au
No Mercy à Lyon, il est clair que je n'imaginais pas louper
ces deux dates dans le sud de la France ! la combinaison idéale
pour les fans, peut-être un peu moins pour les orgas car mobiliser
en nombre le public sur deux concerts aussi rapproché que
ce soit au niveau de la distance qui sépare les deux villes
ou de la date n'inciter pas à espérer grand optimisme
quant à l'affluence. A Montpellier ce sera correct même
si on sentait les courant d'air dans le rockstore, et à Toulouse
ou la salle du Havana Café est plus grande il y avait un
peu moins de monde, les tables étant disposé dans
toute la salle sauf au niveau de la fosse. Dommage mais compréhensible,
d'autant que sur place l'entrée était à 25€
de quoi refroidir alors que beaucoup de fans préfèrent
commencer à économiser en prévision des festivals
qui arrivent à grand pas ! D'ailleurs en parlant de festival,
on aura l'occasion de revoir les portugais à l'affiche du
Hellfest qui est en ce moment un des principale sujet de conversation
et c'est tant mieux !
Première étape à Montpellier dans un Rockstore
où je n'étais pas retourné depuis plusieurs
années et qui a visiblement besoin d'un bon coup de lifting
à l'intérieur
Le mystère de la première
partie " Mephisto " est levé, c'est un groupe local
de rock-metal plutôt agréable à écouter
et qui permet de patienter en attendant la suite
Ayant encore en tête le concert du no Mercy à Lyon,
je ne met pas beaucoup de temps à rentrer dans le show avec
la trilogie In Memoriam / Finisterra / Memento Mori du dernier album
Memorial. D'ailleurs pas de grand changement dans la set list par
rapport au No Mercy, du moins pour la première partie du
set. Côté lights les stroboscopes sont de retour
si sur une scène surélevée comme en festival
cela peut rendre assez bien, en salle de concert c'est loin d'être
le cas
se faire flashé les yeux toute la soirée
quand on est au premier rang n'est pas très agréable
c'est le moins que l'on puisse dire
Du dernier album sera
également joué Blood Tells et Proliferation mais la
set list est assez longue pour proposer toute une liste de classique.
Identique pour les deux concerts, elle sera basée sur la
même base que lors du No Mercy mais avec Proliferation, Nocturna,
From Lowering Skies et Capricorns en plus. Mais comme on pouvait
s'en douter pas de titre d'Under the moonspell ce qui ne fait que
renforcer la valeur du cadeau faite par le groupe au public lyonnais
et à Christian Bivel d'Adipocère sur la date du NoMercy
(lire
la chronique No Mercy Festival 2007)
L'enchaînement
Vampiria - Alma matter - Full Moon conclue la première partie
du set en apothéose. Alma Matter est d'ailleurs après
moults réflexions mon titre préféré
des portugais! Rien que les premières paroles "Mother
Tongue speaks to Me - In the strongest way I've ever seen"
me donne des frissons ! Sur Fullmoon, Fernando garde sa bonne vieille
habitude de frapper les cymbales du kit de Mike pour les jeter ensuite
au public avant de quitter la scène. Autre moment fort des
deux concerts, les solos endiablés de la fin du morceau Everything
Invaded où l'on plane littéralement !
Les lights seront corrects les deux soirs, mon moment préféré
étant sur Fullmoon quand un spot illumine la lune du backdrop...
Deux bonnes soirées même si l'ambiance sur la date
Montpelliéraine était décevante. Allez on remettra
ça pour le Hellfest où l'orga a su réserver
une place de choix au Portugais sur la Gibson stage entre CHILDREN
OF BODOM et le set qui s'annonce déjà monstrueux du
retour d'IMMORTAL en France ! (Fully) ps : thanks to Roger WESSIER
& Moonspell management.
Set list MOONSPELL (identique les deux soirs) :
01 -
In Memoriam
02 - Finisterra
03 - Memento Mori
04 - Blood Tells
05 - Opium
06 - Awake
07 - Ruin and Misery
08 - Proliferation
09 - Upon The Blood Of Men
10 - Everything Invaded
11 - Nocturna
12 - Vampiria
13 - Alma Mater
14 - Full Moon Madness
15 - From Lowering Skies
16 - Mephisto
17 - Capricorn At Her Feet
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DAGOBA
+ ZUUL FX + TREPALIUM + HTRAY
05/05/07 - Limoges, La Souterraine espace
l'Ecluse, France - Organisation
: Espace ecluse / sbra
En fin limier, l'équipe de leprozy a réussi à
pister nos marseillais favoris pour une date au Nord de Limoges
dans le très bel espace de l'Ecluse. Organisé par
la sbra avec le concours financier de la communauté de commune
locale, cette date n'est pas une première puisque sont déjà
passé dans ces murs GOJIRA, LOUDBLAST ou les fabuleux SUP.
En parallèle de cette soirée était programmé
deux séances pour le film de Sam Dunn METAL : a Headbanger's
journey au cinéma local ainsi qu'un autre concert plus axé
tout public la veille dans cette même salle. Mais ce soir
il y a du lourd avec quatre combos qui montre le dynamisme de la
scène metal française. Et pour avoir eu la chance
de voir les montpelliérains d'HYPNOZE quelques jours plus
tôt je peux vous assurer que l'on n'est pas au bout de nos
surprises...
Pour débuter la soirée HTRAY que j'avais pu voir en
ouverture de TEXTURES à Limoges et dans un bar sur Clermont.
Le groupe m'avait déjà fait très bonne impression,
mais sur une grande scène comme ce soir avec un public hyper
motivé cela prend une tout autre proportion
surtout
qu'il y a de l'évolution dans le line-up. Les brivistes ont
en effet du remplacer leur batteur, et c'est maintenant Léa
une ado d'une quinzaine d'années qui occupe le poste ! Autant
dire du jamais vu dans le milieu et vu sa prestation de ce soir
je pense que l'on a pas fini d'entendre parler d'elle
Mais
le reste du groupe n'est pas en reste, avec pour chef de file un
chanteur qui a plus le look d'un death metalleux mais la puissance
qu'il met dans son chant metalcore est vraiment terrible. La fosse
est déjà très agitée, avec un premier
braveheart dans un très bon esprit qui lance définitivement
la soirée. On ira soutenir le groupe au SIN CESSION à
Lyon début juin avec en jeu une place pour jouer le Dimanche
sur la Discover stage du Hellfest! La concurrence sera rude mais
le groupe a vraiment ses chances, croisons les doigts pour eux !
Set list H-TRAY :
* DISTRESSING
REPORT
* WORST TIMES OF DECLINE
* WISE UP
* SHORT LIVED NEW TREND
* BLECH
* WASTE FOR LIFE
* ALERT
* REMOLD
* ABERATION
* TEN YEARS AFTER
Tout
le long de la soirée le timing sera respecté scrupuleusement
avec un roulement entre deux groupes si bien minuté qu'on
se croirait en suisse ! Enchaînement avec TREPALIUM pour une
bonne dose de boogie death qui est plus difficilement abordable
que les autres groupes à l'affiche ce soir, cela se voit
d'ailleurs à la réaction du (jeune) public qui est
plus retenue. Reste qu'il est toujours aussi agréable de
réécouter live les titres torturés d'Alchemick
Clockwork Of Disorder. Le groupe s'apprête à lui donner
une suite, souhaitons leur un été studieux à
l'ombre de leur studio ! Kéké va nous réserver
une belle surprise
s'il a pour habitude de se mettre torse
nu pour montrer son corps d'athlète cette fois on le découvre
en soutien gorge avec un string dessiné au marqueur ! j'ai
des photos d'ailleurs en exclusivité pour vous petits veinards
héhé
Set
list TREPALIUM :
* Ritual
* Vesania
* Desease my life
* Paranoid
* Necropolis
* Decayed Emotions
* Savage
* Alchemick Clockwork Of Disorder
* Modus
* Pulsion
* Sick boogie murder
* Perversion of reality
Depuis
le temps que j'attendais de revoir la bande à Steve Petit
sur scène, c'est chose faite. Surtout que depuis le Fury
fest 2005 et la prestation du groupe alors que devant un parterre
quasi désert (voir report fury 2005), ZUUL FX a sorti un
second album plus personnel qui prend toute son ampleur sur scène.
Car en plus d'une grosse débauche d'énergie, le groupe
propose quand cela est possible comme ce soir un show light superbe
qui colle parfaitement à leur vision du metal. Le nouveau
gratteux assure comme il se doit, et la fosse se déchâine.
Moment très intense sur le final avec la reprise de FEAR
FACTORY Demanufacturate, qui est l'influence majeur du groupe mais
qui pourrait en douter après ce set ? On n'a pas finit d'entendre
parler d'eux car le groupe devrait sillonner l'hexagone à
la rentrée prochaine. Si je n'ai qu'un conseille à
vous donner, bougez-vous !
Set
list ZUUL FX :
* Here
is pure hatred
* Fight for the cause
* Nothing is real
* God Bless
* hate me bastard
* Help me
* Devilstar
* Cabal
* Live your life
* Get away
* 14 years old
* Fuck them all
* I never forget
* Behind the lights
* Demanufacturate (Fear Factory)
Nouveau
concert de DAGOBA, toujours un plaisir de retrouver les marseillais
car c'est la certitude de passer une bonne soirée. Et vu
la quantité de jeunes fans arborant fièrement le tee-shirt
du groupe, je ne suis pas le seul à être du même
avis. L'entrée sur scène des musicos sur la fin de
la traditionnelle intro qui fait monter la pression est toujours
aussi intense, et l'apparition de Werther avec sa basse qui comporte
les logos du groupe illuminé ça claque ! Le début
de la set list sera classique mais on va avoir droit au fil du concert
à quelques raretés comme Rush pas joué depuis
un bon bout de temps ! Le public est à fond avec des circles
pits et des braveheart à la chaîne, tout ce petit monde
va finir complètement exténué par les sollicitations
incessantes de Shawter sur la fin du concert. Une bien belle soirée
organisée demain de mettre par la sbra et qui permet de montrer
que le public des zones rurales sait s'amuser en concert, ce qui
est loin d'être systématique dans les grandes villes
A l'année prochaine ! (Fully) ps : thanks to Salva &
Dagoba, Steph&Steph & la sbra.
Set list DAGOBA :
* Intro/Die
Tomorrow
* The Man You're Not
* Something stronger
* The things Apart
* The things within
* Livin'dead
* Cancer
* Time
* The Fall of Men
* Morphine
* Rush
* Maniak
* White guy 1
* White guy 2
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KREATOR
+ CELTIC FROST + LEGION OF THE DAMNED + WATAIN
24/03/07 - Barcelone, Razzmatazz, Espagne
- Organisation : Rock N' Rock
Samedi soir plutôt prometteur dans la capitale catalan, où
la tournée commune KREATOR / CELTIC FROST fait une halte
obligée au fameux Razzmatazz, au milieu d'un périple
européen qui a écumé les salles les plus illustres
de notre musique adorée. Me voilà à nouveau
sur la route, au volant du Kangoo " Nuclear Blast ", avec
mon compère Fully et de Denis, un defender bien connu des
internautes.
Encore
sous le choc de sa semaine " on the road ", Fully qui
vient de voir les deux groupes à Bordeaux quelques jours
plus tôt, ne cache pas son enthousiasme et me met sérieusement
l'eau à la bouche durant le trajet, d'autant plus que deux
autres groupes complètent ce soir l'affiche, WATAIN et LEGION
OF THE DAMNED.
Arrivés
sur place tôt dans l'après midi, nous constatons que
l'ambiance est détendue devant le club barcelonais. Tommy
J.Warrior signe quelques autographes, Sami se fait prendre en photo,
pour le plus grand bonheur des fans qui squattent sur le trottoir,
tandis que le Pepe bar, lieu de culte par excellence est encore
fermé, heure de la sieste oblige.
Les portes
ouvrent enfin à 17h30, et le Razz se remplit doucement tandis
que le chaos se prépare sur scène. Après une
intro inquiétante, WATAIN débarque sur scène.
Soutenus par un son extrêmement limpide pour une première
partie, les suédois atomisent d'entrée les premiers
rangs de leur black hyper soigné. A l'image de leur récent
" Sworn to the dark ", dont la presse a fait des éloges,
leur prestation scénique ne laisse rien au hasard. Héritier
de feu DISSECTION, WATAIN s'est assuré le soutien d'un second
guitariste en la personne de Set sur la tournée, et le groupe
ne cache pas sa volonté de combler le vide laisser par Jon
Nodveidt en distillant un show de pur Black Metal à faire
pâlir la concurrence. Attaquant par un " Underneath the
cenotaph " enchaîné à " Devil's blood
", le ton des trente minutes imparties au groupe est donné.
" Satan's hunger ", " I am the Earth ", "
Sworn to the dark ", la musique glaciale et malsaine de WATAIN
vous pénètre par toutes les pores et me pétrifie
sur place sur le final de " On horns Impaled ".
Les hostilités
sont relancées le temps d'un changement de matos, avec les
brutes de LEGION OF THE DAMNED. La sensation Death Metal du moment
prend la scène d'assaut et engage durant 45 minutes, un travail
de brouillage auditif succulent. Axant son set sur les compos de
ses deux brûlots " Malevolent rapture " et le récent
" Son of the Jackal ", le combo hollandais fait des ravages
dans les premiers rangs et malgré certains titres un peu
linéaires en milieu de set-list parvient à s'en tirer
haut la main, tant son Death marteau pilon écrase tout sur
son passage.
Arrive
enfin le premier gros morceau de la soirée. CELTIC FROST
et KREATOR se partagent la tête d'affiche près de 20
ans après une première tournée commune où
les allemands ouvraient pour les suisses. Ces derniers, forts d'un
come-back réussi et responsables d'un des disques majeurs
de 2006 avec " Monotheist ", n'en finissent plus de tourner
et d'affirmer leur maîtrise de la scène. Après
les avoir vu au Hellfest et au Wacken 2006, c'est avec une excitation
certaine que j'attendais ce show en salle, afin de plonger une nouvelle
fois dans l'atmosphère si singulière du FROST.
A l'extinction
des lumières, le ton est donné. Le public, connaisseur,
accueille l'arrivée des suisses avec enthousiasme. Les lights
bleus percent la pénombre et les musiciens se profilent,
aux premiers accords du ténébreux et inquiétant
" Procreation of the wicked ". Si Tom Gabriel Fischer
assure parfaitement son rôle de leader et d'architecte du
Frost, c'est Martin Ain qui ce soir, va assurer le rôle de
maître de cérémonie. S'adressant au public entre
les morceaux tel un prêcheur, abordant son thème favori
de la mort, son aura apporte au show l'élément définitif
d'un concert de CELTIC FROST. Glaciale, inquiétante et morbide,
la musique du combo suisse s'adapte à merveille à
un show en salle et prend une dimension religieuse sous l'égide
du ténébreux bassiste. " Visions of mortality
", " Circle of the tyrants ", les morceaux les plus
lourds et sombres du groupe s'égrainent et le public en redemande.
Véritablement possédés par leur musique, les
quatre zicos livrent un set surpuissant au cours duquel les titres
de " Monotheist " se mêlent à la perfection
aux classiques. " The Usurper ", " Ain Elohim ",
" Necromantical screams ", aucun ne manque à l'appel
et contrairement à nombre de dates, où le groupe a
dû écourter son set du fait des contraintes d'horaires,
il délivre ce soir son show dans son intégralité,
soit près de 80 minutes. Le public conquis et totalement
fasciné n'en perd pas une miette et fait une ovation au groupe
qui envoie un dernier " Into the crypt of rays " et son
terrifiant " Sinagoga satanae " en guise de tableau final.
Comme
à chaque fois lorsque deux têtes d'affiches se partagent
la scène, on se demande comment la suite pourra être
aussi intense et comment un public pourra encore se mobiliser. Trois
groupes se sont déjà succédés et vu
le déluge sonore auquel nous avons eu droit, la tâche
de KREATOR pouvait s'annoncer délicate. Mais c'est sans compter
sur l'énergie des fans locaux, gonflés à bloc
et qui, dès l'intro de " The patriarch ", font
exploser la fosse. La salle, blindée, réagit comme
un seul homme sur " Violent revolution ", " pleasure
to kill ", " Some pain will last ", se laissant haranguer
par un Mille Petrozza dont les speeches, s'ils sont toujours aussi
prévisibles, n'en font pas moins mouche auprès des
fans. " Enemy of god ", enchaîné à
" People of the lie " et " Europe after the rain
" est un pur moment de bonheur et le thrash old-school percutant
et incisif des allemands atteint des sommets. Piochant dans l'ensemble
de son répertoire pour cette tournée, KREATOR revisite
" Renewal ", nous plonge dans " Extreme aggression
", " Phobia ", " Betrayer " et le public
en redemande. Mille, en grande forme, tient son public comme jamais
et savoure le statut et la respectabilité que KREATOR a acquis
à force de persévérance et de ténacité
depuis plus de 20 ans sur la route. " Impossible brutality
" est repris en cur par un public aux anges, qui s'égosille
une dernière fois sur le final " Flag of Hate /Tormentor
". Encore sous le choc, nous terminons la soirée au
Pepe Bar avant de reprendre la direction de la frontière
avec la ferme intention de se reprendre une dose de " Suicide
terrorist " et de " Betrayer " lors du Hellfest,
où KREATOR est à nouveau à l'affiche. Thrash
'til death ! YvesZ.
Set list KREATOR :
The Patriarch
Violent Revolution
Pleasure To Kill
Some Pain Will Last
Enemy Of God
People Of The Lie
Europe After The Rain
Suicide Terrorist
Awakening of the Gods/
Behind the Mirror ( Medley )
Renewal
Extreme Agression
Phobia
Betrayer
Voices Of The Dead
Reconquering The Throne
Impossible Brutality
Flag Of Hate
Tormentor
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THE
HAUNTED + MUNICIPAL WASTE + LYZANXIA
10 & 15/05/07 - Poitiers + Lyon
-
Après les concerts de KREATOR/CELTIC FROST à Bordeaux
et Barcelone, MOONSPELL à Lyon, Montpellier et Toulouse,
je continue de profiter en cette année 2007 de pouvoir doubler
voir tripler les dates de tournée, cette fois avec THE HAUNTED
! Toujours sympa de voir un groupe sur plusieurs dates successives,
cela permet de bien appréhender le set et de voir s'il reste
une petite part d'impro
THE HAUNTED est un de mes groupes favoris en live, rien que pour
leur morceau instrumental phare Dark Intentions qui me rend complètement
dingue ! Devant normalement ne faire que la date de Lyon, la possibilité
d'assister à la date de Poitiers s'est faite de plus en plus
forte, et je me suis dit qu'avoir la chance de voir les thrasheurs
us old school MUNICIPAL WASTE et nos frenchies préférés
de LYZANXIA sur la même affiche n'allait sûrement pas
se reproduire de sitôt ! Le passage des suédois devait
initialement avoir lieu courant février mais cette tournée
a était décalée, ce qui a permis à la
salle du Confort Moderne de récupérer la date qui
devait initialement avoir lieu à Bordeaux. Cette salle correspond
à ce que chacun peut rêver d'avoir dans sa ville, un
lieu qui regroupe expos, fanzinothèque démente (des
milliers de fanzine, j'ai même retrouvé un numéro
de leprozy papier !) et salle de concert à la bonne capacité
pour permettre d'organiser des dates en province. Le tout se trouve
dans une arrière cour où se trouve un disquaire et
un bar, bref un lieu que chacun aimerais avoir près de chez
soi
A Lyon, la date à lieu dans un CCO de Villeurbanne
loin d'être bondé mais l'affluence reste correct pour
une date en semaine.
Pour
la première date, retrouvailles avec les membres de LYZANXIA
à mon arrivée en fin d'aprem, pour eux c'est le début
de la tournée puisque le groupe n'a pas assuré la
première douzaine de dates en Angleterre, Irlande et Hollande.
Mais la suite est alléchante puisque le groupe a 21 dates
à assurer (dont trois en France) en Espagne, Suisse, Hongrie,
République Tchèque, Allemagne,
La date italienne
de Milan sera annulée à cause de problèmes
techniques dans la salle. Le tout dans le même tour bus que
THE HAUNTED, sympa
Cela permet en tout cas à LYZANXIA
de promouvoir comme il se doit l'excellent Unsu, ce qui n'était
pas le cas de Mindcrimes. Et on ressent très vite le plaisir
du groupe à être là, jouant tous avec la banane
et se donnant à fond malgré un public peu enclin à
se lâcher, mais il va quand même se dérider peu
à peu ! une petite surprise sur cette tournée, la
reprise à leur sauce (thrash !) d'un classique de dance (Snap
"I've got the power!). Le set file à une vitesse folle,
on savoure les versions live de chaque titres qui ont eu de l'effet
puisque sur les deux dates le public saluera chaleureusement le
groupe. Mission accomplie ! A Lyon, Franck finira même le
dernier morceau dans la fosse au milieu du public ! Rendez-vous
au Hellfest les gars !
Set
list Lyzanxia :
* Wise
Concelor
* Path Blade
* Time Dealer
* Mindsplit
* Defensive Heart
* Gametime
* Unsu
* DM
J'étais
impatient d'assister à un concert de MUNICIPAL WASTE, qui
mélangent esprit thrash old scholl à un crossover
burné, le tout dans des relents éthyliques de blagues
foireuses détonnant (Do you know what is a shark ?). La touche
old scool des musiciens (v'la la touche du bassiste !) et l'entrain
du chanteur donne un set assez décalé par rapport
à ce que l'on peut avoir l'habitude de voir, et le mélange
prend à merveille. Les fans de Lyon auront tout donner, enchaînant
les slams avec la planche de body gonflable (avec autocollants Municipal
Waste !). Un gars réussira même à se tenir entièrement
debout dessus, soutenu par ses potes ! Sur Inebriator, le groupe
sortira son instrument de torture, un ensemble entonnoir/tuyau pour
permettre à un fan dévouer de siroter une bière.
Bref un set où l'on ne s'ennuie pas une seconde ! leur présence
est vivement demandé au Hellfest'08 !!
Setlist
Municipal Waste :
* Deathripper
* Sweet Attack
* Mind Eraser
* Headbanger Face Rip
* Unleash The Bastards
* The Thrashin' Of The Christ
* Rigorous Vengeance
* Terror Shark
* The Inebriator
* Drunk As Shit
* Waste 'Em All
* Sadistic Magician
* I Want To Kill The President
* Chemically Altered
* Nailed Casket
* Bangover
J'aurais
aimé dire après un rapide changement, mais à
Poitiers cela s'est éternisé, pas cool quand on a
trois heures de route derrière
Le décor de scène
est tout en sobriété avec un backdrop et des cibles
humaines en carton posé sur les amplis. Ces deux shows en
salle ne m'auront que donner confirmation que Peter Dolving est
un sacré frontman, avec une présence et une attitude
scénique toujours très intense. D'ailleurs il n'y
a bien que lui pour monopoliser l'attention, Anders et Jonas Björler
les deux ex-At the Gates assenant leurs riffs meurtriers avec plus
de retrait par rapport au public. La set list a bien évolué,
laissant juste des traces des premiers albums de la période
Aro (l'ancien chanteur, parti se consacré à sa famille
courant 2003) comme Hate song, DOA et le fabuleux enchaînement
Dark Intentions/Bury your dead
J'ai bien cru qu'il n'arriverai
jamais, venant seulement en guise de final, nous laissant d'ailleurs
tout pantois au milieu de la fosse quand cela se termine
a
noté que le groupe n'aura jamais quitté la scène
pour ce " rappel ", ce qui est finalement pas plus mal.
Merci aux groupes de s'être donné à fond, tout
comme les fans de Municipal Waste à Lyon ! (Fully) ps : thanks
to Lyzanxia & Confort Moderne
Set list the haunted :
* intro/the
flood
* medication
* 99
* abysmal
* in vein
* doa
* the drowing
* trespas
* reflection
* all against all
* guilt trip
* no compromise
* fall out
* hate song
* dark intentions
* bury your dead
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TRIVIUM
+ ANNIHILATOR + SANCTITY + ZUUL FX
02 juin 2007 - Lyon Metal Fest 2, Le Transbordeur,
France -
S'il y a une affiche qui a provoqué de vives réactions
de la part de la communauté métallique sur le web,
c'est bien la tournée européenne de TRIVIUM, le groupe
qui cartonne actuellement chez le jeune public et sur laquelle la
première partie était assurée par ANNIHILATOR.
Oscillant entre joie immense ou hurlant au sacrilège, les
fans du combo canadien ne sont pas restés sans réaction
face à la position de chauffeur de salles attribuée
à leurs idoles, groupe parmi les plus respectables et les
plus respectés de la scène Heavy Thrash de ces vingt
dernières années. Nombreux étaient en effet
les fans ultimes qui voyaient là un crime de lèse
majesté de la part des petits blancs becs de TRIVIUM. Pour
qui se prenaient-t-ils donc, ces petits prétentieux, pour
oser traiter ainsi un groupe aussi culte en le rabaissant à
un rôle aussi peu digne de son statut ? Comment supporter
de ne laisser à Jeff Waters et ses lieutenants, que 45 minutes
pour exprimer leur immense talent et subir près d'une heure
et demi de néo-thrash réchauffé ? Nombre de
vestes en auraient perdu leurs patches pour moins que ça
! Face à tant d'effroi, force est de constater que la jeune
génération regardait cela de loin, de très
loin même, et c'est avec l'enthousiasme des premiers shows
et des premières cannettes vidées sur le parking sur
fond d'autoradios poussés à fond, que des hordes de
métalleux de tous âges et de tous poils affluent aux
abords du Transbordeur en ce samedi ensoleillé.
C'est
donc dans ce climat un peu particulier que je rejoins mon compère
Fully et Denis " the Awacks Defender " pour savourer cette
soirée plutôt chargée, l'affiche étant
complétée par SANCTITY, ZUUL FX et différents
groupes rajoutés sur cette date pour constituer le Lyon Metal
Fest 2.
Passons
rapidement sur les groupes qui se sont succédés sur
la petite scène, installée à l'entrée
face au bar et que je n'aurai pas eu le temps d'apprécier
vu le gros plat de résistance, pour nous concentrer sur la
scène principale, dressée dans la grande salle. Il
est à peine 18 heures lorsque ZUUL FX investit les planches.
La dernière fois que j'ai vu le groupe sur scène,
c'était au FuryFest 2005 pour un concert très privé.
Les pauvres zicos ayant eu en effet le triste privilège de
lancer le festival alors que les (dés)organisateurs n'avaient
pas encore ouvert les portes, nous laissant Fully et moi, assister
au spectacle en compagnie de quelques roadies dans une salle vide
de 6000 personnes. Navrant. Le contexte est tout autre ce soir et
les quatre gaillards sont gonflés à bloc. Malgré
une sono loin d'être poussée à son maximum et
des lights minimalistes, les ZUUL donnent tout et font honneur à
la qualité des compos de leur récent " Live free
or die ". Exploitant à fond la petite demi heure qui
lui est impartie, le groupe fait trembler la fosse sur un "
Fight for the cause " surpuissant, et " I never forget
", tandis que les premiers rangs sont mis sur les rotules avec
la reprise du " Demanufacture " de FEAR FACTORY.
SANCTITY,
que leurs potes de TRIVIUM ont conviés sur l'ensemble de
la tournée, prend la suite sur la scène principale.
Les américains, fort d'un " Road to bloodshed "
percutant, récemment mis en bacs, assènent la fosse
de leur Heavy Thrash faisant la part belle aux riffs et aux titres
parsemés de solos aiguisés. Un brin linéaire
sur la longueur, le Métal de SANCTITY vous rentre tout de
même progressivement dans le crâne et sert d'excellente
mise en bouche pour la suite de la soirée.
Et la
suite, c'est évidemment ANNIHILATOR, dont la présence
sur les scènes européennes est suffisamment rare pour
mériter que cette venue dans les bagages de TRIVIUM soit
honorée et savourée. Et le moins qu'on puisse dire,
c'est que les canadiens ont fait honneur à leur public, qui
le leur a bien rendu. Malgré un set de seulement 45 minutes,
la bande à Jeff Waters va tout donner et offrir quelques
perles à ses fans les plus dédiés. " Clown
Parade ", " King of the kill " avec Corey Beaulieu
en guest star, " Maximum Satan ", les riffs heavy à
mort du maître Waters et ses solos incisifs comme jamais écrasent
tout et la classe de Dave Padden au chant et à la seconde
guitare complète le tableau. Immense moment que l'enchaînement
final de " Set the world on fire ", " Fun palace
" et le monumental " Alison hell ", au cours desquels
Jeff expose tout son talent et son statut d'un des tous meilleurs
guitaristes de la planète Métal. Un show absolument
géant salué par une ovation toute aussi forte du public.
Vient
enfin le tour de TRIVIUM de conclure cette soirée. Le groupe,
qui tourne sans interruption depuis plus d'un an et que Leprozy
a suivi ces derniers temps au Hellfest 2006 puis sur la route en
guest star d'IRON MAIDEN, a encore progressé et fait tout
pour imposer son rang auprès du jeune public, tout acquis
à sa cause. Même si TRIVIUM est encore loin de tenir
la comparaison que certains chargés de presse tentent de
vendre avec le METALLICA de " Master of puppets ", force
est d'admettre que le groupe tient sacrément la route et
assure dignement son rôle de tête d'affiche. La présence
d'ANNIHILATOR en ouverture montre d'ailleurs la prise de risque
du combo de Floride. Démarrant sur un " Entrance of
the Conflagration ", suivi de " Detonation ", et
" Ember to Inferno ", le groupe porte d'entrée
de jeu la fosse en ébullition et ne relâchera pas la
pression une seconde durant tout son set.
Matt
Heaffy et l'imposant Corey Beaulieu sont au top de la cohésion
sur leurs duels de guitare et se complètent parfaitement
au chant même si un manque de charisme est encore présent,
signe du potentiel que le groupe devrait pouvoir développer
dans les années à venir. Mais tout cela est bien subjectif
et n'affecte en rien l'ambiance de folie qui règne dans les
premiers rangs. Que dire en effet du chaos qui règne dans
la fosse, alternant circle pits et pogos sur fond de " To the
rats ", " Tread the flood " ou encore " Dying
in your arms " et sa dédicace aux filles présentes
dans la salle et dont il est bien agréable de constater le
nombre toujours plus important dans les concerts. Malgré
un jam un peu foireux sur un " Hell's bells " bancal dont
Matt ne connaît pas les paroles, le final est à l'image
du reste du set, surpuissant. " Ignition ", " Anthem
", "A Gunshot To The Head Of Trepidation" et le désormais
classique titre final "Pull Harder On The Strings Of Your Martyr"
clôturent cette deuxième édition du Lyon MetalFest
dont on espère que la prochaine affiche sera tout aussi alléchante
que celle de cette année 2007. Quant aux grincheux qui auront
boudé cette tournée au prétexte que trois quart
d'heure d'ANNIHILATOR, c'est indigne et irrévérencieux,
je leur conseille d'être très patients. En effet, vu
le peu de tournée que le groupe programme dans son planning,
peut-être auront-ils une autre chance de le voir sur scène
avant 2010 ! Les autres, ceux qui y étaient, en ont encore
les yeux qui piquent et des fourmis dans le cerveau ! YvesZ.
Setlist ANNIHILATOR
01. Operation
Annihilation
02. Clown Parade
03. The Blackest Day
04. King of the Kill (featuring Corey Beaulieu from TRIVIUM)
05. Maximum Satan
06. Like father, like gun
07. Set The World On Fire
08. The Fun Palace
09. Alison Hell
Setlist
TRIVIUM
01. Intro
02. Entrance of the Conflagration
03. Detonation
04. Ember To Inferno
05. Like Light To The Flies
06. Rain
07. To The Rats
08. Requiem
09. Tread The Floods
10. Dying In Your Arms
11. Suffocating sight
12. Ignition
13. Anthem (We Are The Fire)
14. Hell's bells jam
15. A Gunshot To The Head Of Trepidation
16. Pull Harder On The Strings Of Your Martyr
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THE
ROLLING STONES
18 juin 2007 - Lyon, Stade Gerland, France
-
Nous vous avons habitué depuis longtemps, chez Leprozy, à
la large ouverture de notre ligne éditoriale et c'est ainsi
que nous vous amenons sans cesse, d'une rive à l'autre de
la mer noire et sombre de la musique des enfers, du AOR le plus
sirupeux au Grind extrême en passant par le Heavy en cuir
avec des clous partout.
Aujourd'hui,
c'est un retour aux fondamentaux, aux sources de la création,
que nous vous proposons, avec le gigantesque concert que viennent
de donner à Lyon les grands ordonnateurs du " sex, drug
and rock'n roll ", les ROLLING STONES.
Parce
que AEROSMITH, GUNS' n ROSES, le Hair Métal, les filles,
les DOGS d'AMOUR, la rébellion, l'alcool et la coke, le refus
de l'autorité, les abus, parce que nos parents nous menaçaient
de nous couper les cheveux pendant la nuit, qu'on aime quand les
voisins tapent contre le mur parce que la musique est à fond,
parce qu'on fait ce qu'on veut et que la liberté est notre
bien le plus précieux, bref, parce que ce fil conducteur
sous-jacent à notre musique adoré a commencé
d'être tissé il y a plus de quarante ans par les précurseurs
de notre musique de sauvages, il fallait bien qu'à un moment
donné, on rende grâce, dans nos pages web, aux ROLLING
STONES.
Monstres
sacrés de la planète Rock, rares icônes encore
en activité (et en vie), voilà nos quatre sexagénaires
de retour en Europe pour une énième tournée
des stades qui ce soir fait halte à Lyon. Passons vite sur
la première partie, dévolue à STARSAILOR et
sa pop britannique trop inspirée par OASIS et dont deux ou
trois hits ont fait patienter le public, pour nous concentrer sur
l'essentiel. Il est 21 heures lorsque dans un fracas de lights et
d'effets pyrotechniques, l'immense scène accueille les quatre
seigneurs et leurs musiciens de cession. Et là, disons le
très clairement, ça le fait encore méchamment.
" It's only rock'n roll ", " Let it bleed ",
" Midnight rambler ", " Honky tonk woman ",
" Sympathy for the devil ", " Brown sugar ",
l'histoire du Rock défile pour le plus grand bonheur de la
trentaine de milliers de fans de tous âges et la magie est
toujours là.
Charlie
Watts derrière ses fûts envoie le rythme sans faillir,
Keith Richards, avec son air halluciné et à côté
de la plaque nous sort des riffs sales et bluesy à souhait,
soutenu par la rythmique impeccable et les plans de slide-guitar
magistraux de Ronnie Wood. Devant, parcourant la scène, tenant
le public dans ses mains, Mick Jagger se donne à fond et
malgré ses 60 ans passés, déborde toujours
autant d'énergie dans son jean taille basse et son tee-shirt
trop court.
A l'arrière,
choeurs et cuivres soutiennent l'ensemble comme sur cette fabuleuse
reprise du " I go crazy " de James Brown où Mick
partage le micro avec Liza Fischer, charismatique choriste qui fait
un malheur à l'applaudimètre. Après une première
partie de set menée à plein régime, Keith,
avec son look de pirate savamment étudié prend le
micro pour " You got the silver " et " I wanna hold
you " et tout le stade chavire au son de sa voix étonnement
claire et qui contraste avec son air déglingué et
sa gueule cassée. Le " meilleur plus mauvais guitariste
de la planète ", titre décerné par son
pote Chuck Berry assure encore des riffs de killer et tient son
monde en respect par son sens du rythme et de la composition.
Tout
le groupe est alors transporté sur un plateau amovible, au
centre du stade pour quelques titres au beau milieu de la fosse
avant un retour sur la scène principale pour un final d'anthologie
formé de " Sympathy For The Devil ", " Brown
Sugar ", " Satisfaction " et le rappel final "
Jumping Jack Flash ". Immense !
Si dans
7 000 ans, des archéologues exhument le fossile d'une vieille
Statocaster, ils se demanderont peut-être à quoi pouvait
donc bien servir ce morceau de bois plein de fils de fer et pourquoi
leurs ancêtres se réunissaient par dizaines de milliers
dans des stades à la tombée de la nuit. Nous, on s'en
fout, dans 7 000 ans on sera plus là et c'est l'instant présent
qui nous importe,
et bordel, que c'est bon ! YvesZ.
Set
list :
1. Start Me Up
2. It's Only Rock'n Roll
3. She's So Cold
4. Bitch
5. Monkey Man
6. Let It Bleed
7. Midnight Rambler
8. I'll Go Crazy
9. Tumbling Dice
10. You Got The Silver (Keith)
11. I Wanna Hold You (Keith)
12. Miss You (to B-stage)
13. Rough Justice (B-stage)
14. Get Off Of My Cloud (B-stage)
15. Honky Tonk Women
16. Sympathy For The Devil
17. Brown Sugar
18. Satisfaction
19. Jumping Jack Flash
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SUFFOCATION
+ NATRON + FORBIDEN CULT + DEEP VEIN
27 mai 2007 - Poitiers BCS , France
- orga
: BCS
On est dimanche, le lendemain est férié (ou presque),
SUFFOCATION joue à Poitiers, allez zou on monte dans la Xantia
Carcariass (qui n'a rien à envier au Kangoo Century Media
limited edition, si ce n'est qu'elle voit moins souvent l'Espagne
!) pour tailler la route une nouvelle fois. Trois heures plus tard
(et oui c'est pas trop à côté, mais Suffoc en
concert ça se mérite ! et si j'attends qu'ils passent
à Clermont c'est pas gagné^^), arrivée devant
les portes du BCS, situé au fin fond d'une Zone Artisanale
mais finalement assez facile à trouver. Par contre pour ceux
qui n'ont pas de caisse ça semble mort, à moins qu'il
y ai une ligne de bus qui passe pas trop loin. Soyons clair, j'envie
les metalleux de la région de Poitiers car avec une salle
comme ce BCS (Et le Modern Café ou j'ai pu voir The Haunted
qqs semaines plus tôt) il y a de quoi assister à un
concert metal à domicile dans de supers conditions
rien
que la déco sur les murs avec des affiches d'anciens concerts
(dont une Sacred Reich/No Return, ça rajeunit pas) font que
l'on se sent chez soi. En tout cas sur Clermont on n'a pas ça
Mais
la position géographique de Poitiers permet de rameuter les
metalleux qui ont la bougeotte d'un paquet de départements
plus ou moins voisins, à commencer par toute la côte
Atlantique.
Pas moins de quatre groupes à l'affiche ce soir, dont deux
locaux pour compléter le plateau de cette dernière
date de la tournée commune SUFFOCATION/NATRON sobrement intitulée
" Europe Infection Campaign 2007 ". Une quinzaine de dates
à travers les pays d'Europe de l'Est, l'Italie, la Grèce,
l'Espagne et deux dates en Province à Annecy et Poitiers
(de 120 et 170 entrées payantes pour ces deux dates). La
date parisienne a eu quand à elle lieu fin Mars mais sans
Natron.
Début des hostilités avec les jeunes locaux de DEEP
VEIN, pratiquant un death pas toujours hyper carré mais bien
rythmé et accrocheur qui permet de bien se mettre en condition
malgré le son bien brouillon et un set relativement court.
Je m'attendais à voir ensuite l'autre groupe du coin (FORBIDEN
CULT), mais ce sont en fait les italiens de NATRON qui enchaînent
pour un brutal death assez technique bien percutant mais loin d'être
renversant. Signé chez Holy Records, ce groupe n'a jamais
eu une réputation exceptionnelle, mais même sans avoir
à rien promouvoir à l'heure actuelle (leur dernier
album Livid Corruption remonte à 2004) l'opportunité
de tourner en compagnie des maîtres us du death ne se refuse
pas. Dernière date de leur tournée commune, tout le
monde est donc assez détendu, et les italiens n'en manquant
pas une pour chambrer gentiment, le chanteur ne manquera pas de
souligner la ressemblance entre un des gratteux et Fabio Cannavaro
(un joueur de foot italien héhé)
D'ailleurs
côté chant ça assure bien du début à
la fin avec des growls bien comme il faut, et avec un joli tee-shirt
Prostitute Disfigurement comment ne pas tomber sous le charme !
Mais
si je croyais le public atteint ici aussi du syndrome qui touche
régulièrement le public de Limoges (vas y qu'on se
met en arc de cercle devant la scène, sans personne devant
les retours - j'ai vraiment horreur de ça !) on va vite comprendre
pour qui le public c'est déplacé ce soir ! Car dès
le changement de matos, les fans se pressent contre les retours
et aux premières notes d'Abomination Reborn extrait du dernier
album éponyme tout ce petit monde va se déchaîner
! Headbanguing à profusions, slams et même circle pits
lorsque le groupe le demandera. Il faut dire que ce qui se passe
sur scène vaut cette débauche d'énergie ! Le
son est vraiment très bon, le groupe en forme pour cette
dernière date de tournée et la set list assez renversante.
Bien sûr il manquera des titres comme Depth Of Depravity de
Pierced From Within mais les grands classiques sont de la partie
à commencer par Throne Of Blood et bien sûr Infecting
The Crypts, et ce dès les premiers titres ! Torn Into Enthrallment,
Synthetically Revived de Pierced From Within, Blind Torture Kill,...
que dire devant cette étalage de puissance et de cohésion
que l'on prend vraiment en pleine face, et qu'est ce que c'est bon
! Avec Frank Mullen, SUFFOCATION possède un putain de frontman,
toujours en train de grimacer ou de mimer les blasts avec ses mains,
il n'a de cesse de nous balancer en pleine face des vocaux dévastateurs.
Les autres musicos savent aussi faire le show, à commencer
par les deux blacks du combos. Catatonia nous ramène au tout
début du groupe, une de leur première compo comme
le rappellera Franck, qui sait aussi très bien assurer l'intermède
entre les morceaux. Final sur celui que touts les fans attendaient,
un Pierced from Within qui nous laisse tout pantois quand la machine
de guerre s'arrête. Une heure dix de pur carnage, la combinaison
parfaite entre brutalité, groove et technicité !
Après
avoir vu une bonne pléiade des maîtres du genre cette
année, de Deicide (sans son frontman certes) à Cannibal
Corpse, en passant par Napalm, Grave, Malevolent Creation ou Immolation
cela reste, et de loin, mon meilleur concert de Death de l'année
A
22h30 la messe est dite, une bonne chose pour ceux qui ont de la
route pour rentrer
Je resterais quand même sur deux titres
de FORBIDEN CULT qui finira finalement le set (permettant probablement
aux ricains de rentrer plus tôt), dans un death à la
IMMOLATION bien savoureux mais après un dernier Red Bull,
retour à la maison le sourire aux lèvres! (Fully)
ps : thanks to BCS
Setlist
Suffocation (sous réserve):
* Abomination
Reborn
* Throne Of Blood
* Infecting The Crypts
* Catatonia
* Jesus Wept
* Breeding The Spawn
* Liege Of Inveracity
* Suspended In Tribulation
* Blind Torture Kill
* Entrails Of You
* Funeral Inception
* Tomes Of Acrimony
* Torn Into Enthrallment
* Synthetically Revived
* Pierced From Within
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IMMOLATION
+ KRISIUN + GRAVE + DAWN OF AZAREL
29 mai 2007 - CCO Villeurbanne , France
- orga
: Hammer of gones
Dimanche SUFFOCATION, Mardi IMMOLATION
cela ferait un beau
proverbe, en tout cas avec la date de SUFFOC à Poitiers (report
en ligne) je l'ai appliqué en ce début juin! Un mois
qui démarre donc tambour battant niveau concert et qui va
se terminer on ne peut mieux avec le Hellfest ! Le public lyonnais
est une fois de plus gâté par les organisateurs de
la région, mais s'en rend t'il vraiment compte ? Car malgré
cette affiche qui a de quoi faire baver tout fan de death metal
qui se respecte, l'affluence sera très faible (dans les 150
entrées
), à croire que dans le genre seul un
nom comme CANNIBAL CORPSE arrive encore à blinder à
lui seul une salle dans la région
On se demandait de
quelle façon on allait finir la soirée car l'enchaînement
de trois ténors du death metal aux accents suédois,
brésilien et new-yorkais était pour le moins copieux
à l'image de la pizza que l'on prend l'habitude de s'ingurgiter
avant les concerts au CCO ! Pour commencer la digestion, DAWN OF
AZAREL qui débarque tout droit de Nouvelle Zélande
(remplacé par LENG TCH'E sur la fin de tournée) !
Autant dire que pour eux l'occasion est rêvée de partager
une telle affiche sur toute l'Europe, et cela se voit sur scène
! Malgré le fait d'avoir la lourde tache de démarrer
la soirée devant un parterre bien clairsemé, le trio
va nous faire partager pendant une petite demi-heure un death assez
prenant et bien technique, avec un chanteur/bassiste charismatique
qui a tout loisir de nous montrer ses beaux tatous tribales. Ça
blast sévère et le groupe saura meubler le temps pendant
un problème technique avec la basse. Des dates qui leurs
permettront de ramener un paquet de souvenirs à la maison
!
Le changement va s'éterniser, GRAVE peaufinant son soundcheck
(qui n'avait peut être pas été réalisé
plus tôt). Accordé plus bas que terre, les murs du
CCO vont se mettre à trembler aucun doute la dessus ! Ce
n'est que le second groupe de la soirée mais les Suédois
n'ayant plus rien a prouvé sur scène tant leur nom
est accolé à la vague death des années 90.
Après une rapide intro, début de set sur du old school
: Turning black extrait de Soulless (1994), you'll never see (1992),
In love, Deformed et Into the grave du premier album (1991). Seuls
deux titres récent seront jouer, Rise de Back From the Grave
et Burn du dernier album
au final un set très court
d'à peine plus d'une demi-heure
mais qu'est que c'est
bon !
La conviction et le plaisir d'être sur scène étaient
là, avec des musiciens très charismatiques, qui prendront
le temps après leur set de se balader près du bar
histoire de discuter avec les fans old-schools, et de faire la pose
avec eux ;-)
Set
list Grave :
* Intro
* Turning Black
* You'll Never See...
* Burn
* In Love
* Rise
* Deformed
* Into The Grave
Nouvelle claque à venir mais celle là elle était
plus que prévisible
Le trio brésilien de KRISIUN
va nous démonter la gueule comme à leur habitude,
c'est puissant, brutal, rapide,
Le fait que les brésiliens
ne soient que trois sur scène renforce ce sentiment de rouleau
compresseur que rien ne peut arrêter, même pas un backdrop
rebel qui a bien failli se casser la gueule sur le batteur tout
le long du concert. Un set list qui se partagera entre des titres
du nouvel album assassiNation et son prédécesseur
Bloodshed, avec en supplément un extrait d'Apocalyptic Revelation
et de Conquerors of Armageddon, histoire de ressortir quelques vieilleries
du placard. Enfin perso j'étais heureux, ils ont joué
Refusal et son refrain entétant " every time you speak
my name " qui me trottera d'ailleurs dans la tête toute
la semaine.
Set
list Krisiun :
* Ominous
* Vengeance's Revelation
* Vicious Wrath
* Murderer
* Refusal
* Slain Fate
* Hatred Inherit
* Bloodcraft
Et enfin les dieux du death metal pour conclure en apothéose,
un IMMOLATION que je n'avais plus revu depuis le Fury Fest 2005
sous la rotonde et avec un son brouillon (comme tous les groupes
qui avaient joué dans cette salle). Comment ne pas vénérer
ces types, car à chaque concert c'est une assurance d'un
set monstrueux en technicité et de brutalité. Ross
Dolan assure à la perfection son rôle de frontman,
avec une grosse présence au milieu de la scène. Le
pit sera assez calme jusqu'à ce que les membres de DAWN OF
AZAZEL viennent faire un petit tour dans la fosse vers la fin histoire
de remuer tout ça ! le chanteur se fera même porter
par les habitués des pits lyonnais, bravo à eux
bref
quelle soirée les amis !! D'ailleurs la date d'ANNIHILATOR/TRIVIUM
dans un transbo bondé quelques jours plus tard me paraîtra
bien fade en comparaison, même s'il y avait près de
dix fois plus de monde
(Fully) ps : thanks to Cindy &
Hammers of Gones
Set list Immolation :
* Intro
* Swarm Of Terror
* Father You're Not A Father
* Passion Kill
* Into Everlasting Fire
* Hate's Plague
* Close To A World Below
* Challenge The Storm
* No Jesus, No Beast
* World Agony
* Of Martyrs & Men
* Harnessing Ruin
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2002 -
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PUHISH
YOURSELF + GUITAR WOLF
07 juillet 2007 - Perpignan, Palais des
rois de Majorque - France - orga
: Le Crockmore + Conseil Général P.O. dans le cadre
du festival " Les Nuits Underground au Palais 2 "
Ce festival,
étalé sur plusieurs week-end, est né de l'association
du Conseil Général avec la mythique salle de concert
du pays Catalan, à savoir LE CROCKMORE. Si dans cet antre
du Metal, nous avons pu assister ces dernieres années à
des concerts prestigieux tels que PRO-PAIN, MARDUK, D.R.I. , NILE
ou CANNIBAL CORPSE (la liste est encore longue), la programmation
est quand à elle en stand by durant l'été.
Du coup le staff du CROCKMORE " exporte " son experience
au-delà de sa salle, ce qui engendre une affiche moins extrême
mais tout de même de qualité. Pour tous les amateurs
de décibels, la date du 07 juillet est sans aucun doute la
plus intéressante.
Pour cette seconde édition, les organisateurs n'ont pas vu
les choses à moitié. Outre la prog, qui nous proposait
à la fois l'un des plus grands groupe de Jet Rock n' roll
du Japon, GUITAR WOLF, associé au plus hallucinant des groupes
français actuel, PUNISH YOURSELF, ils nous ont offert un
cadre magnifique : Le Palais des Rois de Majorque. Je ne vais pas
vous faire la description précise de ce haut lieu historique
(lien : historique)
mais je peux vous assurer qu'assister à un concert depuis
les pelouses de cette enceinte fortifiée, c'est un pur régal
!! En faisant un bref tour du propriétaire, un autre fait
surprenant allait se révéler à nous : le public
est bel et bien présent et en nombre !
Une bonne affiche, un cadre improbable, le prix peu élevé
de l'entrée (5 € !!) et des consos, ainsi qu'une belle
soirée d'été ont attiré beaucoup de
monde. Métalleux, Punk ou Gothic, toute la jeunesse Perpignanaise
était au rendez-vous pour soutenir cette première
soirée du festival.
Vers 21 h 00, un DJ nous fera patienter avec des classiques du rock,
punk ou garage, le temps de prendre l'apéro face aux remparts
et en se délassant sur le gazon
On se serait presque
cru en pleine garden-party avec la vision suréaliste d'une
horde de rebelle à la recherche de décibels !! L'apero
s'éternisant, c'est vers 22 h 00 que le premier groupe a
investi la scène, devant pas mal de curieux venus découvrir
les rockers nippons. En fait, GUITAR WOLF se veut la réincarnation
des RAMONES. Total punk n' roll !! total chaos !!
On a bien accroché à leur musique décapante
et à leur jeu de scène mais seulement pendant la moitié
de leur set. La suite fut trop répétitive à
notre gout et bien moins carré au fil des minutes, le guitariste
se fendant de solos cruellement dissonant pour nos oreilles ! Bon,
même si le gus n'a pas du bosser sur du Satriani, le feeling
et l'envie étaient bien présents.
S'ensuivra un long moment d'attente, nécessaire à
la mise en place du matos (conséquent) de PUNISH YOURSELF.
Nous avons mis à profit ce moment pour aller nous ravitailler
(crêpes, sandwich
) toujours dans un cadre enchanteur.
Avec le recul, je peux dire que le contraste entre ce lieu moyennageux
et le show avant-gardiste qu'allaient nous livrer le groupe est
édifiant.
Dès les premiers sons de l'intro, les spectateurs lèvent
leurs fesses du gazon pour se masser devant. A ce moment là,
PY rentre dans l'arène !! Ne s'attendant pas à cela,
une partie du public (les moins jeunes, je l'avoue !) est ébahit
par l'apparition de ces musiciens peinturlurés de la tête
aux pieds, et qui déversent des sons electroniques, sur des
gros riffs de guitare le tout à un rythme d'enfer. Dans le
pit, c'est 1789 !!
Aidé par de nombreux samples, le show est millimétré.
Deux titres ont été suffisant pour mettre tout le
monde d'accord. Et même si vous êtes allergique aux
sons technoïdes et modernes, voir ce groupe se dépenser
comme des fous (surtout le chanteur et la streap-teaseuse) est une
experience unique. Et il ne s'agit pas là de dire que c'est
du RAMSTEIN au rabais, pas du tout. PUNISH YOURSELF est unique et
infatigable. Aprés le concert le chanteur nous a expliqué
que le groupe rentrait juste d'une tournée en Roumanie et
qu'ils étaient un peu crevé du voyage
pas croyable
!!
Si pour nous, les morceaux joués nous étaient inconnus,
ce n'était pas le cas des premiers rangs qui sautaient et
hurlaient en cur tous les refrains ennivrants. Il faut dire
qu'avec son décor, ses lights hypnotisants et sa musique
entraînante, PUNISH YOURSELF est passé maître
dans l'art de défouler les foules. On veut revoir ça
!!!! (Thrash Elliot)
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SLAYER
+ BLOODSIMPLE
20 juin 2007 - Barcelone, Razzmatazz, Espagne
- orga
: Rock'n Rock.
Comme
chaque année, le mois de Juin aura été chargé
chez LEPROZY, où l'ensemble de la rédaction était
sur le pied de guerre afin de vous ramener les reports de quelques
uns des grands moments de ce printemps 2007. Alors que Phil et Christina
mettent le cap sur Saragosse pour couvrir les Monsters of Rock,
Fully et moi nous apprêtons à rejoindre les environs
de Nantes pour le Hellfest. Toutefois, toujours prêts à
tailler la route pour vous ramener des exclusivités brûlantes,
nous décidons de faire un petit crochet par Barcelone où
SLAYER a calé une date au mythique Razzmatazz.
Après
avoir récupéré mon compère et Fabrice,
autre grand Defender devant l'éternel, nous filons en direction
de la terre promise pour assister à un de ces moments dont
on n'osait plus rêver : revoir le grand SLAYER sur la scène
d'un club qui au maximum de sa capacité, ne doit pas contenir
plus de 1500 personnes.
Lieu
incontournable de la scène barcelonaise, le Razzmatazz, qui
a pris la suite du Zelesté se situe dans le Poblenou, quartier
de la capitale catalane encore récemment passablement délabré,
composé de garages et d'entrepôts et qui depuis quelques
années, connaît une requalification sans précédent,
les immeubles de grand standing y poussant comme des champignons.
Au milieu de ce grand chantier, un immeuble crasseux héberge
le Pepe Bar, bar Métal minuscule et tout aussi mythique que
la salle qui se situe juste en face, et dans lequel nous faisons
une halte nécessaire afin de recharger les batteries.
Il est
près de 20 heures lorsque les portes du " Razz "
s'ouvrent. Chose curieuse, le show n'affiche pas complet, comme
on aurait pu l'imaginer, et les fans sont toujours aussi disciplinés
dans la file malgré une attente interminable. On est en Espagne
ou en Suisse, là ?
A l'intérieur,
la température monte progressivement. BLOODSIMPLE grimpe
sur scène et reçoit un accueil poli du public. Les
new-yorkais, qui squattent régulièrement les affiches
de SLAYER depuis deux ans, ont beau tout donner sur les planches,
force est de constater que leur Métal-core a du mal à
passer le cap des trois morceaux supportables. Comme lors de leur
passage au Hellfest en 2006, j'ai du mal à garder mon attention
sur leur set et la linéarité des titres me plombe
le crâne.
Le Razzmatazz
est enfin plein comme un uf lorsque l'intro de " Darkness
of Christ " fait trembler le sol. Les fans espagnols, fidèles
à leur réputation, se réveillent d'un coup
et font une ovation formidable aux quatre seigneurs (saigneurs ?)
qui apparaissent sous les lights. SLAYER est sur scène et
d'entrée, on comprend que le groupe est gonflé à
bloc. " Disciple " ouvre le set, suivi d'un monumental
" War ensemble " et la fosse est en folie. Au milieu du
pit, j'aperçois par instant un Fully en transe, jouant les
lutteurs greco-romains avec des fans luisant de sueur alors que
la température atteint des sommets. Tom Araya, à peine
plus loquace en espagnol qu'en anglais, affiche tout de même
une large banane et plaisante avec un public qui lui mange dans
la main. Chaque fin de morceau est saluée par une clameur
comme rarement j'en ai vu dans cette salle et chaque titre provoque
la folie du pit. " Jihad ", l'enchaînement maléfique
" Die by the sword /Show no mercy / Captor of sin " et
" Cult ", dont le refrain est repris par tout le public,
font chavirer le Razzmatazz.
Contrairement
à l'impression que peuvent laisser pas mal des récents
shows de SLAYER en festival ou dans des grandes salles, le groupe
ne donne nullement le sentiment de dérouler son set de façon
automatique et en redonne toujours plus à ses fans. Les hits
sont au rendez-vous avec " Mandatory suicide ", le génial
" Season in the abyss ", " Post mortem " et
l'immense " Silent scream ", tandis que s'intercalent
quelques nouveautés, comme les récents " Supremist
" et " Eyes of the insane ". Enorme ! La chaleur
est intenable et le public en redemande. Mon voisin manque de s'asphyxier
sur l'intro de " Dead skin mask " à force de hurler,
tandis que le pit ressemble à un chaudron en ébullition.
La condensation forme comme un rideau d'humidité dans la
salle et derrière son drum-kit, Dave Lombardo est impérial
de précision.
Le rappel,
classique mais toujours aussi efficace constituera l'apothéose
de cette soirée, avec les fameux " Raining Blood ",
" South of Heaven " et le terrifiant " Angel of Death
", qui termineront le travail d'annihilation entamé
depuis une heure et demi.
Les lights
se rallument enfin et le groupe salue son public, qui l'ovationne
et ne souhaite pas le voir quitter la scène. Seul Jeff Henneman
a déjà filé, fidèle à lui-même
dès les derniers accords, ses trois compères savourant
visiblement cet ultime moment de communion avec un public espagnol
qu'ils ont eu trop peu l'occasion de rencontrer dans leur carrière.
Vu l'accueil, nul doute que d'autres dates viendront, dans le futur,
renouveler ces instants si intenses.
A peine
remis de ce chaos, encore sous le choc, nous reprenons la route
en direction de la frontière pour rallier le Hellfest, prochaine
halte de SLAYER, histoire pour nous aussi de prolonger le plaisir.
Après tout, c'est bien la fête de la Musique, ce soir
! " War Ensembleeeeeeeeeeeeeee !!!!!! ". (YvesZ)
Set-list
SLAYER :
·
Darkness of Christ
· Disciple
· War Ensemble
· Jihad
· Die By the Sword
· Show No Mercy
· Captor of Sin
· Cult
· Bloodline
· Mandatory Suicide
· Seasons In The Abyss
· Supremist
· Eyes of the insane
· Post-mortem
· Silent scream
· Dead Skin Mask
· Raining Blood
· South of Heaven
· Angel of Death
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DREAM
THEATER + RIVERSIDE
26 juin 2007 - Clermont-Fd - Coop de Mai,
France - orga
: Coop de mai
Avec
ce show " à la maison ", une semaine intense en
concert prend fin. Cela avait débuté le mardi précédent
par SLAYER dans la fournaise du Razzmatazz de Barcelone, puis les
tranchées boueuses du HELLFEST : cela faisait donc tout drôle
de faire un concert dans une salle climatisée avec un sol
stable et sec ! Pas mal de fans avaient enchaînés la
date de Clisson avec cette date sold-out (1500 places) près
de quinze jours avant, et ils ont eu sacrément raison ! Car
on peut pas dire que les ricains soient du genre à faire
deux fois le même show, surtout dans des conditions pareilles.
Au Hellfest à la prog assez extrême, le groupe avait
joué un set bien pêchu, entamant d'entrée par
As I Am (qui sera le final de ce soir), puis des titres comme The
dark Eternal Night, Endless Sacrifce et Home qui ne seront pas joués
aujourd'hui. Car le groupe nous réservait un morceau de choix.
La surprise de cette tournée avait bien filtrée au
fil des concerts et il fallait ne pas traîner sur les forums
internet pour savoir que le groupe allait célébrer
dignement les quinze ans d'Images & Words en le jouant dans
son intégralité
Mais avant cela on va avoir
droit à une première partie dont on me disait le plus
grand bien : les polonais de RIVERSIDE. Et autant dire tout de suite
que la pilule a eu bien du mal a passer, avec un concert lénifiant
d'où pointait seulement quelques soubresauts du guitariste.
Bref du Rock progressif comme je ne m'y ferai jamais, direction
le hall pour prendre l'air
DREAM
THEATER avait en quelque sorte participé à l'inauguration
de cette salle de concert clermontoise puisqu'en 2000 ils avaient
été un des tout premiers groupes a investir les lieux
suivi
depuis par quelques grands noms de la scène metal comme SLAYER,
SEPULTURA, IN FLAMES, PARADISE LOST, SUICIDAL TENDENCIES,etc mais
à dose homéopathique
Parmi les nombreux speechs
que James Labrie fera entre les morceaux, il rappellera d'ailleurs
ce concert d'il y a sept ans sur la tournée de Metropolis
Pt. 2: Scenes from a Memory. C'est avec les deux premiers morceaux
de cet album que le set va débuter. Le public, qui venait
de toute la France, était vraiment en grande forme, accueillant
le groupe de façon magistrale sur ces premiers morceaux.
Le son est vraiment excellent, les lights de même, la salle
est blindée et les musiciens ont l'air assez motivé
bref il y a moyen de passer une bonne soirée ! Avec ce groupe
le spectacle est partout car chaque musicien fait tout pour tirer
la couverture à lui
A ce petit jeu Mike Portnoy a une
petite longueur d'avance avec son mega kit qui lui permet de disposer
de deux positions selon l'intensité des titres. Mais s'il
y en a un qui m'a bien bluffé c'est Myung avec une basse
majestueuse, sa discrétion et son touché incomparable.
Petrucci beaucoup trop statique à mon goût, mais il
pose des solos qui ont de quoi calmer ! Bref c'est un plaisir aussi
bien visuel que sonore avec au passage quelques morceaux récents.
Le gros morceau va avoir lieu au bout du sixième titre, lorsque
James Labrie va commencer à parler d'un album sorti il y
a quinze ans
on y est ! Pull me Under, another day,
tous
les morceaux d'Images & Words sont passés en revue. Même
pour moi qui n'avait pas écouté cet album depuis un
bon bout de temps, il y a de quoi prendre beaucoup de plaisir. Pour
les fans, certains vivent là un moment très fort aucun
doute la dessus ! Mais de mon côté la fatigue accumulée
ces derniers jours, les dizaines de concerts et le show magistral
d'EMPEROR en final du Hellfest (un des meilleurs concerts de ma
vie) encore en tête, je décrocherais souvent lors des
passages plus calmes. Mais le final sur As I am fera finalement
de ce show un excellent moment, même pour moi c'est dire ;-)
Deux heures d'un concert qui ne pouvait se finir de meilleure manière,
le groupe peut saluer sous des lights éblouissant un public
ravi qui sortira le sourire aux lèvres
A dans quelques
années sous le ciel clermontois ! (Fully)
ps : thanks to Henry & BASE et la Coop de Mai.
Set list DREAM THEATER :
* Overture
1928
* Strange déjà vu
* Panic Attack
* Constant Motion
* Forsaken
--
l'album Images & Words en entier :
* Pull Me Under
* Another Day
* Take the Time
* Surrounded
* Metropolis, Pt. 1: The Miracle and the Sleeper
* Under a Glass Moon
* Wait for Sleep
* Learning to Live
--
* The spirit carries on
* As I Am
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SEBASTIAN
BACH
09 juillet 2007 - Barcelone, Bikini, Espagne
- [
lire l'interview
]
Me voilà
perché depuis une semaine sur un petit nuage. De là-haut,
le monde d'en dessous me parait petit, vain, futile, dépourvu
de sens et pourtant il va bien falloir que j'atterrisse, que je
me replonge dans le quotidien, le boulot, les gens, manger, dormir,
mais qu'est-ce que c'est bon de planer ! La faute à cette
situation, c'est ma nouvelle rencontre avec la plus grande de mes
idoles, j'ai nommé Sebastian " Motormouth " BACH.
De retour
en Europe pour un périple de quelques jours en Espagne, Italie,
Norvège et Turquie après sa tournée mondiale
en ouverture des GUNS'N ROSES, le géant blond a calé
quelques shows sur le vieux continent avant une vraie tournée
l'an prochain en soutien de son imminent nouvel album "Angel
down".
Direction
donc le Bikini à Barcelone pour la première des trois
dates espagnoles, salle qui en 2004 accueillait le dernier passage
européen du SKID ROW nouvelle génération. Si
la seule évocation de la scission intervenue en 1996 entre
Baz et son ancien groupe provoque immanquablement des regrets amers
et éternels chez les fans de la première heure, force
est de constater que ces derniers sont encore fidèles à
leur idole et c'est dans un club blindé par un public gonflé
à bloc que je pénètre à 21 heures. A
peine le temps de récupérer un pass-backstage auprès
de Wullie, le plus convivial des tour-managers et de faire un tour
au bar que les lumières s'éteignent.
Metal
Mike et Johnny Chromatic apparaissent sur scène et envoient
le riff de " Slave to the grind ", qui fait exploser la
fosse. Baz fait son entrée comme à son habitude en
faisant tournoyer son micro et manque de décapiter le premier
rang. Et la folie s'empare du public. Hystérie des groupies,
hurlements des métalleux, fans en transe, " Big guns
" et " Here I am " sont envoyés pied au plancher
suivi d'un premier nouveau titre, le mid-tempo " Stuck inside
". Le public suit comme un seul homme et le grand Baz donne
tout. Manifestement ravi de l'accueil qui lui est fait et au top
de sa forme, il affiche une aisance vocale et chaque titre est un
pur bonheur de Heavy - rock méchamment burné. "
18 and life " est enchaîné à " Piece
of me " tandis que Baz fait viré un vigile un peu trop
" chaud " avec les premiers rangs.
Remplaçant
au pied levé Bobby Jarzombek, victime d'une fracture du poignet,
Jason West assure un set impeccable derrière les fûts
et le groove du nouveau " American Metalhead " rebaptisé
pour l'occasion " Spanish Metalhead " fait trembler les
murs. Au total, Baz inclura à son show, cinq nouveaux titres
du très attendu " Angel Down ", dont les speedés
" Love's a bitchslap " et " You don't understand
" avec son riff très IRON MAIDEN et la superbe balade
" By your side ", intercalés au milieu des meilleurs
titres de sa période SKID ROW.
Mais
le meilleur reste à venir avec l'interprétation pour
la première fois en live sur cette tournée, d'un des
titres les plus sous-estimés des Skids, le fabuleux "
Beggar's day ". Figurant en bonus-track sur le pressage japonais
de " Slave to the grind " et sur la version américaine
censurée en remplacement de " Get the fuck out ",
ce titre pourrait être décrit comme du AEROSMITH joué
par JUDAS PRIEST. Le public est aux anges et le groupe est acclamé
tandis que Baz, qui vient de passer la journée à visiter
la ville, flatte ses fans en vantant la beauté de Barcelone
et invoque le grand Gaudi. Carton assuré et immense ovation
lorsque Metal Mike envoie les premiers accords de " I remember
you ", sur lequel le public vole le premier couplet à
Baz. L'émotion est à son comble et chacun dans la
salle ressent une boule grossir dans sa gorge à l'idée
de ce qu'aurait pu devenir SKID ROW sans les conflits qui ont fait
exploser le groupe à la fin des 90's.
Et pourtant,
l'histoire se poursuit, avec les Skids qui tentent encore de maintenir
le cap d'un côté avec un autre chanteur et de l'autre,
celui qui s'est autoproclamé " La voix de SKID ROW ",
l'immense Sebastian BACH, au bord des larmes devant l'ovation d'un
public réputé pour sa chaleur et son enthousiasme.
Baz, en sueur et visiblement ému se prépare à
achever les derniers sceptiques et après un regard jeté
à ses musiciens, envoie un " Youth gone wild "
d'anthologie qui fait chavirer le Bikini. Génial ! Le show
s'achève et le groupe au grand complet salue son public en
promettant de revenir dès 2008 avec un nouvel album sous
le bras.
Alors
que les lumières se rallument après une heure et demi
de chaos sonore, je me faufile devant la scène où
Wullie me récupère pour m'amener en coulisses. Là,
alors que près d'une trentaine de groupies font déjà
le pied de grue dans le couloir avec des looks dignes des meilleurs
moments des années 80, Baz m'accueille chaleureusement dans
sa loge. [
lire l'interview
] Je
commence alors à sentir le sol se dérober sous mes
pieds et à flotter dans les airs. Mon magnéto est
enclenché, le grand Baz a débouché une bouteille
de vin, on refait le monde du Métal, on parle de tout, de
son groupe, d'Axl Rose, de sa famille, de lui, de ses musiciens.
Le garçon est affable est vire régulièrement
ceux qui troublent notre entretien. Ses musicos se joignent à
nous, Baz exige que j'interviewe Metal Mike, on parle de Rob Halford,
de la place majeure de l'album " Resurrection " du Metal
God dans l'histoire et là, je plane sévère.
Photos, autographes, Baz me demande de lui trouver la video d'un
show d'AEROSMITH à Toronto où il jamme avec Steven
Tyler sur " Last child ", j'ai la tête pleine d'images
et de sons. Les groupies ont pour la plupart déserté
les couloirs pour tenter leur chance devant l'hôtel du groupe,
il est près de 2 heures du mat', les rues sont désertes,
mon Kangoo Nuclear Blast, l'autoroute, la frontière, mon
lit, le lendemain, le boulot, mon patron qui gueule et je m'en fous,
je plâne, je vole, la Terre est ronde,
vive le Métal
! (YvesZ).
Setlist
SEBASTIAN BACH :
. Slave
To The Grind
. Big Guns
. Here I am
. Stuck Inside
. Piece Of Me
. 18 And Life
. American Metalhead
. Threat
. Love Is a Bitch Slap
. By Your Side
. Monkey Business
. You Don't Understand
. Midnight
. Beggars Day
. I Remember You
. Youth Gone Wild
[ lire
l'interview ]
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AFTER
FOREVER + AWACKS
17 septembre 2007 - Clermont-Fd - Coopérative
de Mai, - orga
: Coop de Mai
Nouvelle
soirée metal sous les cieux clermontois avec le retour des
bataves d'AFTER FOREVER dans la salle de la coopérative de
Mai. De toute façon sur Clermont c'est vite vu niveau salles
qui organisent quelques dates metal (et de façon très
épisodique) il n'y en a qu'une ! D'autant plus dommage que
ce soir c'est un assez large public qui ce sera déplacé
de toute la région (et même des environs de Paris pour
quelques die hard fans) ce qui montre qu'il existe une véritable
demande
de quoi regretter amèrement le manque de structures
plus ouverte sur le metal comme à Limoges avec l'ouverture
d'une nouvelle salle (La Fourmi, Ancien Grand Zanzibar => www.myspace/lafourmi87)
en sus de la salle John Lennon. La preuve de l'existence d'un bon
public dans le coin c'est donc le passage de ce concert de l'exiguïté
de la petite coop comme prévu initialement à la grande
salle (en config minimale certes)
et puis qui dit public sevré
de concert dit généralement bonne ambiance ce qui
sera le cas ce soir, on est loin du public blasé de Paris
où la veille les mêmes AFTER FOREVER ont peiné
pour réveiller une faible assistance qui doit encore se demander
pourquoi ils ont payé près de 30€ leur ticket
c'est
aussi un des avantages de vivre en province, avec ici une entrée
à 10€ (et 5€ avec la carte de la salle, qui n'a
pas à payer de location ceci expliquant en partie cela
).
Si le dernier passage lors du premier Metallian tour début
2004 les hollandais étaient accompagnés de NIGHTMARE,
DARK MOOR et AMARAN (qui a splitté depuis) ce soir ce sera
une affiche allégée avec les locaux d'AWACKS pour
assurer la première partie. Pour avoir l'occasion de les
voir régulièrement, les conditions optimales de jeu
de ce soir permettront à leur heavy mélodique de prendre
toute son ampleur. Une grande scène ne se gère pas
facilement et le groupe sera bien statique, mais les vocalises et
la gestuelle du chanteur monopoliseront bien l'attention. La set
list sera exclusivement consacré à " Third Way
" le dernier album en date sorti chez Brennus, exit donc Panorama
et Atmosphere 136 les deux autres opus du groupe ainsi que l'habituel
reprise des Démons de minuit qui aurait peut être été
un peu trop décalée ce soir
pour se roder rien
de tel que de fouler les planches, souhaitons leur d'enchaîner
les concerts dans un futur proche. Car leur heavy progressif ne
manque pas de pêche, et le chant en français sur certains
titres qui nous rappelle immanquablement les grandes heures des
80's colle bien à des compos résolument modernes.
Un très bon moment passé en leur compagnie, mission
accomplie !
Set list AWACKS :
* Out
Of Nowhere (Intro)
* Halfway To Infinity
* Vivre Sans Lumière
* La Haine Et La Souffrance
* Timecurve / Warcurse
* S.O.S
* Rêve
* My Secret Place
la soirée est lancée dans les meilleures conditions
pour accueillir AFTER FOREVER. Excellent groupe sur scène,
c'est généralement synonyme d'une bonne soirée
.sauf
que le souvenir de la dernière date que j'ai vu d'eux à
Lyon l'an passé (report en ligne) où la voix de Floor
était samplée à l'excès m'avait laissé
un goût bien amer (report en ligne)
D'ailleurs je les
ai zappés sans regrets cet été au Hellfest
(volontairement) et au Summerbreeze (là c'est plus la faute
aux kilomètres de bouchons pour accéder au site le
premier jour, et non contrairement a ce que beaucoup semblent vouloir
croire le Hellfest n'a pas le monopole des problemes d'orgas
).
Qui dit grande scène dit place pour la déco, on a
eu donc droit à une batterie et un clavier surélevé,
mais sans backdrop. On ne compte plus les occasions de voir ce groupe
sur scène par chez nous (mm à Clermont c'est dire
!) depuis leurs tout débuts en 2000, donc plus beaucoup de
surprises si ce n'est à chaque fois le constat que les titres
passent très bien l'épreuve de la scène avec
des musiciens rodés pour un rendu vraiment heavy et rentre
dedans. C'est d'ailleurs le genre de groupe qui conquiert son public
lors de ses prestations scéniques, peut-être l'effet
ventilo dans les cheveux
leur popularité devrait d'ailleurs
encore augmenter d'un cran depuis le passage de Transmission records
à Nuclear Blast. Même sans avoir poser une oreille
sur le dernier album éponyme, je ne me sentirais jamais perdu
au cours du concert puisque nouveaux titres passent bien l'épreuve
de la scène. Si on excepte l'inévitable balade de
milieu de set
Floor est bien en forme ce soir, pouvant étaler
ses vocalises avec assurance histoire d'enflammer les premiers rangs.
Au fil des titres l'ambiance deviendra de plus en plus chaude pour
atteindre un large plébiscite sur le final. Il faut dire
que les nombreux retours sur Decipher (avec pas moins de 4 titres
si j'ai bon) et bien sûr le final sur l'excellent " Follow
in the cry " où le groupe trouve moyen de caser le riffs
de " Symphony Of Destruction " de MEGADETH a de quoi prendre
aux tripes. Sans oublier la reprise d'un grand classique qui cette
fois ne sera pas signé Maiden mais Metallica avec un "
From whom the bells tolls " assez convaincant. Bref une excellente
soirée qui permet de retrouver quelques têtes connues
et de se donner rendez-vous sur les prochaines dates sur Lyon ou
Limoges car pour Clermont rien de prévu de bien excitant
dans les mois qui viennent
sad but true ! (Fully)
Set
list AFTER FOREVER :
* Discord
* Transitory
* Pledge 1
* Monolith of doubt
* Energize me
* Estranged
* Face your demons
* Digital deceit
* Lonely
* De-energized
* Being everyone
* From whom the bells tolls (cover)
* Equaly destructive
* Dreamfight
* Forlorn Hope
* Follow in the cry
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HIRAX
Samedi 29 septembre 2007 à Lörrach
(Allemagne)
Dimanche 30 septembre à Wattrelos (France)
- orga : Metal
Forces / Emanes Metal
Mai 2007,
la nouvelle se répand comme une traînée de poudre
: Hirax revient en Europe pour une petite tournée avec, pour
la première fois dans l'histoire des Thrashers américains,
une date en France ! 19 septembre 2007, faute d'un promoteur sérieux,
la tournée est annulée. Mais heureusement l'amitié
franco-allemande va une nouvelle fois se révéler décisive.
En effet, deux associations (Metal Forces pour l'Allemagne et Emanes
Metal pour la France) s'unissent pour faire venir le groupe ! Il
y aura donc deux dates : samedi 29 septembre à Lörrach
(Allemagne) et dimanche 30 septembre à Wattrelos (France).
Evidemment Leprozy.com ne pouvait pas ne pas couvrir cet évènement
exceptionnel.
JOUR
1 :
C'est
ainsi qu'après sept longues heures de route, nous arrivons
devant la salle "Altes Wasserwerk" de Lörrach en
milieu d'après-midi. Hirax n'est pas encore arrivé
mais l'organisation et les 3 autres groupes (Nuclear Warfare, Goddess
Of Desire et Fatal Embrace) s'activent à décharger
et installer le matériel et le marchandising. L'attente est
ponctuée par la formation (accélerée, 5 minutes
montre en main) de la toute jeune cracheuse de feu de Goddess Of
Desire et la distribution de "couilles" luminescentes
en plastique à la petite vingtaine de personnes présente
en cette fin d'après-midi par les thrasheurs allemands de
Fatal Embrace. Et c'est vers 18h que le minibus Emanes Metal transportant
la bande à Katon fera irruption dans la cours de l'ancienne
usine de production d'eau. Hirax est très proche de son public
et n'hésite pas à venir serrer quelques mains et discuter
après les balances ("Thank you for your support"
est probablement la phrase la plus prononcée ce soir là).
La salle de l'Altes
Wasserwerk a une capacité d'environ 500 personnes avec une
fosse et un balcon, la scène n'est pas très grande
et l'on imagine bien qu'il sera difficile pour les groupes de bouger.
Juste
le temps de faire le tour des différents stands de merchandising
que le premier groupe débute la soirée. Nuclear Warfare,
un quatuor allemand, propose un Thrash Metal classique, à
la Tankard, de bonne facture quoiqu'un peu jeune dans l'interprétation.
La jeune fille derrière la batterie martelle ses fûts
de façon impressionnante et quelques riffs bien sentis permettront
de chauffer les nuques de la dizaine de personne présente
dans la salle à ce moment-là en attendant la suite
des évènements.
Et la
suite ne tarde pas. Après avoir changé le backdrop
et allumé les bougies en forme de crâne, les Goddess
Of Desire débarquent sur scène avec l'introduction
"The Eternal War". Pour ceux qui ne connaissent pas, Goddess
Of Desire est un croisement entre ManOwaR et Twisted Sister, c'est
à dire un véritable show accompagnant des hymnes au
Metal. Et ce soir la pyrotechnie est de la partie avec les bougies,
les pétards au dessus des musicos ("oh, it's raining
fire !"), la croix enflammée et la cracheuse de feu
sus-citées (dont les ratés sont pardonnés vu
la faible expérience de la demoiselle). Pour les quatre Hollandais,
le public a plus ou moins rempli la salle et le concert se déroule
dans une ambiance très bon enfant, d'autant que le public
allemand est friand de ce genre de Heavy/Speed/Thrash. Après
quelques trois quarts d'heure de jeu, Goddess Of Desire propose
une reprise de Motörhead puis s'en va sous les applaudissements
du public qui chante à tue-tête "Goddess Of Desire"
(sur l'air de "Vamos a la Playa", il faut l'entendre pour
le croire) !
Setlist
Goddess Of Desire :
* The Eternal War
* Rites Of War
* Metal Guns
* Majesty Of Metal
* Ride
* War Of The Crusade
* Fear The King
* Metal Forever
* The Battleground
* Scream For Metal True
* We Are Motorhead (reprise Motörhead)
C'est
ensuite au tour de Fatal Embrace de prendre possession de la scène.
Le groupe officie dans un Thrash Metal qui sonne un peu plus moderne
voire "américain" par certains aspects. Fatal Embrace
a pas mal tourné dans son pays depuis 10 ans et c'est donc
naturellement une prestation très carrée qui est proposée
au public. Point d'artifices pour le quintette, le chanteur assure
le show, haranguant le public très régulièrement.
Et ce dernier n'hésite pas à répondre et donner
de la voix ! Toutefois, il faut admettre que l'heure de jeu paraît
un peu longue, la musique des Berlinois n'étant pas des plus
variées (malgré la reprise d'AC/DC en milieu de concert).
Le set se termine par une cover d'Exodus sur laquelle le public
se montrera chaud bouillant en hurlant le refrain ! Tout cela laisse
augurer un climat survolté pour la tête d'affiche...
Setlist
Fatal Embrace :
* Intro
* Born In Blasphemy
* Legions Of Armageddon
* Don't Sacrifice My Soul
* Spellbound By The Devil
* Whole Lotta Rosie (reprise AC/DC)
* And The Evil Walks Your Way
* Trapped In A Violent Brain
* Dark Pounding Steel
* You Deal In Pain
* Damned Will Be Thy Name
* The Ultimate Aggression
* Beyond The Bridge Of Death
* Bonded By Blood (reprise Exodus)
Et les
fans trépignent d'impatience en attendant le clou de la soirée
: Hirax. Et c'est le moment idéal pour dévaliser le
merchandising du groupe, qui bien que relativement cher (l'Euro
fort n'est pas un avantage ce soir...) propose un t-shirt spécialement
imprimé pour l'occasion et c'est un gros succès !
La salle est bien remplie à cette heure-ci avec environ 400
personnes prêtes à se secouer les poils dans la bonne
humeur. Après une intro presque wagnerienne, Hirax investit
la scène et lance un "Lucifer's Infernio" de tous
les diables ! Ce morceau tiré du dernier EP des Américains
est un petit bijou de Thrash. Katon est très en voix ce soir
et seul Tim Thomas reste un peu en retrait, tous les autres membres
se donnent à fond pendant les 1h20 de show intense pour nos
pauvres cervicales ! Le set se poursuit avec quelques classiques
avant un titre extrait de leur prochain méfait : "Chaos
And Brutality". Pas de doute, les compos sonnent toujours aussi
efficacement ! Le set se poursuit avec quelques tubes comme "Destroy"
où le public sera encouragé à chanter. Le public
est par ailleurs particulièrement chaud ce soir et il est
bienvenu pour rejoindre le groupe le scène malgré
l'exiguïté du lieu ! La proximité d'Hirax avec
le "metalleux de base" est tout bonnement hallucinante,
Katon sert des mains à longueur de titres ! Après
presque une heure de show, le groupe quitte la scène sous
les acclamations du public. Heureusement le groupe a encore quelques
cartouches (normal avec toutes les cartouchières qui sont
de sortie ce soir) pour achever les quelques furieux encore debouts.
Et c'est la guerre dans la fosse avec l'enchainement "Assassins
Of War" / "Unleash The Dogs Of War". Le groupe sort
alors de scène et revient quelques minutes plus tard pour
saluer la foule. En guise de remerciement, un concours est organisé
et le gagnant remporte une épée de Goddess Of Desire
signée par les membres d'Hirax (et c'est un roadie d'Hirax
qui repart avec) !
Setlist
Hirax :
* Intro
* Lucifer's Infernio
* Blind Faith
* The New Age Of Terror
* Chaos And Brutality
* Hate, Fear and Power
* Hostile Territory
* Destroy
* Broken Neck
* Demons - Evil Forces
* El Diablo Negro
* Barrage Of Noise
* The Plague
* Bombs Of Death
* Assassins Of War
* Unleash The Dogs Of War
Le groupe
monte ensuite au balcon pour signer quelques affiches/vynils/vestes,
boire des bières et discuter avec les fans. Il est temps
d'adresser un "See you in a few hours guys" aux groupes
et d'aller récupérer un peu avant d'attaquer la route
qui nous sépare de la métropole lilloise...
JOUR
2 :
C'est
au petit matin, réparés par quelques heures de sommeil,
que nous mettons cap vers le Nord. Après un voyage sans encombres
(juste un changement d'itinéraire de dernière minute
et un réceptionniste d'hôtel assez peu coopératif,
ce qui ne nous a pas fait gagner du temps...), nous arrivons à
16h devant la Boîte A Musiques (BAM) de Wattrelos. Nous entrons
dans la salle alors que les alsaciens de Résistance ont déjà
largement entamé leur set (c'est déjà le dernier
morceau en fait...).
Nous
attaquons donc la soirée avec Fatal Embrace (qui a permuté
sa position avec Goddess Of Desire). Et le moins que l'on puisse
dire c'est que le public français n'est pas curieux, la salle
est quasi déserte pendant toute la durée du concert
(ou alors tout le monde connait et personne n'aime mais j'en doute).
Le chanteur Heiländer tente à plusieurs reprise de faire
répondre les quelques spectateurs présents (dont Laurent
l'organisateur qui, en véritable passionné, headbangera
comme un fou toute la soirée) mais sans succès, ce
qui nous vaudra un set largement écourté par rapport
à la date de la veille (à peine 45 minutes). Le set
est encore une fois très énergique mais malheureusement,
le son n'est pas très bon pour les Allemands ce qui a pu
refroidir les moins hardis. Seule la reprise d'AC/DC réussira
à capter l'attention du public.
Setlist
Fatal Embrace :
* Intro
* Born In Blasphemy
* Legions Of Armageddon
* Don't Sacrifice My Soul
* Spellbound By The Devil
* Whole Lotta Rosie (AC/DC-Cover)
* And The Evil Walks Your Way
* Dark Pounding Steel
* You Deal In Pain
* The Ultimate Aggression
Pendant
que les Goddess Of Desire se griment, nous rencontrons la cracheuse
de feu et, alors que nous nous étonnons de ne pas la voir
en tenue, elle nous apprend que la salle ne tolère pas les
effets pyrotechniques donc c'est chômage technique pour elle
ce soir-là. C'est fort dommage car cela fait partie du show
Goddess Of Desire ! Mais qu'importe, les Bataves vont mettre le
feu grâce à leur musique. Le morceau d'introduction
retentit dans une salle quasi-déserte. Le
Heavy Metal des Goddess Of Desire va pourtant, au fil des titres,
attirer quelques amateurs de secouage de tignasse. Les morceaux
s'enchaînent à toute allure et pour son premier passage
en France, le groupe a bien l'intention de montrer la variété
de ses compositions. D'autant que le chant à trois voix (mention
spéciale au guitariste à la sublime voix claire sur
"Fear The King") permet pas mal de possiblités.
Le groupe plaisante avec le public et cette décontraction
permet aux Hollandais de s'assurer un relatif succès. Malheureusement
le set est mis à mal par un son mauvais dans l'ensemble.
Setlist
Goddess Of Desire :
* The Eternal War
* Rites Of War
* Metal Guns
* Majesty Of Metal
* Ride
* Conquerors Divine
* Fear The King
* War Of The Crusade
* Metal Forever
* The Battleground
* Scream For Metal True
* We Are Motorhead (reprise Motörhead)
"Bang
that fucking skull !", voilà la phrase qui peut résumer
le concert d'Hirax ce soir-là. Après un changement
de plateau assez long, l'intro est lancée et le groupe entre
en scène. Les quelques 140 personnes présentes se
massent devant la scène comme un seul homme pour 1h20 de
grand Thrash Metal. Si la setlist reste globalement identique à
celle de la veille, l'interprétation est encore plus puissante.
Le groupe n'est pas venu pour rien et le montre ! Le batteur est
toujours aussi "frappant" par sa vélocité,
sa régularité et sa puissance de jeu. Le public est
chaud comme la braise et, pendant toute la durée du show,
les slams succèdent au mosh et au headbanging ! L'accueil
réservé à Hirax fait chaud au coeur de Katon
qui ne semblait pas s'attendre à une telle intensité.
Katon se met facilement le public (qu'il appelle affectueusement
les "die-hard fans") dans la poche en faisant part de
son goût pour le Heavy Metal français ("[...]
Sortilège, H-Bomb, and one of my favorite band of all time
: Trust"). Pour ne rien enlever à la fête, le
son est percutant et l'on distingue aisément tous les instruments
de la machine à riffs Hirax. La fin du set approche cependant
rapidement et le groupe annonce qu'il reviendra à Wattrelos
en mai 2008 pour la seconde édition du "Long Live Metal"
(festival organisé par Laurent et Nathalie d'Emanes Metal).
Setlist
Hirax :
* Intro
* Lucifer's Infernio
* Blind Faith
* The New Age Of Terror
* Chaos And Brutality
* Hate, Fear and Power
* Hostile Territory
* Destroy
* Broken Neck
* Demons - Evil Forces
* El Diablo Negro
* Barrage Of Noise
* The Plague
* Mouth Sewn Shut
* Bombs Of Death
* Assassins Of War
* Unleash The Dogs Of War
Juste
après le set d'Hirax, on retrouve le groupe à la buvette/merchandising
pour quelques photos et dédicaces. Tous les membres se pretent
au jeu et la proximité avec le public est assurément
la cerise sur le gateau de ce fabuleux week-end !
(Denis)
ps :
Merci à Nath, Laurent & Daniele
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ENSLAVED
+ KEEP OF KALLESSYN + THE OATH
17/10/07 - Lyon - Marché Gare
- orga : Myreferencevents
A peine
remis de notre déplacement en terre lyonnaise pour BEHEMOTH
/ KATAKLYSM / ABORTED au Ninkasi Kao, c'est cette fois en comité
restreint que l'on rejoint la salle du Marché Gare qui se
situe dans le Sud de l'agglomération lyonnaise, dans la zone
de la confluence qui est en pleine restructuration. Outre les multiples
travaux, c'est l'absence de fourgons sur les boulevards qui fait
tout drôle ! Une fois le plus dur fait, c'est-à-dire
trouver une place pour se garer, on peut prendre notre temps pour
manger un morceau et rejoindre tranquillement la salle et retrouver
les habitués. D'ailleurs encore un grand merci à My
Reference Events (www.myspace.com/myreferencevents) d'avoir repris
le flambeau pour des concerts de plus en plus nombreux.
On rentre directement dans le vif du sujet avec les locaux de THE
OATH que l'on avait déjà eu l'occasion de voir au
Lyon's Hall en compagnie des roumains de NEGURA BUNGET (report en
ligne). Leur prestation avait été alors quelque peu
perfectible, ce soir ce ne sera pas beaucoup mieux, mais dans une
salle déjà bien remplie et réceptive. En effet
les blackeux lyonnais se retrouvent avec un gratteux en moins et
on les sent bien tendus, sûrement que les balances n'ont pas
du s'éterniser... Mais au fil des titres le son s'améliorera
et si leur black ne réserve pas de grosses surprises, j'accroche
bien au chant et à l'atmosphère générale.
Préparant l'enregistrement d'un nouvel album, on va avoir
en plus des titres de leur autoprod " The end of times "
à plusieurs nouvelles compos, toujours dans la veine d'un
black/death à la DISSECTION des dernières heures.
Le clavier devait juste rentrer du boulot puisqu'il était
encore en costard, mais il me semble que c'était déjà
le cas au Lyon's Hall ;) sa true attitude à lui sûrement
:) c'est en tout cas avec une oreille attentive que je me pencherais
sur le prochain album. J'ai pas vu la fin de set, mais je crois
que ça s'est écourté
enfin cool de les
voir sur une telle affiche !
Set List THE OATH :
* Intro/This
day
* Broken hope
* Orgasm
* Question of faith
* Amen
* Unholy blood
* The oath
* Blinded by fear
Troisième
passage de KEEP OF KALESSIN en terre lyonnaise, avec la première
partie d'HYPOCRISY/EXODUS fin 2005 dans le petit transbo et l'an
passé avec SATYRICON devant un CCO blindé. On les
a même revu cette année au Brutal Assault en République
Tchèque. Bref après toutes ces prestations j'ai toujours
du mal à vraiment accrocher, pourtant le groupe y met beaucoup
d'énergie en faisant vraiment le show malgré l'exiguïté
de la scène. Déjà l'ajout d'une seconde guitare
apporterait beaucoup à mon sens, mais retranscrire tout le
potentiel ressenti sur un album comme "Armada" nécessite
d'avoir un son optimal ce qui ne sera pas le cas ce soir. Le public
rentre assez bien dans le show même si ce n'est pas la grande
folie ce soir. En tout cas ce qui est cool dans cette salle c'est
d'avoir l'impression d'assister à un concert en " privilégié
", car malgré la taille de la salle les conditions de
jeu sont plus que convenables. Et voir BOLT THROWER l'an passé
dans de telles conditions avait été un véritable
régale, bien au-delà de mes espérances
Un bon set tout de même de KOK qui passe à toute allure
et qui me permet de bouger dans la salle, de derrière la
table de son, dans les premiers rangs (son pourri), pour finir assis
tranquillement sur le côté de la scène
Si KEEP
OF KALESSIN commence à bien connaître les salles lyonnaises,
c'est le premier passage d'ENSLAVED à Lyon dixit le chanteur
! Leur venue au Marché Gare est en tous les cas une occasion
à ne pas louper, preuve l'affluence de ce soir, même
si cela ne sera pas bondé comme pour BOLT THROWER
mais
au moins on peut s'approcher du bar sans trop de problèmes
! Depuis ces dernières années ENSLAVED a considérablement
fait évolué son black pour devenir aujourd'hui beaucoup
plus accessible, ISA et RUUN ayant de ce côté-là
bien cartonné. J'attendais avec impatience de revoir les
norvégiens en salle, ma seule expérience de ce côté-là
remontant à la date du Fury 2005 dans la chaleur étouffante
de la salle " velvet "
.d'ailleurs le groupe doit
également s'en souvenir ! La set list révélera
quelques surprises de choix même s'il on est loin d'un best-of,
beaucoup d'albums passant à l'as. De toute façon le
public d'ENSLAVED a bien évolué, beaucoup venant pour
écouter des titres de Ruun (" Path to Vanir ",
" Fusion of sense and earth "et bien sûr le titre
éponyme avant le rappel) et d'Isa (avec l'énorme "Bounded
by Allegiance", "return to Yggdrasill"' et bien sûr
"Isa" qui ne devrait plus quitter les setlists avant un
bon moment). Mais on va aussi avoir droit à deux extraits
de "Below the Lights" avec le titre qui débute
l'album sorti en 2001 "as fire swept clean the earth"
et aussi "Ridicule swarm". Les seuls vieilleries exhumées
seront "Gylfaginning" de Frost (1994) et l'unique rappel
qui nous ramène en 1993 et au split réalisé
avec les maîtres du genre, EMPEROR! Une époque bénie
des dieux que cet " Allfadr Odinn" va nous faire revivre
avant que le groupe quitte définitivement la scène
devant une assistance qui en aurait bien redemandée... un
grand set tout de même, mais avec le recul il faut avouer
que la musique des norvégiens prend désormais une
ampleur supplémentaire sur une grande scène de festival,
avec en premier le Hellfest cette année où avec de
magnifiques lights et de nuit cela avait été tout
simplement énorme ! Enfin ce soir si les lights n'étaient
pas exceptionnels, les projections sur le backdrop claquaient elles
vraiment ! Pour revenir au Hellfest la set list était aussi
un poil différente, bien sûr plus courte mais avec
deux autres " vieilleries ", à savoir Jotunbold
de Frost et un autre extrait de leur split avec EMPEROR " Slaget
I Skogen Bortenfor "
mais comment pouvait-il en être
autrement vu que les maîtres du black allez donnait ce soir
là une claque magistrale (et je pèse mes mots !) a
tout le monde en fin de fest
Au Brutal Assault à la
mi-août on a eu comme différence à ces deux
concerts un autre titre de Frost avec Loke. Bien cool de voir un
groupe qui ne se répète pas éternellement,
même de fest en fest, certains devraient bien en prendre de
la graine
les déceptions de la soirée viendront du prix du merchandising
(45€ le sweat à capuche
) mais surtout de la bière
qui était éventée ! la grosse galère
;) La route du retour paraîtra cette fois bien longue, peut-être
l'absence de Gainsbourg dans l'autoradio... ;) (Fully) ps : thanks
to Denis, My reference events, Theli & sa miss pour le soda
;)
Set
list ENSLAVED :
* As
fire swept clean the earth
* Bounded by allegiance
* path to Vanir
* Fusion of sense and earth
* Gylfaginning
* Ridicule swarm
* Isa
* Return to Yggdrasill
* Ruun
-
* Allfadr Odinn
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LOFOFORA
+ PUNISH YOURSELF
19/10/07 - Toulouse, Le Bikini, France
- orga : Furia Antistatic
Quel
bonheur, après toutes ces années de retrouver enfin
le Bikini, cette salle emblématique de la région toulousaine,
qui, un sinistre jour de septembre 2001 a été soufflée
par l'explosion de l'usine AZF et dont la reconstruction aura demandé
six longues années. Installée sur la commune de Ramonville,
mitoyenne de Toulouse, ce nouvel équipement peut faire la
fierté de ses concepteurs, dont la détermination n'aura
pas été altérée pendant tout ce temps,
tant le lieu est à la mesure des attentes d'un public et
surtout d'une scène musicale toujours plus professionnelle
et exigeante.
L'affiche
de ce soir a été montée par le collectif Furia
Antistatic, et regroupe pour l'occasion, outre les têtes d'affiche
LOFOFORA et PUNISH YOURSELF, les groupes 31 Knots, Sleeppers, Khod
Breaker, Nabass ainsi qu'un after électro avec deux DJ.
Arrivés
tard sur les lieux, Phil et moi loupons les premiers groupes, et
nous concentrons sur la visite des lieux et surtout des deux bars,
intérieur et extérieur et renouons quelques contacts
avec les animateurs des webzines locaux.
Après
s'être remis du trajet autour d'une bonne bière, les
choses sérieuses commencent avec l'extinction des feux et
l'arrivée sur scène des electro/keupons peinturlurés
de PUNISH YOURSELF. Même si de l'avis de certains, le groupe
a eu récemment l'occasion de proposer des shows plus dingues
et déjantés, force est de constater que ce soir, on
n'est pas loin d'atteindre le sommet de la folie. Body paintings
fluo du meilleur effet, rythmes cyber-punk en béton, lights
d'enfer, et le clou du spectacle, cette danseuse frappadingue armée
d'une ponceuse qu'elle se passera toute la soirée sur le
corps, munie d'un plastron métallique pour en faire jaillir
des étincelles, en rythme avec la musique du groupe. La mise
en scène est au point et orchestre à merveille le
punk atomique, à la fois martial et dansant qui fait exploser
la fosse. Pogos, stage-divings, crowd-surfings, toutes les furieuses
pratiques d'une fosse en ébullition sont déclinées
au rythme des brûlots que sont " Gimme cocaïne ",
" Suck my TV " ou l'atomique " Gay boys in bondage
". Au total, près d'une heure et demi de show intense,
mené à fond par un Vx69 qui terminera le set à
l'énergie. La claque de la soirée.
A peine
le temps de refaire le plein de carburant au bar que déjà
la nouvelle extinction des lumières annonce l'arrivée
sur scène de la tête d'affiche de la soirée,
LOFOFORA. Le groupe, qui vient de sortir le fabuleux " Mémoire
de singes " lance sa nouvelle tournée et rode depuis
quelques dates ses nouveaux titres. Engageant la partie sur un "
Mémoire de singes " fort à propos en cette période
de prise de conscience de l'état dans lequel on a mis notre
planète, les LOFO semblent remontés comme des réveils.
Après la baffe que nous a filé PUNISH YOURSELF, il
faut au groupe une sacrée pêche pour remobiliser un
public encore sonné par le chaos qui vient de s'abattre sur
le Bikini. C'est sans compter sur l'enthousiasme de Reuno, qui affiche
une banane des grands jours et pour lequel la scène est un
élément vital. Epaulé par Daniel (guitare),
et le duo rythmique Pierre (batterie) et Phil (basse), soutenu par
un son à la fois clair et puissant, notre homme aura tout
loisir, pendant près d'une heure et quart, de nous assener
sa rage au plus grand bonheur d'un public fidèle. Tapant
dans tout son répertoire, LOFO va organiser son set en mêlant
ses nouveaux titres, tels que " Dernier jugement " ou
" Tricolore " aux classiques que sont " L'uf
", " Envie de tuer " ou encore " Amnes'history
". Gonflés à bloc par le plaisir d'un retour
sur les planches du Bikini, les LOFO n'oublieront pas de remercier
chaleureusement Hervé, le propriétaire des lieux dont
la volonté et persévérance sont des modèles
du genre, et remobiliseront chaque fois que nécessaire un
public qui par moment donne quelques signes d'épuisement.
Reuno est aux anges et rayonne par son charisme, sur un public qui
lui mange dans la main. Toujours très humble et posé
en privé, le garçon à la démarche de
" grand frère " est une vraie pile atomique sur
scène et ne donne aucun signe de faiblesse durant tout le
show, qu'il mènera de main de maître jusqu'au traditionnel
" Buvez du cul ", conclusion superbement envoyée
d'un set de folie.
Une chose
est sûre, près de quinze ans après sa naissance
la bête LOFOFORA est bien vivante et semble plus forte que
jamais. La meilleur preuve en est donnée par son récent
sixième album " Mémoire de singes ", qui
offre, en plus d'un son énorme et d'un punk-hardcore-métal
de premier ordre, des textes d'une intensité rare comme seul
le TRUST de la grande époque a su nous servir, au début
des années 80. Jetez donc une oreille sur " Tous les
mêmes ", " Tricolore ", ou encore le fabuleux
" Trop ", et dites moi que vous aviez déjà
entendu autant de colère, de hargne ou d'enthousiasme que
depuis " Antisocial ", " L'élite " ou
" Monsieur Comédie ". Rien à laisser, tout
est à prendre sur cet album que je considère définitivement
comme Mon album de l'année. Rien que ça. C'est si
bon d'être un singe ! YvesZ.
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BEHEMOTH
+ KATAKLYSM + ABORTED + LYFTHRASYR
14/10/07 - Lyon Ninkasi Kao, France
- orga : Myreferencevents
Quel
plaisir que de voir qu'une telle affiche arrive a rameuter autant
de monde! Pas que le Ninkasi soit blindé mais pas loin...
Les metalleux clermontois y auront d'ailleurs bien contribués
puisqu'un bus était organisé pour l'occasion! C'est
donc sous un soleil éclatant qu'une vingtaine de métalleux
(-ses) s'engouffre dans le mini-bus direction Lyon pour une affiche
extrême qui promettait beaucoup ! Organisé sous la
houlette de Pro-Pulse Records & Dislocation avec Chamby aux
manettes (enfin plutôt à la glacière^^), le
voyage sera rythmé par une playlist qui nous mettra dans
l'ambiance avec le new BENIGHTED, SUFFOCATION,
bref tout commençait
pour le mieux une bibine (fraîche lol) à la main !
Arrivé sur place et après un rapide Kebab ingurgité
devant " Ripostes " avec l'inénarrable BHL (ça
change des matchs de foot turcs !), brève attente devant
le Ninkasi Kao nouvelle formule, avec une nouvelle surface couverte
vers l'entrée. La mise en bouche est assurée par les
blackeux allemand de LYFTHRASYR, bien placé dans le concours
du nom de groupe imprononçable, sans pour autant arriver
à la cheville des mexicains de PARACOCCIDIOIDOMICOSISPROCTITISSARCOMUCOSIS
(si si ça existe, je vous épargne les noms de leur
prods
). De toute façon ça n'a que peu d'importance
car le black/death goth de LYFTHRASYR n'est pas des plus intéressant,
pas aidé en cela par un son bien sabordé. Mais les
musicos ne se posent pas de question et assure ce dernier show de
la tournée avec le plus grand sérieux malgré
une roadie qui s'amusera à venir les perturber mais sans
grand succès. Dommage toutefois qu'un groupe du cru n'ai
pas eu l'occasion de prendre part à la fête
par
exemple BENIGHTED vu que tout le groupe était présent,
hormis Julien ;) on a donc le temps de se balader dans le Ninkasi
nouvelle version puisque c'est la première fois que l'on
revient depuis les travaux effectués. C'est toujours autant
le bordel pour approcher du bar mais au moins maintenant il y a
la clim !
Les choses
sérieuses vont débuter avec ABORTED. Vu et revu cette
année (Hellfest, Brutal Assault, bientôt à Limoges
),
les belges vont nous réserver une petite surprise. J'avais
pas capté que c'était la dernière date de cette
tournée commune avec BEHEMOTH, mais quand on a vu débarqué
le groupe grimé en true blackeux (avec en plus du Corpse
paint les croix renversées dessiné à la va
vite sur la basse^^) ça a fait tilt. On est tout de suite
dans le show avec déjà une grosse ambiance et un groupe
hyper motivé ! on aura aussi droit à quelques chant
black dans les curs, là pas contre ça sabordait
un peu les morceaux mais bien cool d'avoir assister à ce
set bien fun ! La fosse est plus qu'agitée, maintenant une
grosse ambiance tout au long du set, avec un wall of death quelque
peu anticipé sur " sanguine verses ". Les musicos
(j'ai arrêté de suivre les mouvements de lineup dans
ce groupe
) se marrent bien de leur facéties black metal
sans pour autant oublier d'envoyer les brûlots death qui font
mouche comme à chaque fois. Sven est une fois de plus à
la manuvre pour bouger tout le monde et le résultat
est là, ça poutre toujours autant
en tout cas
ils ont l'air d'avoir pris énormément de plaisir ce
soir là, et nous aussi par la même occasion
(une video : http://fr.youtube.com/watch?v=sJr2ZgijrHg)
Il me
semblait que sur les autres dates c'était KATAKLYSM qui fermait
le bal, mais pas ce soir puisque le backdrop géant représentant
la pochette de " In The Arms of Devastation " se dresse
à la pause. Et c'est reparti pour une petite heure de death
qui décoiffe. Les vétérans québecois
seront eux aussi à la fête, avec de nombreux échanges
en français of course (et l'inévitable tabernacle
!) et des slammeurs qui savent monter sur scène sans pour
autant la squatter. On aura droit finalement a que peu de titres
du dernier album, pour une setlist qui nous en met plein la tronche
mais bon ça c'est pas trop une surprise! Vraiment surpuissant
avec une fosse bien déchaînée qui se prendra
les coups de boutoirs des canadiens sans faiblir. En tout cas il
y a eu une grosse communion avec le public, que l'on ressent d'autant
plus fort du fait de la configuration resserrée de la salle
et du groupe qui communique en français, ça brise
la glace direct ! En tout cas c'était la première
affiche d'extrême que je voyais ici et ça le fait grave
!
(une video : http://fr.youtube.com/watch?v=3BRWpfqGcz0)
Kataklysm
:
* Like Angels Weeping (The Dark)
* Let Them Burn
* The Ambassador Of Pain
* The Resurrected
* Crippled And Broken
* Serenity In Fire
* 1999:6661:2000
* Where The Enemy Sleeps
* Beyond Salvation
* As I Slither
* Face The Face Of War
* Manipulator Of Souls
* In Shadows & Dust
Avec VADER, BEHEMOTH fait aussi figure de véritables forçats
de la route, sautant continuellement de tournées en tournées.
D'ailleurs sitôt cette date lyonnaise finie, le groupe s'envolait
pour les US rejoindre la tournée en compagnie de GOJIRA (+
Job For A Cowboy & Beneath The Massacre)
sont pas humain
ces types! Fort d'un Apostasia qui figurera à n'en pas douter
tout en haut des référendums de fin d'année,
on va prendre vite fait bien fait la mesure de ce qu'est devenu
ce groupe sur scène...déjà pour beaucoup le
concert du Hellfest et du No Mercy restent un grand souvenir, mais
les revoir ici en tête d'affiche est un vrai régal.
La seule déception vient du temps de jeu limité (une
heure...) et des pauses entre chaque morceau, mais la mise en place
millimétrée et la succession de tubes est devenue
imparable. En plus l'aspect visuel est très travaillé
ce qui est loin d'être désagréable! Sur le final
on aura même droit à du crachage de sang, dont les
premiers rangs graderont traces après le concert...final
sur une cover de Turbonegro après seulement 55 minutes de
temps de jeu, bien saccadé par des pauses incessantes entre
les morceaux et des problèmes de retour, bref ce n'était
pas le set ultime mais on en était pas loin quand même...
et je tairais le nom du membre d'ABORTED qui viendra a poil sur
scène sur le final avec pour seul cache sexe une chaussette
lol
(une video : http://fr.youtube.com/watch?v=SEAJG-uwiRk)
Behemoth :
* Slaying The Prophets Ov Isa
* Antichristian Phenomenon
* Demigod
* From The Pagan Vastlands
* Prometherion
* Conquer All
* Christgrinding Avenue
* Inferno's Solo
* Slaves Shall Serve
* As Above So Below
* Summoning Of The Ancient Ones
* Christians To The Lions
* Decade Ov Therion
* Chant For Eschaton 2000
* I Got Erection (Turbonegro cover)
A noter le boulet du jour qui n'a pas hésité sitôt
le set fini de monter sur set pour s'emparer d'une cymbale encore
sur son support...je sais pas ou il comptait aller comme ça
(non pas DMC) mais un roadie va rapidement lui mettre le grappin
dessus...il y en a qui ne craignent rien!! Le temps de boire une
dernière bière made in Ninkasi avant de se faire sortir
par la sécurité, on rejoindra le mini-bus qui nous
attend bien sagement. Enfin pas tant que ça puisque ce dernier
va nous réserver une petite surprise
. en refusant de
démarrer ! plus qu'à sortir et à le pousser
en imitant la mêlée française pour réussir
finalement à lui faire reprendre la route, rythmée
cette fois par les douces mélopées de Gainsbourg
merci
Chamby ! lol (Fully)
ps :
thanks to Myreferencevents, Pro-Pulse Records & Chamby/Dislocation,
Denis pour les setlists, Nanou pour les photos (à venir)
!
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NINE
INCH NAILS
13/08/07 - Prague, Slavia Zimni Stadion,
République tchèque
- orga : ???
Jouissif,
fabuleux, intemporel, triquant, les qualificatifs me manquent pour
définir exactement le sentiment qui m'envahit à chaque
fois que je repense à ce dimanche soir d'Aout 2007. En transit
pour trois jours à Prague après le génialissime
Brutal Assault Festival, Fully, Denis et moi prenons nos quartiers
dans une chambre de cité universitaire sur les hauteurs de
la capitale tchèque, rompus par le déluge de violence
d'un évènement qui porte décidément
bien son nom.
Et là,
nos sacs et duvets encore sur le dos, les jambes en compote et la
tête en vrac, prêts à jouer les parfaits touristes,
nous tombons nez-à-nez sur l'impensable, l'inattendu, le
cadeau ultime, l'affiche d'un show de NINE INCH NAILS dans la capitale
tchèque, le lendemain soir.
En un
instant, finis la fatigue, les projets de photos souvenirs, les
monuments, les filles de l'Est, les bons plans du Guide du Routard,
vive la bière, l'électricité, les watts, la
rage et les riffs qui vous devissent la tête ! Ceux qui me
connaissent peuvent aisément m'imaginer dans ce genre de
situation, vue la vénération que je porte au groupe
de Trent Reznor ! Quelques bières et une nuit plus tard,
nous voilà tous les trois lâchés dans Prague,
à la recherche du Zimni Stadion, patinoire de l'équipe
de hockey locale qu'il nous faudra bien quatre heures pour trouver,
tant le lieu semble être totalement inconnu des autochtones.
Il est
encore tôt dans l'après midi quand, à peine
installés à la terrasse du bar qui borde la salle,
nous tombons sur des français, accros au groupe et qui le
suivent aux quatre coins de l'Europe. Plusieurs bières et
après que Fully ait accompli une sieste réparatrice
à même le trottoir, les portes de la patinoire s'ouvrent
enfin. La salle, qui doit pouvoir contenir au moins 10 000 personnes
se remplit timidement pour être finalement blindée
à la fin de la première partie, assurée par
les DANDY WARHOLS et dont je m'abstiendrai ici de relater la prestation,
aussi soporifique que dénuée de sens.
Quand
enfin l'intro d' "Hyperpower " se fait entendre à
l'extinction des lights, l'explosion de joie du public en dit long
sur l'attente des fans. Comme à son habitude, NINE INCH NAILS
a soigné le côté visuel de sa prestation. Scène
dépouillée, dépourvue de backdrop, un étrange
rideau simplement tendu à mi-hauteur, au dessus des musiciens,
éclairages uniformes à l'arrière du drum-kit,
et c'est parti pour un raz de marée de watts et d'électricité.
" The beginning of the end ", " Sin ", un furieux
" March of the pigs " qui fait exploser les premiers rangs,
l'entame du show est à l'image de la musique du groupe, véritable
démonstration de sadomasochisme sonore. Trent et ses acolytes
semblent possédés et leur énergie est reçue
en pleine face par un public électrisé à mort.
En pleine promo du récent " Year Zero ", NIN nous
assène un " Survivalism " surpuissant, enchaîné
à " Burn " et à un " Gave up "
dont l'intensité fait fondre la glace dela patinoire. La
condensation est extrême dans la salle et le groupe poursuit
dans la férocité. " The great destroyer ",
" Only ", puis " Wish " manquent de faire sauter
les plombs dans tout le quartier, avant que le groupe n'accorde
une grâce temporaire à son public. Le rideau tendu
devant la scène et garni de milliers de lumières s'abaisse
et masque les musiciens, formant une sorte d'écran derrière
lequel les silhouettes robotiques et pixelisées évoluent
dans un fond vert du plus bel esthétisme. " The good
soldier ", " No, you don't ", " Suck ",
" The day the world went away" s'égrainent avant
que n'arrive le final en forme d'apocalypse. Trent, qui déclarera
plus tard que le show de ce soir restera un des tous meilleurs de
la tournée salue son public conquis et fidèle, tandis
que le rideau remonte et que le groupe envoie le hit " The
hand that feeds " pour le plus grand bonheur de la fosse, qui
chavire. La suite est tout aussi intense, avec un " Head like
a hole " qui finit d'achever les derniers survivants de cette
séance de chaise électrique entre amis. Alors que
l'on pense que le show est terminé, tant la furie sonore
de ces derniers brûlots ne paraît pas pouvoir être
surpassée, Trent revient sur scène. Seul aux commandes
d'un synthé, il se lance alors dans un sublime " Hurt
" intimiste et tout en subtilité qui tranche définitivement
avec le chaos qui a précédé. Magnifique requiem
ponctuant à merveille près de deux heures de musique
atomique. Les lights se rallument enfin sur un public encore hagard,
sonné par la folie d'un Métal industriel du meilleur
cru et servi par les maîtres du genre. Génial ! Cette
fois, c'est sûr, Prague est définitivement une des
plus belles villes du monde ! YvesZ.
Setlist
NIN :
1. Hyperpower!
2. The Beginning of the End
3. Sin
4. March of the Pigs
5. The Frail / The Wretched
6. Closer
7. Survivalism
8. Burn
9. Gave Up
10. Me, I'm Not
11. The Great Destroyer
12. Eraser
13. Only
14. Wish
15. The Good Soldier
16. No, You Don't
17. Suck
18. The Day the World Went Away
19. Dead Souls
20. The Hand That Feeds
21. Head Like a Hole
22. Hurt
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DAGOBA
+ HYPNO5E + MOSHPIT
02/11/07 - St Bauzille de Putois (34),
Salle des fêtes, France -
orga : ADDM34
Belle
initiative que celle de l'ADDM 34 (Association Départementale
Danse et Musique en Hérault) qui, en partenariat avec la
FEMAH (Fédération des Musiques Actuelles de l'Hérault),
et Stand'art organisait durant ce premier week-end de Novembre,
un festival itinérant dans trois salles réparties
sur le département de l'Hérault, histoire de nous
réchauffer le squelette et ce qui nous reste de cerveau,
en ces premiers frimas de l'automne.
A l'affiche,
les deux gagnants d'un tremplin organisé quelques temps plus
tôt, les cyber-coreux de MOSHPIT et les torturés métalliques
de HYPNO5E bookés sur chacune des trois dates, en ouverture
de trois poids lourds de la scène française, L'ESPRIT
DU CLAN le premier soir, DAGOBA pour le deuxième, et BLACK
BOMB A pour le soir de clôture. Le but de ces soirées
étant, en plus de nous maintenir les neurones en éveil,
le soutien à la professionnalisation des artistes de musique
actuelle de l'Hérault, l'occasion était trop belle
de découvrir deux groupes qui montent sur la scène
locale, et de revoir un des groupes français préférés
de la rédaction de LEPROZY.COM, les marseillais de DAGOBA.
Saint
Bauzille de Putois, voilà un lieu bien improbable pour un
festival Métal. Rien que le nom de ce petit village, coincé
dans les gorges de l'Hérault, à 40 kilomètres
de Montpellier, nous avait bien fait marrer, Franky de DAGOBA et
moi, lorsque nous avions évoqué cette date quelques
mois plus tôt lors de notre rencontre au Brutal Assault tchèque.
Et pourtant,
malgré le relatif éloignement de la capitale régionale
et une température pas très élevée,
des fans (essentiellement des djeuns métalleux) se pressent
à l'entrée de la salle des fêtes, alors que
la nuit a envahi le paisible village que ses habitants n'imaginent
pas être le lieu d'un évènement aussi incongru.
Alors que les portes ne sont pas encore ouvertes, les groupes et
leurs équipes techniques débarquent du resto voisin
et sont littéralement happés par des fans trop ravis
de l'aubaine et chacun se prête sans prise de tête à
la séance photos et dédicaces improvisée.
Gonflés
à bloc par l'enjeu, les furieux MOSHPIT prennent d'assaut
la scène à 20h30 tapantes. Boostée par des
rythmes déjantés et des boucles techno sous acide,
la musique du trio fait l'effet d'un souffle apocalyptique sur une
fosse très clairsemée. La majorité du public
est en effet encore dehors ou au bar, visionnant avec grand intérêt
les images délirantes que le groupe projette sur un écran
pour mieux illustrer la folie de sa musique.
Sorte de monstre hybride, fruit d'un croisement entre MINISTRY et
DILLINGER ESCAPE PLAN, aussi bien adapté à un public
extrême qu'à des ravers gonflés aux extas, MOSHPIT
est terrifiant de violence et de folie furieuse. Son tube "
We killed jah ", duquel est issu un video-clip visible sur
la page myspace du groupe, en dit long sur le potentiel de déviance
du combo. A suivre de très près. Vivement l'album.
La suite
est assurée par les ténébreux HYPNO5E, dont
l'album " Des deux l'une est l'autre " est un bonheur
de Métal torturé et envoûtant. Oeuvrant dans
un registre totalement différent de MOSHPIT, le groupe va
maintenir le public dans un climat glauque et oppressant, fait de
riffs torturés, alternant les ambiances sombres et les plans
Death mélodiques heavy à mort, rappelant étrangement
un certain GOJIRA. Fort d'un album salué par la critique
et que je vous recommande, le combo compte de nombreux fans dans
l'assistance et chaque titre fait mouche, de l'intro inquiétante
de " Maintained relevance of destruction " au final de
"Tutugurii ".
Arrive
enfin le gros morceau de la soirée, la tête d'affiche
DAGOBA. Sur la route depuis près de deux ans pour la promo
du superbe " What hell is about ", les marseillais ont
pu renforcer leur tableau de chasse d'un sacré paquet de
grands moments, avec entre autres, des apparitions sur des festivals
européens majeurs, les premières parties d'IN FLAMES,
SEPULTURA, et surtout, la première partie de METALLICA au
BBK festival de Bilbao, cet été, et qui a maintenu
les quatre musiciens sur un nuage pendant un bon bout de temps.
Après Bilbao, donc, Saint Bauzille de Putois ! Sacré
retour sur terre, magistralement négocié par un groupe
qui ne s'imagine pas être " arrivé ". Bien
au contraire, c'est encore une fois avec le couteau entre les dents
et l'écume aux lèvres que les marseillais investissent
la scène de la salle des fêtes pour plus d'une heure
de power thrash à vous dévisser le crâne.
" Die tomorrow ", " The man you're not ", "
The things within ", " Living dead", "Cancer",
chaque titre est magistralement exécuté et le public
en redemande. Malgré un auditoire réduit (la faute
a une programmation hasardeuse dans un bled plutôt paumé),
le groupe donne tout et le furieux pogo lancé pendant "
Something stronger " emporte un malheureux vigile qui manifestement,
n'a jamais assisté a un tel phénomène. Trop
bon !
Shawter,
en première ligne, impose sa puissance vocale, accompagnée
des riffs lourds et épais d'Isakar, tandis que le tandem
basse - batterie du duo Werther - Franky construit des rythmiques
compactes et massives, le tout dans la lignée des grands
FEAR FACTORY, MACHINE HEAD et PANTERA. Que du bonheur, et un immense
plaisir de retrouver un DAGOBA qui a encore progressé et
qui tient méchamment son rang de leader de la scène
métal française aux côtés de GOJIRA.
La meilleure chose que l'on pourrait désormais souhaiter
au groupe serait de décrocher une belle première partie
aux States, histoire de ponctuer en beauté la promo du fameux
" What hell is about ", avant de retourner en studio nous
en pondre la suite, encore plus féroce, encore plus brutale,
encore plus géniale.
YvesZ.
PS :
Merci à Salva pour l'accrèd', et aux DAGOBA pour leur
sympathie habituelle (
Et remerciements tous particuliers
à Franky pour le verre de muscat, backstage !).
Setlist
DAGOBA :
·
Intro
· What hell is about
· Die tomorrow
· The man you're not
· Something stronger
· The things within
· Living dead
· Cancer
· It's all about time
· Release the fury
· Rush
· The white guy (and the black ceremony)
· The white guy (suicide).
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SKID
ROW
06/11/07 - Barcelone, Sala Apolo 2, Espagne
- orga : Frontline
Tel Michael
J.Fox, c'est à un nouvel épisode de "Retour vers
le futur" que j'ai l'impression d'assister en arrivant devant
l'Apolo 2, en ce mardi 6 novembre. Des chevelus, des permanentes,
des jeans élastiques et moulants, des tee-shirts de GUNS'
N ROSES, STRYPER, MOTLEY CRUE, me voilà replongé en
plein dans les années bénies du Hair Métal,
les sacro-saintes 80's. Hélas, l'impression est de courte
durée et lorsque je rentre dans la salle, c'est un goût
amer qui se répand dans ma bouche. Le petit club, qui doit
pouvoir contenir 400 personnes à tout casser, n'est pas rempli
au quart à vingt minutes de l'horaire prévu pour le
show et mon tee-shirt griffé " SKID ROW 2007 "
et d'une tête de mort tout juste acheté au minuscule
stand de merchandising, a des allures de message posthume.
Il me faudra une bonne vodka-Red Bull bien tassée pour reprendre
des poils de la bête et faire passer la boule qui commence
à monter dans ma gorge. J'ai vu SKID ROW partout en Europe
depuis le début de sa carrière, rencontrer le groupe
à maintes reprises, vu des foules déchaînées,
des groupies hystériques, et je me demande bien ce qui reste
de tout ça au regard des maigres effectifs plantés
au premier rang.
Le groupe, qui paie encore et toujours son split et l'éviction
/ départ de Baz en 1996 de même qu'un changement régulier
de batteur, se présente aujourd'hui sans un de ses deux leaders
historiques, Snake, resté au pays du fait de ses engagements
professionnels avec Mc Ghee Entertainment. Le guitariste, aujourd'hui
manager au sein de cette organisation est provisoirement remplacé
par Ryan Cook de HAIR OF THE DOG et seuls Rachel Bolan et Scotti
Hill subsistent du line-up original.
Et là, alors qu'à quelques minutes du lancement du
set, les fans ont enfin rempli copieusement le club, j'évacue
définitivement cette sale sensation qui s'emparait de moi.
Ce ne sont pas les grincheux, ceux qui bavent à longueur
de journée sur les forums d'internet en implorant le retour
de Baz et qui seront les premiers à traiter les musiciens
de vendus s'ils le réintègrent un jour, qui me saperont
le moral. Le SKID ROW nouveau, celui qui a intégré
Johnny Solinger au chant en 1999 est bel et bien vivant. Il est
là, devant moi. Une bande de potes, le sourire aux lèvres,
qui malgré les épreuves a une fois de plus fait honneur
à l'Europe en affrétant un tour-bus pour le plus grand
plaisir de ses fans. Ce SKID ROW qui d'entrée de jeu nous
envoie un " Thick is the skin " rageur qui fait monter
la température de l'Apolo en un instant. Encadrant avec "
New generation " les classiques " Piece of me " et
" Sweet little sister " en haut de set-list, ces deux
brûlots du nouveau line-up ont vite fait de balayer les doutes
sur la qualité du groupe recomposé, avant que "
18 and life " ne nous replonge presque vingt ans en arrière,
à l'époque des disques de vynil, dans les sillons
du premier LP éponyme. Ce début de set est tonitruant.
Le public, composé de fidèles parmi les fidèles,
mange littéralement dans la main de Johnny et Scotti Hill
fait le show. Malgré l'exiguïté de la scène,
le guitariste, déchaîné, bouge comme un damné
et son attitude contraste avec celle, toujours détachée
de Rachel Bolan.
Ryan Cook, qui possède des faux airs de Snake, n'est pas
en reste et malgré un rôle essentiellement axé
sur la rythmique, prend sa guitare acoustique pour un " Monkey
business " à l'interprétation live toujours aussi
fracassante. Engagé avec une seule guitare folk et Johnny
au chant, de manière intimiste, le titre monte soudain en
puissance avec l'entrée du groupe au complet pur faire exploser
les premiers rangs. Scotti se fend alors d'une impro bluesy à
mort, dans l'esprit d'un Stevie Ray Vaughan dont le gratteux est
un grand fan avant que la machine à remonter le temps ne
se remette en marche, aux accords de " Makin' a mess "
et " Big guns ". Rachel prend alors le micro pour remercier
ses fans avant de nous expédier un direct en pleine face
avec la traditionnelle reprise du " Psychotherapy " des
Ramones. Seconde et dernière accalmie de la soirée,
la superbe balade " I remember you " est l'occasion pour
le public de voler la vedette à Johnny en couvrant le chanteur
durant tout le titre, aussi bien pendant les couplets que les refrains.
Dément. C'est le grand frisson et la folie continue. "
Disease ", seul titre de la set-list issu du récent
" Revolution per minute " nous rappelle que le groupe
est loin d'être à l'agonie et l'enchaîne à
un " Slave to the grind ", titre phare de l'album du même
nom et morceau parmi les plus sauvages que les Skids aient composé.
Le groupe sort de scène une première fois avant de
revenir pour un premier rappel avec le fabuleux " Beat yourself
blind ", tiré du controversé " Subhuman
race " dans lequel des passages du " Gods of thunder "
de KISS seront finement incorporés. Un vrai bonheur, ce titre
étant un de mes préférés de SKID ROW.
Johnny regarde alors son public d'un air narquois et annonce le
prochain titre, qu'il présente comme son love-song favori.
Et le groupe d'envoyer un " Get the fuck out " furibard,
celui-là même qui a valu à SKID ROW d'être
banni à vie du Wembley Stadium et dont les paroles sont un
bonheur de misogynie ! Second et dernier rappel, le titre phare
de SKID ROW, " Youth gone wild ", scandé par un
public conquis, ramène les cinq musiciens devant la scène
et son premier couplet fait chavirer les fans. Interprété
avec toujours autant de conviction et d'envie, cette hymne, bannière
de toute une génération est reprise en chur
par tout le club et ponctue 80 minutes d'un Hard rock musclé
et d'une vitalité impressionnante.
A peine le groupe est-il sorti de scène que les lumières
se rallument sur des fans aux yeux brillants de bonheur. Quand nous
sera-t-il encore donné de revoir SKID ROW sur scène,
tant ses musiciens ont l'air de prendre désormais leur projet
plus pour un hobby que pour une priorité majeure. Certes,
les cinq garçons s'éclatent toujours autant ensemble
mais la faible promo que le groupe organise autour de son actualité
(quasiment aucune présence dans la presse, un site web jamais
réactualisé, des tournées au compte gouttes,
) ne laisse que peu d'espoir pour un retournement de tendance.
Et soyons clair, c'est pas demain la veille que SKID ROW réintègrera
son ex-chanteur, tant les blessures et les rancoeurs sont encore
bien présentes dans les deux camps. Alors, prenons les choses
pour ce qu'elles sont réellement. Le show de ce soir était
tout simplement un pur bonheur de Hard rock, burné, rageur,
plein d'enthousiasme, orchestré par des musiciens au talent
immense qui ont vendus des millions et des millions d'albums et
qui n'ont plus rien à prouver. Et qui s'éclatent comme
des jeunes kids. Et c'est bien ça l'essentiel. We are the
youth gone wiiiiiiiilllllllllllllllllddddddddddddddd ! YvesZ.
Setlist
SKID ROW :
·
Thick is the skin
· Piece of me
· Sweet little sister
· New generation
· 18 and life
· monkey business
· Makin'a mess
· Big guns
· Psychotherapy
· I remember you
· Disease
· Slave to the grind
· Beat yourself blind
· Get the fuck out
· Youth gone wild
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MARILYN
MANSON + EYELESS
17/11/07 - Montpellier, Le Zénith,
France - orga : FM / Alias
Encore
sous le coup de la déception de l'annulation de la tournée
européenne de QUEENSRYCHE, qui devait faire une halte ce
soir au Razzmatazz de Barcelone, c'est donc par défaut qu'avec
Phil et Christina, les deux big boss de Leprozy.com, nous nous rabattons
sur le concert local du jour, MARILYN MANSON. D'accord, il y a pire
comme compensation, mais je dois bien avouer que les doutes sont
forts quant à la qualité de la soirée, tant
la bande de frappadingues du désaxé MANSON a depuis
quelques temps, perdu de son pouvoir terrifiant et tendrait à
verser dans le grand guignolesque, voire le foutage de gueule intégral.
Arrivés
tôt aux abords du Zénith afin de ne rien louper de
la première partie de soirée, assurée par les
locaux d'EYELESS, c'est avec une pointe de regret que nous constatons
l'absence de religieux intégristes, dont le cinéma
lors de la date toulonnaise au printemps dernier avait quelque peu
égaillé l'attente interminable qui précède
une ouverture des portes. Pour la baston cannettes contre bibles,
on repassera donc. Dommage car avec le froid qui règne sur
le parvis, un peu d'exercice m'aurait réchauffé et
permis d'éclairer quelques consciences trop congestionnées
non par le froid mais par des dogmes plus lourds et plombés
que le plus heavy des riffs de VENOM !
C'est
un Zénith en petite configuration et qui affiche complet,
composé d'un public hétéroclite qui accueille
donc le grand prêtre de la controverse. Ici, quelques curieux
venus se donner quelques sensations fortes, là, un kid au
tee-shirt noir XL trop grand et barbouillé de maquillage
piqué à une mère conciliante, accompagné
pour l'occasion par un père qui voit la soirée foot
à la télé lui passer sous le nez. Et dans la
fosse, des métalleux aux âges variables côtoyant
des fans au look gothique trop particulier pour être porté
par n'importe qui. Décidément, pour l'instant, le
grand guignol se joue dans la fosse
Arrive
enfin le premier moment fort quand une première extinction
des feux libère les furieux EYELESS qui prennent possession
de la scène. Rajoutés à la dernière
minute sur l'affiche et gonflés à bloc par l'opportunité
qui leur est donnée de se produire dans un tel contexte,
les montpelliérains ne tardent pas à atomiser les
premiers rangs de leur thrash - core furibard. Auréolé
d'un " Game of fear " surpuissant, le combo livre un set
heavy servi par un son étonnement clair et un light show
minimaliste. Menant la danse, Fred donne tout au micro et n'a de
cesse d'haranguer un public qui n'en demande pas tant et même
les gradins se laissent prendre au jeu. Attaquant sur " My
Tale ", le morceau d'ouverture de leur récent brûlot,
le groupe mettra bien deux titres à se détendre et
à évacuer une pression bien compréhensible.
Mais EYELESS n'a rien à perdre et livre un set carré,
à l'image du titre " The game of fear ", avant
d'oser un braveheart qui surprendra plus d'un non initié
dans la fosse, sur un dernier morceau. Mission accomplie donc, pour
Fred et sa bande qui s'en tirent avec les honneurs.
Après
une nouvelle attente interminable de près de cinquante minutes,
la nouvelle extinction des lights à 21h30 annonce alors le
gros morceau de la soirée, le moment que chacun attend avec
impatience. Dans la pénombre, une silhouette inquiétante
se profile dans des lights rouges derrière l'immense rideau
noir qui masque la scène, tandis que l'intro " Trio
No. 2 in E-Flat Major" monte dans la sono. L'enthousiasme du
public à ce moment précis est difficilement descriptible,
tant cet entame de set est libérateur pour tous les fans
de Manson. Le rideau tombe alors dans un vacarme assourdissant,
découvrant un décor dépouillé à
l'extrême. Le kit de batterie de Ginger Fish et les synthés
de Chris Vrenna se partagent les deux côtés à
l'arrière de la scène, tandis que devant, Tim Skold
et Rob Holliday, respectivement guitariste et bassiste, encadrent
un Marilyn Manson triomphant qui d'entrée de jeu, envoie
un " If I was your vampire " hypnotique.
Le début
de set est un pur bonheur de voyage dans le temps. " Disposable
teens ", mObscene ", Tourniquet ", " Irresponsable
hate anthem " sont enchaînés et nous ramènent
immanquablement quelques années en arrière, lorsque
le chanteur était au sommet de la controverse et dont le
personnage était considéré comme l'ennemi numéro
1 des intégristes chrétiens de tous poils. Force est
de constater que cette époque est bien révolue et
que le chaos et la débauche des premières tournées
a définitivement laissé la place à un rock-show
ultra carré, mis en scène à la minute près,
professionnel en diable
américain, quoi !
La suite
est tout aussi délectable, et on se laisse facilement envoûter
par un " Sweet dreams mixé à " Lunchbox
", suivis d'un " Fight song " fracassant. Malgré
des enchaînements assez mécaniques, signes que la spontanéité
qui caractérisait le début de carrière de Manson
a bien été reléguée aux oubliettes,
le public est aux anges et replonge sans retenue dans l'actualité
de l'artiste avec le planant " Putting holes in happiness "
et le hit en puissance qu'est " Heart shaped glasses ",
tirés du très bon " Eat me drink me ", sorti
cette année dans les bacs.
Voilà
près d'une heure que le groupe est sur scène et atomise
son public lorsque l'enchaînement fatal marquant la dernière
ligne droite d'un set qu'on aurait souhaité plus long est
envoyé. "The dope show ", " Rock is dead "
et " The reflecting god " dopés à l'électricité
nucléaire écrasent un Zénith qui a rarement
l'occasion de subir un tel traitement sonore, et Manson se donne
à son public, jouant son rôle à la perfection.
Lorsque les lights s'éteignent et que le groupe réapparaît
dans l'ombre pour un dernier rappel, les hurlements de la fosse
redoublent aux premiers accords du fabuleux " The beautiful
people ", titre parmi les plus emblématiques d'un combo
qui a, ce soir, remporté la partie.
Pas de
doute possible, Marilyn Manson a définitivement abandonné
son rôle de pantin déjanté, outrancier, déviant
et imprévisible, ce que beaucoup peuvent regretter, mais
a su faire évoluer son personnage et porte mieux que jamais
l'héritage des grands, celui des ALICE COOPER et DAVID BOWIE
pour ne citer qu'eux. L'antéchrist s'en est allé,
l'artiste a pris sa place et le grand cirque rock'n roll continue
sa route. Et tout ce qu'on espère, c'est que ça dure
encore longtemps comme ça ! YvesZ.
Play
list MARILYN MANSON :
01. Trio
No. 2 in E-Flat Major for Piano, Violin, and Violoncello (Intro)
02. If I Was Your Vampire
03. Disposable Teens
04. mOBSCENE
05. Tourniquet
06. Irresponsible Hate Anthem
07. Are You The Rabbit?
08. Sweet Dreams / Lunchbox (Medley)
09. The Fight Song
10. Putting Holes in Happiness
11. Heart-Shaped Glasses (When the Heart Guides the Hand)
12. The Dope Show
13. Rock Is Dead
14. The Reflecting God
15. The Beautiful People
16. Trio No. 2 in E-Flat Major for Piano, Violin, and Violoncello"
(Outro)
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BENIGHTED
+ KRONOS + RECUEIL MORBIDE + guest(s)
29/10/07 - Bordeaux, France
- orga : Gomorah records (www.gomorahrecords.com)
30/10/07
- Lyon, France - orga : Myreferencevents
(www.myreferencevents.com)
"Terrorize
the sick tour", tel est le doux nom de cette affiche regroupant
les rockeurs de BENIGHTED, KRONOS et RECUEIL MORBIDE ainsi que des
groupes locaux pour ouvrir sur chacune des 10 dates de cette tournée
qui a sillonné la France du 27 octobre au 5 Novembre. Et
pour la sillonner on ne peut pas dire qu'ils ont fait les choses
à moitié puisque lorsque je retrouve tout ce beau
monde le lundi à Bordeaux ils arrivaient tout droit de Strasbourg,
soit 13 heures de route
Mais il en faut plus pour calmer leur
enthousiasme à profiter de cette tournée montée
de leur propre initiative, même pas les rétros des
fourgons qui volent dans les rues étroites du centre de Bordeaux
lol Car le club de l'Heretic où se tient la date de ce soir
est situé à deux pas de la place de la Victoire dans
le plein centre. La salle de concert est située au sous-sol,
faisant craindre le pire niveau chaleur et son vu la relative exiguïté
des lieux mais au final j'ai était agréablement surpris
! en tout cas c'est un lieu plutôt sympa avec une déco
très Hard-core straight edge puisque on a droit à
des photos et à des vidéos au-dessus du bar liés
à la défense de la cause animale. Bon appétit
! A Lyon le lendemain c'est retour au Marché Gare, quelques
jours seulement après ENSLAVED (report
en ligne) mais avec un peu plus de monde et toujours sous la
houlette de My Reference Events a qui nous allons finir par envoyer
nos factures de vidange car depuis le début de l'année
on n'arrête pas de multiplier les aller-retour Clermont-Lyon
A Bordeaux
c'est MIND WHISPERS (www.myspace.com/mindwhispers666)
de Bergerac qui lance la soirée avec un death mélo
typé suédois aux relents black qui met déjà
en haleine une assistance qui est arrivée à l'heure,
attendant paisiblement l'ouverture des portes devant les abords
de la salle une bière à la main. Les bergeracois ont
déjà débuté leur set quand on rejoint
la salle, pour une prestation bien plaisante même si les mélodies
un peu trop typées suédoises avec d'innombrables solis
me lassent assez vite. Une bonne entrée en matière
en tout cas avec ce jeune groupe qui nous prépare un nouvel
album qui fera suite à leur première autoprod "
Beyond The Scarlet Opening ". A suivre donc
Si tout
le monde est arrivé en avance, ce n'est pas le cas des toulousains
de FORNICATION (www.myspace.com/fornicationbm)
qui ont finalement trouvé le chemin à temps, mais
ce petit coup de bourre aura donné quelques cheveux blancs
à l'orga (Gomorah Records) qui aura au final très
bien géré tout ça
souhaitons que le public
bordelais soutienne leur dynamisme affiché sur les prochains
dates, à commencé par MAYHEM à Barbey courant
Décembre ! Concernant FORNICATION, on ne va pas se le cacher,
un des principaux intérêts de ce groupe est de voir
à l'uvre Alsvid de SETH et ex-ENTHRONED, seulement
deux jours après sa prestation avec EFORCE à Bidache
dans le pays basque. Là il est plus à son aise avec
des blasts millimétrés, ce qui fait que devant lui
le reste du groupe peut se concentrer sur leurs parties avec assurance,
ce qui donne un set bien rentre dedans. La set list est pour l'essentiel
tirée du très récent DNHate sorti chez Rupture
Music. Une 'tite cover de Deicide et un final tonitruant sur "
The Unspeakable " comme sur le dernier album et les toulousains
peuvent prendre la route du retour, cette fois sans s'égarer
Set list FORNICATION :
* The hand of death
* D N Hate
* the death corridor
* Bloody
* When satan rules his world (cover Deicide)
* The Unspeakable
Le lendemain
à Lyon c'est IN ARKADIA qui a ouvert les hostilités
alors qu'on entre dans la salle. Leur heavy thrash passe plutôt
bien, en tout cas la salle était bien remplie avec visiblement
beaucoup de fidèles déjà présent pour
mettre l'ambiance. Le temps de jeu a été plus que
correct ce qui a permis aux lyonnais de présenter leur album
" release the shadow " mais surtout un paquet de nouveaux
titres qui devraient figurer sur leur prochaine prod. Du bon boulot
les gars !
Set
list In ARKADIA :
* Preemptive sidiate
* Dystopia
* crusador
* somber light
* Delirium tremens
* adrenalin drift
* Suck and fuck
* Useless
Avec
ses très bonnes prestations des groupes " locaux ",
place maintenant au gros de l'affiche ! RECUEIL MORBIDE est là
pour finir de préparer le terrain, et selon les dates KRONOS
(comme à Bordeaux) ou BENIGHTED (Lyon) sont là pour
nous achever. Et on va voir qu'il est préférable pour
l'ambiance (enfin à mon goût) de voir les stéphanois
clôturer la soirée, plus par continuité des
styles que par qualité scénique des deux combos car
de ce côté-là c'est énorme des deux côtés
!
Avec
RECUEIL MORBIDE donc, on passe quand même à la vitesse
supérieure niveau communication avec le public, Mickey le
chanteur des RM n'hésitant pas dès le début
du set à se mêler aux premiers rangs pour lancer les
premiers pogos qui ne cesseront dès lors plus ! Une entame
pied au plancher donc, qui permet de mettre une bonne baffe à
une assistance qui ne devait jamais être passée à
la moulinette franc-comtoise ! Un set bien puissant montrant que
BENIGHTED & KRONOS ont bien fait de s'accompagner de ses lascars
sur cette tournée ! A Lyon même sanction mais ici beaucoup
devait déjà avoir eu l'occasion de les voir à
l'uvre au printemps lors de l'Underground festival à
Millery (enfin pas sûr parce qu'il y avait pas foule non plus).
Les titres du dernier album " Waste of Senses " paru comme
Fornication chez Rupture Music passent en tout cas très bien
l'épreuve du feu, mais c'est pas pour ça que "Hurt
by Human Race " leur premier fait d'arme de 2002 sera zappé
avec Divagation et Tas de Ch' ! Le groupe a vraiment progressé
ces derniers temps et la nouvelle expérience accumulée
sur cette tournée devrait leur être plus que bénéfique
pour se faire un nom sur la scène death française.
Set
List RECUEIL MORBIDE :
* Flow
of Suffering
* Divagation Esoterique
* Through the mirror
* Impulse
* No life
* Perpetual Movement
* No compromise
* tas de Ch'
* Knowledge needs pain
Donc
à Bordeaux c'était les rockeurs de Benighted qui avaient
déboulé comme des morts de faim derrière les
RM, mais comme je trouve plus logique de les voir terminer le plateau
(du fait de leur style de musique et de leur proximité avec
le public disons le encore une fois) on va parler du cas KRONOS.
Pour les avoir vu un paquet de fois dans des conditions diverses
et variées, la machine de guerre qu'est ce groupe sur scène
n'est plus à prouvée pour ma part, mais les voir dans
le cadre d'une tournée enquiller leur brûlots death
devant un public qui pour la plupart devait les découvrir
est bien plaisant ! Sur lyon c'est différent puisque leurs
passages dans le coin ne se comptent plus
Tout est bien calibré,
bien aidé en cela par un batteur monstrueux, ce qui dégage
une l'impression de puissance et d'homogénéité
qui ne se dément pas (comme leurs belles chemises noirs avec
leur 'tit nom dessus^^). Seul la communication avec le public pourrait
être un poil moins sérieuse et convenue en évitant
les " voici le 3ème titre de notre second album "
mais
bon cela reste une impression personnelle. Côté setlist
ce n'est pas les bons titres qui manquent à leur répertoire,
et même si en toute logique, The Hellenic Terror tiendra le
haut du pavé (lui qui a bien rythmé notre périple
au Brutal assault), on aura qd mm droit à du Colossal Titan
Strife et même du Titan's awakening avec Mashkhith et Bloodtower.
Un beau tour d'horizon pour un des plus beau fleuron du death hexagonal.
A revoir une nouvelle fois en fin d'année au festival de
Noël à Limoges le 22 décembre en compagnie de
MAYHEM, THE OLD DEAD TREE et AABSINTHE ! Ce sera la quatrième
fois de l'année pour ma part, mais je m'en lasse vraiment
pas !
Set
list KRONOS :
* Intro / The Road of Salvation
* Opplomak
* Bringer of Disorder
* Mashkhith
* Monumental carnage
* Tricephalic Hellkeeper
* Bloodtower
* Intro/colossal titan strife
* Petrifying Beauty, Part 1 - Divine Vengeance
* Ouranian Cyclops
RECUEIL
MORBIDE, KRONOS, il fallait du lourd pour accompagner tout ce beau
monde, et quoi de mieux que BENIGHTED pour compléter à
merveille cette affiche ?! Surtout quand c'est eux qui clôturent,
car à Bordeaux il m'a bien fallu plusieurs titres pour me
remettre dans le brutal death de KRONOS après la charge BENIGHTED,
alors qu'après RECUEIL MORBIDE tout est beaucoup plus fluide
D'autant qu'à Lyon les stéphanois sont quasi à
domicile (et oui^^), sûrement le groupe local qui a le plus
de popularité avec DESTINITY, et ce qui ne gâche rien
avec une fan base qui est habitué à mettre un joyeux
bordel. Et ce soir ce sera très grand avec une scène
squattée sur plus de la moitié du set, le bronx généralisé
mais tout ça dans la bonne humeur ! Avec une bonne quinzaine
de fous furieux sur scène en plus du groupe, les stéphanois
ne se gênent pas pour sonner la charge, avec en tête
de file un bassiste qui comme à son habitude va rendre un
petit coucou à la fosse, qui cette fois le fera slammer pendant
qu'il continue de jouer, sinon c'est pas marrant
Cela faisait
déjà un bon moment qu'Icon tournait en boucle de mon
côté et j'étais impatient d'entendre les Grind
wit, saw it all ou Slut en live
et putain ça le fait
grave !! des futurs classiques c'est clair, reste à répandre
la bonne parole de l'autre côté des frontières
les gars ! Comme c'est la grosse ambiance, on va avoir droit en
rappel à la cover de Napalm présente sur identisick
et jouée assez souvent quand les deux groupes partagent la
mm scène. Et comme le public en redemande encore, un autre
titre d'Icon servira de rappel final, le groupe peut légitimement
se faire acclamer mais on se demande qui applaudit le plus l'autre,
car les BENIGHTED sont visiblement plus que ravis et très
émus de cet accueil vraiment exceptionnel ! Au final une
tournée qui a tenu toute ses promesses et rencontré
un vif succès sur chacune de ces dix dates, ce n'est que
justice bien sûr mais il est quand même réconfortant
de voir le public répondre présent ! STAY BRUTAL
(Fully)
Set
list BENIGHTED :
* Nemesis
* Grind wit
* Collapse
* bestial breeding
* Stay Brutal
* Saw it all
* Forsaken
* Identisick
* Invoxhate
* Slut
* Mourning affliction
* The underneath
* Ftus
A lyon deux rappels :
* Suffer the chidren (cover NAPALM - avec Mick de KRONOS)
* un autre titre d'Icon
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ENTOMBED
+ DAGOBA + KRUGER + YEAR OF NO LIGHT - Festival
des vibrations urbaines
03/11/07 - Salle Bellegrave - Pessac (33),
France - orga : PAD
Et oui
vous ne rêvez pas, ENTOMBED était bien dans la région
de Bordeaux en ce début de mois de Novembre ! Pour un concert
unique en France mais aussi en Europe puisqu'en ce moment le groupe
est plutôt sur off côté shows. Un énorme
merci donc à Guillaume " gwardeath " d'avoir réussi
à booker cette date dans le cadre du Festival des vibrations
urbaines, car à l'image de la prestation des suédois
au Hellfest 2006, ce concert a été fabuleux !!
Le point de vue de Guillaume sur ce Festival :
" Ce concert a été programmé dans le cadre
des Vibrations Urbaines, un festival ayant lieu dans la ville de
Pessac et tournant autour des pratiques urbaines des jeunes : graf,
BMX, skate board, hip hop et aussi electro et metal ! Les élus
et autres responsables ont tendance à toujours vouloir réduire
au rap la musique qu'écoutent les jeunes qui se retrouvent
au skate park en journée. C'est une scène qui est
quand même bien branché par le metal, le hardcore,
le punk rock, et le rock'n'roll en général. G."
Mais avant cela il a fallu se refaire le trajet Clermont-fd - Bordeaux,
moi qui était déjà dans la ville des Girondins
mardi au lendemain du concert des rockeurs de Benighted et Kronos
à l'Heretic ! Mais prenant bien en compte les récentes
recommandations de notre Ministre de l'Economie, on a fait du covoiturage
et roulé à un rythme de sénateur pour rejoindre
Pessac City ! Arrivé sur place, j'ai l'impression d'être
plongé dans un scénario proche de la science fiction,
avec à l'extérieur une compétition de bmx qui
bat son plein avec des compétiteurs de la France entière
et même quelques étrangers très talentueux,
alors que dans la salle adjacente ont lieu les balances pour une
soirée bien metal et sans le qualificatif neo s'il vous plaît
et
oui ENTOMBED est dans la place, même si là c'est DAGOBA
qui installe son matos et prend possession des lieux. Car aucune
mauvaise surprise aujourd'hui, l'orga est au top et, ce qui ne gâche
rien, la salle est magnifique, pouvant accueillir dans les 1500
personnes. Mais ce soir l'affluence sera bien plus limitée
avec dans les 300 entrées payantes à vue de nez, donc
config minimale avec un rideau qui coupe la salle en deux juste
derrière la régie son.
Pour lancer la soirée on a droit aux locaux de YEAR OF NO
LIGHT (www.myspace.com/yearofnolight),
plutôt difficile d'approche mais leur noise core ambiant et
hypnotique passe bien l'épreuve de la scène, surtout
dans de très bonnes conditions de jeu comme ce soir. Je savoure
de plus en plus ce style de musique, donc autant dire que j'ai pris
beaucoup de plaisir a suivre leur set en attendant de me pencher
avec attention sur " Nord " leur premier album. Tous les
musiciens sont complètement immergés dans leur set,
entre un gratteux qui restera continuellement de ¾ à
headbanguer au rythme lancinant du son de son instrument et un chanteur
possédé derrière son micro qui délivre
en même temps des ambiances tout simplement hypnotiques
Après cette mise en bouche pour le moins déstabilisante,
on retrouve une animation dans la salle avec une banda qui fait
des reprises de grands standards du metal aidé par une batterie
Metallica
en tête, cela permet de bien rythmer la soirée même
si ça fout un joyeux bordel^^
Pour la suite, l'orga nous a réservé un groupe suisse
du nom de KRUGER (www.myspace.com/krugerband),
méconnu pour ma part si ce n'est leur ingé son qui
est le même que MUMAKIL ;) Cette fois on a à faire
a des sonorités plus métalliques pour un set ma foi
bien énergique même si le publique reste assez amorphe
et attentiste. Signé chez listenable avec " Redemption
Through Looseness " leur dernier album en date, les suisses
se donnent sans compter et vont ainsi continuer à préparez
le terrain
car après une autre séquence banda
/ bière va débouler DAGOBA (www.myspace.com/dagoba)
et là ce ne sera plus la même histoire dans la fosse
! Décidemment cette année l'équipe de leprozy
aura croisé leur route un paquet de fois, et ce dans des
contextes des plus variées du fin fond de la République
Tchèque à la date de la veille dans l'arrière
pays montpelliérain. Ce soir les jeunes fans ne se font pas
prier pour se presser dans les premiers rangs. A l'arrivée
de Werther sur scène, basse illuminée du logo du groupe
en avant (ça fait son petit effet à chaque fois !),
tout ce petit monde va pouvoir s'en donner à cur joie,
avec pour commencer un " Die Tomorrow " envoyé
pied au plancher qui secouera sans ménagement les premiers
rangs. Avec un show hyper rodé qui sait tenir en haleine
le public, les morceaux de " What Hell Is About " ne cessent
de montrer leur efficacité comme " The man you're not
", " the things within ", " it's all about time
",
mais c'est sur The white guy du premier album (seul
titre joué de " Dagoba " avec " Something
stronger ") qu'est lancé le traditionnel circle pit,
d'autant qu'ici ce n'est pas la place qui manque ! Par rapport à
la date de Montpellier la veille en tête d'affiche (live
report en ligne) la setlist sera raccourcie de quelques titres
dont l'excellent Cancer
Les marseillais vont assurer encore
quelques dates en Angleterre, Estonie et même un périple
à La Réunion au printemps mais maintenant toutes les
têtes sont tournées vers la préparation du troisième
album que l'on attend avec impatience !
Set
list DAGOBA :
* Intro / Die Tomorrow
* The Man You're Not
* Something Stronger
* The Things Apart
* The Things Within
* Livin' Dead
* It's All About Time
* The White Guy (And The Black Ceremony)
* The White Guy (Suicide)
Maintenant place aux très attendus ENTOMBED (http://www.myspace.com/serpentsaints),
programmé rappelons-le à l'initiative de Guillaume
" gwardeath ". Une petite explication de sa part sur leur
venue :
" C'est une proposition que j'ai faite à leur agent
de les faire jouer sur une date unique. C'est un peu plus compliqué
que sur une tournée classique, car il faut s'occuper des
billets d'avion Stockholm-Bordeaux, de l'hôtel, de leurs déplacements
sur place, de leur fournir un backline complet (amplis, batterie...).
Je pense que les gars d'Entombed vivent ça de façon
très professionnelle. C'est à la fois leur job et
leur passion, et ils ont l'air d'avoir un rapport sincère
avec leurs fans. Et je peux t'assurer que ce sont des mecs très
cools humainement, ce qui ne gâche rien. G."
Serpents
Saints, le nouvel album d'ENTOMBED annonçait un retour aux
sources avec un savoureux mélange entre rock'n'roll et death
metal ! C'est d'ailleurs avec le premier titre de ce nouvel album
que le set va commencer. Car oui ils ont bien là on ne rêve
pas, et même en très grande forme avec l'envie de tout
donner. En tête de file on a droit à un Lars-Göran
Petrov qui cette fois ne décapsulera pas sa bière
avec ses dents comme au Hellfest mais surveillera de prêt
sa bouteille de vodka, n'oubliant pas de l'emporter avec lui à
la fin du show ! La set list va nous permettre de naviguer entre
les époques mais il sera bien sûr pas possible d'avoir
un titre de chaque album. Pour ce qui est de Serpent Saints en plus
du début on va avoir droit au subtil " When in sodom
" déjà présent sur l'ep du même
nom, ainsi que " Carnage ". " Thy Kingdom Koma "
et le très rapide " Masters Of Death " pour le
final seront les autres nouveaux titres joués ce soir. "I
for an eye ", "Chief Rebel Angel " de Morningstar
(2001) et l'excellent instrumental " Intermission " d'Inferno
(2003) en guise d'autres compos de la période la plus récente,
avant de basculer entre ces titres dans la terre promise du death
metal du début des années 90. De ce côté-là
leur second album Clandestine sera à l'honneur avec "
Sinners Bleed ", " Crawl " et " Stranger Aeons
" qui rappelle un paquet de souvenirs
sans oublier un
" Night of the Vampire " de 1995 et sa fabuleuse rythmique
Les deux grands classiques d'Entombed, à savoir Left hand
Path et Wolvering Blues ne seront pas oubliés bien évidemment
le
groupe nous quittera d'ailleurs sur un " Supposed to Rot "
tonitruant (" 2 minutes of pure headbanguing "). 75 minutes
de show pour une nouvelle leçon de Death Metal, le groupe
se fera saluer longuement permettant aux fans qui se sont déplacés
parfois de loin de leurs montrer toute leur reconnaissance et de
les remercier ! Quel concert !!
Dans l'avenir, peut-être la venue des fabuleux TURBONEGRO
qui était un temps envisagée " Au moment où
on construit l'affiche, on fait différentes propositions
aux agents. Turbonegro a fait partie des options longtemps discutées.
C'est tombé à l'eau finalement, mais j'ai bon espoir
qu'ils viennent bientôt jouer dans le sud ouest de la France
! Si Turbonegro avaient joué, je pense qu'ils auraient joué
en tête d'affiche. Mais à tous les coups cela aurait
nécessité une sérieuse négociation avec
Entombed! G. " et une affiche peut-être encore metal
dans cette salle
. " C'est encore à discuter avec
les responsables de Pessac. La programmation se fait en partenariat
entre le service jeunesse de la ville et l'équipe de la salle
Rock School Barbey de Bordeaux. Ce qui est sûr, c'est qu'il
y aura toujours régulièrement du metal à Barbey,
tout au long de l'année, festival ou pas. G. ". Ce qui
est sûr c'est qu'on surveillera avec attention les programmations
futures et on n'oubliera pas de vous tenir au courant comptez sur
nous ! We are serpent saints !! (Fully)
ps : thanks to Guillaume " Gwardeath ", Salva & Dagoba,
Denis & Alex.
Set
list ENTOMBED :
* Intro / Serpent Saints
* I For An Eye (Morning star, 2001)
* Sinners Bleed (Clandestine, 1991)
* When In Sodom
* Carnage
* Revel In Flesh (Left Hand Path, 1990)
* Crawl (Clandestine, 1991)
* Thy Kingdom Koma
* Out Of Hand (Wolverine Blues, 1993)
* Stranger Aeons (Clandestine, 1991)
* Left Hand Path (Left Hand Path, 1990)
* Intermission (Inferno, 2003)
* Chief Rebel Angel (Morning star, 2001)
* Night Of The Vampire (split, 1995)
* Masters Of Death
* Supposed To Rot (Left Hand Path, 1990)
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NIGHTMARE
+ FREEDOM CALL + HYDROGIN + KRAGENS
17/11/07 - CCO Villeurbanne , France
- orga : My Reference events
Si cette
date du 17 Novembre était côchée depuis un bon
moment sur mon agenda concert, j'avoue que ce n'était pas
pour cette nouvelle venue de NIGHTMARE en terre lyonnaise après
leur dernier passage au Ninkasi Kao en compagnie d' AFTER FOREVER
début 2006 (report
en ligne). Car ce 17 Novembre correspondait au passage du grand
Queensryche à Barcelone où la leprozy team devait
faire le déplacement. Une tournée annulée plus
tard (bien deg
), j'ai saisi l'occasion de cette date pour
retourner voir les grenoblois, d'autres se rendant auprès
du révèrent Manson au zénith de Montpellier
(report
en ligne).
Mais NIGHTMARE un samedi soir à Lyon, qui plus est en compagnie
des niçois de KRAGENS est loin d'être un pis aller,
même si me voir confronter une fois de plus aux refrains sirupeux
de FREEDOM CALL me laissait bien perplexe lol Après la traditionnelle
pizza lyonnaise chez le corse du coin assis bien au chaud, on arrive
alors que KRAGENS a déjà débuté son
set
j'étais venu en grande partie pour eux mais j'ai
quand même pu profiter de la fin de set pour me rendre compte
du grand potentiel de ce groupe sur scène, avec de nouvelles
compos tirées d'IN FIGHT très séduisantes.
Très appliqués et avec l'envie de ne pas décevoir,
les niçois vont déployer leur heavy thrash de la meilleure
des façons, un set bien rentre dedans comme je les aime.
A soutenir sans hésitation !
HYDROGIN
prends la suite devant une salle bien remplie, il faut dire que
vu la température à l'extérieur cela ne donne
pas trop envie de flâner. Et puis la miss à des atouts
à faire valoir mais bon à force de se faire bassiner
avec ce groupe et surtout la plastique de sa chanteuse j'avoue avoir
était assez déçu lol mais bon si elle avait
la bonne idée de se faire teindre en rousse là je
reverrai sûrement mon jugement^^ Bref après avoir écouter
le début de set avec un hard rock fort honnête, c'est
vers le hall du cco que se passera la suite, préférant
papoter avec les potes et me tenir informer des prochaines dates
à venir sur Lyon (dont une affiche VADER - SCEPTIC FLESH
qui s'annonce énormissime !). Mais toujours attentif à
ce qui se tramer dans la salle, les premières notes du "
Rainbow in the Dark " de DIO me font me précipiter à
l'intérieur pour cette reprise fort bien sentie ! Car je
découvre alors Yves Campion (bassiste de Nighmare et boss
de Metallian) au chant pour accompagner la chanteuse d'HYDROGIN,
et Alex l'un des gratteux de Nightmare (le plus costaud !) pour
compléter l'ensemble !! Un très bon moment car ce
titre est vraiment génial, impossible de ne pas succomber
et c'est un plaisir de le voir réinterpréter ce soir,
loin des classiques que l'on a l'habitude d'entendre traditionnellement
et
puis les membres du groupe ne sont pas avares envers leurs fans,
étant disponible toute la fin de soirée pour dédicacer
ou se faire prendre en photo
bon vous imaginez sûrement
quel membre du groupe a le plus de succès ! juste a regarder
les photos qui fleurissent sur les forums après chacun de
leur concert lol mais pas de ça chez leprozy, Christina veille
au grain ;-)
S'en
suit FREEDOM CALL qui s'avoue être assez loin de mes goûts
musicaux actuels, mais j'étais quand même curieux de
voir un ou deux titres avec le nouveau line-up, moi qui les avait
vu il y a quelques années de cela en tête d'affiche
avec MANIGANCE au Rockstore de Montpellier (2002) et aussi lors
de la tournée commune avec HAMMERFALL et VIRGIN STEELE à
Bordeaux (2001) en pleine vague true metal
j'ai un peu l'impression
que c'était dans une autre vie lol, mais le joli sourire
de Christian Bay ne s'oublie tout de même pas
ni son
beau tee-shirt paillette à l'effigie des guns ;-) Exit Dan
Zimmermann (Gamma Ray) sur cette tournée, lui qui a fondé
le groupe avec Christian. Et c'est Klaus Sperling qui s'y colle,
lui l'ancien batteur de PRIMAL FEAR. Un show que j'ai vu très
épisodiquement pour cause d'interview de KRAGENS (a bientôt
retrouver sur leprozy) mais bon j'avoue que ça m'a bien arrangé
lol en tout cas le public avait l'air d'être satisfait et
il y avait plutôt de quoi pour tout amateur de " happy
metal " qui se respecte, car le groupe assure bien sur scène
et a quand même un paquet d'album derrière lui pour
proposer une setlist intéressante. Mais bon sur cette affiche
j'aurais bien vu un groupe un peu plus hors norme au niveau du style,
dans le genre ORPHANED LAND qui aurait permis d'intéresser
un plus large public
Retour
des grenoblois de NIGHTMARE sur Lyon après leur précédente
date en compagnie d'AFTER FOREVER et de MAGICA (report en ligne)
courant 2006. Comme la tournée ne fait pas étape dans
l'Isère, cette date lyonnaise est en quelque sorte leur date
à domicile, et comme l'an passé on a eu droit à
de nombreuses surprises
Mais avant cela le groupe a du être
confronter au dur choix de la setlist quand on est en tournée
et que l'album n'est pas encore dans les bacs
bon après
il y a internet
ce qui a parfois des avantages, comme lorsqu'un
groupe joue dans un pays où son album n'est pas distribué
et que les fans chantent les refrains par cur
Tout de
même disponible à leur stand, les fans ont pu repartir
avec en fin de concert, cela récompensant aussi le fait de
s'être déplacé. En tout cas les NIGHTMARE ne
ce sont visiblement pas trop posé de questions de ce côté-là
puisque ce soir on aura droit à pas moins de cinq titres
extrait de " Genetic Disorder " dont l'immense backdrop
à l'effigie de la pochette (signée Pär Olofsson
(www.parolofsson.se)
un jeune artiste suédois) trônait en arrière
plan. Ce qui ressort au bout de quelques titres c'est le professionnalisme
du groupe, un peu à l'allemande diront nous, ils sont là
pour faire le show et le font très bien ! De toute façon
avec un frontman comme Joe qui a continuellement la bougeotte et
le sourire aux lèvres, comment ne pas rentrer dans leur jeu
?! La jeune paire de gratteux n'est pas en reste, alignant les solos
et les riffs avec une grande efficacité. Autre gros morceau
de la set list, " The Dominion Gate " avec notamment Heretic
en guise d'ouverture. L'excellent Cosmovision et " Mind Matrix
Schizophrenia " et son refrain toujours aussi difficile à
faire reprendre en cur lol permettront de faire un retour
sur Cosmovision et Silent Room
le groupe enchaînant d'ailleurs
maintenant album sur album j'avoue que j'ai un peu de mal à
suivre ! Passons maintenant aux surprises : il a fallu arriver en
toute fin de set pour avoir un " vieux " titre, et ce
sera l'inévitable " Lord of the Sky " avec les
deux anciens guitaristes sur scène !! Autant vous dire que
c'était une fois de plus un très grand moment, d'autant
que s'ils avaient déjà fait ça l'an passé
au Ninkasi Kao il y avait juste le plus ancien des gratteux il me
semble... Autre extrait de Waiting for the twilight, " Trust
a Crowd " en guise de premier rappel avant le bouquet final
A
la façon d'une dernière date de tournée c'est
tous les groupes de la soirée qui vont se retrouver sur scène
pour un buf sur un " Fear of the Dark " de folie,
avec les quatre chanteurs de la soirée tour à tour
au refrain, sans oublier aussi le public qui a eu son mot à
dire ! Un final en apothéose qui sauve bien la soirée,
car j'avoue que le peu d'anciens titres m'a laissé un peu
sur ma faim...
Set list NIGHTMARE :
* Intro / Heretic
* Dawn Of Darkness
* Cosmovision
* The Winds Of Sin
* Mind Matrix Schizophrenia
* Queen Of Love & Pain
* The Watchtower
* Nothing Left Behind
* Conspiracy
* Secret Rules
* Lord Of The Sky
---
* Trust A Crowd
* Fear Of The Dark
Au final
une bonne soirée tout de même pour une date qui aura
sûrement était le point d'orgue de cette tournée,
la veille a Marseille l'ambiance étant visiblement pas au
rendez-vous tandis qu'à Paris le lendemain les grèves
des transports ont lourdement influé sur cette date, mais
aussi sûrement sur le reste de la tournée
Mais
n'empêche qu'avec une affiche plus ouverte aurait permis d'intéresser
un plus large public
prochaine étape ici même
dans une semaine pour THE OLD DEAD TREE ! see you there !!
(Fully) ps : thanks to My Reference Events
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MASS
HYSTERIA + PARAVERSE
29/11/07 - Montpellier (rockstore), France
- orga : At(h)ome
Aucune
première partie n'ayant été annoncée
par le label At(h)ome les derniers jours avant cette date, c'est
sur place que l'on a appris que c'étaient les Héraultais
de PARAVERSE qui auraient cet honneur. Et quoi de mieux pour le
quintet que de fêter leur récente victoire du tremplin
rock en ouvrant pour une pointure du Metal français. Le Rockstore
se rempli doucement lorsque l'intro toute en vocalise monte dans
la salle. C'est cette voix envoutante (assez grave et toujours juste)
qui va nous accrocher tout le long du set de PARAVERSE. Si leur
première démo, que l'on avait écouté
il y a 2 ans, présageait du meilleur pour l'avenir, on était
loin de se douter des énormes prouesses que le groupe réaliserai
sur une scène. Leur style de compositions ne se prêtant
pas à quelques égarements que se soit, on comprend
l'énorme concentration dont firent preuve les musiciens.
Piochant dans leurs influences les plus diverses (un peu comme si
Metallica rencontrai Pearl Jam et Iced Earth !! c'est tout dire),
PARAVERSE nous a présenté un assortiment de titres
vraiment originaux avec des incursions tantôt dans des sphères
apaisantes (ah, cette voix !!), tantôt vers des parties entraînantes
où les deux gratteux s'en sont donnés à cur-joie.
Le plus surprenant et gratifiant (pour le groupe) étant que
le public (à mon sens plutôt branché Gros Metal)
a completement adhéré à PARAVERSE. Outre les
qualités du chanteur, on ne peut faire l'impasse sur une
section rythmique très carrée et orchestrée
par la Mike Portnoy locale qui nous a également
époustouflée !! Renseignement pris, un premier album
est prévu début 2008. (http://www.myspace.com/paraverse)
Qu'on se le dise, MASS HYSTERIA ne se repose plus sur ses lauriers
!! Ceux qui restent encore sur les (mauvaises ?) impressions laissées
par les précédants albums (" De cercle en cercle
" en 2001 et "Mass Hysteria " en 2005) peuvent revoir
leur jugement car le cru 2007 de MASS HYSTERIA est tout bonnement
excellent ! Il faut bien dire qu'après avoir sorti deux opus
assez mous (" émo-rock " conviendrait mieux), on
a été plus qu'agréablement surpris de les voir
revenir à des compositions pleines de mordant et immortalisées
sur " Une somme de détails " (avril 2007). Et sur
scène alors ? ça donne quoi ?
La bonne réputation de MH en live n'étant plus à
faire, les imaginer jouer les nouveaux titres dans un rockstore
tout acquis à sa cause
vous en convenez, il ne fallait
pas rater ça !
Pendant que tourne en boucle dans la sono, un tribute à Pink
Floyd version reggae, l'immense back drop à l'éfigie
d' " Une somme de détail " nous met l'eau à
la bouche. Un peu de calme avant le déluge de décibels
qui va bientôt sortir des amplis de MASS HYSTERIA, c'est pas
mal aussi
J'avais un peu peur d'une éventuelle faible
affluence pour cette soirée (une date en semaine) mais il
y a du monde dans cet antre du Rock qu'est le Rockstore. Apparement
le bouche à oreille concernant l'excellent nouvel album et
le bon boulot du label ont donné envie aux fans mais aussi
aux curieux de se déplacer en nombre.
Dès son entrée sur les planches, premier message du
chanteur Mouss à l'assistance : " Montpellier es-tu
prêt pour la Furia ? Alors voici le morceau Contraddiction
!! " . C'est parti !! Les premiers rangs répondent présent
aux pogos et jump en tous genre. Comme on s'y attendait, le son
est massif avec deux guitares écrasantes et précises.
La scène est magnifique grace, en outre au back drop et aux
panneaux (avec des illustrations rappelant toujours le new album)
qui cachent les amplis, mais aussi au jeu de lumieres bien controlé.
Pour rendre hommage à l'album qui les a consacré,
le groupe enchaîne sur un deuxieme titre extrait de l'album
" Contraddiction ", à savoir " Attracteurs
étranges ".
Voyant une fosse très excitée, MASS HYSTERIA ne peut
qu'avoir la banane lorsque vient le moment de nous présenter
les nouvelles compos que sont " Babylone " et " Une
somme de détails ". D'ailleurs, confiant de leur nouveau
bébé, ils n'hésiteront pas à nous jouer
au total 8 morceaux issus de la nouvelle prod. Un régal,
car toutes ces perles (voir set-list plus bas) passent magnifiquement
bien en version live (avec une mention spéciale à
" Echec " qui ne sortira certainement jamais de leur répertoire
scénique).
Confirmant que les deux précedant albums ne font pas partis
des meilleurs de leur discographie, la bande à Mouss ne jouera
seulement qu'un seul extrait de ceux-ci (" Millenium appauvri
" de 2001 et " Instant film " de 2005).
Pour le reste les fans de la premiere heure seront ravi de savoir
que " Zion ", " Mass Protect ", " Knowledge
is Power " font toujours des étincelles dans la fosse
!!
Au bout d'une heure et quart, MASS HYSTERIA s'octroit une petite
pause avant de revenir nous achever avec " Respect to the dance
floor ", lequel sera complété par un boeuf consacré
à AC/DC où le charismatique chanteur ajoutera : "
Celui qui n'a pas au moins un disque d'AC/DC chez lui n'est pas
un homme !! ".
Le concert finira en beauté avec l'ultra puissant "
P4 " qui donnera l'occasion aux plus en formes des fans de
pogoter dans une ambiance bon-enfant. L 'hymne hystérique
qu'est " Furia " concluera définitivement cette
superbe soirée. (thrash eliott)
Merci à Flo et At(h)ome. (http://www.masshysteria.fr)
Set-list MASS HYSTERIA :
- Contraddiction
- Attracteurs étranges
- Babylone
- Une somme de détails
- Mass Protect
- Knowledge is power
- Des nouvelles du ciel
- Nous sommes bien
- Aimable à souhait
- Millenium appauvri
- Finister amer
- Instant film
- L'espoir fou
- Se lover dans les flammes
- Zion
- Echec
- Killing the hype
- Respect to the danceflor
- P4
- Furia
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BIDACHE
METAL avec
ADX + KILLERS + EFORCE + FATAL
27/10/07 - Bidache (64, près de
Bayonne), France - Organisation
: Bidache Metal
Miné
par la défaite in extremis de l'AS Montferrandaise sur le
terrain du Stade Français (bon depuis ils se sont bien rattrapés^^)
en ce samedi après-midi, premier match de rugby du top 14
qui a rythmé via la radio ma descente vers les terres basques,
mon moral va d'un seul coup être au top dès mon arrivée
car à peine descendu que parviennent à mes oreilles
les notes de Notre dame de Paris
et oui ADX est bien là,
en pleine balances même !! la soirée est déjà
lancée en quelque sorte, car à peine rentré
dans la salle que je retrouve avec le plus grand plaisir toute les
têtes habituelles de l'orga de " Bidache Metal "
déjà en pleine action pour que tout soit fin prêt
ce soir, à commencer par le repas qui a lieu comme à
chaque fois désormais dans cette salle des fêtes de
Bidache qui commence à en avoir vu de toutes les couleurs
des débuts avec ENTHRONED, les espagnols d'AVULSED et bien
sur tout un paquet de combos français d'extrême qui
ont trouvé ici un lieu où se produire dans les meilleures
conditions
Mais ce soir on fait dans les retrouvailles avec
la venue des parisiens d'ADX, en prémices du Paris Metal
France festival qui aura lieu début janvier à la Loco
avec Killers mais aussi Blasphème, No Return,
Après un repas fort convivial en compagnie des membres d'Eforce
et avec un Alsvid leur nouveau batteur qui racontera plein d'anecdotes
bien sympa sur la sphère black metal lol, c'est les tueurs
qui vont lancer la soirée comme à leur habitude
Cela commençait à faire un bon moment que je ne les
avais pas vu live, depuis le printemps de l'année passée
en fait
et honte à moi j'avoue avoir un peu oublié
à quelle vitesse ils jouaient leurs anciens titres lol d'autant
qu'ils sont légions car à côté des Rosalind,
Délire de mort, l'aigle Noir, Fils de la haine,
seront
alignés seulement deux nouvelles compos du dernier album
" a l'ombre des vautours " ce qui est finalement assez
peu vu qu'il en comporte une vingtaine
enfin quand je dis deux
c'est sans compter les traditionnels " Habemus Metal "
et " Overkillers " les covers réarrangées
de Manowar et Motorhead qui elles n'ont pas quitté les setlists
depuis un baille. Le groupe est toujours aussi en forme et s'il
joue comme à son habitude en premier, c'est histoire de laisser
aux autres groupes le soin de continuer la soirée tout en
mobilisant le public dès l'ouverture des portes. Enfin cela
n'empêche pas un rappel ce qui n'est pas trop dans leurs habitudes
avec " Au nom du Rock'n'roll " qui sonne très
rock'n'roll
justement par rapport aux dernières compos beaucoup plus
thrash :) L'ambiance est déjà très bonne, comment
pourrait il en être autrement avec des fans venus parfois
de très loin (Poitiers, Nice,
) pour cette retrouvailles
entre ADX et Killers ! Côté public ça bouge
bien aussi malgré le fait qu'une asso de Pau n'ai pas eu
d'autre idée lumineuse que d'organiser un mini-festival sur
Pau ce même soir avec Koritni.. (alors que les dates de Bidache
Metal sont annoncés plusieurs mois à l'avance). Avec
la difficulté de rameuter du monde en concert, cela laisse
bien perplexe sur la santé mentale de certains
bref
de toute façon ce soir on sait où il fallait être
!
Set list
KILLERS :
* Le
côté sombre
* Le fils de la Haine
* Mauvaise graine
* Madarikatua
* Délire de mort
* Rosalind
* Le magicien d'Oz
* Azken Agurraren negarra
* Deux bastos dans le cigare
* l'assassin
* Tais toi
* L'aigle noir
* Habemus Metal
* Overkillers
* Au nom du Rock'n'roll
Retour
d'E-Force (interview à venir) à Bidache eux qui avaient
déjà joué ici à l'occasion des 20 ans
de Killers fin 2004. Enfin quand je dis eux c'est avant tout Eric
Forest puisque le line-up ne cesse d'évoluer, d'ailleurs
de leur passage cet été au Brutal Assault (report
à venir !) il ne reste que Julian à la guitare. Dans
le nouveau line-up on remarquera la présence d'Alsvid (Seth,
ex-Enthroned, Fornication,
) qui lui en est à son quatrième
passage dans cette salle avec les différents groupes dans
lesquels il a évolué ! Le nouveau line-up n'a que
très peu répété ensemble avant cette
date mais le set s'est déroulé sans trop d'anicroches,
le solo de bass d'Eric sur le final donnant le temps aux gratteux
d'accorder leurs instruments pour les covers de Voivod. Le thrash
d' Eforce où est parsemé de nombreux titres de Voivoid
justement (période Phobos et Negatron) saute directement
à la gorge, avec une touche indus renforcé par les
effets mis sur la voix d'Eric Forest qui colle parfaitement avec
des compos bien rentre dedans. Pour sa rentrée sur scène,
Eric arbore un magnifique masque du plus bel effet, anticipant ainsi
sur Halloween (ou le nouvel an chinois !). Bref je suis vraiment
fan et c'est avec impatience que j'attends la sortie du nouvel album
" Modified Poison " chez Thundering Records ! Le titre
éponyme sera d'ailleurs joué ce soir. Mais pour patienter
il y a l'autre projet d'Eric PROJECT: FAILING FLESH qui tourne en
boucle en ce moment chez moi. Plus expérimental mais vraiment
intéressant
Set list
EFORCE :
* Rise (Voivod)
* Project X (Voivod)
* Modified Poison (nouveau titre)
* Evil Forces / Satanic Rituals
* Mayhem
* Deviation (nouveau titre)
* Bass solo
* Nanoman (Voivod)
* Insect (Voivod)
Après
une série de bières amplement méritées,
place maintenant aux vétérans d'ADX (interview
en ligne) qui auront réussi à mobiliser un groupe
d'espagnols habitué du Keep It True
ceux-ci se seront
d'ailleurs bien fait remarqué avec leurs vestes à
patchs et les pantalons en spantex, animant toute l'après-midi
le parking avec les watts à fond, les tshirts Hirax et Exciter
fièrement arboré et bien sûr la cerveza qu'ils
n'hésitent pas à partager ;) Sur les premiers titres
le son peine à se stabiliser mais il ne faut pas longtemps
pour rentrer dans l'ambiance car ce soir le groupe à la pêche
et c'est communicatif ! Notre dame de Paris, L'étranger,
Marquis du mal,
tout les plus grands titres des franciliens
y passent avec un nouveau titre de l'album qui devrait sortir tout
début janvier : Divisions Blindées. C'est un vrai
régal que de pouvoir chanter tout ce défilé
de tubes à plein poumon, comme Déesse du crime qui
termine le concert, avant quand même un rappel amplement mérité
et
quel rappel ! Résurrection, le génial Brocéliande
et Caligula avec, excusez du peu, Bruno de Killers pour assurer
les curs sur le refrain ! Un moment bien fun et qui concluait
de la plus belle des façons ce concert, souhaitons que la
date parisienne du début d'année avec en plus No Return,
Blasphème et bien d'autres soit dans un esprit aussi convivial
et festif !
Set list
ADX :
* Intro
/ les enfants de l'ombre
* Notre dame de Paris
* Le jugement de Salem
* Résistance
* L'étranger
* Marquis du mal
* Suprématie
* L'ordre sacré
* Divisions blindées
* De l'autre côté
* Déesse du crime
--
* intro / Résurrection
* Brocéliande
* Caligula
Dur de
se remettre d'un tel concert, les havrais de FATAL (interview
en ligne) ayant la tache de clôturer la soirée
avec leur " Barbarism death metal "
mais ils n'ont
pas traversé la France pour faire de la figuration, d'autant
que Barbarism leur dernier album sorti chez Rupture Music est vraiment
excellent ! J'attendais justement de voir le rendu scénique
et bien je n'ai pas était déçu ! ça
joue au poil avec un chanteur bien charismatique qui éructe
ses textes en y mettant beaucoup de convictions, ce qui fait que
leur set défile à tout allure. Les hardos venus pour
Adx ont du être un peu déstabilisé par leur
death qui déboîte, mais c'est en mélangeant
les genres que l'on apprend à apprécier d'autres styles,
et cette soirée en est la plus belle preuve.
Une fois le concert fini, commence une autre tâche celle de
tout ranger ce qui n'est pas une tâche des plus facile mais
comme tout le monde y met de la bonne volonté cela se passe
pour le mieux
une pensée émue pour Agnès
quand même ;) Après un petit somme réparateur,
remontée vers les Landes puis enchaînement le lundi
avec Benighted/Kronos à Bordeaux puis le mardi à Lyon
on
fait pas un métier facile je vous dit ! (Fully) ps : thanks
to Killers & Agnès, Phil & Adx, Eric, Nathalie &
E-Force, Fatal et toute l'orga de Bidache Metal !
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THE
OLD DEAD TREE + SYBREED + AABSINTHE + SOULS BEYOND
24/11/07 - CCO Villeurbanne, France
- Organisation : My Reference Events
Une semaine
pile poil après la date de Nightmare dans ces mêmes
murs, retour au CCO de Villeurbanne où cette fois la composition
du public est foncièrement différente
enfin on
retrouve toujours un bon noyau d'habitués des dates lyonnaises,
profitant cette fois de l'occasion pour sortir accompagné.
Il faut dire que TODT a de quoi séduire la gente féminine
et un public hors de la sphère metal traditionnelle. Un paquet
de Suisses avait également fait le déplacement histoire
de soutenir leurs compatriotes de Sybreed
s'éclipsant
d'ailleurs dès leur concert fini
Après un léger
retard sur l'horaire d'ouverture des portes dû à des
problèmes rencontrés dans l'aprem pour les balances,
on a quand même le droit de patienter au chaud dans le hall.
A peine rentrés dans la salle que les locaux de Souls Beyond
vont avoir l'occasion d'ouvrir la soirée, après la
défection de Dornfall. Du coup Aabsinthe jouera en second
une bonne occasion pour Souls beyond pour présenter dans
les meilleures conditions les titres tirés de leurs démos,
une date qui leur servira à n'en pas douter de référence,
car leur heavy thrash est plutôt bien passé devant
une assistance déjà présente en nombre. Cinq
titres au programme qui permettent de bien lancer la soirée
malgré un son assez perfectible (sûrement pas de balances)
et le manque d'expérience qui ma fois a été
bien surmonté pour affronter ce genre de scène.
set-list
Souls Beyond :
* Intro/back to the Roots
* Stranger to myself
* The breath of Hell
* Nights Devouring
* Request
alors
que je venais juste de terminer la chronique d' "In search
of light" le nouvel album d'AABSINTHE sorti chez Rupture Music,
cette date était la bienvenue car j'avais plus qu'accroché
à cette prod à mi-chemin entre Gojira et Neurosis.
D'ailleurs lors du début de leur set la ressemblance avec
les landais est vraiment flagrante, on s'attend presque à
ce qu'ils fassent une cover
mais au fil des titres leur musique
va prendre toute son ampleur, avec des musicos à fond dans
leur trip, ce qui fait qu'on se retrouve à son tour plongé
dans leur univers musical sans trop s'en rendre compte. L'interprétation
est de haute volée avec un batteur qui maîtrise bien
son sujet. Etrangement devant cet étalage de maîtrise
le public reste assez froid, il faut dire que l'album venant à
peine de sortir difficile de se prendre en pleine tronche des titres
assez torturés mais quand même
impatient de les
revoir au festival de noël à Limoges à la fin
de l'année avec TODT et Mayhem
de toute façon
avec des prestations live de ce calibre, les stéphanois devraient
rapidement se faire leur place dans cette scène française
qui émerge suite au succès croissants des GOJIRA et
c'est tant mieux.
Pas mal
de suisses dans la salle venus pour mettre de l'ambiance pendant
le set de leurs compatriotes de Sybreed, avec une fosse qui ressemble
parfois à des pogos de collégiens mais bon
mon
jugement sur ce groupe va être assez expéditif, j'aime
pas mais alors pas du tout lol ! je m'attendais à un electro
metal bien rentre dedans, avec du gros son, on en est loin avec
un chanteur qui lorsqu'il passe en chant clair me fait partir en
courant
une sorte d'emocore pour ado en mal de sensations forte,
au moins je saurais quoi faire la prochaine fois qu'ils seront à
l'affiche d'un fest
Mais bon c'est un ressenti perso, certains
on adoré alors
allez je vous met quand même la
set list^^
set-list
Sybreed :
* Emma 0
* Synthetic Breed
* 12 Megatons Gravity
* Re Evolution
* Take the Red Pill
* Isolate
* Ego Bypass Generator
* BioActive
Place
maintenant à la tête d'affiche, mais étrangement
la salle est loin d'être aussi remplie que pour les groupes
précédents, dommage car les parisiens ont encore assurés
un bon set même si ils ne semblaient pas entièrement
satisfait d'eux. Quand je les vois sur scène je ne peux pas
m'empêcher de penser à leur prestation au défunt
festival d'Hirson lors de l'été caniculaire 2003,
par 40°C dégoulinant de sueur^^ c'était pas ça
pour retranscrire au mieux l'ambiance si particulière distillée
depuis ses débuts par le groupe
de ces débuts
prometteurs dont le dernier et troisième album n'est que
le juste prolongement, on retrouve " It can't be ", "
we cry as one ", " How could you ",
qui n'ont
rien perdu de leur force d'impact sur scène. Certains titres
sont réarrangés avec des enchaînements vraiment
bien réussi comme " It can't be " - " Is your
soul " ou " we cry as one " et " How could you
". Un set d'une heure quinze qui navigue donc entre les époques,
permettant de ressentir l'évolution du groupe car si elle
n'est pas flagrante dans le style pratiqué, elle atteint
avec le dernier album une maturité éclatante. Un des
meilleurs albums français de cette année assurément,
souhaitons juste que le groupe puisse faire parler de lui à
l'étranger assez rapidement. Pour ce concert dommage que
le son ne soit pas au top, avec notamment un chant qui manque de
cet émotion qui transpire sur album
mais les jolis lights
qui font de Manu le centre d'intérêt principal vers
lequel tous les yeux restent fixés (même si un peu
trop poilu à mon goût lol) permettent de faire abstraction
de ces quelques imperfections
et puis c'est aussi normal de
devenir de plus en plus exigeant avec eux ! D'autant que le reste
du line-up est assez discret, malgré un Vincent à
la basse qui a pris beaucoup plus d'assurance et interagit plus
avec le public qui ne demande que ça. Le batteur de session
qui leur file un coup de main suite au départ de Foued il
y a peu est hyper concentré sur ses parties ce qui est plutôt
logique
quant au nouveau guitariste il est constamment penché
sur son instrument ce qui est dommage, il n'y aurait pas de public
dans la salle que ce serait pareil
Mais bon avec désormais
trois albums au compteur les parisiens ont de quoi proposé
une set list rythmée, ce qui sera le cas ce soir. A charge
de revanche pour leurs prochains concerts qui arrivent en nombre,
souhaitons d'ailleurs du courage aux fans qui suivent le groupe
car ils n'ont pas finis de bouffer du kilomètre
pour
ma part le prochain rendez vous avec eux sera pour leur retour au
festival de Noël à Limoges, après leur premier
passage en 2003 avec Epica, Akin et Dying Tears (les deux derniers
groupes ayant splittés depuis
) puis leur tête
d'affiche de ce même festival il y a deux ans
une vrai
histoire d'amour ! (Fully) ps : thanks to My Reference Events
Set list
THE OLD DEAD TREE :
* Dive
* It can't Be
* Is your Soul
* regarding Kate
* Everyday life
* 1,2,3,4,5,6,7,8,
* What's Done
* We cry as one
* How could you
* Out of breath
* Hey !
* KO song
--
* Start the fire
* Unrelenting
* What else
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MARDUK
+ UNLEASHED + VREID
04/12/07 - CCO Villeurbanne, France
- Organisation : Base Prod
Nouvelle
date extrême sur Lyon, cette fois c'est Base Prod qui s'y
colle
Cette année 2007 aura été très
fournie niveau concerts sur Lyon, et c'est pas encore fini puisqu'on
aura a revenir pour Shining au Lyon's hall le 17/12 et Therion
deux jours plus tard. Si le public est toujours présent,
il faut avouer que lorsque l'on multiplie le prix des places il
faut bien faire des choix parfois cornéliens
ce qui
explique sans doute l'affluence de ce soir qui sera correct puisque
le Ninkasi Kao sera bien rempli mais sans plus avec le balcon
fermé. Arrivé à la bourre, on aura juste
le temps de voir la fin de set des norvégiens de VREID
(composé d'ex-membres de WINDIR)
dommage car j'ai
immédiatement accroché à leur black typiquement
norvégien, propre et efficace même si pas original
pour deux sous. Une bonne entrée en matière en tout
cas !
Marduk ou Unleashed ? Unleashed ou Marduk ? On pouvait se poser
la question sur le headliner de la soirée car selon les
précédentes dates de cette tournée cela fluctuait.
Et puis dans la salle c'est vraiment partagé, entre ceux
venu pour Marduk qui trouveront Unleashed bien réchauffé
et l'inverse avec les death metalleux venus acclamer les Manowar
du death metal
Mais lorsque les roadies hissent le backdrop,
pas de doute on va rester dans le black avec Marduk. Eux qui enchaînent
les tournées depuis plusieurs années à un
rythme effréné, étrangement je les avais
toujours zappé
Bon déjà ce n'est pas
la machine de guerre à laquelle je m'attendais même
si ça tabasse bien par moment. La set list est bien varié
permettant de naviguer dans leur déjà longue discographie,
avec des morceaux de Rom 5 :12 assez mortels. Le set débutera
d'ailleurs comme sur ce dernier album avec un " The levelling
dust " qui donne le ton, puissant ! La batterie est par contre
bien trop en avant à mon goût, d'autant que sur les
innombrables parties de double tout n'est pas hyper carré.
Autres extraits de Rom, " Imago Mortis " et " Limbs
of Worship ". Ce qui laisse de la place à des titres
plus anciens comme " Still Fucking Dead ", " Wolves
" ou " Those of the unlight " pour ne citer qu'eux.
Vu la durée su set il manquera toujours nombre de classique
ou des extraits de la grande danse Macabre qui se serait sans
aucun doute bien combiné avec les titres de Rom. Le final
sur " Panzer Division Marduk " permettra un dernier
sursaut d'un pit bien agité avec pas mal de soubresauts
selon les titres joués sur scène. Au chant Moortus
dégage une aura assez malsaine tout en étant bien
à l'aise et assez communicatif. Après il ne fera
sûrement pas oublier Legion auprès de certains fans
mais vu l'animation dans les premiers rangs ce n'est pas le soucis
premier des fans. Un bon set pour ma part, reste à voir
ce que va donner la tête d'affiche
Set list Marduk :
* The levelling dust
* Baptism by fire
* Still Fucking Dead (Here's No Peace)
* With satan and victorious weapons
* Imago Mortis
* Beast of Prey
* Those of the Unlight
* Materialized in stone
* Beyond the grace of god
* Hangman
* Wolves
* Limbs of Worship
* Panzer Division Marduk
Place au défonçage de portes ouvertes maintenant
plus
cliché tu meurs, je fais pas partie des fans des vétérans
suédois bien qu'il soit difficile d'échapper à
leur albums eux qui ont bien meublé les années 90
avec un paquet de prods. On les surnomme les Manowar du Death
metal, et ce titre n'est vraiment pas usurpé car je crois
qu'il n'existe pas de juste milieu avec ce groupe ! soit on déteste
cordialement et on trouve cela ridicule au possible ou alors on
est à fond dans leur trip et on trouve ça génial
sans se poser de questions
bref je fait plus parti de la
première catégorie même si on a droit à
quelque morceaux de bravoures tels que "The immortals",
"Never Ending Hate", "Midvinterblot", "Destruction
(Of The Race Of Men)", "Death Metal Victory", "Victims
Of War", "To Asgaard We Fly" (merci Theli^^) mais
c'est du balcon que je suivrais la fin du set, tranquillement
assis lol en tout cas dans les premiers rangs ça bang à
mort, bien motivé par un chanteur apparemment ravi d'être
là et hyper motivé ce qui fait toujours plaisir.
Mais bon voilà, pour ma part j'ai vite fait le tour de
la question, pourtant j'aime bien le death conventionnel mais
là c'est un peu too much pour moi
allez un de plus
au compteur, la dernière ligne droite des concerts arrivent
pour finir une année 2007 qui aura été riche
en concerts de haut niveau, bien aidé en cela par les festivals.
D'ailleurs il ne serait pas étonnant de retrouver les deux
gros morceaux de ce soir au Hellfest'08, eux qui n'y sont jamais
passé
(Fully) ps : thanks
to Roger & Base, Denis pour les setlists
Set list Unleashed :
* Intro / Blood of Lies
* Triumph Of Genocide
* Never Ending Hate
* Don't Want To Be Born
* In Victory Or Defeat
* Midvinterblot
* Winterland
* Victims Of War
* This Is Our World Now
* Into Glory Ride
* The Immortals
* Destruction (Of The Race Of Men)
* To Asgaard We Fly
* Death Metal Victory
* Before The Creation Of Time
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FISH
+ LAZULI
08/12/07 - Havanna
Café, Toulouse - Ramonville, France - Organisation
: Havanna Café
Le
ciel ayant décidé de se vider de toutes ses eaux,
c'est au pas de course que l'on rejoint la salle Toulousaine.
La décoration du Havanna, genre " village pittoresque
", nous redonne le moral ainsi qu'un peu de chaleur car depuis
la fin de l'après midi, orage et froidure sont nos seuls
amis. Justement, en parlant d'amis, on se rend vite compte que
l'ancien chanteur de MARILLION en a fait bougé un bon nombre
ce soir. Pas loin de 500 à vue d'il. Bonne nouvelle
donc pour l 'ambiance à venir mais également pour
le groupe d'ouverture, à savoir LAZULI, qui va pouvoir
profiter d'un parterre fourni mais surtout attentif à sa
musique (que je qualifierai de World Prog Rock, W.P.R. pour les
intimes !!).
Je
ne vous torturerai pas avec les éternelles formules qui
vous conseillent de se procurer les différents albums d'un
artiste pour rentrer dans son monde musical sous peine de ne pas
en comprendre la teneur musicale et conceptuelle, etc, etc
non, non
Voir LAZULI en concert, c'est déjà la certitude
de ne pas s'ennuyer et ceci même sans connaître un
seul titre de leur répertoire. Entre richesse instrumentale
(qui n'a pas envie d'en savoir plus sur leur " Léode
", instrument hybride entre guitare et synthé, mis
au point par Lag et le groupe [ lien
] ), sagesse des paroles (en français) et beauté
visuelle (non, les gars, il n' y a pas de chanteuse mais il faut
voir cet amalgame d'instruments déployés. Ainsi
la présence du Stick Chapmann, des nombreux éléments
de percussion et autres xylophone, colorent magnifiquement la
scène). Voilà pour le décor.
Ouvrant cette soirée avec " En avant doute "
(également le titre de leur nouvel album), LAZULI a lancé
son premier Ovni vers un public, certes connaisseur en matière
de rock progressif mais peu enclin à mettre une étiquette
(et c'est tant mieux) à ce groupe si original.
Comme nous avions pu le constater lors de précédentes
prestations, LAZULI est à l'aise et maîtrise bien
l'espace scénique. Malgré le fait de posséder
dans ses rangs six musiciens, nos yeux sont restés braqués
sur Domi (chant) qui, par ses mimiques (mention spéciale
au " repas de l'Ogre " et son visage malsain balayé
de lumières rouges), son look atypique et son talent, nous
a illuminé de sa voix et de sa présence.
Pas en reste, Ged (guitare) nous a également bien tapé
dans l'il en nous assénant de bons riffs et des soli
bien distordus. Depuis son arrivée dans le groupe, il a
apporté un son beaucoup plus massif et au final plus de
mordant aux compos. Les fans de Metal apprécieront...
A partir de " Film d'aurore " et une fois l'effet de
surprise passé, le public Toulousain s'est pris au jeu
et a pu apprécier pleinement les compos que sont "
Mal de chien " ou " Cassiopée ". Mention
spéciale à Claude, talentueux joueur de Léode
et à Sylvain, tout aussi virtuose sur son Stick Chapman,
qui nous ont fait voyager avec leurs sonorités si particulières.
Quarante cinq minutes après les lumières se rallumèrent
et mirent fin aux errances Lazuliennes qui ont presque failli
nous faire oublier la suite de la soirée. Magnifique, tout
simplement. http://www.lazuli-music.com/
Comment
présenter l'illustre chanteur qui va envahir la scène
? Pas facile de ne pas citer le groupe MARILLION lorsque l'on
parle de FISH étant donné que c'est dans ses rangs
qu'il a obtenu l'essentiel de sa notoriété (4 albums
studios, plusieurs live, des tournées mondiales et des
concerts mémorables dont le célèbre Monsters
of Rock de Donington en Angleterre dans les années 80).
Ensuite, la cassure
FISH vole de ses propres ailes, avec
succès au début, puis il en perd une en route pour
finalement amorcer les années 2000 avec difficulté.
Personnellement j'ai rattrapé le bateau FISH il y a 2 ans
alors que paradoxalement, je n'ai jamais lâché l'affaire
avec MARILLION
C'est donc en 2005 que l'homme-poisson a
eu la bonne idée d'effectuer une tournée commémorative
de la sortie (il y a 20 ans !!) de l'album " Misplaced Childhood
". Cette série de show, durant lequel l'intégral
de l'album a été joué, a été
un succès. Comme un miracle n'arrive jamais seul, au printemps
dernier les premières rumeurs d'une nouvelles tournée
commencèrent à se répandre, avec cette fois-ci
comme " thème " principal : le cultissime album
" Clutching at Straws " (1987). Démarré
à la fin du mois d'aout 2007, ce long périple européen
s'achève donc aujourd'hui en France (celle du lendemain
à Paris sera veritablement la derniere date). Avec 3 dates
en France, les fans de MARILLION et de prog-rock n'ont pas été
oubliés. Action.
Pour
mettre le public dans le bain (celui-ci est dans l'ensemble composé
de quarantenaire), une longue intro au son de " Sergent Pepper
" des Beatles se glisse dans nos oreilles et nous donne déjà
les premiers frissons. Les musiciens investissent la scène,
suivis de près par leur illustre frontman. Petit signe
de courtoisie vers le public et la première perle est lancée
: " Slainte Mhath" de Marillion ! ça y est nous
y sommes !
Dès le second morceau nous comprenons que l'album "
Clutching at Straws " ne sera pas joué intégralement
d'un bout à l'autre, ce qui finalement s'avèrera
être une excellente idée pour la dynamique du concert.
FISH, particulièrement en forme, en profite donc pour nous
présenter son nouvel opus " 13 th star " (notez
bien que cette tournée a été nommée
" Clutching at Stars ") qui m'a semblé vraiment
bien inspiré à l'écoute des titres présentés
ce soir .
Particulièrement bavard, FISH n'a pas cessé de nous
expliquer sa vision de la vie, comme si les paroles ne se suffisaient
pas à elle-mêmes. Alternant les sujets sérieux
(la guerre, l'alcool, l'amour) à d'autres plus légers
(il fallait le voir nous décortiquer une action de football,
se jetant au sol pour nous imiter un joueur blessé
),
le chanteur écossais s'est véritablement confié
au public toulousain. C'est dans cette belle ambiance que l'on
a vu défiler ses compos en solo (" Square Go",
"So Fellini", "The Perception Of Johnny Punter"...)
mais également les joyaux de l'ère Marillion tels
"Sugar Mice", "White Russian" et ce jusqu'à
ce que "Cliché" et "The Last Straw"
conclurent le spectacle. Les musiciens accompagnant FISH ont vraiment
assuré car il n'était pas facile pour eux de nous
faire oublier qui se cache réellement derrière l'album
"Clutching at Straws". Nous n'avons pas vu le temps
passer (1 h 50 environ) jusqu'aux rappels
Merci aux deux
groupes pour cette superbe soirée.
(Thrash "prog" Eliott).
Special Thanxs to: Carole & le Havanna
Café - Domi & Lazuli.
NEWS
SPECIALE MARILLION >> L'année
prochaine, il y aura 25 ans que, "Script For A Jester's Tear",
le premier album de Marillion est sorti. Le batteur Mick Pointer
(actuel Arena), qui faisait partie du groupe à l'époque,
a donc voulu mettre sur pieds une tournée anniversaire
qui parcourera l'europe à partir d'avril 2008... nous vous
tiendrons au courant via les news.
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THERION
+ THE VISION BLEAK
19/12/07 - Lyon
- transbordeur, France - Organisation :
My Reference events
20/12/07
- Le Bikini, Toulouse - Ramonville,
France - Organisation : Le Bikini
Avant
la date Toulousaine le lendemain, nouveau passage de Therion en
terre lyonnaise cette année, après la date du CCO
en début d'année en compagnie de Grave Digger (report
en ligne). D'ailleurs les tourneurs y perdent un peu leur
latin puisque cette date du CCO était sold out avec une
grosse demande supplémentaire, ce qui justifiait largement
le passage dans l'enceinte du transbordeur cette fois-ci
mais
accumulation de concerts, proximité des fêtes de
fin d'année ou programme tv alléchant, reste que
l'affluence de ce soir sera assez décevante avec dans les
600 personnes, bref à peu près la même affluence
que pour Saxon, avec le rideau tiré dans les gradins juste
derrière la régie son. Pourtant c'était pas
faute d'avoir annoncé un show encore plus grandiose qu'à
l'accoutumée pour fêter dignement les 20 ans du groupe
au travers de 16 concerts, avec un set dépassant les 2h30
chaque soir mais surtout l'album Theli joué dans son intégralité
! et ça pas question de le louper !! Effectivement,
pas question de faire l'impasse sur cette tournée (qui
deviendra mythique vous verrez !), d'autant que les fans Toulousains
n'ont pu participer à la fête lors de leur précedant
passage en France pour cause d'annulation (souvenez-vous, la tempête
de neige de janvier 2007...).
Pour
assurer la première partie, on a droit à seulement
THE VISION BLEAK après la disparition de l'affiche de SIRENIA.
Mené par un ex-EMPYRIUM, combo culte pour ma part, il faut
bien avouer qu'ici c'était pas très folichon, d'autant
qu'ils n'ont joué aucun titre du premier album, le seul
que je connais d'eux
leur passage il y a juste un an lors
du festival du Ends of Days à Pratteln (Z7) m'avait paru
un poil meilleur, en cela que leur attitude sur scène collait
plus à leur musique. Car à Lyon ils sont partis
à vouloir faire bouger le public, alors que leur musique
ne prête pas trop à vouloir faire la fête
une bonne promo pour eux en tout cas. Contrairement
à Lyon, THE VISION BLEAK a réussi à mettre
le feu au Bikini. Non pas que la fosse se soit lancée dans
un pogo apocalyptique (le genre ne s'y prêtait pas d'ailleurs...)
mais l'accueil réservé aux Allemands a été
remarquable. Le groupe s'en est vite rendu compte et en a profité
pleinement. Le point d'orgue de leur set a été leur
hymne, "Kutulu", repris en choeur par le public. Je
ne connaissais pas ce groupe oeuvrant dans un registre Goth Metal
mais la surprise fut bonne.
Bref
première partie ou pas, ce soir c'est THERION que l'on
attend tous
pas que cela fasse beaucoup de temps que l'on
ne les ai pas vu, car entre leur passage au Hellfest (où
c'était pas trop la bonne humeur sur scène, Christopher
étant bien remonté contre l'orga) et bien sûr
au Ninkasi Kao en début d'année les suédois
on pris la bonne habitude de venir nous visiter très souvent.
Cette nouvelle tournée rapprochée était donc
justifiée par la volonté de fêter les vingt
ans de la formation et au passage les un peu plus de dix ans d'un
de leur album culte avec le "Vovin" qui lui a succédé
deux ans plus tard. Je m'attendais d'ailleurs à une réédition
de Theli ce qui n'aurait pas été de trop, car la
pochette est loin d'être fameuse
ce qui n'empêchait
pas les tshirts de la tournée de bien se vendre
mais
peut-être auront nous droit à une version spéciale
après cette tournée agrémentée de
qqs bonus vidéos !
Depuis le départ de Mats Leven (dont la dernière
date était au Hellfest, mais il est revenu exceptionnellement
en fin de tournée pour le concert de Paris) les suédois
n'ont pas mis bien longtemps pour lui trouver un remplaçant
de choix en la personne de Thomas Vikström, connu pour avoir
remplacé Messiah Marcolin dans CANDLEMASS sur l'album Chapter
VI au début des années 90.
Côté déco toujours le même backdrop
que sur la date de début d'année, avec cette fois-ci
quelques améliorations comme le clavier customisé
en orgue d'église, modifs effectué par Snowy Show
himself avec les moyens du bord! Mais l'effet est très
réussi notamment quand de la fumée s'échappe
de toute cette tuyauterie
Après une rentrée
sur scène magistrale avec chaque membre portant un drapeau
noir, deux danseuses vont se disposer sur un promontoire de part
et d'autre de la scène, celui-ci étant illuminée
ce qui donne un autre effet sympa.
La set list a été assez monstrueuse, rien que cette
intro sur Rise of Sodom
donne le ton. On notera quelques
longueurs quand même comme sur Kali Yuga joué dans
son intégralité, mais bon vu la longueur du show
cela a quand même était plutôt bien géré
(Lemuria en accoustique met une bonne baffe !), il faut dire qu'avec
un frontman comme Snowy Shaw pas trop de soucis à se faire
! Et même quand le groupe a un soucis technique comme avec
Peters le batteur, les deux chanteurs trouveront moyen d'improviser
en chant du Piaf, du Procul Harum (merci au blog de Thomas^^),
le clavier interprétera quelques notes de la marseillaise
Ainsi que l'hymne Suédois, reconnu
par un fan derrière moi... L'ensemble des claviers ont
d'ailleurs été réarangées spécialement
pour cette tournée. bien joué, le public
a vraiment apprécié ! dommage d'ailleurs que la
salle n'ai pas été plus remplie car vu l'ébullition
des premiers rangs, forcément communicative, ce show aurait
pris des proportions délirantes!
Même
constat pour Toulouse où la salle n'était qu'à
moitié remplie, à croire que les métaleux
du coin étaient plus préocupés à remplir
leur hote pour Noël plutôt qu'à soutenir un
groupe méritant. Concernant l'ambiance au Bikini, le public
a quand même bien bougé et ceci grâce à
Snowy Show, qui n'a cessé de réveiller la salle
dès qu'il sentait une baisse de régime. Il est dément
ce gars !! Un véritable showman (comme son nom l'indique
!!) doté d'une voix magnifique, bien agressive comparée
à celle de son compagnon Thomas
Vikström, qui lui est plus à l'aise dans les parties
lyriques. Impossible de taire le talent de la troisième
"voix" de THERION 2007, à savoir la chanteuse
américaine Lori Lewis, qui a su maîtriser les parties
les plus hardues du chant féminin de THERION. Une véritable
Tarja Turunen dans l'attitude et l'aisance vocale.
A
la fin du premier set (qui a duré le temps d'un concert
plus " classique " soit dans les 1h30 !), on a droit
a un petit intermède d'une dizaine de minutes ce qui laissera
le temps aux soiffards de tout bord de rejoindre le bar tout proche.
L'intro grandiose de Theli va rameuter rapidement tout le monde
dans la salle pour le grand moment de la soirée, Theli
dans son intégralité
rahhh j'ai encore des
frissons rien qu'à me remémorer l'instrumental de
fin, inoubliable !! Reste la place pour caser deux rappels avec
Adulruna Rediviva et Summernight City (la cover d'Abba qui avait
donnée lieu à un chouette clip) pour finir de nous
mettre à genoux. Plus de 2 heures 45 de show, Happy Birthday
Therion !! (Fully)
Oui, oui des frissons !! comme le dit si bien Fully, THERION en
live, ça donne la chair de poule !!!. De plus, il faut
signaler que dans cette première partie, le groupe a joué
pas moins de 4 titres de l'album "Secret of the Runes",
un de mes préferés avec "Vovin" et pas
un seul de l'album "Deggial", celui que je connais le
moins. La coupure de 10 mn est la bienvenue et elle permet au
public Toulousain de prendre l'air sur la superbe terrasse du
New Bikini (piscine, palmiers... le sud quoi !!). Il est 23 h
20 et il reste environ 1 h 15 de show !!! Pas facile de gérer
la fatigue mais les premieres notes du "Preludium" suivi
de près par "To Mega Therion" me redonnent de
l'énergie. Sur scène il en est de même. Snowy
Show reprend son attitude de dément et il s'amuse avec
le public (prenant des photos avec l'appareil d'un fan) et titille
ses comparses qui eux sont hyper concentrés sur la musique.
Christofer Johnsson prendra une seule fois le micro pour remercier
les fans et présenter les musiciens (à part que
ce soit ce sacré Snowy qui l'ai fait, je ne sais plus).
Avec des lumières exceptionnelles, un décor fantastique,
un son très bon et des costumes du plus bel effet, ce 20
ème anniversaire de THERION restera pour moi l'un des meilleurs
concerts auquels j'ai assisté (bon j'ai pas encore vu Tokio
Hotel...) . Une semaine après j'étais encore dans
leur monde... (Thrash Eliott)
ps : thanks to My Reference Events et Garmonbioza.
Set
list THERION :
*
Rise of Sodom and Gomorrah
* Son of the Sun
* Midgard
* Asgard
* Wine of Aluqah
* Wisdom and the Cage
* Kali Yuga (part 1 - 3)
* Lemuria (acoustic version)
* Via Nocturna
* An arrow from the sun
* Typhon
* Ginnungagap
*PAUSE
10 Minutes*
*
Theli dans son intégralité :
- Preludium
- To Mega Therion
- Cults of the Shadow
- In the Desert of Set
- Interludium
- Nightside of Eden
- Opus Eclipse
- Invocation of Naamah
- The Siren of the Woods
- Grand Finale / Postludium
*
Adulruna Rediviva
* Summernight City
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15
ème FESTIVAL DE NOEL : MAYHEM + AABSINTHE + KRONOS + THE
OLD DEAD TREE + PANTHEON
1 + JENX
21 & 22/12/07 - Limoges,
CC John Lennon, France - Organisation :
Excecution Management
Annulé
l'an passé fautes de préventes (la faute probable
à une affiche sans vrai tête de file pour drainer
un public conséquent), Excecution Management a remis le
couvert en cette fin d'année pour le plus grand plaisir
des metalleux des environs (et au-delà !), même si
l'affluence somme toute correcte aurait pu être encore meilleure!
Car l'affiche était cette fois plus qu'alléchante
avec rien de moins que la dernière date de la tournée
de MAYHEM (8 dates françaises !), accompagné comme
d'habitude avec ce festival de la fine fleur des groupes français
du moment en la personne d'AABSINTHE, KRONOS et THE OLD DEAD TREE
en fidèle habitué des lieux. Et la veille rien de
moins que le ciné concert de JENX le groupe bordelais de
metal indus, qui a exécuté avec brio la bande son
du film " The Call of Cthulhu ". Captivant !
Car les réjouissances avaient en effet commencé
comme à l'habitude le vendredi. On avait eu droit par le
passé entre autres à un concert de Furia (pour 1€
lol) précédé de la diffusion du navet Cradle
Of Fear, à un tribute à Motorhead avec des covers
réalisées par des combos du cru et la diffusion
d'un dvd live de la bande à Lemmy
Mais pour cette
année on a à faire à du lourd, avec outre
la diffusion d'un film gore de Rob Zombie (avec projecteur et
écran de cinéma), le fameux ciné concert
basé sur le film " The call of Cthulu " datant
de 2005 mais filmé dans le style d'un film muet des années
20, avec un mélange de techniques modernes et vintages
(toutes les infos sur www.cthulhulives.org/).
GOJIRA s'était déjà frotté à
l'exercice il y a quelques années avec " Maciste aux
enfers ", et vu le relief que les membres de JENX ont su
donner à leur tour au film qui leur a été
proposé on ne peut qu'inciter d'autres groupes à
se frotter à l'exercice de la BO
car cela donne au
metal une dimension toute nouvelle et pour le moins jouissive.
Des chaises avaient été disposées dans la
fosse de la salle John Lennon, et le groupe était répartit
de part et d'autres de l'écran où était diffusé
le film, avec en maître d'orchestre le batteur de JENX.
Sur lui repose toute la synchronisation de cette bande son metal
où tout faux pas est interdit. Et pour cette troisième
prestation " live " devant un public attentif et captivé
devant cette combinaison pour le moins inédite, c'est une
copie sans fautes qui a été rendu, pour notre plus
grand plaisir (enfin le mien c'est déjà ça^^).
Ce qui est sûr c'est qu'ils peuvent être fier du travail
réalisé et je ne vous souhaite qu'une chose c'est
de pouvoir assister à ce genre de prestation captivante.
Vous pourrez trouver les explications sur la genèse de
ce projet et le travail réalisé dans
l'interview sur leprozy.
Place maintenant aux réjouissances du samedi. Le management
de MAYHEM a prévenu durant la soirée de la veille,
devant rejoindre l'aéroport Charles de Gaulle de bonne
heure le lendemain de cette dernière date à Limoges,
ils devront être partis à 23 heures. Ce qui implique
donc une modification dans le déroulement de la soirée.
PANTHEON 1 qui accompagne MAYHEM sur toute la tournée aura
ainsi la charge de lancer les hostilités, de manière
plutôt original puisqu'ils vont commencer par un titre de
black'n'roll assez posé, le chanteur arborant un bandana
et des lunettes de soleil. Pas banal, l'effet est garanti, mais
au bout d'un titre exit les lunettes le groupe va dérouler
un black beaucoup plus rentre dedans et conventionnel, ce qui
ne tardera pas à réveiller les premiers rangs.
Un
large public est venu pour assister au show de MAYHEM, avec pour
beaucoup l'interrogation sur la qualité de la prestation
à venir et surtout le déguisement d'Attila ! car
au fil des dates on l'a vu se déguiser tour à tour
en Chaplin, en père Noël, en boucher, avec une combine
de sniper, ou en lapin comme à Bordeaux
bon franchement
je sais pas comment j'aurais pris ce dernier déguisement
mais ce soir c'était tout simplement grandiose. Car si
je dis qu'il était déguisé en
sapin
de noël (avec les guirlandes électriques, les boules,
et la croix renversé lol), ça sent le concert foiré^^
Et bien on était à mille lieux de tout cela, car
les norvégiens et leur frontman hongrois en tête
on sortit un grand concert, dans un esprit malsain à souhait.
La tenue d'Attila était en fait composée de sa tenu
de sniper (que l'on retrouve dans les surplus militaires, beaucoup
se servant de ça pour leur parties de painball, voir en
soirées " branchées " lol) sur laquelle
il avait disposé des branches de sapin de partout, puis
ajouté à tout ça la déco habituelle
de tout bon sapin qui se respecte (guirlandes électriques
comprises), enfin la croix renversée est souvent oubliée
sur les sapins traditionnels, bizarre lol. Lorsqu'il a émergé
des coulisses, restant en retrait un bon moment, la surprise a
été totale, mais il faut bien avouer que sa prestation
vocale a été par la suite en tout point irréprochable
faisant oublié sans peine Maniac
que l'on avait d'ailleurs
vu quelques jours plus tôt à Lyon en compagnie de
SHINING avec son groupe SKITLIV pour ce qui est à ce jour
mon pire concert c'est dire
Les autres membres du groupe se sont fait beaucoup plus discret,
Hellhammer surnageant entre deux nappes de fumées, Necrobutcher
et Blasphemer se contentant quand à eux d'assurer leur
parties avec la plus grande sobriété. Car pour ce
qui est de l'ambiance glaciale dégagée ce soir la
musique se suffisait à elle-même, on a eu droit a
un show très conceptuel où Mayhem a démontré
en une dizaine de titres qu'il restait sans conteste un grand
nom du black
.sans besoin d'artifices même si le déguisement
d'Attila n'est pas là pour laisser indifférent et
on peut dire que ça a plutôt bien marché !
rendez-vous au Hellfest'08
Set
list Mayhem :
Setlist
Mayhem:
01 - Deathcrush
02 - Ancient Skin
03 - Illuminate Eliminate
04 - View From Nihil
05 - Freezing Moon
06 - Symbols Of Bloodswords
07 - To Daimonion
08 - A Time To Die
09 - My Death
10 - Anti
Dès
le show fini et alors que les roadies remballaient le matos rapidement,
certains fans réussiront à rencontrer les membres
du groupe pour se faire dédicacer leur précieux
vynils malgré des videurs plutôt mal lunés
;-)
Pendant ce temps là, The Old dead Tree a déjà
commencé son set, avec une setlist bien sûr raccourcie
par rapport à leurs shows en tête d'affiche (report
de lyon en ligne), ce qui donne un set axé sur les
titres les plus récents ce qui ce soir n'est pas plus mal.
Les parisiens n'ont pas à assurer le statut de tête
d'affiche et peuvent se lâcher, ce qui a donné un
set enlevé et très plaisant. Que ce soit sur album
ou en live ce groupe est toujours aussi bon, même avec un
batteur fan de l'Ohême^^
Setlist
TODT :
01
- Dive
02 - Regarding Kate
03 - Is Your Soul for Sale
04 - We Cry As One
05 - How Could You ?
06 - Out of Breath
07 - The Knock Out Song
08 - Start the Fire
09 - What Else Could We've Said ?
On
continue les réjouissances avec AABSINTHE qui ouvrait déjà
pour TODT sur la date lyonnaise de fin novembre, cette fois ils
joueront juste derrière eux. Même sanction que pour
le concert précédent, ceux ne connaissant pas le
groupe auront un peu de mal à bien cerner tous les titres
dans un univers à la croisée entre GOJIRA (encore
eux) et la scène post-core à la NEUROSIS. Mais une
fois qu'on arrive à rentrer dans leur univers c'est du
bonheur en barre avec des parties percutantes rappelant inévitablement
GOJIRA (au point qu'au début du set on s'attend à
une cover !) mais la touche stéphanoise est bien présente
et se fait sentir de plus en plus fortement au fil des titres.
Les cinq membres du groupe mettent beaucoup de dynamisme et de
conviction sur scène ce qui au final donne une copie pour
le moins convaincante. Cet enchaînement de dates leur permet
progressivement de se faire un nom dans la scène française,
et avec un album de la qualité d' " In search of Light
" à promouvoir l'avenir s'annonce avec optimisme
Poireautant
depuis le début d'aprem et n'ayant pu effectuer de balances,
la journée a du paraître bien longue aux membres
de KRONOS. Surtout que jouant assez tardivement pour finir cette
soirée on pouvait se demander quel serait l'accueil du
public... Et bien pour la quatrième fois que je les voyais
cette année cela aura été la meilleure !
ils prendront le temps de faire les balances pour nous envoyer
dans les dents qu'avec plus de percussions leur brutal death sans
concessions. Une rythmique béton, des riffs acérés
et une excécution sans faille, rien de tel pour animer
à nouveau les premiers rangs qui ne demandent que ça.
Soulignons d'ailleurs le fait qu'une bonne partie du public était
resté ce qui était loin d'être gagné
d'avance car ici, beaucoup ayant plusieurs heures de route pour
rentrer. Preuve que le groupe a su se faire un nom, ce qui n'est
que méritoire vu le travail accompli jusqu'à lors.
Au final un week-end metal riche et diversifié, ce festival
étant aussi l'occasion de revoir pas mal de connaissances
afin de clôturer de la meilleure des manière une
année de concert
2007 qui a été très
riche mais s'il ne fallait garder qu'un nom ce serait pour ma
part EMPEROR au Hellfest!!! Rendez-vous en 2008 pour de nouvelles
aventures
(Fully) ps : thanks
to Execution Management
Set
list Kronos :
*
Intro/Opplomak
* Bringer of disorder
* Mashkhith
* Monumental carnage
* Bloodtower
* Petrifying Beauty, Part 1 - Divine Vengeance
* Colossal Titan Strife
* Ouranian cyclops
--
* The road of Salvation
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