IRON MAIDEN (Paris-Bercy) NEW !! | 01 & 02/07/2008 - Paris - POPB |
TESTAMENT (Barcelone) NEW !! | 25/06/2008 - Sala Apolo - Barcelone |
JON OLIVA'S PAIN + MANTICORA + guest (Barcelone) | 08/05/2008 - Barcelone - Salamandra |
HYPNO5E + KHEMEIA + guest (Montpellier) | 19/04/2008 - Montpellier - Secret Place |
MUMAKIL + guest (Montpellier) | 21/03/2008 - Montpellier - Secret Place |
E.T.H.S. (Montpellier) | 08/03/2008 - Montpellier - Le Rockstoree |
PARADISE LOST (Marseille) | 05/03/2008 - Marseille Poste à Galène |
THE OLD DEAD TREE + guest (Montpellier) | 01/03/2008 - Montpellier Victoire 2, France |
MEGADETH + EVILE (Barcelone) | 28/02/2008 - Barcelone, Razz, Espagne |
DEW SCENTED + SEVERE TORTURE + DESTINITY (Luynes) | 13/02/2008 - Luynes, Le Korrigan, France |
HELLOWEEN + GAMMA RAY (Barcelone) | 15/01/2008 - Barcelone, Razz, Espagne |
PARIS METAL FRANCE FESTIVAL 2 (Paris) | 13/01/2008 - Paris, la Loco, France |
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PARIS METAL FRANCE FESTIVAL 2 (ADX,
Blasphème, Killers, No Return, (Still)Square, Witches, Demon
Eyes et Royal Bubble Orchestra) Organisation : Rock-Fort Show Depuis quelques années, dans le monde du Metal, la mode est aux reformations. Plus ou moins heureuses, elles permettent à une partie du public qui de réaliser un rêve d'ado, qui de rajeunir pour une soirée. Le Metal français n'échappe pas à l'engouement collectif pour ses vieilles gloires. C'est ainsi que le dimanche 13 janvier 2007, 22 ans après le Metal France Festival de Choisy-le-Roi, a eu lieu le Paris Metal France Festival II à la Locomotive. L'affiche concoctée par quelques passionnés dont Phil'em All, animateur du Rock-Fort Show sur AligreFM, est exceptionnelle avec ADX, Blasphème, Killers, No Return, (Still)Square, Witches, Demon Eyes et Royal Bubble Orchestra. Le public ne s'y est d'ailleurs pas trompé, le festival affiche complet ! C'est à Royal Bubble Orchestra (RBO) que revient le privilège de lancer les hostilités. Les parisiens jouent devant une salle à moitié pleine (il est encore tôt dans l'après-midi) mais enthousiaste. Le groupe propose un Rock Stoner, mélangé au gré des morceaux tantôt à Motörhead, tantôt à quelques influences Pop. Bien que recommandé et poussé par Phil'em All, la prestation de RBO ne me fait pas plus d'effet qu'une quelconque musique d'entracte. Il faut dire que la Locomotive présente d'autres centres d'intérêt ce soir avec la présence de Marc Varez (Vulcain), Renaud Hantson (Satan Joker) et quelques autres, une occasion de s'enquérir sur l'actualité de chacun. Le groupe qui suit est attendu par une bonne partie du public. Reformé depuis quelques mois, Demon Eyes a envie d'en découdre et de faire redécouvrir sa musique. Après une longue introduction où Fil Masson (dont la voix n'a pas bougée) se présente dos au public, le groupe attaque avec un "Pestiférés" repris en cur par la fosse. Malheureusement le son du groupe est assez mauvais (et Thierry Masson me le confirmera un peu plus tard dans la soirée) si bien que certains titres sont assez difficilement reconnaissables. En tous cas, ce n'est pas l'interprétation qui est mauvaise ! Demon Eyes, Thierry en tête, est en forme et enchaîne les titres percutants : "L'Invincible Force De La Mort", "L'Orgie Des Damnés", "Les Deux Maudites". Le groupe est visiblement heureux de participer à son deuxième Metal France Festival (nous avons droit au cultissime "Vous êtes à fond ?"). Le public n'est pas en reste, il suffit de l'entendre reprendre les refrains pour réaliser que l'ambiance va être chaude durant toute la soirée. L'atmosphère conviviale est également sur scène lorsque Philippe Masson demande à son copain Renaud Hantson de le rejoindre pour le dernier morceau. Et quoi de mieux que Breaking The Law, reprise de Judas Priest, pour ce festival orienté 80's ? Setlist
DEMON EYES : Arrive ensuite le premier OVNI de cette soirée orientée Heavy Metal : Witches. Emmené par Sybille au chant et à la guitare (la deuxième guitare étant assurée par un membre d'ADX), le groupe propose un Thrash-Death alambiqué avec de nombreux breaks. Passant d'un riff brutal à une partie atmosphérique avec une grande facilité, Witches a de quoi désorienter l'auditeur. Les morceaux sont bien exécutés, l'énergie est très présente et le son est puissant. Toutefois il manque un fil conducteur à la musique de Witches ce qui provoque la désaffectation d'une bonne partie du public. Nouveau changement de style avec (Still)Square. Ici, nous sommes dans le Heavy traditionnel. Square était également présent lors du tout premier Metal France Festival et le groupe est de retour après un changement de nom suite à un problème de droit. Et quel retour ! Le groupe est en super forme et est très décontracté tout en restant carré dans l'exécution. De nombreuses personnes découvrent la musique des Parisiens (que je qualifierai de "Iron Maiden en français" avec des plans de basse à la Steve Harris) ce soir et le charisme du chanteur, qui assure ses parties de fort belle manière, vaut au groupe un accueil des plus chaleureux. Vu la réponse du public, il y a fort à parier que l'on entende reparler de (Still)Square dans les prochains mois... C'est au tour de No Return d'envahir la scène. Encore un groupe que l'on n'attend à priori pas sur ce type d'affiche mais dont la présence fait le charme et la diversité. Il faut cependant admettre que le Thrash/Death des Francilien n'a pas fait l'unanimité parmi les spectateurs dont une bonne partie en a profité pour aller se restaurer. Pourtant ce concert de No Return a été une véritable tuerie! Malgré les incessants changement de line-up, le groupe nous a servi un set très carré où tous les musiciens sont en place et libèrent toute la puissance des compositions. A partir de ce moment là, on entre dans le vif du sujet avec les trois derniers groupes qui ont fait se déplacer des metalleux de toute la France mais également d'Europe (les copains Espagnols de Fully étaient présents ainsi qu'une poignée d'Allemand). Ils l'avaient dit, les basques, qu'ils préparaient une setlist spéciale pour cet événement et ils l'ont fait en sortant quelques joyaux de leur discographie. Malgré le temps de jeu limité, les Killers ont mis les petits plats dans les grands pour leur retour dans une salle parisienne. En attaquant avec "Le Côté Sombre", Killers donne le ton : ce sont bien eux les "Roi[s] du Speed". La rapidité de l'exécution est hallucinante, à tel point qu'il faut parfois quelques secondes pour reconnaître les morceaux et que chanter avec Bruno relève quasiment de la performance olympique... Toutefois la vélocité peut aussi jouer des tours comme sur "L'Assassin" où Thierry partira en son saturé pendant le pont après l'intro ! Dans ce contexte, les nouveaux morceaux ("Tais Toi", "Deux Bastos Dans Le Cigare") passent haut la main l'épreuve de la scène. En tous cas cela n'empêche pas le public de prendre un pied monstrueux et de donner de la voix comme rarement un public français ne l'a fait ! Lancer quatre des morceaux cultes du groupe en début de set laisse forcément songeur sur les surprises à venir dans la setlist. C'est "Résistances" qui est dépoussiéré ce soir, suivi du "Magicien d'Oz" en hommage aux plus anciens. Messieurs, vous revenez quand vous voulez. Setlist
KILLERS : Lorsque Phil annonce "Je vous demande d'accueillir Blasphèeeeeeeme", il ne faut pas avoir une envie pressente car la Loco est bondée et impraticable. C'est avec fébrilité que le groupe entre en scène sur les premières notes de "Jack L'Eventreur". Le premier constat est impressionnant, après tant d'années, ça joue bien et surtout ça chante merveilleusement bien ! Bien mieux qu'à l'époque à mon avis. La voix monte moins souvent dans les aigus mais est d'une puissance imparable. Le groupe est tendu et enchaine sur le deuxième morceau sans transition mais la réponse du public va vite aider Blasphème à (re)trouver ses marques. Et à partir du troisième morceau Marc Fery n'hésitera pas à s'adresser au public et à le remercier régulièrement pour l'accueil fait au groupe. Les musiciens sont tous bien en place malgré le peu de temps disponible pour les répétitions, avec une mention spéciale au batteur (le fils du bassiste Philippe Guadagnino) un petit jeune qui a de l'avenir ! Le set se déroule dans une ambiance survoltée lorsqu'une coupure d'électricité vient perturber le déroulement du concert pendant "Taxer Le Peuple". Heureusement, l'équipe technique sera assez vive pour rétablir le jus en quelques minutes et Marc Fery de plaisanter "on se voyait déjà rentré à la maison...". La fin du set se déroule sans autre problème et cet incident a même décuplé l'enthousiasme de la foule ! Devant un public si demandeur, l'organisation accordera quelques minutes supplémentaire pour un rappel avec "Vengeance Barbare". Il ne fait aucun doute que ce retour gagnant va motiver le groupe à poursuivre l'aventure Blasphème pour notre plus grand plaisir. Setlist
BLASPHEME : La soirée touche à sa fin et comme l'année dernière c'est ADX qui a la charge de poser le bouquet final. Depuis presque deux ans, les Parisiens ont eu le temps de roder leur prestation et même de composer un nouvel album (intitulé "Division Blindée"). De nouvelles compositions que le public de la Loco va pouvoir étrenner, la setlist comportant trois morceaux inédits (et un bien connu de ceux qui ont vu ADX depuis un an : "Division Blindée"). Chose inhabituelle alors que l'album n'est pas encore disponible, le groupe attaque par une de ces nouveautés ce qui va un peu déstabiliser le public. Heureusement ADX enchaîne avec "Prière De Satan" puis "Déesse Du Crime" issus de l'album "Execution" qui vont remotiver le public. Là aussi un petit soucis technique (problème de basse pendant "Prière De Satan") a failli gripper la machine ADX mais en bon pro Phil fait chanter le public pour patienter. Le groupe est très détendu, trop même diront certains, l'humour potache et à répétition de Phil ne faisant pas l'unanimité, d'autant que l'interprétation laisse parfois à désirer. Mais globalement le concert est bon (et ce n'est pas facile de passer après Blasphème et Killers) avec de nombreux classiques et finalement n'est-ce pas ce que nous sommes venus chercher ce dimanche ? Setlist
ADX : Au
final, le Paris Metal France Festival aura été une belle
réussite à tous points de vue. Le troisième PMFF
va devoir faire très fort pour surpasser cette seconde édition
car la barre a été placée haut ! (Denis)
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HELLOWEEN
+ GAMMA RAY + AXXIS Evènement
phare de la fin 2007, l'annonce du Hellish Tour a ravivé la
flamme toujours ardente des fans de Heavy Métal les plus accros
du vieux continent, en réunissant sur une même affiche
les deux leaders et pères fondateurs du Métal à
l'allemande, HELLOWEEN et GAMMA RAY. Un verre plus tard et alors que le Razzmatazz est plein comme un uf, l'obscurité se fait de nouveau. Le décor, reprenant l'artwork du récent " Gambling with the devil ", se devine dans la pénombre et une roulette géante commence à tourner derrière la batterie. Sacha et Weiki, les deux guitaristes font leur apparition et plaquent les premières notes obsédantes de " Halloween ". La foule exulte et le reste du groupe, mené par un Andi Deris radieux et particulièrement en forme, prend le public à la gorge. La partie pouvait sembler difficile après la tornade GAMMA RAY, mais c'était sans compter sur la dévotion des fans et l'énergie des musiciens. Ce premier titre, certainement un des plus travaillés de la discographie d'HELLOWEEN avec ses quinze minutes, passe à la vitesse grand V, relayé par un " March of time " speedé qui nous maintient en ce début de set, dans les origines du groupe. " As long as I fall " nous ramène dans l'actualité et les mélodies, suivi d'un " A tale that wasn't right ", ballade qu'on n'attendait pas si tôt dans le show, avant que l'excellent " Paint a new world " ne relance une machine qui ne demandait qu'à s'affoler. Le public est aux anges et le groupe se donne à fond, en particulier Sacha, totalement survolté. Seule exception, toutefois, avec Michael Weikath toujours aussi fermé et en retrait sur le coté du drum - kit. Point
positif toutefois, le garçon n'allumera pas une seul cigarette
de tout le set, exploit notable tant cela rajoutait à sa nonchalance
et à son air " je-m'en-foutiste " franchement énervant.
Peut être qu'en bon métalleux allemand, il s'est mis
lui aussi aux patches, mais au lieu de les mettre sur sa veste, il
les porte en dessous ! Bref, sevrage tabagique ou pas, le gratteux
semble nettement plus appliqué sur son instrument que par le
passé et on lui pardonne ses play-backs sur les refrains et
ses mimiques buccales un peu nases pour ne retenir que son jeu et
son talent retrouvé de compositeur depuis quelques albums. Setlist GAMMA RAY : 01
- Into the storm Setlist HELLOWEEN : 01
- Halloween
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DEW
SCENTED + SEVERE TORTURE + DESTINITY Difficile pour moi d'imaginer louper cette tournée qui voyait les lyonnais de DESTINITY, parmi les plus actifs des groupes français, se voire récompenser de leurs efforts incessants par une tournée européenne d'une quinzaine de dates à travers l'Europe aux côtés des hollandais de SEVERE TORTURE (avec qui la bande à Mick avait déjà partagé l'affiche une fois en Hollande) et les thrasheurs allemands de DEW SCENTED que l'on ne présente plus (présent en tête d'affiche à Millery il y a deux ans). Le tout en tour bus dans une excellente ambiance ! Selon les dates le public a été plus ou moins au rendez-vous, les dates les plus réussies étant jusque là celle effectuées dans l'Est de l'Allemagne. Et une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, le groupe venait quelques jours plus tôt signé un deal de deux albums à venir avec le label Life Force Records (www.lifeforcerecords.com) et le rachat de leur contrat actuel avec Rupture Music pour " The Inside ". Bref tout baigne ! Cette fois-ci pas de date lyonnaise pour ma part mais mon séjour dans le Sud me permet de partir à la découverte des salles de la région, et pour ce mercredi ce sera le Korigan à Luynes, salle située aux portes d'Aix en Provence avec dans les 150 métalleux au rendez-vous. Une salle sympa mais qui a quelques défauts comme des loges minuscules, un sol en carrelage des plus glissants et une scène ridiculement basse avec deux retours proéminents Bon pour ma part j'avais déjà eu l'occasion de voir les trois groupes à l'uvre, mais le set de SEVERE TORTURE sur la dernière tournée française de VADER m'avait laissé un goût de reviens-y qu'il me tardait de satisfaire Après une fin d'aprem passée en compagnie des groupes (et d'une groupie ;) ), la soirée débute avec non pas un comme je le croyais mais deux groupes locaux. Je ne vais pas trop m'attarder sur leurs cas car j'ai trouvé ces deux sets plutôt pénible, surtout qu'il me tardait que le plateau principal débute pour qu'après je puisse reprendre la route pas trop tard et oui que voulez vous on se fait vieux lol Bref c'est avec soulagement que je vois DESTINITY se préparer à mettre le feu au Korigan qui est resté jusque là bien calme, avec un public qui continue d'arriver au compte goutte. Et là ce va être une tout autre histoire ! Fort d'un " The inside " des plus percutants, qui va composer d'ailleurs le principal de la set list, la fosse va s'agiter dans un excellent état d'esprit, donnant le ton pour la suite de la soirée. Habitué de la scène, on va assister à un show rodé et entraînant, avec un Mick à la manuvre pour motiver les troupes. Arrivant en fin de tournée, la qualité de son chant a pâti de l'enchaînement inédit d'autant de dates, mais difficile de se plaindre vu l'entrain mis sur scène, fort d'un répertoire des plus percutant. Avec un set de près de ¾ heure on a le temps de se prendre au jeu et de savourer comme il se doit la maîtrise affichée du groupe. Pour venir étoffer la set list on a droit à une reprise que je trouve assez surprenante, avec le " Pursuit of the vikings " d'AMON AMARTH. J'aurai franchement plus vu un titre d'Hypocrisy par exemple qui reste une des influences majeurs du groupe. Mais vu le succès des vikings auprès du public ce petit écart au protocole réussi pleinement son effet, faisant rapidement réagir les quelques adeptes des casques à cornes en les rameutant dans la fosse. Par la suite Mick finira comme de tradition par un slam dans le public ! autant dire que si le groupe à assuré le show de cette façon tous les soirs ils ont du marquer des points ! Avec
un changement plutôt rapide, on se retrouve que quelques uns
dans la fosse pour accueillir les hollandais
un autre effet de
l'interdiction de fumer dans les salles, car les accrocs aux tabacs
tarde à rentrer dans la salle aux premières notes de
ST
pourtant quel début de set !! Entendre ce son de gratte
aux balances, encore plus tranchant et plus cru que sur album, me
rend raide dingue !! Surtout qu'ici le son sera plutôt bon et
Dennis aura gardé sa voix malgré l'enchaînement
de dates pour nous asséner par la suite des vocaux d'outre
tombe qui viennent se combiner à merveille avec un brutal death
tout simplement jouissif !! C'est gras et brutal, avec des riffs acérés
et des blasts dévastateurs, le tout hyper carré, bref
le panard total
il faut dire que ce groupe est des plus soudé,
et assure avec le plus grand sérieux cette tournée,
ayant encore en mémoire les abus de la tournée en compagnie
de VADER^^ jusque une légère écartade pour leur
petit plaisir qui est un bon MacDo pour lequel je me serais dévoué
avec courage^^ SET LIST SEVERE TORTURE : *
Endless Strain of Cadavers Derrière le travail s'annonçait pour le moins compliqué pour les thrasheurs allemands, surtout que j'y accroche plutôt bien sur album, en live j'ai plutôt tendance à rapidement décrocher d'ailleurs leur annulation le premier jour du Hellfest l'an passé ne m'avait fait ni chaud ni froid (j'étais juste trempé et plein de boue lol). Le concert s'est déroulé sans anicroche, Leiff toujours à la maneuvre pour motiver le pit mais la tornade SEVERE TORTURE avait laissée des traces ! Les compos tirées d'Incinerate et d'Impact n'ont toutefois plus rien à prouver et les thrasheurs dans l'âme en auront eu pour leur argent. Au final une grosse soirée qui méritait largement le déplacement, les chanceux présents n'auraient d'ailleurs donné leur place pour rien au monde (Fully) ps : thanks to Mick & Destinity, Mousse.
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MEGADETH
+ EVILE Organisation : RM Concerts. MEGADETH. La simple évocation de ce nom suffit à filer la chair de poule à tout métalleux bien poilu qui se respecte. La personnalité de Dave Mustaine, la carrière du groupe et sa formidable discographie construite depuis près de 25 ans ont participé à la création d'une pièce majeure de la jeune histoire du Métal, et croiser la route du combo de Phoenix est toujours une expérience musicale formidable et inoubliable. Revoilà donc le Kangoo Nuclear Blast prêt pour une nouvelle virée en terre catalane, rempli jusqu'à la gueule par Fully, ses potes, Fabrice, illustre Defender, et votre serviteur. Direction le Razzmatazz de Barcelone, où la dernière visite de MEGADETH remonte déjà au 23 février 2005. Le groupe, qui réalisait alors son grand come-back et assurait la promo de son " The system has failed ", avait blindé la célèbre salle et atomisé un public qui avait, deux heures durant, porté le combo et soutenu un Mustaine terrassé par la grippe. Trois ans plus tard, MEGADETH qui n'a cessé de tourner a définitivement assis son statut de mythe vivant du Métal et défend son album " United abominations ", paru au printemps 2007 et qui fait honneur par sa qualité, au talent de son leader. Comme le mois dernier pour le Hellish Rock Tour de GAMMA RAY / HELLOWEEN, une file d'attente ininterrompue et dense entoure le pâté de maison où est installé le Razzmatazz, dans le quartier du Poble nou, mais la rigueur toute relative des agents de sécurité nous permet d'accéder rapidement au sein des seins, la salle 1, d'une capacité de 1200 à 1500 personnes environ, qui atteint très vite la saturation. A peine le temps de se ravitailler au bar que EVILE lance son set. Le combo d'Huddersfield, en Grande Bretagne, démarre les hostilités pied au plancher. Ravi de figurer sur une telle affiche mais conscient de la tâche monumentale de faire patienter et mobiliser les fans du grand Dave, le quatuor va tout donner pour parvenir à ses fins. Puisant dans son récent " Enter the grave " les morceaux les plus percutants de son répertoire, mené par un Matt Drake gonflé à bloc, EVILE va durant 25 petites minutes, balancé au public son thrash old-school des plus académiques mais très bien foutu. A l'instar de jeunes combos comme MUNICIPAL WASTE, EVILE revisite le Thrash de la bay-area, celui des 80's, forgé à grands coups de riffs par SLAYER, EXODUS ou encore TESTAMENT. Et même si l'originalité n'est pas encore au rendez-vous, si trop de plans évoquent immanquablement les meilleurs riffs de Kerry King, Eric Peterson ou Gary Holt, pour ne citer qu'eux, il faut bien avouer que la recette est bien maîtrisée, vu la réaction des premiers rangs. Souhaitons tout de même au jeune combo de revenir rapidement sur terre après cette tournée, pour travailler son inspiration, EVILE ne pouvant prétendre aujourd'hui qu'un statut de deuxième ou troisième challenger dans la catégorie " Meilleur clône de SLAYER " comme le prouve " Bathe in blood " et ses riffs trop proches, beaucoup trop proches même, d'un certain " Raining blood " ! A revoir donc, rapidement, notamment en juin prochain au Hellfest. Le gros morceau de la soirée arrive enfin. Les lights s'éteignent, ma gorge se serre, mon pouls s'accélère et cette sensation de plénitude qui m'envahit à chaque nouveau concert réapparaît à nouveau. Une immense ovation fait trembler le Razzmatazz lorsque les silhouettes des quatre musiciens se devinent enfin dans la pénombre. MEGADETH est dans la place et le public exulte aux premiers accords de " Sleepwalker ". Le titre, issu du récent " United abominations " introduit le set à la perfection et son riff, à la fois speedé et mélodique est repris en chur par un public en folie. " Wake up dead " et " Skin o' my teeth " sont enchaînés sans temps mort et Dave, après avoir salué son public, indique comme d'habitude que les grands discours laisseront une fois de plus la place à la musique. Et quelle musique ! Dave envoie " Washington is next " avec son majeur pointé en l'air, suivi d'un " Kick the chair " furieux, avant que le monumental " In my darkest hour ", mon titre favori, ne fasse chavirer le public. La fosse est bourrée à craquer, la chaleur et la sueur tissent un voile sur le public et les fans éructent, crient, sautent, chantent les mélodies de chaque solo, chaque refrain, et le groupe enchaîne sur " Hanger 18 ", qui fait perdre sa voix à mon voisin ! " Gears of war " est accueilli avec tout autant d'enthousiasme avant que le hit ultime " A tout le monde " ne donne aux fans l'occasion de couvrir le chant de Dave. Géant ! La fosse explose à nouveau lorsque le groupe relance la machine à riffs avec le furieux " Tornado " puis " Ashes in your mouth ". Arrive alors " Burnt ice ", peut-être le titre le moins fort de la set-list, bien vite rattrapé par le grand moment de la soirée, l'envoi d'un " Symphony of destruction " sur lequel le public tout entier portera le groupe à grands coups de " Megadeth, Megadeth " tout au long du riff articulant ce fabuleux titre. Enorme ! Les " moustaine, Moustaine " du public catalan semblent vraiment touché Dave qui répond par un " Trust " mémorable dont le refrain final sera interprété en espagnol. Effet garanti ! Alors qu'on espérait tous que le groupe nous gratifie, comme il le fit sur certaines dates précédentes, d'une setlist rallongée de deux titres (" The mechanix " et " Never walk alone "), nous entrons directement dans le duo final composé du génial " Peace sells " et d'un " Holy wars " apocalyptique qui finira d'achever les derniers résistants. Le constat est clair. MEGADETH est une machine de guerre sur scène et son line-up renforce cette impression à chaque nouvelle tournée. Dave Mustaine est vraiment le seul et unique maître à bord, quels que soient ses lieutenants, qu'ils s'appellent Friedman, Ellefson, Pitrelli, Menza, Drover ou Lomenzo. C'est définitivement Dave qui tient les reines et que le public associe à MEGADETH. Quant à ces fameux lieutenants, justement, ils tiennent leur rôle à la perfection. Shaun Drover, dans le groupe depuis 2005, tient sa place à la perfection derrière les fûts et Chris Broderick, guitariste intégré récemment suite au départ de Glen, l'autre frère Drover, sa carte de visite avec notamment NEVERMORE en dit long sur ses qualités qu'il aura eu tout loisir de développer ce soir. Enorme guitariste. Reste enfin James Lomenzo, transfuge de BLACK LABEL SOCIETY et de WHITE LION, dont le jeu de basse insuffle un groove immense à la musique de MEGADETH et qui par son charisme, donne encore plus d'ampleur aux prestations du combo. Et dire que ce mec était taxé comme beaucoup d'autres, de poseur lorsqu'il évoluait dans le Lion Blanc à la fin des 80's, à l'époque de la lutte fratricide que se livraient les thrasheurs et les glammeux ! Qui aurait pu imaginer une telle reconversion ? Il est 23 heures trente lorsque les lights se rallument dans un Razzmatazz dévasté, qui ne demandait pas mieux. La nuit barcelonaise, toujours aussi belle, nous dit au revoir. Nous filons en direction de la frontière avec toujours cette même envie chevillée au corps de remettre ça au plus vite, tant la terre promise est belle à fouler ! (YvesZ). 1.
Intro/Sleepwalker
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THE
OLD DEAD TREE + BLAZING WAR MACHINE + MYSTRIA + HYPNO5E Organisation : My reference events. Une fois n'est pas coutume, la Dream Team de Leprozy.com est de sortie en ce samedi 1er mars pour une affiche très prometteuse programmée à la salle Victoire II de Montpellier, et réunissant en plus de THE OLD DEAD TREE comme headliner, BLAZING WAR MACHINE, MYSTRIA et HYPNO5E. C'est donc après un apéro à l'ancienne (bières, chips, re-bières et re-re-bières à l'arrière du Kangoo Nuclear Blast sur le parking de la salle), que Fully, LeproPhil et votre serviteur, gagnons la salle pour l'engagement des hostilités. Il est 20 heures tapantes lorsque HYPNO5E lance son set. Le combo montpelliérain, qui ne cesse de progresser balance en 20 petites minutes vraiment trop courtes, les extraits les plus percutants de son album " Des deux l'une est l'autre ". Son Métal torturé à souhait n'a aucun mal à m'attaquer les neurones. Armés non seulement d'une bonne présence (mention spéciale au bassiste, intenable) , de samples inquiétants tournant en boucle et d'images tout aussi flippantes projetées en fond de scène, les quatre musiciens vont frapper fort en ce début de soirée devant un parterre malheureusement trop clairsemé. Chez Leprozy.com, HYPNO5E constitue une des révélations de 2007 et on ne peut qu'espérer voir le groupe évoluer encore dans la direction qu'il a prise avec son récent album. Que du bonheur ! Une bière plus tard, les fans de MYSTRIA donnent de la voix pour acclamer l'arrivée sur scène des narbonnais. Et là, je me revois d'emblée à la fin des 80's, lorsque dans cette même salle je trustait les premiers rangs pour headbanguer sur le Métal de quelques gloires locales comme BLACK SUN, JING SENG ou encore YORTSED, tant la musique du combo me replonge dans le passé, à l'époque où Kurt Cobain et sa bande n'avaient pas encore soufflé le vent de la perdition sur les vestes à patches. Le groupe, mené par un Guillaume dominateur au chant et épaulé par Christophe et Stephan aux guitares, lance son Métal épique qu'il célèbre ce soir avec la sortie de son premier album. Belle consécration pour ce combo très méritant qui écume les scènes locales et qui, en 2007, a atteint la finale du Metal Battle France, tremplin qui chaque année envoie son vainqueur sur l'affiche du Wacken Open Air. Malgré un bassiste intérimaire mais très méritant, et bien que desservi par un son trop brouillon ne permettant pas de mettre en relief le jeu de guitares, MYSTRIA délivre un set burné et plaisant préparant le terrain pour les deux gros morceaux de la soirée. Malsain. Voilà le qualificatif le mieux approprié pour qualifier le set délivré par BLAZING WAR MACHINE. Le groupe, composé de Franky et Izakar, respectivement batteur et guitariste de DAGOBA, de Fab à la seconde guitare, de Strychnine à la basse, de Phil aux claviers et du terrifiant Typhus au chant, déboule sur scène dans le fracas d'une intro flippante à souhait, et envoie son Black symphonique ultra brutal à la face d'un public médusé. Corpse paints, guitares saturées à mort, blasts tonitruants, synthés obsédants, la musique du combo marseillais est d'une violence inouïe et soutient l'élément fort du groupe, le terrible Typhus. Depuis combien de temps n'ai-je pas croisé un tel front-man sur scène ? Torse nu et luisant de sueur, efflanqué, couvert de larges traces rouges et noires, cheveux plaqués, regard charbonneux, ondulant tel un ver, Typhus dégage une puissance malsaine énorme et son chant mêlant râles aigus et growls d'outre-tombe renforce encore le sentiment de frayeur et de répulsion qu'inspire le personnage. " Mangez vous les uns les autres !", crache-t-il dans un râle avant d'envoyer le terrible " Swamp ". J'en ai déjà le goût du sang dans la bouche. Délicieux ! La claque de la soirée ! Les lights, qui s'éteignent une dernière fois annoncent l'arrivée de la tête d'affiche de la soirée, THE OLD DEAD TREE. Le combo parisien, responsable du récent " The Water field ", troisième album d'une superbe discographie, prend la scène avec aisance et démontre d'entrée une maîtrise parfaite de son sujet. Mené par le charismatique Manu, qui ce soir se débat avec des cordes vocales quelque peu récalcitrantes, le groupe embarque le public dans son monde, sombre, inquiétant et délicieusement dépressif. A l'instar de PARADISE LOST, KATATONIA ou ANATHEMA, THE OLD DEAD TREE possède cette capacité à développer un univers très personnel dont le caractère à la fois mélancolique et intrigant prend possession de l'âme de l'auditeur. " Dive " est lancé en introduction, suivi de " Is your soul for trade ", et les superbes " How could you " et " Even if ". Le génial "Regarding Kate", puis "Out of breath" se succèdent au beau milieu d'une setlist qui fait la part belle à chaque production du Vieil Arbre Mort avant que Manu, Gilles et Vincent ne présentent leur nouveau batteur, Raphaël, dont le show de ce soir constitue son premier concert en tant que membre officiel du groupe. Le percutant "The Knock out song" est envoyé, avant que "Start the fire" ne finisse, avec " Unrelenting " et " What else " de combler un public conquis, lors des rappels. Au final, un concert en tout point agréable et une soirée qui donnait l'impression d'un bon moment entre potes mais qui aurait mérité la mobilisation d'un public qui, décidément, a du mal à se bouger dans le coin. Dommage, car les efforts déployés par My Reference Events, les promoteurs de cette affiche, méritaient d'être mieux récompensés. Espérons que la bonne volonté et la motivation de ce promoteur lyonnais ne seront pas définitivement sabrées, et que l'équipe pourra nous proposer d'aussi belles affiches que celle de ce soir. La soirée se termine en coulisses, où Franky et Isakar nous convient avec toujours autant d'enthousiasme à partager un verre de Jack, avant que Manu ne nous livrent quelques anecdotes de tournée à faire planer les fans. Merci donc à chacun des quatre groupes à l'affiche pour leurs prestations et la bonne humeur générale qui se dégageait de la soirée, ainsi qu'à Mousse, chargée du management de BLAZING WAR MACHINE, pour son accueil. (YvesZ). Setlist THE OLD DEAD TREE : 1.
Dive
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PARADISE
LOST Organisation : Anthem Productions. En transit entre Barcelone et Milan en tour support des finlandais de HIM, les anglais de PARADISE LOST ont fait un stop dans le centre de Marseille dans le minuscule poste à Galène (www.leposteagalene.com/)! Enfin c'est l'idée que je m'en faisais avant de pénétrer pour la première fois dans ce club bon c'est vrai que la scène est pas très grande et que l'on se sent vite à l'étroit ! Surtout que le concert sera sold out, avec donc un peu plus de 250 personnes.Mais les efforts fait dans l'aménagement de la salle avec une aération performante et un aquarium à fumeur font de ce lieu une salle agréable à fréquenter une fois que l'on est à l'intérieur ! Car pour se garer dans la rue autant oublier tout de suite, heureusement le parking souterrain à proximité sera notre sauveur après un passage sur le Vieux Port et la remontée de la Cannebière (qui me rappelle un célèbre refrain du virage sud du Parc Lescure de Bordeaux), le tout sous le regard approbateur de La Bonne Mère ! Enfin de ce côté-là rien n'est moins sûr car ce nouveau périple métallique, avec plus de quatre heures de route pour Fabrice, a été assez mouvementé avec un avis de tempête sur la région et les rafales de vent sur l'autoroute qui vont avec, sans oublier le niveau d'huile qui faisait des siennes (pas encore accréditée Leprozy-Travel ta voiture Fabrice dsl^^). Le
temps de boire une bière dans un cadre sympa au bar d'en face
(vu la taille de la rue à seulement qqs mètres de la
salle, on se demande d'ailleurs comment le tour bus a pu s'enfiler
dans cette rue) pour se retrouver dès l'heure annoncée
sur le billet (20h30) dans la file d'attente. On aurait pu prolonger
notre pause houblon car si PARADISE LOST était le seul groupe
à l'affiche ce soir et tout le matos installé sur scène
à notre entrée, la bande à Nick Holmes ne va
rejoindre la scène qu'à 21h30 passée. Ce qui
nous a donné le temps de prendre possession des lieux et de
faire un tour au stand merchandising, où il était possible
d'acheter la version cristal d'In Requiem joliment dédicacée
en lettres d'argents par le groupe. www.myspace.com/paradiselostuk Set list : *
The enemy
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E.T.H.S. Organisation : http://murlulment.free.fr A l'occasion de la journée de la femme et en collaboration avec le planning familial, l'association murmurlement (http://murmurlement.free.fr) proposait en ce samedi 8 Mars une soirée qui voyait trois combos s'affronter sur la scène du Rockstore, chacun avec une nana au micro. L'image de "groupe à chanteuse" allait d'ailleurs en prendre un sacré coup ! Et avec plus de 400 préventes on pouvait s'attendre à une grosse soirée et oui le passage de ETHS dans une ville est toujours un événement pour les ados du coin, ce nouveau concert au Rockstore de Montpellier n'a pas échappé à la règle ! Bien avant l'heure annoncée d'ouverture des portes, on a donc eu droit à une longue file devant l'entrée du Rockstore, sous le regard bovin des badeaux circulant dans la rue car il était de bon ton d'être habillé tendance ce soir là, loin quand même de l'hystérie collective qu'a causé la venue des Tokyo Hôtel dans la ville quelques jours plus tard !! (et dont Phil a échappé de peu^^). Mais ETHS est loin d'être le phénomène de mode que les frustrés en tout genre voulez bien s'imaginer être, car malgré les turpitudes de line-up qui ont précédé la sortie du nouvel album, le groupe arrive regonflé à bloc. Reste à voir ce que ça allait donner sur scène, moi qui avait en tête leur grosse prestation du Fury Fest 2005 (malgré un son bof bof) et l'after show qui avait suivi avec les musiciens et l'orga du fest ! Le temps de trouver subsistance en attendant que la file s'amenuise, je rentre dans le Rockstore alors qu'HYPHEN (www.myspace.com/hyphenrock) le premier groupe de la soirée est déjà en pleine action. Sous un metal teinté de rock à la DEFTONES qui est en pleine maturation, les jeunes qui s'agglutinent déjà dans les premiers rangs donne le ton pour le reste de la soirée : agitée ! Bonne occasion en tout cas pour les musicos de faire découvrir leur musique, et en leur souhaitant de fouler aussi souvent que possible la scène du Rockstore.
Set list : *
Samantha
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MUMAKIL
+ STUNTMAN + DIPLOMATIC DRONE DISASTER Organisation : TAF / HEAD RECORDS (www.head-records.com) C'est en pleine digestion de sandwiches capitalistes, proximité des fast food dans la zone obligent, que nous arrivons sur les lieux. L'occasion d'apprécier le relooking de la TAF qui a fait peau neuve depuis ce début d'année 2008, et ne cesse de s'améliorer depuis. L'apéritif
du soir se nomme DIPLOMATIC DRONE DISASTER. Un groupe qui rentre plus
ou moins dans ce genre de hardcore noisy et destructuré. Une
voix pour le moins classique dans le genre, on aime ou on déteste,
qui arrive a donner une bonne touche agressive à ce combo montpelliérain.
Une musique qui reste un peu approximative, par choix, ou pas, mais
qui manque peut être encore de quelques arrangements pour être
vraiment remarquable. Le temps de prendre l'air et d'en griller une pour les pauvres fumeurs qui doivent se les peler pour combler leur dépendance, un autre combo montpelliérain se branche, STUNTMAN. On reste encore dans le hardcore "dissonnant c'est fait exprés", une mouvance musicale qui peut rapidement dériver vers le fouilli saturé inaudible. Néanmoins, force est de constater que ce deuxième groupe monte la barre d'un cran, et sort nettement plus son épingle du jeu. Chanteur et bassiste surexcités, batteur peut être un peu vite fatigué, mais un guitariste remarquable aux riffs assez originaux. Tout en restant bien péchu, les variations rythmiques et guitaristiques donnent un tout plutôt efficace. Encore une fois, on aime ou pas, mais STUNTMAN saura combler les amateurs. http://www.myspace.com/stuntmannoise C'est
l'heure de boire une bière, ou une grenadine selon qui conduit,
avant que les suisses tant attendus s'installent sur la petite scène
de la Secret Place. Dés les premiers checkings, on comprend
vite que ce qui va se passer n'est comparable a rien d'autre, et que
l'on va rentrer dans une autre dimension, plus...viande: MUMAKIL http://www.myspace.com/mumakil.
Durant ces 5 minutes de balance, les musiciens affichent un professionnalisme
et un niveau impressionant, et surtout indispensable dans le style
muscial pratiqué. Bien que la célébrité
du combo et sa signature soient largement facilités par les
noms de ses membres (NOSTROMO, KNUT,...), ceux-ci n'en constituent
pas moins un gage de qualité musicale, d'efficacité
et de puissance apocalyptique...Dés les premiéres notes
c'est la folie furieuse, sur scène comme dans le public. Les
morceaux s'enchaînent à une vitesse de pistolet mitrailleur,
à raison d'une moyenne de 57 secondes l'unité, avec
un tempo infernal. Chaque musicien vaut le détour. Le batteur
exulte et blaste dans tous les sens, le bassiste arrache des triolets
à tout va sur ses grosses cordes, faisant cracher un son de
basse assez hallucinant de saturation et de puissance. Crane rasé,
grosse barbe, corpulence d'ours et petits yeux bleux, le vocaliste
de MUMAKIL place aussi la barre trés haut en termes de ce que
certains refusent d'appeler "chant". Le bonhomme maîtrise
autant les voix death et hardcore que la typique et impressionante
voix grindcore, proche de la truie égorgée ou du porc
en rute, mais loin de Garou. Dans le public c'est l'orgie, les métalleux
et les hardcoreux s'entrechoquent, slament, certains courent sur les
murs, et d'ailleurs Spiderman fait une apparition remarquée
(cf: véridique!). Setlist MUMAKIL :
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HYPNO5E
+ KHEMEIA + PROHIBER + PARAVERSE Organisation : TAF / HYPNO5E Bien
isolée dans la zone industrielle Montpellieraine, la Secret
Place a l'honneur d'accueillir cette soirée très écclectique.
Avec pas moins de 4 groupes et un prix d'entrée assez bas,
ce concert n'a pourtant pas attiré la foule. C'est bien dommage
de constater que le public Metal ne se bouge pas plus dès qu'il
s'agit de s'éloigner du centre de Montpellier et ce malgrè
la navette mise à disposition. Nous
vous annoncions une soirée ecclectique, n'est-ce-pas ? Petit
tour bien mérité dans la cour exterieur de la salle,
histoire de remettre les pieds sur terre après un tel voyage. Toute
l'équipe de Leprozy est ressortie comblé par cette belle
soirée, qui nous a également permis de remarquer les
nouvelles instalations mise en uvre dans cette salle. N'oublions
pas de féliciter l'équipe expérimentée
de la TAF, propriétaire de cette salle, qui s'est bien démenée
pour que tout se passe correctement et que les groupes aient des conditions
de jeux parfaites (excellent son, fumigènes, projection sur
écran).
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JON
OLIVA'S PAIN + MANTICORA + MASTERSTROKE Après le Hellish rock tour de HELLOWEEN et GAMMA RAY en janvier, puis la tournée européenne de MEGADETH en février, revoilà le kangoo Nuclear Blast en route pour la terre promise catalane en ce jour férié, pour la halte barcelonaise du " Global warning tour " du JON OLIVA'S PAIN. Pas de date en France, trois dates en Espagne (dont une devant 5000 personnes à Madrid la veille en guest star des SCORPIONS), Cherchez une fois de plus l'erreur. Le show est calé à la sala Salamandra, une petit club situé dans l'Hopitalet del Llobregat, un peu les " quartiers nord " de Barcelone, et qui se divise en deux salles séparées de quelques centaines de mètres, sur l'avenue principale del Carrilet. Premier constat à mon arrivée sur place, l'affluence n'est pas celle des grands jours. Il semble même qu'il y ait plus de roadies dans la salle que de fans, lorsque les finnois de MASTERSTROKE montent sur scène. Evoluant dans un Heavy mélodique de facture très classique, le jeune combo s'en sort avec les honneurs malgré des titres un peu mous du genou, qui ne feront pas décoller l'ambiance. Alors que le public rejoint progressivement la salle, les danois de MANTICORA prennent la suite sur scène, pour quarante minutes dont la pénibilité aura rapidement atteint les limites supportables pour la majorité du public. Malgré un Heavy racé qui cartonne bien en studio, le chant épouvantable et totalement à côté de la plaque de son chanteur n'assurera au groupe que l'unique soutien d'un fan, accroché au premier rang, tandis que le bar connaît une affluence rare. J'ai les jambes en coton, les quatre heures de route m'ont bien démontées et le set qui vient de se dérouler a fini de m'achever. Et pourtant, le miracle tant attendu se produit. Les lights s'éteignent une dernière fois et tandis que les musiciens apparaissent sur l'intro, le grand, l'illustre, l'immense Jon OLIVA fait à son tour irruption sur la petite scène, tandis que les 200 fans présents fondent littéralement sur les premiers rangs. " Sirens ", " Unusual ", " Through the eyes of the king ", Jon envoie d'entrée trois brûlots et j'oublie la fatigue, les kilomètres, les premières parties, tous mes problèmes, pour ne me focaliser que sur un seul point, le show du JON OLIVA'S PAIN. Et quel show ! Jon est impressionnant de maîtrise vocale, alternant complaintes, couplets rageurs, chant clair. Sa voix fait de lui un des chanteurs Métal ultimes, et sa présence, que ce soit debout derrière le micro ou assis à son piano, renforce encore cette certitude d'avoir face à soi, un artiste de première classe. " Maniacal renderrings " est envoyé devant un parterre conquis avant un premier moment fort, l'enchaînement des " Gutter ballet " et " Hounds ", tirés de la formidable discographie de SAVATAGE. Le public exulte. Et on le comprend, à la vue des nombreux tee-shirts usés par le temps portés par d'innombrables fans plus toujours très jeunes et fortement dégarnis qui occupent la fosse. L'instant est magique. La ballade " Firefly ", tirée du récent " Global warning " s'intercale et Jon la présente comme un des premiers titres écrits avec son frère Chris, lorsqu'ils n'avaient que 18 et 14 ans. Le chanteur, que l'on sent constamment à la limite de la rupture, en équilibre précaire entre sa stature imposante, sa voix magistrale et une fragilité à peine dissimulée tant la disparition prématurée de son frère l'a affectée, évoque Chris en présentant chaque titre, lève régulièrement les yeux au ciel et plaisante, comme s'il parlait à un spectre perché sur la rampe de lights. Un frisson parcourt l'assistance sur " Hounds ", présenté comme le titre préféré du grand guitariste, puis lorsque le groupe envoie tour à tour " Tonight he grins again " et le furieux " Jesus saves " tirés du monumental " Streets ". Jon semble réellement habité et à ses côtés, son groupe assure son rôle à la perfection, à commencer par Matt LaPorte et son jeu de guitare flamboyant rappelant évidemment Chris Oliva. Le Mountain King est aux anges et joue avec con public. Il menace ses musiciens avec sa canne, feint de briser son clavier en deux, " cette merde sonne comme un Casio " ralle-t-il à l'encontre de son piano, s'envoie des " calimochos " à tour de bras, fume, tire la langue aux premiers rangs, leur fait les cornes, chambre son bassiste, et n'a de cesse de lever les yeux au ciel, comme pour y capter un signe. Terrible. Le moment est intense et la suite du set maintient ce même niveau de pression. Les récents " Before I hang " et " Global warning " précèdent " Chance ", tiré de " Handful of rain ", puis " Ode to G " est dédié à la mémoire de Greg Marchak, ingénieur du son du groupe décédé deux semaines avant la fin de l'enregistrement du dernier album et est enchaîné au superbe " Believe ". La salle chavire et le trio final de la setlist va tirer des larmes aux plus sensibles. " Look at the world ", très influencé par QUEEN et que Jon présentera comme son hommage à Freddy Mercury, le speedé " Adding the cost " et enfin, le fantastique " Hall of the Moutain King ", du 'TAGE, tiré de l'album du même nom, et qui a donné ses lettres de noblesse à ce fabuleux combo dont les fans ne cessent d'espérer une reformation, tant il a compté et compte encore dans l'histoire de notre musique des enfers. Les lights se rallument, le groupe tire sa révérence et le sentiment unanime qui s'empare du public est celui d'avoir assisté à un moment rare, un de ces shows qui frisent le surnaturel et vous filent le grand frisson. L'esprit du grand SAVATAGE était parmi nous ce soir. Définitivement un de mes meilleurs souvenirs en terre catalane. (YvesZ) Setlist Jon Oliva's Pain : 01
Intro http://www.myspace.com/jonoliva
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TESTAMENT Tout d'abord, je tiens à remercier Robert Mills de Rock Music pour avoir permis à Leprozy de faire un reportage sur cette date. Vestes
en jean bardées de patches, tee-shirt usés aux couleurs
du thrash metal américain, un délicieux parfum de fin
d'années 80 régne dans cette rue nauséabonde
de Barcelone, en l'honneur du passage des très attendus TESTAMENT.
De retour avec un nouvel album après presque 9 ans d'abscence,
les américains font sensation.
.Over
the Wall Rappel: 14.
D.N.R. (Do Not Resuscitate)
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IRON
MAIDEN Vingt cinq ans ! Putain, vingt cinq ans ! Près des deux tiers de ma vie que je me traite quotidiennement les tympans et me nourris les neurones avec la musique du Diable, au grand dam de mon entourage proche, à commencer par mes parents et surtout mes voisins. " C'est juste une mode, ça lui passera " disait ma mère à mon père qui venait de se tailler avec son rasoir tandis que je balançais le " Bounded by blood " d'EXODUS sur ma platine vinyle avant de partir au collège. Une mode, Tu parles ! Il aurait fallu que vous entendiez sa voix blanche lorsque je lui ai passé un coup de fil rapide, histoire de prendre des nouvelles, avant-hier. Attablé à une terrasse de bar, face au POPB, avec les beuglements d'une bande d'anglais passablement allumés à la 1664 en fond sonore, je dois bien avouer que ma chère maman laissait poindre une certaine inquiétude que mon éclat de rire n'a pas totalement réussi à dissiper. Bref, pour mes parents je resterai toujours leur gentil petit garçon et je me suis accordé de ça depuis bien longtemps. Me voilà donc encore une fois à cultiver ma passion de la plus belle des manières. IRON MAIDEN est en tournée pour le fabuleux " Somewhere Back In Time World Tour 2008" qui fait étape au Palais Omnisport de Paris Bercy pour deux soirées qui s'annoncent mémorables. Alors que le groupe a déjà sillonné l'Asie, l'Amérique du Sud, les Etats Unis et le Canada, le voilà de retour en Europe pour une série de 23 shows qui les mènera jusqu'à Moscou, fin août prochain. Le tableau d'une après midi précédant un show de la Vierge de Fer est décidément invariable. Des nuées de fans affublés de tee-shirt à l'effigie d'Eddie the 'Ead, des passants incrédules, des poubelles publiques qui débordent de cannettes vides, des vendeurs de billets à la sauvette dont le business est florissant du fait que le show du premier soir annonce sold - out et que le second prend la même tournure, et encore des fans, partout, dans les bars, sur les trottoirs, dans le métro, sur le parvis du POPB, tandis qu'un soleil de plomb écrase ses rayons sur Paris. Bref, le cadre rêvé pour des retrouvailles avec le géant anglais. IRON MAIDEN, qui, ce soir et le lendemain, joue à Bercy pour la neuvième et dixième fois de sa carrière. Sa première date dans cette salle remonte déjà à 1986 et au " Somewhere on Tour " , et en 1988, le groupe avait rempli ce même lieu pour deux soirées lors du " Seventh son Tour " avec TRUST, ANTHRAX et HELLOWEEN. Depuis, le groupe y est revenu, en 1999, pour le retour de Bruce Dickinson au sein de la formation, en 2000, en juin et novembre 2003, en 2006, et cette année 2008, pour deux shows d'anthologie. Le groupe réitère en effet son concept, lancé sur la tournée 'Early Days' en 2005 à savoir de proposer un véritable voyage dans le temps à ses fans en revisitant cette fois la période 1982 - 1992 et surtout en reprenant la mise en scène du légendaire " World Slavery Tour 1984 - 85 " à savoir le décor égyptien de l'album " Powerslave " que tant de fans trop jeunes pour avoir pu fouler le pit à cette époque, ont découvert sur petit écran à travers la vidéo " Live after death ". Incroyable ! L'occasion était trop belle et totalement unique pour être loupée et c'est avec une certaine émotion que je prépare mes retrouvailles avec un combo qui rythme ma vie au quotidien depuis tant d'années. L'ouverture des portes se fait dans le calme, et la fosse est déjà copieusement remplie à mon entrée dans l'arène. Un backdrop hissé sur la scène, prète à accueillir les hostilités, annonce la première guest-star de la soirée, et quelle guest-star puisqu'il s'agit de Lauren Harris, la fille de Steve, bassiste et leader d'IRON MAIDEN, qui ouvre pour le groupe de son père depuis 2006. Lauren, qui n'était qu'un nourrisson au milieu des 80's et une petite gamine lorsqu'elle apparaît dans le clip de " Holy smoke " en 1990, est à présent une chanteuse dont le pantalon moulant et le débardeur noir savamment taillés donnent chaud aux premiers rangs dès son entrée en scène. Visiblement, la miss maîtrise son affaire et ses tournées des stades et des arènes en compagnie de son géniteur, de même qu'en ouverture de WITHIN TEMPTATION en 2007 lui ont permis d'apprivoiser le public si exigeant de la Vierge de Fer. Flanqué de musiciens solides et rompus au live qui font parfaitement leur job, la belle parvient sans trop de peine à faire bouger la fosse qui lui apporte une belle réponse. Lauren et son groupe inaugurent la sortie d'un premier album " Calm before the storm ", sorti fin juin et dont ils chauffent déjà les titres sur scène depuis deux ans. Au programme, un Hard Rock US calibré pour les radios et les jeunes kids. Les débats sur la présence de celle qui est " la fille de son père " en première partie d'IRON MAIDEN vont évidement bon train sur les forums du web comme dans la salle et les avis sont partagés. Entre une musique qui a peu à voir avec celle d'IRON MAIDEN, la jeunesse de la belle dans le circuit et ses liens avec l'illustre bassiste qu'est Steve Harris, Lauren pourrait être facilement taxée d'" enfant gâtée ". Certes, mais que dire des premières parties peu glorieuses et franchement barbantes auxquelles le combo britannique nous a malheureusement habitué dans le passé et dont je tairai poliment les noms dans ces lignes d'autant que la chanteuse est loin d'offrir le pire des spectacles et donne l'impression d'en vouloir réellement, impression encore renforcée par la très bonne prestation livrée le second soir. Et que dire de Steve Harris, planqué sur le bord de la scène, et des sentiments qui doivent l'animer en tant que père ! Voir sa fille évoluer ainsi devant 17 000 personnes, tenir chaque soir un des publics les plus difficiles et exigeants qui soit, ça remue autrement les trippes qu'un spectacle de fin d'année pour la kermesse de l'école primaire ! La suite n'est toutefois pas aussi simple pour AVENGED SEVENFOLD. Le groupe que Kerry King affectionne le plus lorsqu'il s'agit de balancer sa bile lorsqu'il est interviewé, tant sa présence sur le même label que SLAYER lui remue les sucs gastriques, se présente à son tour sur scène devant une forêt de doigts tendus et de pouces baissés. Bienvenue dans l'arène des jeux du cirque modernes ! Je dois bien avouer que si quelques fans ont apprécié, l'immense majorité du public a subi, le premier comme le deuxième soir, la prestation des américains. Entre une musique bien trop linéaire et qui enchaîne les pompages honteux, des tentatives de plans heavy qui tombent immanquablement à l'eau, un look de boys-band et une présence scénique inexistante, il y avait de quoi douter de la capacité d'AVENGED SEVENFOLD à terminer son set intact. Les " Houhouuuu " et les sifflets de la foule entre les morceaux, la clameur " Iron Maiden, Iron Maiden ", qui montait des gradins entre chaque titre et les doigts dressés dans la fosse en disaient long sur l'impatience du public d'en finir avec un combo sans âme, dont la fin de set est vécue comme une libération. Le grand moment arrive enfin. Il est 21h15 quand " Doctor Doctor ", le hit d'UFO retentit dans la sono. Ce titre, véritable tribut de Steve Harris à son idole Pete Way ponctue chaque soir l'attente pour les fans de la Vierge de Fer, et lorsqu'à la fin du morceau, les lights s'éteignent, c'est une véritable explosion de joie qui fait trembler Bercy. Les deux écrans vidéos placés de part et d'autre de la scène passent des images de la tournée sur fond de " Transylvania ", le public hurle de bonheur et le " Churchill's Speech " lance la machine à remonter le temps. Les premières notes de "Aces High " libèrent les fans tandis que les musiciens font leur entrée sur scène suivis de Bruce qui, d'emblée, met tout le monde d'accord. Le chanteur, comme le reste du groupe, est au top de sa forme. Escrimeur, écrivain, animateur radio, pilote de ligne, frontman ultime, le hurleur multicartes d'IRON MAIDEN a définitivement gagné le titre du performer de l'année. Il court, harangue les premiers rangs, parcourt la scène en tous sens, disparaît pour réapparaitre sur les plateformes encadrant le drumkit de Nicko Mc Brain, multiplie les rôles et prend son public à la gorge pour ne plus le lâcher durant les presque deux heures que durera le set. Magistral ! " Two minutes to midnight ", " Revelation ", " The trooper ", " Wasted Years ", chaque nouveau titre nous baigne dans la période bénie des 80's et la suite est tout aussi géniale. " The Number of the Beast ", dont Bruce sabre la bande - son d'intro comme trop pressé d'en découdre avec le Diable qui vient d'apparaître à droite de la scène, " Can I Play with Madness ", le groupe affiche une cohésion rare et un immense enthousiasme. Steve Harris mitraille les premiers rangs avec sa basse, Janick Gers multiplie les pitreries sans toutefois atteindre le niveau de ridicule de ses premières tournées avec le groupe, la paire Murray / Smith fait merveille et Nicko est impérial à la batterie au point d'en déglinguer le kit le premier soir. Au dessus d'eux, sur les plateformes, Bruce " l'homme ressort " bondit en tout sens, se démène comme un forcené, court, saute, porte le groupe et sa voix fait des merveilles. Le garçon est un athlète et le voir à un tel niveau de forme à plus de 50 ans en dit long sur le potentiel qu'il conserve encore pour les années à venir. S'exprimant en français entre les titres, le voilà qu'il introduit le morceau le plus épique de la discographie d'IRON MAIDEN, le génial " Rime of the Ancient Mariner ", dont l'intermède au milieu du titre précède une montée en puissance hallucinante, avant que le groupe n'enchaîne un " Powerslave " flamboyant . Le bonheur est total et la suite fait encore monter la température dans le chaudron de Bercy. " Heaven can wait ", " Run to the hills ", " Fear of the Dark " dont l'intro fait perdre la voix à une bonne partie du public, précèdent un autre grand moment de la soirée. Le groupe, en guise de premier au revoir envoie " Iron Maiden " sur le break duquel le masque de pharaon s'ouvre en deux pour libérer la momie d'Eddie, plus démoniaque et imposante que jamais. Un immense moment tant cette mascotte compte dans l'histoire du groupe et dans le cur des fans. Le combo tire une première fois sa révérence avant que, porté par le public, il ne revienne pour un final d'apocalypse. Après que Bruce nous ait présenté ses copains de jeu, voici " Moonchild " et " The Clairvoyant ", deux titres du controversé " Seventh son of a seventh son ", magnifiquement interprétés par le plus grand groupe de Métal du monde ? Assurément un des plus grands en tout cas, tant sa classe annihile toute concurrence, et lorsque le combo conclut enfin sa prestation par un " Hallowed be thy name ", la messe est dite et une large banane barre le visage des fans, sonnés de bonheur. Le show du lendemain, qui proposera comme chaque soir la même setlist, sera encore plus intense, Bruce encore plus au top, les musiciens encore plus investis, le groupe encore plus soudé l'extase suprême, je vous dis ! Rendez-vous est maintenant pris en Allemagne pour le Wacken Open Air le 31 juillet prochain, où le groupe est en tête d'affiche du plus grand festival du monde devant pas moins de 70 000 personnes. Mes parents n'ont pas fini de s'inquiéter pour moi ! . (YvesZ)
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Churchill's Speech/Aces High
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