MOONSTONE + MYSTRIA
23/01/04 Narbonne (La Bodega)
Quelle bonne idée de la part de la Bodega d'accueillir les parisiens de MOONSTONE. Bienvenue en pays Cathare, les gars !! De plus les locaux de MYSTRIA ont pu se glisser en premiere partie. C'est dire si le heavy metal va couler à flot ce soir ! Les seuls invités indésirables ont été les "fuckin'" coupures de courant qui ont eu pour effet de mettre les nerfs au public mais également à MYSTRIA qui en fit les frais. Heureusement tout rentra en ordre pour que d'une part le show puisse reprendre et d'autre part que le nouveau bassiste puisse s'exprimer. Celui-ci colle parfaitement au groupe et son enthousiasme est palpable à 10 kilometres. MYSTRIA en a profité pour nous présenter un nouveau morceau, toujours dans la même lignée, c'est à dire, bien heavy. Le public a également eu l'honneur d'entendre une reprise de Deep Purple ("smoke on the water" - version Metalium) ce qui acheva de satisfaire tout le monde. Enfin presque car, personnellement j'attendais le fameux "Brother of metal", habituellement repris avec succès par les sudistes, mais il n'en fut pas. Dommage car ce morceau fait vraiment corps avec MYSTRIA et a le don de remuer le public... sans rancune, la prochaine fois... >> lire l'interview <<

Pour l'ultime date hors de leur terre et avant d'achever leur tournée (2 jours après à Paris pour le festival Metallian), MOONSTONE se devait de finir en beauté leur périple en province. L'heure tardive de leur prestation n'a pas permis à certains d'en profiter (eh, oui, il y en a qui bossent le lendemain...) mais ceux qui sont restés n'ont pas été déçu. Amené par leur chanteuse Paula, les parisiens n'avaient d'autres ambitions que de se faire plaisir et ceci malgrè la fatigue. Ils nous en ont mis plein les oreilles !!! Pendant plus d'une heure, MOONSTONE n'a céssé de jongler entre son premier album et "The second rune" fraîchement pondu. Avec des titres puissant comme "Pure Evil" (et son surprenant mais éfficace passage thrashy) ou "I'm back" (en guise de rappel), le groupe nous a carrément conquis, même si en fin de set la salle était bien peu garnie (presque 2 heure du mat). Quoiqu'il en soit, nous retiendrons un show carré, précis et en guise de cerise, un guitariste soliste impressionant de technique et d'inspiration. Un groupe à soutenir ! >> lire l'interview <<

 

 

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HATE ETERNAL + DYING FETUS + DEEDS OF FLESH + PREJUDICE
28/01/04 Marseille (centre culturel)
Une fois de plus, les portes du centre culturel de Mirabeau, à Marseille allaient se transformer en champ de bataille. Les groupes passent souvent par là bas, et c'est gràce au gars de "machin record". Non, je ne fais pas de promo, j'en ai plein le cul ! C'est sur, le gars se bouge pour faire passer des groupes qui arrachent tout, mais à chaque fois il en profite pour faire
jouer son groupe, c'est bien casse couille à la longue, et plus très fun...

J'ai de toute façon raté ce premier groupe, et le second par la même occasion puisqu'un PUTAIN d'embouteillage nous à retenu sur la route, comme des connards. Ce deuxième groupe n'était autre que PREJUDICE, le groupe de Belgique qui était passé en automne 2002 au Crockmore de Perpignan. Je n'ai rien vu de leur show, mais je sais que le groupe est bon, technique et se bouge le cul pour faire parler de lui.

Je suis donc descendu dans la salle pour le trio destructeur, le groupe que je voulais voir depuis longtemps et que j'avais raté à Bordeau en été 2002 (j'était en Angleterre putain de merde!)....DEEDS OF FLESH! Haaaa quelle tuerie putain, quelle TUERIE!! Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe....Let's DIE. Erik Lindmark est un tueur, il joue de la guitare et
chante en même temps, et ceux qui connaissent la musique de DEEDS OF FLESH savent
que ça relève de l'exploit! Les morceaux sont remplis de millions de riffs et de contretemps, bien complexes quoi. C'est là que le live prend son ampleur, car c'est bien beau d'enregistrer un album, mais encore faut il arriver à le jouer devant la foule. Jacoby à la basse soutenait le chant avec des passages en voix aigue, comme sur les (4) albums. Le son était fabuleux, net
ultra précis, super tranchant. Le batteur qui me semble être celui de "Path Of The Weakening" tabasse comme un salaud, c'est trop bon. Du grand art, héhé. le groupe à joué deux ou trois morceaux du dernier opus "Reduced In Ashes", "Cleansed By Fire", "Inbreeding the Anthropophagi" (avec l'intro), et d'autres encore, pour finir avec "I Die On My Own Term". Il était "enfin" l'heure de souffler et de boire. La salle est grande et
permet des pogos bien enfflamé, à tel point qu'aprés DEEDS OF FLESH, l'air n'est plus composé que de sueur et de gaz carbonique!! J'en profite pour parler de tous ces connards de Marseillais qui viennent au concert pour faire du slam. Ils en ont rien à battre du concert, certains ne connaissent même pas les groupes. Ils viennent juste faire les cons sur scènes, avec leurs potes débiles. Enfin...quelques droites et coups de coudes dans la gueule ont permis de faire un peu le tri...

Deuxième monstre du Death Metal à rentrer sur scène: DYING FETUS. Les américains n'ont plus rien à prouver mais ont mis une méchante fessée à tout le monde. Le chanteur Vince est une bète de scène, presque au sens propre. C'est la tuerie, le style de DYING FETUS s'accorde parfaitement à la scène, avec des passages trés rythmés, lourds et tranchant. Le batteur est monstrueux, et les blast vont à la vitesse de l'éclair. Comme pour DEEDS OF FLESH, le son est parfait, on comprend tout, quel pied, quel pied!

Là aussi, la pose était bienvenue, car le dernier golgoth allait jouer. Les drapeaux aux couleurs de la pochette de "King Of All Kings" orne la scène...Eric Rutan arrive sur scène aux cotés de Jared Anderson, un bassiste bien caisse et de Derek Roddy, ou le batteur qui arrache tout, mais tout. HATE ETERNAL est un rouleau compresseur, c'est impressionant. Les trois membres démonte n'importe quelle formation de pseudo (neo) Black Metal de cinq
connards. Quelle brutalité, quelle violence, quelle rapidité, la haine et la hargne, voilà ce que dégage HATE ETERNAL qui porte son nom à merveille. Eric Rutan est seul à la guitare, mais l'intensité est à son comble. Il chante et joue des riffs bien sanglants, et bien techniques, c'est impressionant. Le probleme était le son. Car si DEEDS OF FLESH et DYING FETUS avaient des sons nets, la guitare d'Eric Rutan était relativement brouillone, homis pendant
les solos bien sûr. Je ne veux pas occulter Roddy, le batteur de la mort. Quel jeu, complet, rapide, imaginatif. Et la batterie est magnifique !

Voilà une bien belle affiche ce soir là. En y réfléchissant, c'est peut-être trop gros comme affiche. Il semble que c'est le seul moyen de faire déplacer les Metalleux (un bon tas de mongolien, de skateurs, et de mecs arrivaient ici par hazard, ce soir là). C'est un peu un fuck off aux "petits" groupes qui ont plus besoin de faire parler d'eux et de faire écouter leur musique. C'est dommage. C'est d'autant plus con, que je préfèrerais découvrir régulièrement de nouveaux groupes plutôt que de revoir LOATHING pour la milième fois. - (Mortifico)

(lire le live-report à Perpignan)

 

 

 

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HATE ETERNAL + DYING FETUS + DEEDS OF FLESH + PREJUDICE
04/02/04 Perpignan (le Crockmore) > organisation. : Le Crockmore
En réponse à Mörtifico, qui a chroniqué ce même concert mais pour la date marseillaise (clic), je dirai qu'à affiche identique, un show est beaucoup plus excitant au Crockmore de Perpignan (bon, quand on peut faire les deux, c'est mieux !!). Si on néglige le fait que l'affluence est parfois intimiste (certains diront que ça casse l'ambiance), on ne peut que s'éclater à headbanger au pied d' Erik Rutan par exemple ou à pogoter avec le chanteur de Dying Fetus lorsqu'il fonce dans la foule, non ?. Le Crockmore, c'est comme un stade de football sans grillages, l'échange est fantastique entre les deux parties. C'est plus convivial. De plus, il n'y a pas d'embouteillages pour s'y rendre, hé, hé... donc pas de retard. Ceci étant dit, ce mercredi 04 fevrier 2004 restera une date mémorable pour les amateurs de death metal. Nous entamons la soirée avec les Belges de PREJUDICE qui ont chauffé le public (bien fourni d'aileurs ce soir là, hein les mauvaises langues !) dès le premier titre. Leur brutal death est tout, sauf uniforme et il permet de bien dégager les parties lourdes qui poussent le public à headbanger comme des dingues. Ce groupe est contament sur la route et cela se ressent de suite. Leur experience d'éternel support-band (pour l'instant bien sûr) forge leur experience et les contraint à ne pas s'endormir... il ne vont pas tarder à en récolter les fruits, c'est certain. Avec l'affiche proposée, valait mieux se préserver pour ses groupes "fétiches" plutôt que de se tordre la nuque à chaque set. C'est donc à distance que je vis arriver DEEDS OF FLESH, très attendu par la horde de barbares qui asségia le devant de la scène. Dès les premiers riffs, un pogo s'empara du Crockmore ! Ces américains sont vraiment impressionant de facilité, comme si leurs compos étaient à la portée de tous musiciens... Il n'y a qu'à regarder les doigts de l'immense chanteur/guitariste pour se faire une idée de la difficulté. DEEDS OF FLESH, c'est la technique en continue où le seul temps mort est la fin de leur prestation. Leurs meilleurs titres sortent des amplis et les fans apprécient bien. Je dirai que le son était vraiment bon, mais un peu trop "javelisé" pour un monstre du death metal. Trop propre à mon gout. Entre-temps, d'autres américains se préparent à investir la scène... c'est donc au tour de DYING FETUS d'envoyer la sauce aux décibels, ce qui sera à mon gout, la meilleure performance de cette soirée. Mais bon ceci n'est pas objectif car j'attendais avec impatience de revoir le groupe en France. Et que ce soit John Gallagher (voc/guit), ou Vince Matthews (vocals), ils ont éructé tous ce qu'ils pouvaient de leur nouvel album "Stop at Nothing". DYING FETUS a toujours su faire le ménage entre death core blasté, technique irréprochable et passages biens gras du tonnerre. Un régal à voir sur scène. Pris dans la tourmente, Vince s'est même essayé à un pogo avec le public, ce qui lui value une belle hémoragie nasale. fuck it !! Dès la fin de leur set, je n'avais q'une seule phrase sur les lèvres : "ça va être dûr de passer après ces monstres"... HATE ETERNAL m'a fait mentir... Bien plus violent et moins "propre" que leurs compatriotes de DEEDS OF FLESH, la bande à Rutan (createur du groupe et ex-Morbid Angel ?) peut tranquilement prétendre au trone du combo le plus extrême. Et ceci tant par les décibels dégagés que par la vitesse d'exécution des morceaux. Au bout de quatre titres, on oublie vite DYING FETUS, pourtant excellent ce soir. Il faut dire que les deux aliens qui accompagnent Erik Rutan, n'ont d'humain que leur apparence physique et qu'ils contribuent pleinement à cette débauche sonore. En écoutant et surtout en voyant HATE ETERNAL, on comprend mieux les infidélités du roi Erik vis à vis de Morbid Angel (même si devant le tour-bus, il a avoué à mon amis Mörtifico, qu'un retour dans l'ange morbide n'est pas à exclure dans le futur...). Leur dernier album "King Of All Kings" est fierement représenté tout le long des 80 mn que dure le show. Signalons au passage que le remplaçant (provisoir ?) de Jared Aderson (bass/vocals), à savoir Randy Piro, est impressionnant de charisme et de présence scénique. Personnellement la derniere demi-heure a été une rude épreuve, la fatigue et surtout l'heure tardive se faisant sentir. Et disons aussi qu'une telle affiche à de quoi vous mettre sur les rotules. Comme quoi, il fallait bien se ménager tout le long de la soirée...
- (Phil) -

(lire le live-report à Marseille)

 

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SOUL GRINDING FESTIVAL IV -
07/02/04 Strasbourg (la laiterie) > organisation. : Soul Grinding Prods
Ca y est, c'est le jour J. ! Quatrième édition pour le festival grind/death devenu incontournable au fil des années. Et encore une fois l'affiche est des plus alléchante, jugez plutôt : Coitus, CxMxP, Solstis, Grotesque Impalement, Elysium, Censored, Parricide, Depraved et Inhumate. Et comme à l'accoutumée, le rendez-vous est fixé à la mythique salle "La Laiterie" ! Excellent tremplin donc pour tous les groupes participant de se faire connaître au plus grand nombre d'entre nous. Surtout que le SGF se veut avoir une programmation 100% Underground ! En gros, soit un groupe auto-produit ou signé sur un label indépendant, inutile donc de s'attendre à un No Mercy Part. 2, et c'est tant mieux !!!

Arrivé quelques minutes juste après l'ouverture, on peux constater qu'il y a déjà pas mal de monde et encore, il n'est que 15H30, au plus fort de la soirée, on pourra compter jusqu'à 550 "entrées payantes". Normal, quel fan de grind/death aurait l'audace de louper un tel événement, surtout quand cerise sur le gâteau, c'est tout de même le jour officiel de la sortie du quatrième album "Life" d'Inhumate ! Bref, tout est réuni pour une soirée d'exception.

Surprise toutefois à l'entrée de la salle, peu d'exposants cette année du côté des groupes, bizarre !!! Par contre question labels, il y a du beau monde : Grind Your Soul, Revenge Prod., Skull Fucked et Perennial Quest. C'est mon chéquier qui va une nouvelle fois prendre une belle claque .......

Ah c'est l'heure. Coitus groupe local a la difficile tache de lancer les festivités. C'est donc devant un parterre bien rempli que Coitus nous livre son death métal. Pour être objectif, difficile d'être emballé par le show des alsaciens : pas ou peu de présence sur scène, on a même le sentiment que le groupe est frigide, ça manque de motivation et en plus, niveau zique, c'est pas vraiment au point ... Pas très brutal non plus, beaucoup de parties mi-tempo pour des morceaux bien trop longs font que je décroche de leur show. J'irais même jusqu'à dire que l'ennui m'envahi bien vite ... Heureusement pour Coitus, ils jouent à domicile et donc "leur" public est bien là, présent pour les soutenir ... Ce qui est loin d'être mon cas ....

Ensuite, place à CxMxP, groupe Allemand qui si je ne m'abuse assure là leur première date en France. En tout cas, pour un groupe composé de trois membres : batteur, guitariste et un chanteur avec deux micros !!! sur scène, c'est l'apocalypse ! Chaque centimètres de la scène sera foulé par le duo chanteur-guitariste. Putain cette énergie ! Alors un coup on court, on rampe, on saute ... Bref ses gars là sont ultra motivés. Surtout que c'est pas évident pour le groupe, CxMxP avec son chanteur alternant voix bien guttural à la Last Day Of Humanity et Core des plus agressifs, le gratteux même si il est vrai qu'il joue un peu au feeling sera lui aussi des plus énergiques scéniquement. Quant au batteur, lui il maltraite sa batterie à coups de blast-beats durant trente minutes. Une vraie tuerie ce groupe ! Et c'est pas la salle survoltée qui me contredira ...

C'est donc au tour de Solstis de monter sur les planches. Et bien entendu, ses Strasbourgeois sont attendus par leur public. Dès le premier morceau, la machine Solstis est en route, le subtil mélange deathcore (à la Dying Fetus) fait mouche. Devant c'est un sacré bordel, pogo-slam, tout s'enchaîne dans une anarchie des plus électriques. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Solstis est un groupe de scène. Les morceaux se suivent dans un déferlement sonore des plus brutaux accompagnés d'un show sans faille de tout Solstis. Ce groupe est une bombe à retardement : brutalité, énergie et agressivité sont les maîtres mots de Solstis. Alors autant dire que la barre est haute pour la suite ...

Grotesque Impalement provenant d'Allemagne et armé d'un death métal bien brutal envahit donc la scène. Le seul soucis, c'est que scéniquement, la prestation est plate, statique. Ok musicalement c'est brutal, mais visuellement, c'est plutôt mou et donc en total décalage avec leur zique. Faut dire qu'après le show de Solstis, difficile de faire mieux ... Mais là, j'avoue : au bout de quatre morceaux je décroche et je préfère céder à un besoin naturel (une bonne bière !).

Après ce petit intermède offert par moi même, je rejoins le devant de la scène pour Elysium. Même si j'ai pas encore eu l'occase d'écouter sur Cd, leur réputation scénique plus que bonne m'intrigue ... Et ... Waouh, Elysium possède en son sein un chanteur-puce ! si si, on voit tout de suite que la scène, c'est leur truc ! Les morceaux sont carrés, violents, le chant bien hardcore est hargneux, les ziquos jouent à fond tout le long, inutile donc d'attendre d' Elysium un quelconque soli heavy métal. C'est pas vraiment leur genre, croyez moi ... Dommage toutefois que le public ne répondit pas plus présent au show d' Elysium, trop violent ???

Enchaîne ensuite Censored, groupe qui m'est encore inconnu à ce moment là. En tout cas, nos amis Suisses ne sont peut-être que trois dans le groupe (j'avais donc un peu peur pour la suite de la prestation scénique), mais cette appréhension disparut bien vite dès le premier morceau. Un putain de death métal certes basique, mais tellement efficace en live. Le genre rouleau compresseur : agressif, brutal, des ziquos qui tiennent parfaitement la scène et qui sont loin d'être manchot avec leurs instruments, et le détail qui fait que leur death fait mouche, c'est certainement cette basse sur-boostée !!! Je trouve vraiment que ça accentue terriblement les morceaux ... Et là, le public ne s'y trompe pas, quel accueil !!! Et que de monde sur scène pour les accompagner ... slam-pogo-slam ... Arrêtez, y a plus de place pour les ziquos ! Mention spéciale donc pour Censored qui fut ma surprise de la soirée, concert mémorable, merci les gars !!!

Normalement, était programmé pour la suite des hostilités Parricide. Seulement le destin fit que les Polonais n’ont pas pu se rendre jusqu'à Strasbourg à cause de soucis mécaniques. Déception donc, mais comme l'a si bien dit Christophe d'Inhumate en l'annoncant au public, c'est aussi çà l'Underground ! On n'est pas toujours maître de ses faits et gestes ... En espérant que Parricide soit reprogrammé l'année prochaine !!!???

C'est donc Depraved qui surgit de scène pour nous en mettre plein la face avec un set impeccable de leur subtil porno death grind. Sans m'avancer, je peux vous dire que Depraved était attendu au tournant par nombre d'entre nous : leur changement de line-up (chant et batteur) intriguait quand même ... Comment Depraved réussirait-il à faire face pour rester du Depraved ? Et bien c'est simple, recrutez un batteur-pieuvre hors paire et un chanteur aussi hallucinant vocalement que Christophe auparavant, et le pari est gagné ... Et c'est pas la Laiterie qui me contredira, ce set de tueur !!! Faut dire qu'avec une playlist regroupant leur deux albums et aussi des morceaux plus récents, comment décevoir ?! Musicalement, scéniquement, tout est là pour me conforter dans le fait que Depraved est un des groupes phares de la scène hexagonale ! Leur show fut certainement l'un des plus brutal qu'il m'est été donné de voir de la part du groupe. Quelle ambiance, une folie dans la salle, sur scène, c'est la déferlante "Depraved" : chant guttural à souhait avec des relents tout ce qu'il y a de plus grind, des gratteux qui assurent des riffs monstrueux, un batteur inhumain accompagné d'un jeu de basse homogène à l'ensemble. Le grand Depraved était bien au rendez-vous ce soir, merci pour la démonstration les gars, merci ...

C'est donc à Inhumate que l'honneur revient de clore le Festival. Et c'est par un "discours" (original non ?) accentuant le fait qu' Inhumate est bien un groupe indépendant et qu'il reste bien le rester tout comme le SGF, et en remerciant comme il se doit Didier HOUBRE "cinquième membre" du groupe pour son éternel support au groupe et à la scène Underground en général, ainsi qu'à tous les death-grind-coreux présents ce soir que le final va commencer !

Puis tout de suite, place au show, celui comme seul Inhumate sait le faire, sans aucun compromis, et le plus grind possible ! Le public lui, est pris soudainement d'une folie furieuse, c'est un de ses bordels devant, une vraie fosse de fauves. Sur scène, idem : Christophe comme à son accoutumé saute, court, pogote, slam, torture son crane à coups de micro ... aie aie aie ... et assure parfaitement ses parties de chants, le duo bassiste-guitariste sont eux aussi de la partie, le batteur n'est pas en reste en fracassant sa batterie. Toute la discographie d'Inhumate est passée en revue, bien sûr la part belle est réservée aux nouveaux titres de l'album, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une nouvelle fois Inhumate nous a pondu de purs joyaux de grind/death. Là c'est clair, Inhumate est le groupe à voir ne serait-ce qu'une fois sur scène : c'est la claque assurée !! Demandez aux 550 fans présents ce qu'ils en pensent ... Car une salle remplie à ce point qui te foutent un tel bordel, si ça c'est pas un signe ?!?!?! Et comme à son habitude, Inhumate invite la fosse à les rejoindre sur scène pour clore tous ensemble ce show de sauvages.

Oups, j'allais oublié de préciser la présence de guests durant deux morceaux, un avec le chanteur de Solstis et le deuxième avec la copine du chanteur ... Quel beau couple ! C'est aussi ça Inhumate, savoir partager leur plaisir de la scène !

Pour terminer, je ne peux que vous encourager à revenir l'année prochaine, car c'est sur, il y aura un SGF# 5. Voilà, le rendez-vous est donné !

Encore merci à toute l'organisation qui fut sans faille et très professionnelle comme chaque année .... Un excellent souvenir, et la tête pleine de musique, d'images de grind et de death sur le chemin du retour à la maison ... Mille merci à tout Grind Your Soul pour ce que j'appellerais être mon pèlerinage Métal annuel !!! - (Laurent "Bestial Eperience") -

 


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ADAGIO + MANIGANCE + MALEDICTION
13/02/04 Montpellier (rockstore) > organisation. : BAD
C'est une bien belle affiche que nous propose le team N.T.S., et ceci dans la capitale Languedocienne. Surtout, c'est le grand retour de Stephan Forte (guitariste d' Adagio) sur ses terres, et donc devant son public. Conclusion, le Rockstore est bien rempli pour voir la relève du heavy hexagonal en action. C'est la troisieme date de la tournée et apparement cela commence fort bien (350 personnes la veille à Lyon). Ce sont les jeunes et fougueux de MALEDICTION qui foulent la scène les premiers. Leur mission est de nous convaincre que leur second (et nouvel) album "Esclave du vice" lire la chronique tiens bien la route en concert. Si Sylvain (chant/guitare) reste concentré, ses acolytes s'agitent bien autour de lui. Dommage qu'il ne puisse délaisser sa guitare au profit du micro car cela lui permettrait de "jouer" un peu plus avec le public. Mais comme il nous l'a confié, il est Guitariste avant tout, donc pas question de lacher sa six-corde. Son timbre particulier passe idéalement bien en live et encore on ne l'a pas vu au top de sa forme. Sa voix lui ayant fait défaut à Nancy, il a du baisser ses lignes vocales par précaution. Malgrè tout des titres remuant comme "Dans ma mémoire" ou l'excellent "Justice assassine" ont carrément fait mouche. Idem avec "Conspirations" et son terrible break où la basse en impose ! On a rarement vu le public montpellierain aussi bien réagir pour un groupe d'ouverture qu'il découvrait pour la premiere fois. Après avoir distillé une dizaine de titres et autant de solos de grattes, MALEDICTION pouvait quitter les planches sous une acclamation méritée. Un groupe à suivre de près !!.

..."Mirage", en guise d'introduction, se fait entendre dans la sono... et du coup le public réagit à l'arrivée de MANIGANCE. Pour les avoir vu en support d' UDO dans ce même lieu, on sait qu'avec les Palois, cela va être Grand. Certainement ravis de nous retrouver, le groupe laisse apparaître un large sourire sur leur visage. De magnifiques lights accompagnent "Empire Virtuel", qui installe, du coup, les bases d'une performance digne des meilleurs groupes de heavy. Très pro les gars !! MANIGANCE enchaîne avec les meilleurs hymnes de son album fraîchement sorti ("Mourir en héros", "Héritier" ou "Hors la loi"...). Didier, le chanteur, ne s'économise pas et les envolées vocales de "Mémoire" sont fidèles à celles entendu sur "d'un autre sang". Seul un morceau calme, de la trempe de "La mort dans l'âme" lui permettra de reprendre du jus. Le public aussi ne s'est pas reposé en reprenant de vive voix "integrité" ou "Maudit", histoire de participer pleinement à la fête du heavy metal français. Le rappel nous permettra d'apprécier une fois de plus le talent extraordinaire des solistes, véritables marathonien du manche. Après un tel show, on ne va pas s'apitoyer sur le fait qu'ils n'aient pas joué "Damoclès"... MANIGANCE nous a donné une belle leçon "à la française" !! Le temps de changer leur bannière par celle d' ADAGIO et la soirée repart de plus belle. Enfin, disons que l'entame du show de la bande à Stephan Forte fut quelque peu laborieuse mais cela ne dura heureusement que le temps des deux premiers morceaux. C'est au niveau du chanteur que les soucis se sont abattus (problemes de son, micro défectueux) mais il garda son calme en bon professionnel. Quoiqu'il en soit le public n'en tena pas rigueur et encouragea son virtuose local d'un bout à l'autre du show. Il faut dire que Stephan Forte a gagné en aisance scénique, laissant apparaître une attitude décontractée. C'est tout à son avantage car lorsque l'on assiste à une telle démonstration technique, on se demande encore comment il fait pour relever la tête du manche et partager son émotion avec les fans. Remarquable... tout comme son compère bassiste, Franck Hermanny, qui du haut de sa six-corde (si, si) nous a assomé durant son solo (sweeping, tapping, slap...). Affolant !! Mais bon, ADAGIO, ce n'est pas que du débalage technique et théorique car les non-initiés y trouvent aussi leur compte. Des compositions plus qu' heavy (certaines parties sont très speed) avec de bons refrains sont également à mettre à l'actif d' ADAGIO. Justement, concernant le chanteur (qui, rappelons le, officie dans Pink Cream 69), celui-ci est très doué et d'une éfficacité à toute épreuve. Il nous a montré sa puissance mais aussi son charisme au fil du concert, n'hésitant pas à parler au public. Et que dire du break accoustique où sa voix s'est parfaitement mariée aux guitares. En jonglant sur ses deux albums ADAGIO a satisfait tous ses fans et par leur bonne prestation ils ont surtout consolidé leur réputation scénique. N'oublions pas de citer Kevin, qui a manié son synthé avec autant de dextérité et d'émotion que la guitare... Idem pour le batteur, Dirk, qui joue aussi dans Elegy et apparaitra sur le prochain album de Patrick Rondat... (Phil)

 

 

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MORBID ANGEL + KRISIUN + DARKSHINE
01/03/04 Montpellier (rockstore) > organisation : Studios 34



Retour de grande envergure pour les locaux de DARKSHINE... vu le style pratiqué, ils doivent encore se demander pourquoi on a fait appel à eux pour ouvrir pour des groupes de pur death metal... Si leur musique s'est relativement durcie, cela reste toujours du dark metal, un genre qui n'est pas vraiment facile à interpréter sur une scène. Heureusement, ce soir le son est relativement bon et la batterie est bien en avant pour mener la troupe Héraultaise. Pour une fois, le Rockstore est très bien fournie pour assister au show d'un groupe d'ouverture et DARKSHINE en récoltera quelques satisfactions. A part l'arrivée d'un bassiste, la formation n'a pas changée depuis la derniere fois que nous les avons vu (avec Furia et Your Shapeless Beauty ici même en 2002) et cette stabilité se ressent d'entrée par leur aisance à fouler la scène. Leur compos sont plus fluides et très précises (ceci explique pourquoi le groupe a du mal a bouger tellement ils restent concentrés sur leur jeu). Quelques nouveaux morceaux se sont glissés dans la play list au côté de ceux de la démo. ça promet certainement une prochaine production interressante à l'écoute de ceux-ci. Et les quelques pogos devant la scène attestent également du bon impact de DARKSHINE. Le dernier morceau a laissé un bon souvenir à nos tympans. En esperant les revoir dans un contexte moins death metal dirons-nous... donc plus en rapport avec leur musique... (Phil)

 

 

Et bien, pour une fois qu’un concert de Death metal est organisé au Rockstore, on peut dire
que l’affiche est de taille : KRISIUN et …MORBID ANGEL !! Putain, du death
blasphématoire comme je l’aime.

Puis vient l’heure des premiers blasphèmes…la batterie se monte, et les premiers coup de baguette commence à sonner, Max s’entraîne un peu, ce n’est qu’un début, un tour de chauffe pour faire les balances, mais on sait déjà qu’on va se faire botter le cul, on sait pourquoi on est venu…Alex et Moyses arrivent sur scène à leur tour, et on sent une certaine présence, surtout que la salle commence à chauffer gaillard ! La bonne idée qu’a eu KRISIUN, c’est de placer la batterie juste devant la scène, alignée avec les deux autres guerriers. Alex lâche ses cheveux et ça y est, la machine de guerre commence à blasphémer, haaaaaaaa…Les morceaux s’enchaînent rapidement, et ce n’est que pogos, headbanging et
violence dans la fosse, quoi de mieux pour rythmer les morceaux de KRISIUN ? Avec la batterie devant, on se croit carrément sur scène, on sue avec les trois démons, et on sent la caisse claire vibrer. Quel matraquage…Max joue à 2000BPM, sans faillir, avec la hargne dans ses yeux et dans ses points. Alex martèle et joue de la basse, et quelle présence…On pense forcément à Glenn Benton. Moyses est plus renfermé mais en impose. Il guide lui seul la guitare, et devant son tee-shirt MOTÖRHEAD, haaaa je ne peut que devenir fou ! Ces gars ont tout compris. En plus, Alex explique par deux fois combien il nous remercie d’être là et de soutenir le groupe. Il savent d’où ils viennent, et n’oublient pas.

Un peu de répit était nécessaire, car KRISIUN nous a essoufflé, martyrisé, ensanglanté. Et il fallait prendre des forces pour le prochain groupe. Je parle de groupe, mais c’est une page de l’histoire du Death Metal qu’on allait voir ce soir. Ils sont là depuis le milieu des années 80 (« LES » années !). Avec, dés 1989 un "Altar Of Madness" ("dédié à l’underground et tout les fans de Speed, Death et Black Metal", putain ça tue) qui allait marquer des générations de Metalleux (KRISIUN eux-mêmes), MORBID ANGEL est un groupe à part.David Vincent n’est plus, Richard Brunelle non plus, mais Trey Azagthoth et Pete Sandoval sont toujours présents. Steve Tucker est toujours à la basse (depuis "Formulas Fatal To The Flesh") et un nouveau guitariste soutient les rythmiques, Eric Rutan étant tout de même plus qu’occupé avec HATE ETERNAL. La scène s’assombrie, un son résonne…et les premiers accords de "Day Of Sufferings" assainent nos oreilles, haaaaaaaaaaaaaaaaa, putain, quelle flamboyante idée. Alors que tout le monde attendait un morceau du nouvel album, MORBID ANGEL préfère jouait un vieux morceau du fantastique "Blessed Are The Sick". Je crois mourir. C’est fabuleux, il est joué parfaitement et heureusement que je prends des coups dans la gueule et que je sens l’atmosphère du live, car je croirais écouter l’album. Puis, encore une
ancienne chanson :"Pain Divine". MORBID ANGEL écumera tous leurs albums en s’attardant (trop ?) sur les deux derniers, "Gateways To Annihilation" et "Heretic". Bon, c’est normal quand même. D’ailleurs, le groupe n’oublie pas de jouer "Chapel Of Ghouls", "Lord Of All Fevers And Plague". Bon, il manque des morceaux cultes, mais MORBID ANGEL en a tellement…"Chambers Of Dis", "Ageless Still I Am", "Enshrined By Grace", "Cleansed By
pestilence", voilà quelques morceaux du concerts. Trey Azagthoth est un tueur à la guitare, on le sait. Il semble d’ailleurs complètement possédé, envoûté quand il joue. Quel charisme en tout cas. Et quand on sait qu’il a composé des morceaux comme "Immortal Rites", "Maze Of torment", "Lord Of All…", "Blasphemy", "The Ancient Ones", "Abomintions"…et il y a tellement longtemps…-
(Mörtifico)


 

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D.R.I. + MDU + NO MORE TOWERS
10/04/04 Perpignan (Crockmore) > organisation : Le Crockmore


C'est la capitale catalane qui a eu l'honneur d'accueillir l'une des trois uniques dates de la tournée française de D.R.I. Il faut dire que l'équipe du Crockmore se bouge vraiment bien pour faire jouer des groupes qui sortent des sentiers battus du Metal et ceci non sans riques... C'est aux grind coreux de NO MORE TOWERS de chauffer les premiers pélerins qui rentrent dans la salle. Il est 21 h 30 et il n'y a pas grand monde... Cette situation n'empechera pas le groupe de balancer leurs compos avec hargne mais dans la bonne humeur (ça déconne grave entre les morceaux). L'atmosphere, très conviviale, a même permis au chanteur (peut-être par ironie ??) de slammer à plusieurs reprises, non pas sur le public mais sur le sol !! c'est assez drôle !! Il est maintenant 22 h 30 et finalement le Crockmore se remplit (c'est ça l'heure Espagnole !!). Ceux qui sont là depuis le début commencent à être chaud et l'arrivée des locaux de M.D.U. sur scène aura pour effet d'accentuer la sensation de fiesta !! Si le show présenté par les catalans est fierement attendu par certains, il a du déconcerter ceux qui ne connaissaient pas le groupe... on ne reste pas insensible à M.D.U. et surtout on le les oublie pas. Total grind délire !! D'ailleurs la play-list parle d'elle-même : "Un hamster dans le cul", "Je prefere ton anus" ou bien "Inspecteur Tapette" (tout ça dans le désordre bien sûr). Si les costumes des musiciens n'ont pas trop évolué depuis la derniere fois, on a pu apprécier l'arrivée sur scène d'un Géant, genre Eddy de Maiden mais version M.D.U. les gros moyens quoi !! Seul petit reproche concernant le final du concert, dommage qu'ils ne nous aient pas achevé avec quelques bonnes rythmiques bien grind car le dernier morceau "Style Porc" (hommage à Stille Volk ??) casse un peu l'ambiance par son côté trop festif. Dans la loge les américains de D.R.I., en voyant un tel spectacle, ont du se demander dans quelle
merdier ils ont mis les pieds, hé, hé...

Voir des groupes cultes en concert, c'est toujours un peu "stressant"... Vont t'ils être à la hauteur de leur réputation ? Leur prestation ne va t'elle pas casser le mythe ? D.R.I. est issus de la scène Hard core US, mais du fait de laisser une large place à des rythmiques "100 % bay area", ils ont pu gouter au succès du thrash metal dès sa création en 1983. Une reconnaissance qui a eu comme point d'orgue les albums "Crossover" (1987)"4 for a king" (1988). Dave Lombardo les a même cité comme influence durant les débuts de Slayer...
Depuis cette époque le groupe n'a cessé de tourner intensivement (surtout aux états-unis), tout en s'éloignant de la scène Metal (trop occupée avec le grunge). De la formation d'origine on retrouve l'inamovible Spike Cassidy (guitare) qui amène, cette année, son groupe dans un long périple européen. Il est presque minuit lorque les Imbéciles, Sales et Pourris (de leur nom : Dirty Rotten Imbeciles) se mettent en place pour nous cracher plus d'une heure et demi de thrashcore. Signalons que le quatuor est assez impassible quant aux réactions des fans ultra-chaud. Le groupe est là pour jouer, un point c'est tout. C'est un peu dommage... Seuls le bassiste et le guitariste rendent quelques timides sourires. Par contre ce que l'on ne peut reprocher à D.R.I. c'est son professionnalisme et sa concentration pour restituer parfaitement les hymnes d'antans ("Thrashard", "Acid Rain", "Violent Pacification"...). Le batteur est à fond dans son jeu et ne donne pas l'impression de partager quoique ce soit avec le public. C'est assez bizarre. On a bien sûr pris du plaisir à voir s'écouler plus d'une quarantaine de morceaux allant du thrash au punk-core. Spike Cassidy nous a donner une bonne leçon de "main droite" avec des rythmiques décapantes. Le gars maîtrise parfaitement le "riff" ! Ce que l'on retiendra de ce concert, c'est que D.R.I. est une machine très bien huilée mais qui a perdu son esprit fun d' il y a 20 ans... - (Phil)

 

 

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CANNIBAL CORPSE + KATAKLYSM + ABORTED + LEX TALIONIS
21/04/04 Toulouse - Ramonville (Havana Café) > organisation : Havana Café


Tenez-vous le pour dit : les concerts au Havana Café commencent à 20 h 00 tapante !!. Les locaux de LEX TALIONIS passent donc à la trappe de cette chronique. Les commentaires recueillis au sujet de leur prestation sont malheureusement loin d'être positifs (boite à rythme assourdissante, musiciens trop statiques...). Dommage car sur disque, c'est vraiment bon... C'est avec ABORTED que demarre véritablement notre soirée. Les Belges, bien à l'aise sur les planches, ont puisé toute leur énergie pour nous présenter le meilleur de leurs albums. Leur très bon brutal death au relants grind a fait monter la pression dans le Havana Café. Le point d'orgue fut l'incontournable "Meticulous Invagination" que beaucoup connaissaient bien. A signaler que Gilles (Gronibard, Warscars, Belenos), leur nouveau batteur "français", a assurer magistralement derriere son kit. Même si la majorité du public a apprécié leur show à distance, on a pu remarquer qu' ABORTED a quelques fans près à headbanger au pied de la scène. Ce qui est le plus surprenant ce soir, c'est de voir évoluer des groupes extrêmes dans un Havana Café à la décoration assez fun ! Une fois l'effet de surprise passé, on se dit que finalement tout est fait pour faire jouer les groupes dans de très bonnes conditions (respect des horaires, grande scène, son correct... et pas moins de trois bars !!).

Je ne sais pas s'il en a était de même sur les autres dates de la tournée mais l'accueil réservé à KATAKLYSM à Toulouse a été énorme ! Le public est devenu dingue dès le premier titre. C'est sûr qu'en plus, les Québécois savent y faire. Le chanteur y allant même de ses phrases (avec l'accent) : "Allez les cousins, ce soir on détruit la place !!". KATAKLYSM est moins brutal mais tout aussi intense que Krisiun, pour vous dire la qualité de leur set. Les quelques titres issus de "Serenity in Fire", leur dernier album en date, sont de véritables tueries, beaucoup moins rapides que les anciennes compos mais qui ont engendrés un véritable chaos dans la fosse. En plus leur son a été énorme avec un chant bien en avant. Si les quatres musiciens ont remplis leur mission, on peut dire qu'avec leur batteur ils peuvent dépasser leurs limites tellement il martelle comme un furieux. Que de chemin parcouru par KATAKLYSM depuis leur démo-tape "The Death Gate Cycle of reincarnation" en 1992... Pour couronner le tout, le chanteur annonce : "les trois derniers morceaux vont maintenant être filmés pour notre prochain dvd !!"... imaginez l'ambiance... bravo les gars, on reviendra vous voir !!

Seul un groupe de la trempe de CANNIBAL CORPSE pouvait rivaliser après une telle prestation. Motivés comme pas deux, les américains ont bien tenu leur rang. Même Jack Owen (qui a décidé de quitter le groupe après 15 années) s'est bougé le cul ce soir-là !! c'est pour dire ! Les meilleurs morceaux sont sortis des amplis avec une préference pour "Pounded into dust", "Devoured by vermin", "Unleashing the bloodthirsty" ou le mythique "A Skull Full Of Maggots"... George "Corpsegrinder" Fisher est toujours aussi peu bavard entre les morceaux mais il remue toujours autant son cou de buffle !! Si je ne suis pas encore habitué au dernier album du groupe, on peut dire que les titres passent bien en live. J'ai quand même un faible pour les anciens morceaux qui cartonnent toujours aussi bien. Après toutes ces années passées sur la route, on pourrait croire CANNIBAL CORPSE usé, mais c'est loin d'être le cas... - (Phil)

 

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LOUDBLAST + DAGOBA + GHOLES
23/04/04 Montpellier (Rockstore) > organisation : Studios 34


Pour cette soirée 100 % française, le Rockstore est assez bien fourni (d'où l'interêt pour les groupes de jouer un week end à Montpellier sinon pas bon...). En attendant de sortir leur prochain cd, GHOLES a pu étraîner pas mal de compositions inédites devant son public. Si leur dernier passage dans cette salle avait laissé l'image d'une surprenante chanteuse (à la voix death), il faut désormais compter sur Pierre pour tenir le micro. La comparaison n'a pas lieu d'être puisque GHOLES repart sur une nouvelle play-list composée essentiellement de nouveaux titres (un seul "ancien" a été joué). Une autre période commence donc... Concernant leur prestation, rien à redire. Les musiciens sont bien concentrés et plus à l'aise que lors de leur dernier passage au Rockstore. Leur death technique et mélodique est ponctué de parties calmes, ce qui pousse le public à regarder plus qu'à se défouler. Le son est à la hauteur des subtilités proposées par GHOLES... un bon avant-gout de l'album à venir.

Le changement de matos m'a permis d'apercevoir de nouvelle têtes, plus jeunes, qui investissaient le devant de la scène... leur objectif : voir DAGOBA !! Pour le premier concert des marseillais dans la capitale Héraultaise, on peut dire qu'ils ont marqué les esprits. La réputation qui les précédait était très bonne mais alors là, elle a été plus que confirmée ! A mi-chemin entre Machine Head et Deftones, DAGOBA dévelloppe un show hyper professionnel. Leur style très direct, alternant voir claire et vocaux furieux, va en séduire plus d'un dans la salle même si beaucoup avoueront ne pas adhérer à leur musique ("en vogue" dirons-nous). Que l'on aime ou pas, il faut avouer que ces mecs ont la gnak !!! Le look des quatre lascars est finement travaillé et se détache de la majorité des groupes de Metal actuel. Rajoutez à cela des belles lumières et un son énorme et vous obtenez un groupe qui risque fort de casser la barraque d'ici peu (si ce n'est pas deja le cas).

Malgrè toute l'estime que j'ai pour LOUDBLAST, je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde pour les accueillir... L'occasion de revoir quelques vieux métalleux qui n'ont pas hésité à enlever leurs pantoufles pour venir au Rockstore, hé, hé... Comme nous le confit Stephane Buriez dans l'interview , le groupe est le premier étonné par l'enthousiasme qui anime cette tournée 2004. Du coup chaque morceau est l'occasion de faire ressurgir les démons du passé et de se défouler sur "Cross the threshold", "Subject to spirit" et j'en passe tellement LOUDBLAST nous a fait plaisir (seulement trois titres du nouvel album). On peut se demander comment un si bon groupe a pu splitter il y a quelques années. Bah, le principal est de les soutenir aujourd'hui, n'est-ce pas ?. Durant tout le set, la bande à Buriez ne se ménage pas un instant et la communication avec le public est vraiment sincère (il n ' y a qu'à voir le sourire des musicos). Pour une fois c'est le bassiste qui est le plus virevoltant et il n'arrête pas de provoquer "gentillement" les pogoteurs des premiers rangs !! Quant à Alex, qui semble avoir toujours fait parti du groupe, c'est sur son manche qu'il balance son énergie. Il finira quand même torse-nu sur les derniers titres... Voir un groupe français en tête d'affiche au Rockstore, c'est bon signe pour le Metal !! (Phil)

 

 

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MAYHEM + CADAVER + DEFILED
01/05/04 Salon de Provence (Portail Coucou) > organisation : Asso. Entreprendre

Annoncé depuis longtemps et surtout, unique date dans le sud, ce concert affichait logiquement complet. N'ayant pu entrer, certains se sont même déplacés jusqu'à Barcelone le lendemain... Les 400 personnes présentes sont confinées dans une salle conviviale (le Portail Coucou) qui a l' allure d'un amphithéatre. Seule deception, la défection de Decapitated que beaucoup pensaient voir ce soir...

La "curiosité" de cette affiche était bel et bien la présence de DEFILED. Ces Japonais, dont la réputation d'être des fou-furieux n'est pas usurpée, n'ont pas chomé en ce jour de fête du travail. Sur scène, les quatres excités nous ont gratifié d'un death metal fortement alambiqué (ils ne font rien comme les autres les Japonais, on le savait...) avec une soif de jouer qui faisait plaisir à voir. Quelques petites touches de black metal, par-ci par là, brouillent encore un peu plus les pistes. Malgrè un son franchement mauvais, leur prestation m'a laissé une bonne impression. Cela donne envie de voir ce que vaut leur album "Divination" sorti il y a un an.

Concernant CADAVER, dont son guitariste Anders Odden avait monté un projet nommé Cadaver Inc, ils ont rejoint cette tournée au dernier moment, histoire de défendre leur nouvel album "Necrosis". Que ce soit Cadaver ou Cadaver Inc (vu en support de Morbid Angel il y a 2/3 ans deja), c'est toujours aussi puissant. Ces Norvégiens sont assez déconcertant et ils peuvent autant composer de véritables perles que des titres vraiment ennuyeux. Dans l'ensemble, la balance penche vers le positif grâce à leur bonne maîtrise instrumentale et scénique. C'est quand même un groupe qui écume le Metal depuis 1990... Il faudrait juste qu'ils fassent le tri dans leur répertoire en enlevant les compos "bateaux".

Le public est bien chaud pour accueillir MAYHEM. Souvenez-vous, leur dernier album live avait été enregistré à Marseille (sept 2000), ce qui a du laisser un bon souvenir au groupe (et aux fans). Comme seul décor, les Norvégiens ont installé des prémontoires en acier placés devant chacun des trois micros et un énorme logo derriere Hellhammer. Malgrè toutes les critiques qu'a pu subir MAYHEM ces dernieres années, le public ici présent est bien content d'être là (le drapeau de la Norvège sera même déployé par un acharné). C'est clair, le groupe a misé sur une interprétation "énergique" dirons-nous. C'est pas toujours bien carré tellement ça blast, mais ça déclanche pas mal de pogos dans la fosse. Maniac est arrivé encagoulé pour nous présenter "Whore" qui ouvre le nouvel album ("Chimera"). Le groupe ne jouera que deux titres de plus de leur nouvelle production. Le reste des morceaux fait la part-belle aux "classiques" de MAYHEM dont "Carnage", "Freezing moon", "Deathcrush" ou "Pagan Fears". En accelerant le tempo, Hellhammer n'a pas facilité la tâche de ses acolytes et certains plans sont parfois peu précis. A noter que pour cette soirée, aucune tête d'agneau ne sera exibée (hé, oui, pas de boucherie ouverte le 1 er mai en France, lol). A la place, "Necrolust" et "A time to die" seront jetés en pature au public durant les rappels... C'est pas le concert du siècle, juste une bonne soirée...


 

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W.A.S.P.
13/06/04 Montpellier (Rockstore) > organisation : Studios 34

Qu'il fut long à arriver ce dimanche 13 juin... Il y a parfois des concerts qui vous rajeunissent de 20 ans et qui vous démontrent que la flamme de notre musique est toujours aussi vive. Blackie Lawless, leader/frontman des cultissimes W.A.S.P en est la preuve vivante (au même titre que Dee Snider ou Lemmy et j'en passe...). Le nombreux public présent au Rockstore ce soir-là n'est pas venu par hazard mais bien pour supporter un groupe, riche d'une carrière qui a démarée au début des années 80. Jeunes ou moins jeunes métalleux, vous avez tous entendu parlé de W.A.S.P., n'est-ce pas ? Les voici dons réunis pour assurer une tournée Européenne et, en ce qui nous concerne, une unique date dans le sud, que les organisateurs de Studios 34 ont "bataillé ferme" pour obtenir. Ce concert cloture donc un semestre 2004 qui restera un très bon cru pour le Metal à Montpellier (Morbid Angel, Impaled Nazarene, Loudblast, Clawfinger et pas mal d'autres...).

Vous voulez du 100 % W.A.S.P. ???? et bien ce fut le cas ce dimanche soir car les deux groupes qui devaient ouvrir pour les américains ont été bloqués en Espagne la veille. Dommage car nous ne saurons pas (pour l'instant) si les magnifiques parties de guitare de Dragon Force passent bien le cap de la scène... Vers 21 h 30, les lumières s'éteignent, suivies d'une clameur rarement entendu au Rockstore. Pendant que les fans bouillonnent, un sample de l'intro du nouvel album résonne dans les haut-parleurs. La tension monte !!
Les quatres membres apparaissent enfin avec, comme
apéritif, le morceau "On your knees" qui rend fou les premiers rangs. Le groupe enchaîne, sans temps-mort, avec "Inside the electric circus" tout aussi furieusement. Les premieres sueurs se font sentir !! ça chauffe !! Petit break lorsque Blackie présente le titre suivant : "I fuck like a beast", qui est repris en coeur par pratiquement la moitié de la salle. En ce début de show, il est clair que W.A.S.P a décidé de nous "régaler" avec des morceaux cultes. Visuellement le spectacle est tout aussi excellent avec une batterie monstrueuse (et c'est peu dire) perchée à 2 mètres de hauteur derriere les musiciens et un pied de micro hallucinant (faudrait la page pour le décrire) faisant partie-prenante du show. Le contact entre Blackie et la salle est très "rock n' roll" (pour ne pas dire rock star) avec un maximum de doigts tendus (fuck !!) et de "mother fucker" au bout des lèvres. Yeahhh !! W.A.S.P enchaîne alors avec les excellents "Love Machine" et "The real me" sur lequel le leader/chanteur grimpe sur son pied de micro pour surplomber le public... faut voir ça !! C'est à ce moment là qu'un moment plus calme arrive, le groupe nous balançant deux morceaux du nouvel album que l'on ne connait pas encore par coeur. Un répit donc pour nos cordes vocales mais pas pour le jeune grateux/soliste qui nous assure un bon solo bien rageur. Ovation pour le p'tit gars !! Le plus dûr reste à survivre de la marée humaine devant la scène lorsque le set rebondit sur "Wild Child" et sur un "I Wanna be somebody" surgit de nul part et qui a achevé nos voix pour le reste de la soirée. Quelques saluts, des remerciements et les américains disparaissent de la scène.

Le Rockstore hurle ce qui lui reste dans la gorge, c'est à dire juste de quoi faire revenir le groupe pour un rappel. Blackie revient seul avec sa guitare pour nous jouer un intermède (electro-accoustique) qui nous montre que sa voix est unique et magnifique. On retiendra la version "semi-unpplunged" de "Sleeping in the fire" qui a donné des frissons à tout le monde. Ensuite il est rejoint par le reste des ses acolytes pour un "Blind in Texas" en guise de déssert, histoire de nous enterrer sur place !! Il est 23 h 15 lorsque le show s'achève...

 


 

 

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YORBLIND + THAT OLD BLACK MAGIC + OLC SINNSIR + EXCRUCIATE666 + GARWALL
??/06/04 Paris (Peniche Alternat.) > organisation : asso Tekaway Atmospherik

Rha !!! quel plaisir ces concerts sur cette péniche ! "l'alternat" accueille de plus en plus
de concert metal, et c'est tant mieux car c'est de loin la ou on passe les meilleures soirées !
Contrairement à la Loco ou autres Gibus, l'entrée est très abordable (8€) la bière est a 3€ avec un happy hour entre chaque groupe et surtout les affiches sont toujours de qualité ! Cette fois-ci l'asso Tekaway Atmospherik nous a livré sur un plateau 5 groupes français au style assez varié.
C'est tout d'abord YORBLIND qui prend les manettes (avec plus 1h de retard quand même...). Ce combos français plutôt méconnu a carrément assuré malgré un manque d'experience scénique évident. Avec des compos mêlant Death Mélodique et Thrash survitaminé, YORBLIND a donc délivré un set plein de violence et d'émotion avec notamment une chanson en duo avec une voix féminine qui a fait forte impression. J'ai donc découvert en cette formation parisienne, un groupe puissant, étonnant et éclectique. Une belle révélation en tout cas, j'attends la sortie prochaine de leur album avec impatience !

Après une pause bière bien méritée, on enchaîne sur le deuxième groupe de la soirée
THAT OLD BLACK MAGIC. Les grenoblois de TOBM officient dans un registre littéralement plus Death que nos précédents nouveaux amis ;) En effet ça blastait, beuglait et grattait à souhait ! C'est donc pendant environ une petite heure que nous avons subit les assauts de violence de ce quatuor à la décibel facile... Avec du recul, leur set était plutôt bon, avec un frontman optant à 100% avec la "Death Metal Attitioude" (c'est pas très imagé mais je suis sûr de me faire comprendre ! pour les autres : CLIQUEZ-ICI). Quoiqu'il en soit, même si niveau musical ça vise pas dans l'originalité, les compos ont toutes fait bouger le pit avec des pogos bien violents ! Donc contrat rempli pour eux...

Tous ceux qui ne peuvent supporter le black auraient du partir à ce moment là de la
soirée car le reste du programme l'était essentiellement ! Ce fut au tour du groupe que j'attendais le plus ce soir la : OLC SINNSIR. Les parisiens, entièrement corpse paintés et cloutés, arrivent pour nous cracher la totalité de leur excellent album "The Throne of dead emotions". Malheureusement je pense que j'en attendais trop d'eux, j'ai été tout de même assez déçu par plusieurs points même si dans l'ensemble j'ai apprécié. Tout d'abord le clavieriste beaucoup trop mit en avant, couvrant toutes les compos et semant la discorde dans la justesse du groupe (qui n'était déjà pas très fameuse). Ensuite justement la "justesse" : j'ai beau connaître l'album sur le bout des doigts, il m'est arrivé de me demander quelle song ces messieurs étaient entrain de jouer... Autant certaines étaient bien interprétées et collaient à l'album, autant d'autres nageaient de le chaos complet. Bref tout ceci mis à part, ça m'a fait plaisir de les voir enfin et de pouvoir chanter à tue-tête sur les morceaux reconnaissables =)

Ce fut ensuite au tour d'EXCRUCIATE666 de prendre place sur la scène/seine (elle était facile). Bon je vais pas passer par quatre chemins, c'était nul. Avec un maquillage dégoulinant et une tête de porc empalée devant le micro (on se demande où ils ont pu pomper cette idée...) ils avaient déjà pas l'air très fins, mais le pire restait à venir. Avez vous déjà vu un groupe en live où l'on a l'impression d'assister à une repet' ? Genre chaque zicos joue dans son coin et n'ecoute pas les autres. Ce qui donne vite une bouillie infâme qui n'a ni queue ni tête, c'était vraiment dur de rester dans la salle, d'ailleurs je n'ai pas résisté très longtemps à l'appel de la bière et du dehors. Pour dire, même à l'extérieur de la péniche, les gens se moquaient de la grosse caisse du batteur qui sonnait faux et à contre-temps. Bref pour moi le seul point noir de la soirée...

Malheureusement, le concert ayant pris plus d'une heure et demi de retard je n'ai pu assister
au set de GARWALL, mais j'ai biensûr mené ma petite enquête auprès de plusieurs personnes présentes et comme à leur habitude, ils ont assuré ! GARWALL est vraiment devenu un pur groupe de scène (et ouais les mecs vous commencez à être rodé hehe) mais que je loupe à chaque fois ! Donc c'est décidé la prochaine fois je ferais tout pour ne pas louper une miette du spectacle ;)

En tout cas, une excellente soirée de qualité à prix réduit, tout comme la dernière fois, et
comme toute les prochaines fois on espere ! Un grand merci aussi à Gérald qui y est pour beaucoup dans l'organisation de cette soirée (bon rétablissement à toi !) Et sinon je me suis laissé entendre dire que la prochaine soirée metal à l'Alternat se ferait en septembre... A confirmer !
- (Demonik Nathrakh)



 

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SEBASTIAN BACH - RAM
12/12/04 - Barcelone, Razzmatazz 2, Espagne org. : Razzmatazz

Il y a des instants dans la vie où on a le sentiment de se trouver au bon endroit, au bon moment. C'est assurément le cas pour LeproPhil et moi en ce dimanche de décembre.
En effet, nous voilà tous les deux en route pour l'Espagne, terre promise pour les métalleux du Sud de la France en manque de grosses tournées dans nos contrées.
Cette journée revêt pour moi, une saveur particulière. Ayant fondé dans les années 90 le fan club français non officiel de SKID ROW, j'allais enfin revoir sur scène une de mes idoles absolues, SEBASTIAN BACH.

Depuis son départ (ou son éviction, les versions divergent !) de SKID ROW, le grand BAZ (il mesure plus d'1,92m) a multiplié les projets, d'abord avec son groupe solo, puis à Broadway où il s'est illustré dans trois comédies musicales (" Dr Jekyll and Mister Hyde ", " The Rocky horror picture show ", et " Jesus Christ Superstar ") et enfin à la télé, en tant qu'animateur de l'émission " Forever wild " sur VH-1 ! Rien que ça.

C'est donc après 9 ans passés loin du vieux continent que BAZ revenait en compagnie d'un groupe en béton : l'ex-DEATH et TESTAMENT Steve DI GIORGIO à la basse, Mark PRATTOR d'ICED EARTH à la batterie, plus Mike SANTOLLA d'ICED EARTH et DEMONS and WIZARDS et Johnny Cromatik aux guitares ! On a vu des line-up moins solides !!

Arrivés en fin d'après midi au Razzmatazz, salle située dans le quartier des entrepôts à Barcelone, nous négocions sans trop de peine avec les tour-managers pour approcher la bête après le show. L'ambiance est plutôt détendue, et les fans remplissent progressivement les premiers rangs durant la première partie, un groupe local qui marquera peu les esprits, tandis que les suédois de RAM, qui leur succèdent sur scène, vont faire monter la pression avec leur métal très influencé par JUDAS PRIEST et leur chanteur, véritable clone de Rob Halford !

Mais trève de plaisanterie, celui que tout le monde attend, c'est SEBASTIAN BACH. Sa tournée européenne est la première de sa carrière solo, à l'exception de deux shows durant l'été au Bang Your Head Festival en Allemagne, et à Pratteln en Suisse, et c'est avec une certaine curiosité que j'aborde le show. En effet, malgré ses nombreux projets, BAZ n'a pas sorti de nouvelles compos, et ses efforts discographiques depuis le split de SKID ROW se sont bornés à des reprises, des participations à des tribute albums, et un live composé à 90% de titres des Skids ! Pendant ce temps, SKID ROW a repris la route avec un nouveau chanteur depuis 2000, a sorti un album plus que convaincant en 2003 après avoir sillonné les USA sans relâche, et ses concerts dans les clubs européens au début 2004 ont marqué les esprits !

Mais dès la lumière s'éteint, la salle explose et je constate que le charisme de BAZ est intact. " Slave to the Grind " est envoyé sur un tempo incroyable, les guitares sont sursaturées et heavy comme jamais, immédiatement suivi de " Big guns " et d'un nouveau titre, très heavy rock, " Always and never the same ". A peine le temps de saluer le public que le groupe enchaîne " Frozen ", le fabuleux " Piece of me " et " Here I am ". c'est de la folie dans les premiers rangs et " 18 and life " ne fera pas baisser la température.

Sur scène, BAZ affiche un enthousiasme intact et sa présence scénique rappelle incontestablement le très grand Dee Snider, tant il sait tenir son public, qu'il joue dans un club ou dans un méga festival de 30 000 personnes. A ses côtés, Steve DI GIORGIO en impose également, par son énergie et son jeu de basse plus que spectaculaire, encadré par les deux gratteux impeccables dans leur interprétation des classiques de SKID ROW. Force est de constaté que BAZ n'a pas toujours été entouré de musiciens aussi talentueux dans le passé, faisant dire à certains qu'il était à la tête d'un pauvre cover-band.

Ce soir, les derniers doutes auront été levés. Le groupa affiche une unité sans faille, nous livre des versions ultra heavy des titres phares de l'époque SKID ROW de BAZ, tandis que ce dernier chante comme jamais, sa carrière sur Broadway ne devant pas être étrangère à ses progrès.

" Rock'n Roll ", un nouveau titre, est envoyé pied au plancher, suivi de " The Threat " puis la power ballade " In a darkened room ", avant que " Monkey business " ne s'abatte sur l'assistance tel un marteau pilon ! SEBASTIAN BACH, toujours aussi affable, revient alors une première fois sur scène pour un rappel à la teneur particulière : trois jours plus tôt, Dimebag Darrel était abattu sur scène lors d'un gig de DAMAGEPLAN. BAZ, comme l'ensemble de la communauté Métal, pleurait cette disparition dramatique et la perte d'un ami.

Rappelons qu'en 1992, SKID ROW, alors au sommet avec l'album " Slave to the Grind " avait embarqué PANTERA, qui venait de sortir le fabuleux " Vulgar display of Power " en première partie de sa tournée des arènes américaines, et que de nombreux témoignages des frasques des deux groupes sont présentes sur les vidéos " Roadkill " des Skids, et " Vulgar videos " de la bande à Phil Anselmo et Dimebag. En guise d'hommage, " Walk " de PANTERA est envoyé et déclenche l'hystérie du public, avant que " I remember You " puis le cultissime " Youth gone wild " ne clôturent le set.

Les lumières se rallument, et tout le monde est sur les rotules. Quelques mois plus tôt, dans la même ville, SKID ROW nouvelle formule montrait qu'il avait su renaître de ses cendres. Ce soir, c'était au tour de BAZ de montrer sa capacité à jouer sous son propre nom. On attend maintenant avec impatience son prochain album, avec de vraies nouvelles compos, avant un retour en Europe au printemps 2005 au Sweden Rock Festival, au Bang Your Head, et en tête d'affiche du Bloodstock Open Air en Angleterre.

La soirée s'est ensuite poursuivie backstage, où nous rencontrons BAZ dans sa loge, un verre de vin à la main et un éclat de victoire dans le regard. Le garçon est définitivement aux antipodes de la rock star, et montre un énorme respect pour son public. Il finira d'ailleurs la soirée de l'autre côté de la rue, dans un bar à tapas, avec une poignée de fans récupérés à la sortie des backstages, autour de quelques bières et de tequila pafs ! Soirée mémorable ! -(YvesZ) - (thanks to Annick & staff)

SET LIST Sebastian Bach :

· Slave to the Grind
· Big guns
· Always and never the same
· Frozen
· Piece of me
· New song ?
· Here I am
· 18 and life
· Rock'n Roll
· The Threat
· In a darkened room
· Monkey business
· Walk (Pantera)
· I remember
· Youth gone wild

 

 

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JUDAS PRIEST + BARON ROJO
24/06/04 Barcelone, Pavello Municipal de Badalona, Espagne.

Décidément, l'Espagne devient pour nombreux de métalleux français installés dans le Sud de la France, la terre promise. Alors que l'option d'un déplacement à Paris pour assister à la seule date française d'une tournée majeure est souvent un casse tête, l'option barcelonaise est beaucoup plus intéressante, à 3 heures de Montpellier ou de Toulouse.

Et cette fois, l'occasion doit être d'autant plus saisie, que la tournée dont il s'agit est certainement LA tournée la plus attendue de l'année, celle de JUDAS PRIEST, et que la seule date française programmée, à Grenoble le 23 juin, a été annulée (pré-ventes de billets trop faibles pour le tour management, soi-disant !).

Me voilà donc à nouveau sur la route, pour assister au retour de Rob Halford dans les rangs du PRIEST.

Le concert a lieu au pavillon municipal de Badalone, dans la très proche banlieue de Barcelone, un palais des sports d'environ 7000 personnes plein à craquer quand les lumières s'éteignent pour la première partie, les (très) vieux routards espagnols de BARON ROJO. Assurer l'ouverture d'un tel événement peut quelquefois s'avérer casse gueule, mais force est de constater que le heavy rock'n roll des espagnols reçoit un excellent accueil de la part du public, visiblement ravi de voir un de leurs plus anciens groupes sur une telle affiche. Une belle reconnaissance pour un groupe qui tourne depuis plus de 20 ans, même si j'aurais personnellement préféré voir ANNIHILATOR à cette place, comme ce fut le cas sur les dates allemandes !

Cerise sur le gâteau, au milieu du set, Michael SCHENKER monte sur scène avec BARON ROJO, pour ce qui aurait pu être une jam d'enfer. Malheureusement, le guitariste allemand, affublé d'un short et d'un bob du meilleur goût ( !) devait souffrir d'une exposition trop prolongée au soleil, la plage étant toute proche, et n'a pas brillé par sa prestation sans enthousiasme. (la petite bombe qui ne le quittait pas des yeux depuis les coulisses, et avec laquelle il est reparti, était peut-être responsable de son manque de … concentration !!).

22 heures 30 : les lumières s'éteignent à nouveau, le backdrop qui reprend l'artwork du coffret " Electric Eye " encadre la scène, tandis que les premières notes de " The Hellion " retentissent. Le public crie, hurle, applaudit, la fosse ressemble à une masse grouillante, tandis que Rob, dans sa gabardine de cuir cloutée, apparaît dans la pupille de l'oeil du backdrop sur le premier couplé de " Electric Eye ".

La scène est très sobre, avec seulement un escalier sous la batterie et deux passerelles latérales. Nul besoin d'effets spéciaux, le groupe assure à lui seul le spectacle.

Les hits vont s'enchaîner pendant près de deux heures " Metal gods ", " Heading out to the Highway ", " The ripper ", … Si Rob assure le spectacle par sa seule présence et sa voix, Glen Tipton et K.K. Downing nous rappellent que les deux guitaristes du PRIEST sont à l'origine de riffs parmi les plus remarquables de toute la planète Metal.

Chaque intro, chaque solo, chaque refrain est repris en cœur par l'ensemble du public, dans lequel on retrouve aussi bien des jeunes kids de 16 ans que des quarantenaires acquis à la cause du PRIEST depuis leur adolescence.

" The sentinel " est exécuté de manière magistrale, tandis que " Victim of Changes " va permettre à Rob d'exprimer tout son registre vocal. Certainement le titre le plus intense de la soirée. JUDAS PRIEST axe principalement sa prestation sur ses plus gros hits issus de la période 1978 - 84. Mais qu'attendre de plus d'un tel " Reunion Tour " ? En fermant les yeux, on pourrait s'imaginer en train d'écouter le superbe " Unleashed in the East ".

L'atmosphère devient plus intimiste avec un " Diamonds and rust " acoustique, pendant lequel la voix de Rob prend des intonations à la Freddy Mercury, à vous filer le frisson. " Breaking the law " reprend le plus belle, avant un superbe "Beyond the realms of death" suivi de "The green manalishi" et de "Painkiller" sur lequel Scott Travis expose tout son talent de batteur, tandis que Ian Hill, le très discret bassiste, assure sa partie avec efficacité.

Les lumières s'éteignent à nouveau, le public hurle, et le grondement d'un moteur couvre le vacarme. Rob revient sur scène au milieu des fumigènes, au guidon d'une Harley pour " Hell bent for leather ", enchaîné avec " Living after midnight " repris en cœur par tout le public. " United " est alors envoyé, et après que les lumières se soient à nouveau éteintes, le groupe revient sur scène pour conclure la soirée avec un triomphal " You've got another thing coming ".

Les lumières se rallument et le public est conquis. JUDAS PRIEST nous a offert ce soir, un grand moment de Heavy Metal. Putain, c'est bon de tailler la route pour vivre de tels instants. - (YvesZ)

play list Judas Priest :
1. The Hellion/Electric eye,
2. Metal gods,
3. heading out of the highway,
4. The ripper,
5. Touch of evil,
6. The sentinel,
7. Turbo lover,
8. Victim of Changes,
9. Diamonds and rust,
10. Breaking the law,
11. Beyond the realms of death,
12. The green manalishi,
13. Painkiller,
14. Hell bent for leather,
15. Living after midnight,
16. United,
17. You've got another thing coming.

 

 

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SKULL FUCKED FESTIVAL 4
11/09/04 Strasbourg (Molodoï) > organisation : Skull Fucked Prods

Quelle étrange idée de la part des organisateurs du SKULL FUCKED de boucler leur Fest. à cette date : le 11 Septembre !!! Mais rassurez-vous, n'y voyez là qu'une pure coïncidence et rien d'autre ! Juste le hasard du calendrier.
Et pour la première fois, cette année le Fest. se déroulera sur 2 jours. Bon moi perso, je n'y suis allé que le samedi, vu que la veille était consacrée au Hard-Core et que ce style est à des années-lumières de ce que j'apprécie le plus, j'ai fais l'impasse... C'est donc un live-report uniquement basé sur la journée Death/Grind du samedi auquel vous aurez droit !

Départ donc de Besançon en milieu d'après-midi après une dure journée de labeur (et oui je bosse le samedi !) pour prendre la route direction Strasbourg.
Et bien sur, comme par malchance j'arrive une nouvelle fois à louper le premier groupe : DIERESIS ! Arf, comme je m'en veux... Imaginez ma tête en rentrant dans la salle du Molodoï au moment même où les lumières se rallument et où le groupe commence à ranger son matos... Pfffff, comment ai-je pu louper le show de mes compatriotes de Besançon ??? Facile, quasi 3 heures de route, et surtout le fait que leur show a commencé à 19h00, donc forcément tout ceci accumulé, il ne pouvait en être autrement... Arrrggg... Mais c'est promis, la prochaine fois je serai à l'heure. En tout cas, si je me fie au dire des commentaires dans la salle, le set de DIERESIS ne laissa pas indifférent.

Allez, on oubli ce contre-temps fâcheux, et on se concentre pour la suite des évènements.

Place à CYNICAL BASTARD qui croyez-moi n'était pas venu pour faire de la musette ! c'est donc sous une déferlante d'un Grind des plus efficace et surtout très expressif que ce combo germanique nous délivra. Les musicos étaient sur-excités, on sentait la rage du combo qui se dégageait dans toute la salle et celle-ci lui la rendait bien : pogo à tout va, la fosse en ébullition, et même les musicos entre eux pogotaient, hallucinant !!! Bref un set Grind de chez Grind et le tout dans un esprit des plus Underground ! Celui qui voulait monter sur scène était le bienvenu, voilà le message de CYNICAL BASTARD ! Plus on est de fous, plus on Grind !!! Bref, la surprise de la soirée pour moi, vu que je ne connaissais de CYNICAL BASTARD que quelques morceaux, je dois avouer que scéniquement, il est difficile d'y résister. Bon, c'est vrai que le groupe n'a rien inventé en soit, mais bon Dieu que c'est bon de voir un groupe qui se déchaîne autant sur scène et qui vous procure un tel plaisir !! Merci à eux !!!

Puis vient le tour de LENG TCH'E, un des groupes parallèles de Swen (grogneur officiel au sein d'Aborted) seulement, dans LENG TCH'E, Swen occupe le poste de batteur et le chant est soigneusement laissé à une puce enmitouflée d'une cagoule et qui fait des sauts, des plongeons, qui se traîne au sol, bref une Tortue Ninja si vous préférez ! Seulement le hic, ce n'est pas tout d'avoir un batteur doté d'une reconnaissance mondiale et un chanteur fou, il faut que le reste suive... Car franchement, j'ai vraiment eu du mal parfois à suivre les morceaux, ça part un peu trop dans tous les sens et le chant n'est pas toujours des plus audible, j'avais parfois l'impression que c'était plus des cris d'essoufflement que du chant à proprement dit... Bon je sais, venant d'un groupe de Grind cela n'a pas beaucoup d'importance, mais j'en attendais plus de la part de LENG TCH'E, j'ai été un peu déçu... Même si scéniquement on ne peux pas dire que ça ne le faisait pas, il y avait un truc dans les compos qui me chagrinait... Peut-être aurait-il fallu que je connaisse un peu mieux le groupe avant ?

Ah enfin le tour d'INHUME, et pour les avoir vu dans cette même salle il y a un peu plus d'un an, je m'impatientais de les revoir une nouvelle fois. Entre temps, il y a eu du changement dans le line-up : un nouveau chanteur. Mais rassurez-vous, ils sont toujours deux à tenir le poste !!! Et hop c'est parti : un show d'une sauvagerie les plus intense pour le plus grand plaisir des fans. Et quelle osmose entre les deux grogneurs ! Et ce son sur-boosté bien gras pour l'ensemble du groupe. Moi j'en suis resté une nouvelle fois bouche-bée !!! Une tuerie ce groupe !!! Tout est nickel sur la prestation du groupe, rien à redire, que ce soit musicalement (où on sent bien qu'il y en a des heures de répète derrière), que scéniquement ou INHUME est quand même un des groupes à ne pas louper en live si tu en as l'occasion.

Après une telle déferlante sonore, peu de groupe aurait pu assurer derrière INHUME sans se casser les dents sur le plancher ! Mais il en faut plus pour faire peur à SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION ! Ah quand même, SCD est et restera un de mes groupes fétiches, et c'est pas leur concert de se soir qui me fera changer d'avis, loin de là !!!! Ce qui est cool avec SCD, c'est qu'on sent que le groupe est content d'être à l'affiche du Fest, Seb le grogneur aura gardé toute la soirée le sourire jusqu'aux oreilles, et çà, c'est clair que c'est un plus pour s'accaparer la sympathie du public, qui, soulignons le, était déjà conquis d'avance ! Direct, dès le début du premier morceau, c'est parti pour un programme Grind Gore des plus alléchant : blasts ininterrompus et hallucinants de la part du batteur, les deux grateux qui interprètent à merveille les morceaux, et ce grogneur à la voie inhumaine qui vous donne la chaire de poule !!! Et cela dura 3/4 d'heure plus un rappel des plus demandé !!!! Alors inutile de préciser que devant dans la fosse, c'est la Guerre !!!! SCD est la machine à t'alièner en live, et finir la soirée du Fest. avec SCD, c'est quand même le pied et l'apothéose du Grind !!!!

Un grand merci donc à tout SKULL FUCKED pour cette soirée qui restera mémorable, aux groupes présents, et au public (à vu d'œil je dirais entre 180 et 200 personnes) qui avait répondu à l'appel. Et aussi un coucou à tous ceux que j'ai croisé dans la soirée et avec qui j'ai bu une bière... Rendez-vous donc au SKULL FUCKED #5 qui je l'espère ne tardera pas... (Laurent)


(Chronique réalisée par: Laurent de Bestial Experience)


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Kronos + Carnal Lust + Dungortheb + Kevorkia + Melwosia
16/10/04 la peniche alternat (paris 13eme)

Je ne pouvais pas louper une telle affiche ! Dès l'annonce de ce concert, même si je ne connaissais MELWOSIA que de nom et pas du tout KEVORKIA, je me suis dit : "Demz il faut que tu y ailles !!" (ouais je me parle souvent). C'est donc en arrivant sur les lieux pile poil à l'heure que nous avons été tout de suite mis dans l'ambiance de la soirée par une démonstration très explicite de l'elasticité de la peau humaine. Entendez par la qu'un "homme"
s'enfonçait des aiguilles des 10cm dans les tétons et la peau des cotes, pour ensuite accrocher un pack de 6 bouteilles d'eau à ces dernières.... chacun son trip comme on dit. Enfin, peu après ces singeries les premier groupe de la soirée, MELWOSIA, commença à s'installer sur la scène. C'est avec un léger corpsepaint que le groupe arrive et commence son set. Comme tout groupe dont je n'ai jamais entendu la moindre note, mon attention s'est, dans un premier temps, attardée sur les compos et l'esprit du groupe. Et ben dorénavant je peux dire "MELWOSIA ça assure en live !". En effet leur prestation a été bien au dessus de mes espérances avec des morceaux riches et des riffs bien sympa. La particularité de ce groupe réside dans le fait que le chanteur principal officie aussi en tant que batteur. Ce qui est fort, c'est qu'il coordonne parfaitement les deux sans la moindre impression d'essouflement ou de fatigue (je reste tout de même persuadé qu'il souffre intérieurement hehe). Enfin une plutôt bonne impression pour le seul groupe de Black de la soirée...
Ce sont les bretons de KEVORKIA qui ont pris la relève, alors là je découvrais totalement, alors bonne ou mauvaise surprise ? EXCELLENTE surprise oui ! A mille lieues de ce que je pouvais attendre musicalement, KEVORKIA joue un melting pot de HxC, de Death et de Thrash qui leur est propre (dur de les ranger dans une catégorie). Les morceaux s'enchaînent et ne se ressemblent pas, si ce n'est par leur qualité et le headbang frénétique qu'ils provoquent, le tout accompagné d'un réel contact avec le public et d'une sympathie très communicative. J'ai vraiment été surpris par ce groupe qui pour moi reste la révélation de cette soirée (pour prouver ce que j'avance je vous invite à aller écouter le mp3 disponible sur leur site http://kevorkia.free.fr). Après un show comme celui-ci, il fallait un groupe à la hauteur, on était donc en droit de se demander si les vosgiens de DUNGORTHEB allaient
pouvoir emboîter le pas sans faire redescendre l'euphorie générale. Mon avis sur la question est non. Ok les deux gratteux assurent (surtout le blond qui fait les soli, j'étais vraiment sur le cul en le voyant jouer...), Ok le batteur est bon, Ok c'est pas mauvais, y'a de bons éléments etc... mais c'est du vu, revu et encore vu sans originalité et sans touche personnelle. Bien dommage, car même si la fin du set s'est améliorée, la prestation du groupe reste médiocre à mon goût. Pour moi DUNGORTHEB c'est un putain de bon gratteux qui gratte, un batteur qui bat, un bassiste en retrait et un chanteur qui essaie de suivre. De plus ce groupe souffre d'un réel manque de charisme... Ma tension qui était à son maximum une demi-heure avant, se voit donc retomber à ce stade du concert et je suis frustré !
C'est ensuite CARNAL LUST, avant-dernier groupe de la soirée, qui monte sur les planches. Les ayant déjà vu 2-3 fois je savais à quoi m'attendre, mais je restais tout de même curieux de voir ce donnait le nouveau line-up... Et bien l'esprit du groupe reste fidèle à lui même c'est à dire au death metal alcoolisé. Je ne sais pas pourquoi mais je préférais tout de même lorsqu'ils n'étaient que 3, cela donnait une impression de convivialité et d'intimité supplémentaire mais bon CARNAL LUST a tout de même bien joué, comme a son habitude, même je ne suis toujours pas fan du genre.
Et la c'est le drame... LE groupe que j'attendais ! Rhaaaa mais depuis le temps que je voulais les voir eux ! Vous l'aurez compris, après une petite réinstallation du matos sur scène (bah ouais ils ont pas une batterie de tafiolle eux), c'est KRONOS qui prend les choses en main ! Et quand KRONOS prend les choses en main ca fait du dégât ! Tout était bon, rien à redire, les compos parfaitement exécutées, un bon gros son, la voix du chanteur qui passe aussi bien qu'en CD, bref c'était jouissif ;) Bien évidement on a pas échappé aux tueries telles que "Mashkith" ou "Haterealm" retournant tout sur leur passage (la péniche aussi par la même occasion). En tout cas quelle claque !!! Le batteur est une pure mitraillette et le groupe a la même aisance technique en live que sur les albums, ce qui est rarement le cas... J'en
attendais beaucoup et je n'ai carrément pas été déçu ! Pour moi KRONOS est sans aucun
doute un des meilleurs groupes de brutal death français et même international...
- (Demonik Nathrakh)


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Saxon + Chinchilla
10/11/04 Montpellier (Le Rockstore) > organisation : Studios 34


Tiens donc, cette affiche est identique à celle de la tournée Européenne en support de l'album "Metalhead" en 2001, durant laquelle Saxon et Chinchilla avaient fait une halte mémorable dans la banlieue Toulousaine (à Ramonville pour être précis, la salle du Bikini ayant subie les malheurs d' AZF quelques mois plus tôt...). De l'avis des Métalleux présent ce soir-là, ce show fut excellent. On prend donc les mêmes et on recommence... Sauf qu'en cette fin d'année 2004 cela se passe d'une part à Montpellier (où Saxon a joué en septembre 2002) et d'autre part Chinchilla se présente avec un nouveau line-up. Ainsi saluons l'arrivée d'un bassiste d'origine Espagnole mais également celle du batteur de Primal Fear qui dépanne le groupe sur cette tournée. Si sur scène les allemands assurent plutôt bien, on comprend vite pourquoi Chinchilla joue encore et toujours les seconds-rôles en matiere de heavy metal. Les compos sont pleines d'énergie mais elles paraissent 1000 fois deja entendu. Les titres du nouvel et cinquième album, "Take no prisonners", sont un peu plus speedés en live mais peut-être est-ce du au jeu plus rapide de leur batteur intérimaire. Quoi que l'on puisse dire à leur sujet, ils ont remplis leur fonction de chauffe-salle... A noter, le geste du batteur qui entre 2 titres (et par l'intermédiaire du chanteur), a remis une de ses baguettes à un très jeune fan venu avec son père. ça c'est cool car il était très fier et il s'en souviendra longtemps...

Pour faire patienter le Rockstore, rien de tel qu'un gros quart-d'heure d' AC/DC dans la sono.

L'intro du nouvel album sert de propulseur à l'arrivée de Saxon. Au premier coup d'oeil, ils ont l'air en super forme... tout comme leurs fans qui s'égosillent en hurlant comme des fous : "Saxon !! Saxon !". La scène est magnifique avec le "Lionheart" au pied de la batterie et l'énorme blason derriere le groupe. Rajoutez quelques fumigènes et c'est parti pour plus de deux heures de concert. Si sur les 4/5 premiers morceaux nos yeux restent braqués sur Biff, qui fait des prouesses sur "Power & The Glory" et "Motorcycle Man", on remarque aussi la grosse frappe du batteur, qui n'est autre que celui de (feu ??) Stratovarius. Le bassiste aussi a remué plus que de raison, à tel point que l'on aurait dit le Steve Harris d'il y a 20 ans !! Les titres "phares" de la carriere de Saxon s'enchaînent pour notre plus grand bonheur : le "Never Surrender" de notre jeunesse, le "The Eagle Has Landed"... de notre jeunesse. Décidement on prend un coup de vieux en écoutant cela. Pourtant Biff n'a pas l'air d'avoir pris de la bouteille car il assure comme un dieu !! Comme vous pouvez le voir plus bas, la play-list parle d'elle même. Signalons, une fois n'est pas coutume, que le Rockstore était plein à craquer, soit plus de 500 personnes, qui, jour férié aidant, n'ont pas eu à se lever tôt le lendemain. Concernant le son, il était de bonne qualité, quoique un peu brouillon lorsque l'on s'approche des buvettes qui sont assez en retrait. Boire ou headbanger, il faut choisir !!!

Un grand merci à Saxon qui ne s'est pas contenté d'assurer le minimum, là où d'autres groupes de sa trempe auraient joué 1 h 30 maxi. C'est une preuve de respect pour le public présent.

Pour infos, nous venons d'apprendre que Saxon effectuera une tournée en mars 2005, pour fêter les 25 ans de la NWOBHM et ceci en marge du "Lionheart tour". Cela se passera en Allemagne et le groupe jouera uniquement des titres issus des années 80. Metal rules !!!

play list Saxon :
1. The Return - Lionheart
2. Power & The Glory
3. Motorcycle Man
4. Beyond The Grave
5. Flying On The Edge
6. Never Surrender
7. The Eagle Has Landed
8. Man And Machine
9. To Live By The Sword / Unleash The Beast / To Live By The Sword
10. 747 (Strangers In The Night)
11. Jack Tars
12. English Man'O'War
13. Strong Arm Of The Law
14. Dogs Of War
15. Witchfinder General
16. Crusader
17. Call Of The Wild
18. Solid Ball Of Rock
19. Princess Of The Night
20. Wheels Of Steel



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Freak Kitchen + Patrick Rondat + Yann Armellino
19/11/04 Montpellier (Le Rockstore) > organisation : Studios 34


Bien qu'ayant ouvert les hostilités plus tôt que prévu, Yann Armellino a pu se produire devant un public assez conséquent et massé au pied de la scène. Ce n'est habituellement pas le cas au Rockstore où très souvent l'assistance est clairsemée en tout début de soirée (les concerts commencent à 20 h 00 pile !!). Comme nous l'expliquait le guitariste parisien pendant l'interview, il lui a été impossible de jouer avec les musicos qui ont enregistré son nouvel album ("Cross-Rock"). Il s'est donc retrouvé tout seul sur cette tournée, soutenu par une bande-son qui s'avéra (une fois l'effet de surprise passé) finalement de bonne facture.
C'est "5160", morceau issus de son troisieme album ("3") qui posa la base de ce que fut sa prestation, à savoir très dépouillée et de laquelle se dégage un feeling bluesy qui a ravi l'assistance. Avec un son moderne et des titres groovy, Yann Armellino nous a confirmé tout le grand bien que l'on pensait de lui sur ses disques. Sa contribution à la guitare instrumentale est assez originale car c'est le genre de grateux qui privilégie le touché plus que la technique à 1000 à l'heure. Autre particularité, il n'hésite pas à inclure quelques parties chantées comme sur les reprises de Robert Johnson. Yann devrait toucher un public loin d'être limité aux seuls musiciens. C'est rare dans le genre.

Ni une, ni deux, la silhouète de Patrick Rondat envahie la scène, accompagné de ses musiciens. Il n'a pas joué à Montpellier depuis 1999 comme il nous l'a annoncé et je dois dire, avec surprise, que le maestro était plus qu'attendu. Son large sourire sur le visage ne l'a pas empêché de distiller avec sérieux tant les anciennes que les nouvelles compos (issues du récent "Ephemeral World"). La qualité du son, capitale dans ce genre d'exercice, est impressionante de clarté et de puissance. Dès lors nous avons pu apprécier son jeu, fin et rapide, sur un répertoire très prog metal. Qualifier Patrick Rondat de "Joe Satriani français", comme j'ai pu l'entendre au fil de sa carrière, serait mal-juger l'artiste... Le seul point commun avec le guitariste americain serait à mettre au profit de la bonne humeur que dégagent ces deux virtuoses sur une scène. Sinon Rondat, c'est Rondat !! lire l'interview

Pour ce qui est de ses acolytes, si on met de côté son talentueux clavieriste pour l'instant inconnu, on retrouve un des meilleurs bassistes français (Patrick Guers) qui outre le fait de déployer son talent avec Rhapsody, nous a gratifié d'une démonstration "haut de gamme". Concernant le batteur, ce n'est autre que celui avec qui Patrick a joué dans Elegy. Du tout bon !! Toujours souriant et "sans se la jouer", P.R. s'est quelque peu laché (sur une guitare accoustique) dans un duel avec le synthé, qui a pris des allures de récital néo-classique. Malmsteen aurait apprécié ! En conclusion de son show, deux rappels ont achevé de convaincre le public Montpellierain.

Décrire un concert de Freak Kitchen pourrait se résumer à trois mots : Folie, Folie et Folie !! Les ayant raté sur la tournée précedante, je comprend désormais tout le bien que l'on m'en avait dit à l'époque. Prenez un bassiste déjanté (au look Mad Max), un batteur- show man et un guitariste-multi-instru-bizariste et vous tenez-là un méga groupe comme le hard fusionel n'en avait plus fait depuis Faith No More dirons-nous. Les Suédois de Freak Kitchen sont quand même beaucoup plus rock n roll que Thrash mais leur ouverture musicale est du même acabit. Une seule chose à ne pas faire : braquer vos yeux sur Matthias, car vous attraperez vite l'envie de vous mettre à la cornemuse tellement il repousse les barrières de la six-cordes. Hallucinant, et c'est peu dire de l'écrire car il faut vraiment voir ça !! Ce soir, avec un nouvel album sous le bras, le trio a de nouveaux arguments à présenter au public. Si les hymnes tels que "Nobody's laughting" sonnent comme jamais, le show est largement complété par les interventions de Matthias qui nous présente ses petites inventions comme la "Freak Box" ou "la guitare-tabla" sur laquelle il joue des percus !!! J'en passe et des meilleurs. Je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur le futur dvd de cette tournée pour prendre la pleine mesure de cette chronique... Je vous laisse... je vais me mettre illico-presto à la cornemuse !! (Phil)


 

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Metallian Tour 2 >> Therion + Tristania + Trail of Tears + Mercury Rain
21/11/04 Toulouse Ramonville (Le Havana) > organisation : Havana Café website

En point final d'un périple dans le Sud Ouest qui avait pour but premier la célébration des 20 ans de Killers près de Bayonne, ce concert de Therion s'annonçait pour ma part comme un moment très fort tant ce groupe m'a marqué depuis la découverte de Vovin en 1998. Leur prestation de cette année au Graspop m'avait bien sûr emballé mais avec un set de moins d'une heure le même jour que Death Angel, Children Of Bodom, Saxon, Dimmu Borgir, Judas Priest et j'en passe dur dur de tout savourer pleinement ! Par contre pour cette deuxième édition du Metallian Tour qui réunissait autour de Therion, Tristania, Trail of Tears et Mercury Rain, je comptais bien profiter du concert des suédois à fond d'autant que les échos des autres dates françaises étaient pour le moins alléchant ! Et oui la date de Toulouse se trouvait être la dernière date de cette tournée, et qui dit fin de tournée dit généralement lâchage sur scène de la part des groupes…
Il ne fallait pas arriver en retard, les anglais de Mercury Rain commençant dès 19h30 devant un public visiblement à la bourre. Inconnu au bataillon pour ma part, je savais juste que la chanteuse du groupe était française, le set commence d'ailleurs par un chant a capella en français. Pendant environ une demi-heure, on a eu droit à un heavy goth assez sympathique et qui passe plutôt bien live malgré un paquet de samples.
Rapide changement pour passer à la suite, à savoir les norvégiens de Trail of Tears dont le dark metal gothique se fait désormais sans chanteuse, on a droit à deux chanteurs pas forcement hyper complémentaire et dont la prestation et loin de m'avoir convaincu…jusqu'à l'apparition des membres de Therion sur scène pour jammer sur Caffeine de Faith No More ! Christofer Johnsson et les frères Niéman sont hilares, et pour cause on a droit à un Mats Levén complètement déchiré, dont la seule tenue est un poster d'Imperia (groupe avec une chanteuse blonde assez aguichante J) en guise de robe ! ça y est la soirée est véritablement lancée, et de quelle manière ! C'est d'ailleurs là que j'ai réellement percuté que c'était la dernière date de la tournée et que d'autres surprises devraient venir…Un peu euphorique suite à cela le début de set de Tristania, autres norvégiens de la soirée, se résumera pour ma part à l'attente du prochain écart au protocole =) Ce sera après quelques titres avec l'apparition des membres de Trail of Tears tous habillés avec des robes de soirée récupéré backstage, effectuant un défilé et venant prendre part au morceau interprété par Tristania qui passe d'un coup au second plan. On ne sait plus trop ou regarder tant chacun y va de son numéro personnel comme l'un des guitariste de Trail of Tears avec un rouge à lèvres du plus belle effet et mimant la chanteuse de Tristania qui reste imperturbable, ou le nouveau chanteur qui a du quand même peiner un peu pour rentrer dans sa robe et qui y va de ses petites poses. Mats Levén n'est pas en reste, il a délaissé son poster d'Imperia pour lui aussi revêtir une robe noire du plus belle effet ! Moment vraiment excellent, j'espère que des photos vont circuler :) Le concert des norvégiens de Tristania se terminera plus calmement, et on aura loisir d'apprécier leurs compos de metal goth avec une chanteuse vraiment charmante :p. Alternant parties lyriques et chant plus classique, elle reste quand même vraiment figé sur scène, même ses compères norvégiens en robe ne la feront pas broncher, pourtant c'est pas faute d'avoir essayer ! Le chanteur du groupe au look proche d'un hooligan anglais assure quand à lui des parties vocales plus death et aussi quelques instrumentaux acoustiques à la guitare. Un show qui passe quand même plutôt bien dans l'ensemble, à revoir pour se faire une idée plus précise…Car cette fois on passe aux choses sérieuses, c'est Therion qui arrive et sans faire injure aux autres groupes présent sur l'affiche, on change quand même de division. D'ailleurs quand on se rappelle qu'initialement il avait été annoncé Orphaned Land et Finntroll pour partager l'affiche avec Therion, on imagine la tuerie totale que cela aurait pu être…
Le changement est rapide, juste le temps de s'écouter un peu de Soilwork et de se rendre compte combien le public qui nous entoure est jeune et féminin :p. Quand le groupe débarque enfin, c'est pas peu dire qu'il y a du monde sur scène ! Outre la batterie et les quatre choristes (deux femmes et deux hommes) disposés de part et d'autre au fond de la scène, on retrouve Mats Levén assurant le chant heavy, une choriste style opéra sur le devant de la scène entourée des frères Niéman à la basse et guitare et du père Johnsson au centre assurant lui aussi des vocaux et la guitare rythmique. Dix personnes le compte est bon ! Début du show sur les morceaux du dernier double album Lemuria/Sirius B pour enchaîner sur les seuls morceaux joués ce soir de Secret of the Runes " Asgard " et de Deggial " Seven secrets of the Sphinx ". Le groupe sort également des morceaux peu joués comme " in remembrance " (A'arab Zaraq Lucid Dreaming) ou " Melez " de Lepaca Klifod qui nous replonge dans le Therion pré-Theli, et donc dans sa version épuré sans choristes et avec Christofer Johnsson au chant. A un moment on voit arriver sur scène les membres des autres groupes (masculins uniquement dommage :p) habillé à l'égyptienne avec une serviette sur la tête et une à la taille ! Même les deux choristes masculins seront ainsi vêtus et prendront place derrière leur pupitre ! Encore un très grand moment live qui a été filmé par des roadies donc espérons retrouver ça en bonus sur un futur dvd…Fin du set sur " The Wine of Aluqah " du magistral Vovin, mais bon on se dit bien que la soirée ne devrait pas se finir la dessus, impossible ! Et oui retour sur un enchaînement " Cults Of The Shadow " - " To Mega Therion " monstrueux et qui donne avec ces deux perles de Theli vraiment toute la pleine mesure du groupe sur scène. Rideau ? et bien non, Christofer Johnsson revient pour cette fois-ci remercier longuement les personnes ayant travaillé dur sur cette tournée (staff, roadies) ainsi que les membres des autres groupes avec qui l'ambiance à l'air d'avoir était excellente. Un fan réussira même en plein discours à se faire dédicacer par Christofer la démo cassette du groupe de 1990 (Time Shall Tell), collector ! Avec donc tous les membres des autres groupes sur scène (et autant dire que ça en fait du monde !) c'est parti pour un second et dernier rappel d'anthologie consacré à des reprises métal. Comme le précise Christopher Johnsson, il suffit de motiver Mats pour avoir droit à un juke-box metal tant il excelle dans les imitations des grands chanteurs. Première reprise avec du Mercyful Fate " Black Funeral " ou on hallucine devant la facilité de Mats à imiter les lignes de chants du King, pourtant loin d'être simple et il suffit de fermer les yeux pour s'imaginer que c'est King Diamond sur scène ! Magique ! Puis vient Lemmy himself ou presque, Mats se lâchant dans la présentation d'un " Iron Fist " certes décalé par rapport au style de Therion mais au combien approprié pour terminer ce concert en beauté et par la même m'achever sur un dernier voyage au milieu de la fosse. Au final plus de deux heures de show qui ont convaincu je pense la majorité du public sinon c'est vraiment à désespérer ! On pourra toujours regretter l'absence de morceaux comme " Flesh of the Gods " (Deggial), " Beauty in Black " (Lepaca Klifod), " Invocation of Naamah " (Theli) etc. mais à moins de jouer toute la nuit…Un grand merci à Metallian Concerts de permettre à de tels groupes de se produire par chez nous et rendez vous pour la 3ème édition !
(Fully)

Pour la set list ça doit donner à peu près ça :
Blood Of Kingu - Uthark Runa - Asgard - Seven Secrets Of The Sphinx - Crowning Of Atlantis - Typhon - Swarzalbenheim - Ginnungagap - In Remembrance - The Wild Hunt
- The Invincible - Melez - The Rise Of Sodom And Gomorrah - The Khlysti Evangelist - The Siren Of The Woods - The Wine Of Aluqah
Rappel 1 : Cults Of The Shadow - To Mega Therion
Rappel 2 : Black Funeral (Cover Mercyful fate) - Iron Fist (Cover Motörhead)

 

 

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Festival de NOEL 2004 >> SUPURATION - ORPHANAGE - MISANTHROPE - SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION - PULMONARY FIBROSIS
18/12/04 Limoges > organisation : Execution management

Déjà la treizième édition pour le festival de Noël de Limoges organisé par Exécution Management (www.executionmgt.fr.st). La date de ce mini festival est vraiment une excellente idée, à une période qui annonce un temps mort au niveau des dates de concerts. Cela permet en plus de se retrouver entre potes chaque année à la même époque et d'attaquer ainsi les festivités de fin d'année un peu en avance…Retour cette année à des groupes au style plus extrême que l'an dernier qui avait vu une affiche axé metal atmosphérique avec EPICA, THE OLD DEAD TREE, DYING TEARS et AKIN (ainsi que FURIA la veille pour seulement 1€ !). Cette année l'affluence sera moindre que l'an passé, avec un public se défoulant d'entrée sur les deux groupes de grind puis à l'attitude plus distante vis à vis des derniers groupes… Notre arrivée à la bourre dans la salle après un kebab enfilé à toute vitesse n'est pas grave puisque aucun groupe n'a encore commencé, cool car le premier groupe valait bien d'arriver à temps. Les membres de Pulmonary Fibrosis sont sur scène, line-up minimaliste avec batteur - guitariste et grugruteur pour nous asséner un grind des familles bien senti. Le chanteur y va de présentations de morceaux bien décalées mais qui installe une ambiance vraiment sympa, sans se prendre au sérieux mais en délivrant un set de qualité. SCD enchaîne avec un grind cette fois à deux guitares, un style que j'apprécie plutôt bien live, surtout avec de bonnes conditions comme ce soir. L'accueil réservé à ces deux premiers groupes est très bon, un paquet de fidèles ayant fait le déplacement pour se défouler un bon coup. Le batteur de SCD apparaît également ravi d'être là, venant par la suite soutenir sans réserves les autres groupes à l'affiche dont il a l'air d'être bien fan !
Changement de style avec Misanthrope dont le dernier album " Saedistic Sex Daemon " m'a laissé une impression assez mitigé, ceci du à un chant qui me laisse bien perplexe à chaque écoute. Mais live c'est toujours un bon moment, le groupe bénéficiant d'une discographie déjà conséquente qui recèle un paquet d'excellents morceaux. Après quelques titres, repositionnement stratégique sur le devant la scène au niveau de JJ Moréac, excellentissime bassiste qui me fait vraiment halluciner à chaque fois que je le voix jouer ! Les autres membres du groupe sont loin d'être des manchots non plus, que ce soit le batteur vraiment bien en place et un gratteux qui à l'air de s'éclater. SAS à changé de tenu (qui sent le neuf !), délaissant enfin son costume de scène pas terrible des dernières tournées pour revêtir une tenue beaucoup plus classe et en phase avec le personnage. Formule festival oblige, le set de Misanthrope est programmé pour une heure mais sera écourté d'un morceau, le concert se terminant sur " Les empereurs du Néant ", excellent morceau tiré de l'album Misanthrope Immortel. On sera privé de l'habituel " Bâtisseur de Cathédrale ", sûrement pour permettre de rattraper un peu du temps perdu au début de soirée mais le champagne a coulé une fois de plus, l'honneur est sauf !
Set list : La marche des cornus / Matador / Bestiaire / Khoppiron / Grand Démonologue / Inspiration / L'écume des chouans / Révisionniste / les empereurs du néant

Suit les hollandais d'ORPHANAGE, un des groupes les plus sous estimés de la planète, dont leur dernier album Driven est vraiment un pur chef d'œuvre de metal atmosphérique ! Les voir à l'affiche ce soir est vraiment un cadeau de Noël avant l'heure pour ma part. Les titres joués ont été d'autant plus percutant que le groupe était venu sans leur clavier (viré du groupe récemment) en enchaînant les morceaux sans aucun temps mort ! Vraiment mortel quand on voit la set list, avec un chanteur impressionnant de maîtrise et de classe de bout en bout. Ça c'est de la voix death ! L'alternance avec la voix féminine, dont Orphanage est un des pionniers dans le metal, renforce encore la percussion de morceaux tous aussi grandioses les uns que les autres ! On aura même droit à un rappel bien mérité avec un titre de leur tout premier album Oblivion " Sea of Dreams " qui remonte déjà à une dizaine d'années !
Je m'attendais à quelque chose de grand, et bien je n'ai vraiment pas été déçu !!
Set list : My Master's Master / Dead Ground / Grip / Black Magic Mirror /At the Mountains of Madness / Five Crystals / By Time Alone / Chameleon / Weakness of Flesh / Twisted Games / The Sign / Ender's Game Rappel : Sea of Dreams

Déjà présent sur l'affiche de 2002, SUPURATION va clôturer cette soirée et donc l'année 2004 point de vue concert. Content de les voir à l'affiche ce soir, surtout que pour ma part je ne les avais vu qu'une seule fois lors du festival d'Hirson 2003 en plein jour avec une chaleur suffocante, donc il me tardé de voir enfin leur mise en place scénique avec leurs fameux jeux de lumière dans des conditions optimales. Dommage qu'une partie du public ait un peu déserté la salle, l'univers dégagé par SUP sur scène a de quoi décontenancé le novice mais quand même…La set list de ce soir permet de bien retracer la carrière du groupe, avec une première partie axée sur The Cube et Incubation puis un passage en revu des grands classique de SUP. L'ambiance va quand même retomber tout doucement vers la fin du show mais pour ceux qui sont rentrer en communion avec la musique, cela reste vraiment un grand moment.
Set list : The Confusion / The Old Mirror / 1308JP08 / The Cube / The Crack / Incubation / Witness to 3x3x3 / Sultry Obsession / 4TX.31B / The Dim Light / Anomaly / Pain Injection / Deliverance / Chronophobia / Declivis / Labimente
Au final mention spécial à Orphanage et Supuration, Misanthrope fidèle à lui même et les deux groupes de grind ont bien lancé la soirée, bref une programmation encore judicieuse de la part des organisateurs ! Une année 2004 assez prolifique en concert de qualité se termine, espérons que 2005 encore meilleure ! Et rendez-vous pour la 14ème édition !
(Fully)

 

 

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