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MOONSTONE
+ MYSTRIA Pour l'ultime date hors de leur terre et avant d'achever leur tournée (2 jours après à Paris pour le festival Metallian), MOONSTONE se devait de finir en beauté leur périple en province. L'heure tardive de leur prestation n'a pas permis à certains d'en profiter (eh, oui, il y en a qui bossent le lendemain...) mais ceux qui sont restés n'ont pas été déçu. Amené par leur chanteuse Paula, les parisiens n'avaient d'autres ambitions que de se faire plaisir et ceci malgrè la fatigue. Ils nous en ont mis plein les oreilles !!! Pendant plus d'une heure, MOONSTONE n'a céssé de jongler entre son premier album et "The second rune" fraîchement pondu. Avec des titres puissant comme "Pure Evil" (et son surprenant mais éfficace passage thrashy) ou "I'm back" (en guise de rappel), le groupe nous a carrément conquis, même si en fin de set la salle était bien peu garnie (presque 2 heure du mat). Quoiqu'il en soit, nous retiendrons un show carré, précis et en guise de cerise, un guitariste soliste impressionant de technique et d'inspiration. Un groupe à soutenir ! >> lire l'interview <<
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HATE ETERNAL
+ DYING FETUS + DEEDS OF FLESH + PREJUDICE J'ai de toute façon raté ce premier groupe, et le second par la même occasion puisqu'un PUTAIN d'embouteillage nous à retenu sur la route, comme des connards. Ce deuxième groupe n'était autre que PREJUDICE, le groupe de Belgique qui était passé en automne 2002 au Crockmore de Perpignan. Je n'ai rien vu de leur show, mais je sais que le groupe est bon, technique et se bouge le cul pour faire parler de lui. Je suis donc
descendu dans la salle pour le trio destructeur, le groupe que je voulais
voir depuis longtemps et que j'avais raté à Bordeau en été
2002 (j'était en Angleterre putain de merde!)....DEEDS OF FLESH!
Haaaa quelle tuerie putain, quelle TUERIE!! Pour ceux qui ne connaissent
pas ce groupe....Let's DIE. Erik Lindmark est un tueur, il joue de la
guitare et Deuxième monstre du Death Metal à rentrer sur scène: DYING FETUS. Les américains n'ont plus rien à prouver mais ont mis une méchante fessée à tout le monde. Le chanteur Vince est une bète de scène, presque au sens propre. C'est la tuerie, le style de DYING FETUS s'accorde parfaitement à la scène, avec des passages trés rythmés, lourds et tranchant. Le batteur est monstrueux, et les blast vont à la vitesse de l'éclair. Comme pour DEEDS OF FLESH, le son est parfait, on comprend tout, quel pied, quel pied! Là aussi,
la pose était bienvenue, car le dernier golgoth allait jouer. Les
drapeaux aux couleurs de la pochette de "King Of All Kings"
orne la scène...Eric Rutan arrive sur scène aux cotés
de Jared Anderson, un bassiste bien caisse et de Derek Roddy, ou le batteur
qui arrache tout, mais tout. HATE ETERNAL est un rouleau compresseur,
c'est impressionant. Les trois membres démonte n'importe quelle
formation de pseudo (neo) Black Metal de cinq Voilà
une bien belle affiche ce soir là. En y réfléchissant,
c'est peut-être trop gros comme affiche. Il semble que c'est le
seul moyen de faire déplacer les Metalleux (un bon tas de mongolien,
de skateurs, et de mecs arrivaient ici par hazard, ce soir là).
C'est un peu un fuck off aux "petits" groupes qui ont plus besoin
de faire parler d'eux et de faire écouter leur musique. C'est dommage.
C'est d'autant plus con, que je préfèrerais découvrir
régulièrement de nouveaux groupes plutôt que de revoir
LOATHING pour la milième fois. -
(Mortifico) (lire le live-report à Perpignan)
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HATE ETERNAL
+ DYING FETUS + DEEDS OF FLESH + PREJUDICE (lire le live-report à Marseille)
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SOUL
GRINDING FESTIVAL IV
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Arrivé quelques minutes juste après l'ouverture, on peux constater qu'il y a déjà pas mal de monde et encore, il n'est que 15H30, au plus fort de la soirée, on pourra compter jusqu'à 550 "entrées payantes". Normal, quel fan de grind/death aurait l'audace de louper un tel événement, surtout quand cerise sur le gâteau, c'est tout de même le jour officiel de la sortie du quatrième album "Life" d'Inhumate ! Bref, tout est réuni pour une soirée d'exception. Surprise toutefois à l'entrée de la salle, peu d'exposants cette année du côté des groupes, bizarre !!! Par contre question labels, il y a du beau monde : Grind Your Soul, Revenge Prod., Skull Fucked et Perennial Quest. C'est mon chéquier qui va une nouvelle fois prendre une belle claque .......
Ah c'est l'heure. Coitus groupe local a la difficile tache de lancer les festivités. C'est donc devant un parterre bien rempli que Coitus nous livre son death métal. Pour être objectif, difficile d'être emballé par le show des alsaciens : pas ou peu de présence sur scène, on a même le sentiment que le groupe est frigide, ça manque de motivation et en plus, niveau zique, c'est pas vraiment au point ... Pas très brutal non plus, beaucoup de parties mi-tempo pour des morceaux bien trop longs font que je décroche de leur show. J'irais même jusqu'à dire que l'ennui m'envahi bien vite ... Heureusement pour Coitus, ils jouent à domicile et donc "leur" public est bien là, présent pour les soutenir ... Ce qui est loin d'être mon cas ....
Ensuite, place à CxMxP, groupe Allemand qui si je ne m'abuse assure là leur première date en France. En tout cas, pour un groupe composé de trois membres : batteur, guitariste et un chanteur avec deux micros !!! sur scène, c'est l'apocalypse ! Chaque centimètres de la scène sera foulé par le duo chanteur-guitariste. Putain cette énergie ! Alors un coup on court, on rampe, on saute ... Bref ses gars là sont ultra motivés. Surtout que c'est pas évident pour le groupe, CxMxP avec son chanteur alternant voix bien guttural à la Last Day Of Humanity et Core des plus agressifs, le gratteux même si il est vrai qu'il joue un peu au feeling sera lui aussi des plus énergiques scéniquement. Quant au batteur, lui il maltraite sa batterie à coups de blast-beats durant trente minutes. Une vraie tuerie ce groupe ! Et c'est pas la salle survoltée qui me contredira ...
C'est donc au tour de Solstis de monter sur les planches. Et bien entendu, ses Strasbourgeois sont attendus par leur public. Dès le premier morceau, la machine Solstis est en route, le subtil mélange deathcore (à la Dying Fetus) fait mouche. Devant c'est un sacré bordel, pogo-slam, tout s'enchaîne dans une anarchie des plus électriques. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Solstis est un groupe de scène. Les morceaux se suivent dans un déferlement sonore des plus brutaux accompagnés d'un show sans faille de tout Solstis. Ce groupe est une bombe à retardement : brutalité, énergie et agressivité sont les maîtres mots de Solstis. Alors autant dire que la barre est haute pour la suite ...
Grotesque Impalement provenant d'Allemagne et armé d'un death métal bien brutal envahit donc la scène. Le seul soucis, c'est que scéniquement, la prestation est plate, statique. Ok musicalement c'est brutal, mais visuellement, c'est plutôt mou et donc en total décalage avec leur zique. Faut dire qu'après le show de Solstis, difficile de faire mieux ... Mais là, j'avoue : au bout de quatre morceaux je décroche et je préfère céder à un besoin naturel (une bonne bière !).
Après ce petit intermède offert par moi même, je rejoins le devant de la scène pour Elysium. Même si j'ai pas encore eu l'occase d'écouter sur Cd, leur réputation scénique plus que bonne m'intrigue ... Et ... Waouh, Elysium possède en son sein un chanteur-puce ! si si, on voit tout de suite que la scène, c'est leur truc ! Les morceaux sont carrés, violents, le chant bien hardcore est hargneux, les ziquos jouent à fond tout le long, inutile donc d'attendre d' Elysium un quelconque soli heavy métal. C'est pas vraiment leur genre, croyez moi ... Dommage toutefois que le public ne répondit pas plus présent au show d' Elysium, trop violent ???
Enchaîne ensuite Censored, groupe qui m'est encore inconnu à ce moment là. En tout cas, nos amis Suisses ne sont peut-être que trois dans le groupe (j'avais donc un peu peur pour la suite de la prestation scénique), mais cette appréhension disparut bien vite dès le premier morceau. Un putain de death métal certes basique, mais tellement efficace en live. Le genre rouleau compresseur : agressif, brutal, des ziquos qui tiennent parfaitement la scène et qui sont loin d'être manchot avec leurs instruments, et le détail qui fait que leur death fait mouche, c'est certainement cette basse sur-boostée !!! Je trouve vraiment que ça accentue terriblement les morceaux ... Et là, le public ne s'y trompe pas, quel accueil !!! Et que de monde sur scène pour les accompagner ... slam-pogo-slam ... Arrêtez, y a plus de place pour les ziquos ! Mention spéciale donc pour Censored qui fut ma surprise de la soirée, concert mémorable, merci les gars !!!
Normalement, était programmé pour la suite des hostilités Parricide. Seulement le destin fit que les Polonais nont pas pu se rendre jusqu'à Strasbourg à cause de soucis mécaniques. Déception donc, mais comme l'a si bien dit Christophe d'Inhumate en l'annoncant au public, c'est aussi çà l'Underground ! On n'est pas toujours maître de ses faits et gestes ... En espérant que Parricide soit reprogrammé l'année prochaine !!!???
C'est donc Depraved qui surgit de scène pour nous en mettre plein la face avec un set impeccable de leur subtil porno death grind. Sans m'avancer, je peux vous dire que Depraved était attendu au tournant par nombre d'entre nous : leur changement de line-up (chant et batteur) intriguait quand même ... Comment Depraved réussirait-il à faire face pour rester du Depraved ? Et bien c'est simple, recrutez un batteur-pieuvre hors paire et un chanteur aussi hallucinant vocalement que Christophe auparavant, et le pari est gagné ... Et c'est pas la Laiterie qui me contredira, ce set de tueur !!! Faut dire qu'avec une playlist regroupant leur deux albums et aussi des morceaux plus récents, comment décevoir ?! Musicalement, scéniquement, tout est là pour me conforter dans le fait que Depraved est un des groupes phares de la scène hexagonale ! Leur show fut certainement l'un des plus brutal qu'il m'est été donné de voir de la part du groupe. Quelle ambiance, une folie dans la salle, sur scène, c'est la déferlante "Depraved" : chant guttural à souhait avec des relents tout ce qu'il y a de plus grind, des gratteux qui assurent des riffs monstrueux, un batteur inhumain accompagné d'un jeu de basse homogène à l'ensemble. Le grand Depraved était bien au rendez-vous ce soir, merci pour la démonstration les gars, merci ...
C'est donc à Inhumate que l'honneur revient de clore le Festival. Et c'est par un "discours" (original non ?) accentuant le fait qu' Inhumate est bien un groupe indépendant et qu'il reste bien le rester tout comme le SGF, et en remerciant comme il se doit Didier HOUBRE "cinquième membre" du groupe pour son éternel support au groupe et à la scène Underground en général, ainsi qu'à tous les death-grind-coreux présents ce soir que le final va commencer ! Puis tout de suite, place au show, celui comme seul Inhumate sait le faire, sans aucun compromis, et le plus grind possible ! Le public lui, est pris soudainement d'une folie furieuse, c'est un de ses bordels devant, une vraie fosse de fauves. Sur scène, idem : Christophe comme à son accoutumé saute, court, pogote, slam, torture son crane à coups de micro ... aie aie aie ... et assure parfaitement ses parties de chants, le duo bassiste-guitariste sont eux aussi de la partie, le batteur n'est pas en reste en fracassant sa batterie. Toute la discographie d'Inhumate est passée en revue, bien sûr la part belle est réservée aux nouveaux titres de l'album, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une nouvelle fois Inhumate nous a pondu de purs joyaux de grind/death. Là c'est clair, Inhumate est le groupe à voir ne serait-ce qu'une fois sur scène : c'est la claque assurée !! Demandez aux 550 fans présents ce qu'ils en pensent ... Car une salle remplie à ce point qui te foutent un tel bordel, si ça c'est pas un signe ?!?!?! Et comme à son habitude, Inhumate invite la fosse à les rejoindre sur scène pour clore tous ensemble ce show de sauvages. Oups, j'allais oublié de préciser la présence de guests durant deux morceaux, un avec le chanteur de Solstis et le deuxième avec la copine du chanteur ... Quel beau couple ! C'est aussi ça Inhumate, savoir partager leur plaisir de la scène !
Pour terminer, je ne peux que vous encourager à revenir l'année prochaine, car c'est sur, il y aura un SGF# 5. Voilà, le rendez-vous est donné ! Encore merci à toute l'organisation qui fut sans faille et très professionnelle comme chaque année .... Un excellent souvenir, et la tête pleine de musique, d'images de grind et de death sur le chemin du retour à la maison ... Mille merci à tout Grind Your Soul pour ce que j'appellerais être mon pèlerinage Métal annuel !!! - (Laurent "Bestial Eperience") -
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ADAGIO +
MANIGANCE + MALEDICTION ..."Mirage",
en guise d'introduction, se fait entendre dans la sono... et du coup le
public réagit à l'arrivée de MANIGANCE. Pour les
avoir vu en support d' UDO dans ce même lieu, on sait qu'avec les
Palois, cela va être Grand. Certainement ravis de nous retrouver,
le groupe laisse apparaître un large sourire sur leur visage. De
magnifiques lights accompagnent "Empire Virtuel", qui installe,
du coup, les bases d'une performance digne des meilleurs groupes de heavy.
Très pro les gars !! MANIGANCE enchaîne avec les meilleurs
hymnes de son album fraîchement sorti ("Mourir en héros",
"Héritier" ou "Hors la loi"...). Didier, le
chanteur, ne s'économise pas et les envolées vocales de
"Mémoire" sont fidèles à celles entendu
sur "d'un autre sang". Seul un morceau calme, de la trempe de
"La mort dans l'âme" lui permettra de reprendre du jus.
Le public aussi ne s'est pas reposé en reprenant de vive voix "integrité"
ou "Maudit", histoire de participer pleinement à la fête
du heavy metal français. Le rappel nous permettra d'apprécier
une fois de plus le talent extraordinaire des solistes, véritables
marathonien du manche. Après un tel show, on ne va pas s'apitoyer
sur le fait qu'ils n'aient pas joué "Damoclès"...
MANIGANCE nous a donné une belle leçon "à la
française" !! Le temps de changer leur bannière par
celle d' ADAGIO et la soirée repart de plus belle. Enfin, disons
que l'entame du show de la bande à Stephan Forte fut quelque peu
laborieuse mais cela ne dura heureusement que le temps des deux premiers
morceaux. C'est au niveau du chanteur que les soucis se sont abattus (problemes
de son, micro défectueux) mais il garda son calme en bon professionnel.
Quoiqu'il en soit le public n'en tena pas rigueur et encouragea son virtuose
local d'un bout à l'autre du show. Il faut dire que Stephan Forte
a gagné en aisance scénique, laissant apparaître une
attitude décontractée. C'est tout à son avantage
car lorsque l'on assiste à une telle démonstration technique,
on se demande encore comment il fait pour relever la tête du manche
et partager son émotion avec les fans. Remarquable... tout comme
son compère bassiste, Franck Hermanny, qui du haut de sa six-corde
(si, si) nous a assomé durant son solo (sweeping, tapping, slap...).
Affolant !! Mais bon, ADAGIO, ce n'est pas que du débalage technique
et théorique car les non-initiés y trouvent aussi leur compte.
Des compositions plus qu' heavy (certaines parties sont très speed)
avec de bons refrains sont également à mettre à l'actif
d' ADAGIO. Justement, concernant le chanteur (qui, rappelons le, officie
dans Pink Cream 69), celui-ci est très doué et d'une éfficacité
à toute épreuve. Il nous a montré sa puissance mais
aussi son charisme au fil du concert, n'hésitant pas à parler
au public. Et que dire du break accoustique où sa voix s'est parfaitement
mariée aux guitares. En jonglant sur ses deux albums ADAGIO a satisfait
tous ses fans et par leur bonne prestation ils ont surtout consolidé
leur réputation scénique. N'oublions pas de citer Kevin,
qui a manié son synthé avec autant de dextérité
et d'émotion que la guitare... Idem pour le batteur, Dirk, qui
joue aussi dans Elegy et apparaitra sur le prochain album de Patrick Rondat...
(Phil)
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Et bien, pour
une fois quun concert de Death metal est organisé au Rockstore,
on peut dire Puis vient
lheure des premiers blasphèmes
la batterie se monte,
et les premiers coup de baguette commence à sonner, Max sentraîne
un peu, ce nest quun début, un tour de chauffe pour
faire les balances, mais on sait déjà quon va se faire
botter le cul, on sait pourquoi on est venu
Alex et Moyses arrivent
sur scène à leur tour, et on sent une certaine présence,
surtout que la salle commence à chauffer gaillard ! La bonne idée
qua eu KRISIUN, cest de placer la batterie juste devant la
scène, alignée avec les deux autres guerriers. Alex lâche
ses cheveux et ça y est, la machine de guerre commence à
blasphémer, haaaaaaaa
Les morceaux senchaînent
rapidement, et ce nest que pogos, headbanging et Un peu de répit
était nécessaire, car KRISIUN nous a essoufflé, martyrisé,
ensanglanté. Et il fallait prendre des forces pour le prochain
groupe. Je parle de groupe, mais cest une page de lhistoire
du Death Metal quon allait voir ce soir. Ils sont là depuis
le milieu des années 80 (« LES » années !).
Avec, dés 1989 un "Altar Of Madness" ("dédié
à lunderground et tout les fans de Speed, Death et Black
Metal", putain ça tue) qui allait marquer des générations
de Metalleux (KRISIUN eux-mêmes), MORBID ANGEL est un groupe à
part.David Vincent nest plus, Richard Brunelle non plus, mais Trey
Azagthoth et Pete Sandoval sont toujours présents. Steve Tucker
est toujours à la basse (depuis "Formulas Fatal To The Flesh")
et un nouveau guitariste soutient les rythmiques, Eric Rutan étant
tout de même plus quoccupé avec HATE ETERNAL. La scène
sassombrie, un son résonne
et les premiers accords de
"Day Of Sufferings" assainent nos oreilles, haaaaaaaaaaaaaaaaa,
putain, quelle flamboyante idée. Alors que tout le monde attendait
un morceau du nouvel album, MORBID ANGEL préfère jouait
un vieux morceau du fantastique "Blessed Are The Sick". Je crois
mourir. Cest fabuleux, il est joué parfaitement et heureusement
que je prends des coups dans la gueule et que je sens latmosphère
du live, car je croirais écouter lalbum. Puis, encore une
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D.R.I. +
MDU + NO MORE TOWERS
Voir des groupes
cultes en concert, c'est toujours un peu "stressant"... Vont
t'ils être à la hauteur de leur réputation ? Leur
prestation ne va t'elle pas casser le mythe ? D.R.I. est issus de la scène
Hard core US, mais du fait de laisser une large place à des rythmiques
"100 % bay area", ils ont pu gouter au succès du thrash
metal dès sa création en 1983. Une reconnaissance qui a
eu comme point d'orgue les albums "Crossover" (1987)"4
for a king" (1988). Dave Lombardo les a même cité comme
influence durant les débuts de Slayer...
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CANNIBAL
CORPSE + KATAKLYSM + ABORTED + LEX TALIONIS
Je ne sais pas s'il en a était de même sur les autres dates de la tournée mais l'accueil réservé à KATAKLYSM à Toulouse a été énorme ! Le public est devenu dingue dès le premier titre. C'est sûr qu'en plus, les Québécois savent y faire. Le chanteur y allant même de ses phrases (avec l'accent) : "Allez les cousins, ce soir on détruit la place !!". KATAKLYSM est moins brutal mais tout aussi intense que Krisiun, pour vous dire la qualité de leur set. Les quelques titres issus de "Serenity in Fire", leur dernier album en date, sont de véritables tueries, beaucoup moins rapides que les anciennes compos mais qui ont engendrés un véritable chaos dans la fosse. En plus leur son a été énorme avec un chant bien en avant. Si les quatres musiciens ont remplis leur mission, on peut dire qu'avec leur batteur ils peuvent dépasser leurs limites tellement il martelle comme un furieux. Que de chemin parcouru par KATAKLYSM depuis leur démo-tape "The Death Gate Cycle of reincarnation" en 1992... Pour couronner le tout, le chanteur annonce : "les trois derniers morceaux vont maintenant être filmés pour notre prochain dvd !!"... imaginez l'ambiance... bravo les gars, on reviendra vous voir !! Seul un groupe de la trempe de CANNIBAL CORPSE pouvait rivaliser après une telle prestation. Motivés comme pas deux, les américains ont bien tenu leur rang. Même Jack Owen (qui a décidé de quitter le groupe après 15 années) s'est bougé le cul ce soir-là !! c'est pour dire ! Les meilleurs morceaux sont sortis des amplis avec une préference pour "Pounded into dust", "Devoured by vermin", "Unleashing the bloodthirsty" ou le mythique "A Skull Full Of Maggots"... George "Corpsegrinder" Fisher est toujours aussi peu bavard entre les morceaux mais il remue toujours autant son cou de buffle !! Si je ne suis pas encore habitué au dernier album du groupe, on peut dire que les titres passent bien en live. J'ai quand même un faible pour les anciens morceaux qui cartonnent toujours aussi bien. Après toutes ces années passées sur la route, on pourrait croire CANNIBAL CORPSE usé, mais c'est loin d'être le cas... - (Phil)
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LOUDBLAST
+ DAGOBA + GHOLES Le changement de matos m'a permis d'apercevoir de nouvelle têtes, plus jeunes, qui investissaient le devant de la scène... leur objectif : voir DAGOBA !! Pour le premier concert des marseillais dans la capitale Héraultaise, on peut dire qu'ils ont marqué les esprits. La réputation qui les précédait était très bonne mais alors là, elle a été plus que confirmée ! A mi-chemin entre Machine Head et Deftones, DAGOBA dévelloppe un show hyper professionnel. Leur style très direct, alternant voir claire et vocaux furieux, va en séduire plus d'un dans la salle même si beaucoup avoueront ne pas adhérer à leur musique ("en vogue" dirons-nous). Que l'on aime ou pas, il faut avouer que ces mecs ont la gnak !!! Le look des quatre lascars est finement travaillé et se détache de la majorité des groupes de Metal actuel. Rajoutez à cela des belles lumières et un son énorme et vous obtenez un groupe qui risque fort de casser la barraque d'ici peu (si ce n'est pas deja le cas). Malgrè toute l'estime que j'ai pour LOUDBLAST, je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde pour les accueillir... L'occasion de revoir quelques vieux métalleux qui n'ont pas hésité à enlever leurs pantoufles pour venir au Rockstore, hé, hé... Comme nous le confit Stephane Buriez dans l'interview , le groupe est le premier étonné par l'enthousiasme qui anime cette tournée 2004. Du coup chaque morceau est l'occasion de faire ressurgir les démons du passé et de se défouler sur "Cross the threshold", "Subject to spirit" et j'en passe tellement LOUDBLAST nous a fait plaisir (seulement trois titres du nouvel album). On peut se demander comment un si bon groupe a pu splitter il y a quelques années. Bah, le principal est de les soutenir aujourd'hui, n'est-ce pas ?. Durant tout le set, la bande à Buriez ne se ménage pas un instant et la communication avec le public est vraiment sincère (il n ' y a qu'à voir le sourire des musicos). Pour une fois c'est le bassiste qui est le plus virevoltant et il n'arrête pas de provoquer "gentillement" les pogoteurs des premiers rangs !! Quant à Alex, qui semble avoir toujours fait parti du groupe, c'est sur son manche qu'il balance son énergie. Il finira quand même torse-nu sur les derniers titres... Voir un groupe français en tête d'affiche au Rockstore, c'est bon signe pour le Metal !! (Phil)
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MAYHEM +
CADAVER + DEFILED La "curiosité" de cette affiche était bel et bien la présence de DEFILED. Ces Japonais, dont la réputation d'être des fou-furieux n'est pas usurpée, n'ont pas chomé en ce jour de fête du travail. Sur scène, les quatres excités nous ont gratifié d'un death metal fortement alambiqué (ils ne font rien comme les autres les Japonais, on le savait...) avec une soif de jouer qui faisait plaisir à voir. Quelques petites touches de black metal, par-ci par là, brouillent encore un peu plus les pistes. Malgrè un son franchement mauvais, leur prestation m'a laissé une bonne impression. Cela donne envie de voir ce que vaut leur album "Divination" sorti il y a un an. Concernant CADAVER, dont son guitariste Anders Odden avait monté un projet nommé Cadaver Inc, ils ont rejoint cette tournée au dernier moment, histoire de défendre leur nouvel album "Necrosis". Que ce soit Cadaver ou Cadaver Inc (vu en support de Morbid Angel il y a 2/3 ans deja), c'est toujours aussi puissant. Ces Norvégiens sont assez déconcertant et ils peuvent autant composer de véritables perles que des titres vraiment ennuyeux. Dans l'ensemble, la balance penche vers le positif grâce à leur bonne maîtrise instrumentale et scénique. C'est quand même un groupe qui écume le Metal depuis 1990... Il faudrait juste qu'ils fassent le tri dans leur répertoire en enlevant les compos "bateaux". Le public est
bien chaud pour accueillir MAYHEM. Souvenez-vous, leur dernier album live
avait été enregistré à Marseille (sept 2000),
ce qui a du laisser un bon souvenir au groupe (et aux fans). Comme seul
décor, les Norvégiens ont installé des prémontoires
en acier placés devant chacun des trois micros et un énorme
logo derriere Hellhammer. Malgrè toutes les critiques qu'a pu subir
MAYHEM ces dernieres années, le public ici présent est bien
content d'être là (le drapeau de la Norvège sera même
déployé par un acharné). C'est clair, le groupe a
misé sur une interprétation "énergique"
dirons-nous. C'est pas toujours bien carré tellement ça
blast, mais ça déclanche pas mal de pogos dans la fosse.
Maniac est arrivé encagoulé pour nous présenter "Whore"
qui ouvre le nouvel album ("Chimera"). Le groupe ne jouera que
deux titres de plus de leur nouvelle production. Le reste des morceaux
fait la part-belle aux "classiques" de MAYHEM dont "Carnage",
"Freezing moon", "Deathcrush" ou "Pagan Fears".
En accelerant le tempo, Hellhammer n'a pas facilité la tâche
de ses acolytes et certains plans sont parfois peu précis. A noter
que pour cette soirée, aucune tête d'agneau ne sera exibée
(hé, oui, pas de boucherie ouverte le 1 er mai en France, lol).
A la place, "Necrolust" et "A time to die" seront
jetés en pature au public durant les rappels... C'est pas le concert
du siècle, juste une bonne soirée...
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W.A.S.P. Vous voulez
du 100 % W.A.S.P. ???? et bien ce fut le cas ce dimanche soir car les
deux groupes qui devaient ouvrir pour les américains ont été
bloqués en Espagne la veille. Dommage
car nous ne saurons pas (pour l'instant) si les magnifiques parties de
guitare de Dragon Force passent
bien le cap de la scène... Vers 21 h 30, les lumières s'éteignent,
suivies d'une clameur rarement entendu au Rockstore. Pendant que les fans
bouillonnent, un sample de l'intro du nouvel album résonne dans
les haut-parleurs. La tension monte !! Le Rockstore hurle ce qui lui reste dans la gorge, c'est à dire juste de quoi faire revenir le groupe pour un rappel. Blackie revient seul avec sa guitare pour nous jouer un intermède (electro-accoustique) qui nous montre que sa voix est unique et magnifique. On retiendra la version "semi-unpplunged" de "Sleeping in the fire" qui a donné des frissons à tout le monde. Ensuite il est rejoint par le reste des ses acolytes pour un "Blind in Texas" en guise de déssert, histoire de nous enterrer sur place !! Il est 23 h 15 lorsque le show s'achève...
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YORBLIND
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THAT OLD BLACK MAGIC + OLC SINNSIR + EXCRUCIATE666
+ GARWALL Après
une pause bière bien méritée, on enchaîne sur
le deuxième groupe de la soirée Tous ceux
qui ne peuvent supporter le black auraient du partir à ce moment
là de la Ce fut ensuite au tour d'EXCRUCIATE666 de prendre place sur la scène/seine (elle était facile). Bon je vais pas passer par quatre chemins, c'était nul. Avec un maquillage dégoulinant et une tête de porc empalée devant le micro (on se demande où ils ont pu pomper cette idée...) ils avaient déjà pas l'air très fins, mais le pire restait à venir. Avez vous déjà vu un groupe en live où l'on a l'impression d'assister à une repet' ? Genre chaque zicos joue dans son coin et n'ecoute pas les autres. Ce qui donne vite une bouillie infâme qui n'a ni queue ni tête, c'était vraiment dur de rester dans la salle, d'ailleurs je n'ai pas résisté très longtemps à l'appel de la bière et du dehors. Pour dire, même à l'extérieur de la péniche, les gens se moquaient de la grosse caisse du batteur qui sonnait faux et à contre-temps. Bref pour moi le seul point noir de la soirée... Malheureusement,
le concert ayant pris plus d'une heure et demi de retard je n'ai pu assister En tout cas,
une excellente soirée de qualité à prix réduit,
tout comme la dernière fois, et
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SEBASTIAN
BACH - RAM Depuis son départ (ou son éviction, les versions divergent !) de SKID ROW, le grand BAZ (il mesure plus d'1,92m) a multiplié les projets, d'abord avec son groupe solo, puis à Broadway où il s'est illustré dans trois comédies musicales (" Dr Jekyll and Mister Hyde ", " The Rocky horror picture show ", et " Jesus Christ Superstar ") et enfin à la télé, en tant qu'animateur de l'émission " Forever wild " sur VH-1 ! Rien que ça. C'est donc après 9 ans passés loin du vieux continent que BAZ revenait en compagnie d'un groupe en béton : l'ex-DEATH et TESTAMENT Steve DI GIORGIO à la basse, Mark PRATTOR d'ICED EARTH à la batterie, plus Mike SANTOLLA d'ICED EARTH et DEMONS and WIZARDS et Johnny Cromatik aux guitares ! On a vu des line-up moins solides !! Arrivés en fin d'après midi au Razzmatazz, salle située dans le quartier des entrepôts à Barcelone, nous négocions sans trop de peine avec les tour-managers pour approcher la bête après le show. L'ambiance est plutôt détendue, et les fans remplissent progressivement les premiers rangs durant la première partie, un groupe local qui marquera peu les esprits, tandis que les suédois de RAM, qui leur succèdent sur scène, vont faire monter la pression avec leur métal très influencé par JUDAS PRIEST et leur chanteur, véritable clone de Rob Halford ! Mais trève de plaisanterie, celui que tout le monde attend, c'est SEBASTIAN BACH. Sa tournée européenne est la première de sa carrière solo, à l'exception de deux shows durant l'été au Bang Your Head Festival en Allemagne, et à Pratteln en Suisse, et c'est avec une certaine curiosité que j'aborde le show. En effet, malgré ses nombreux projets, BAZ n'a pas sorti de nouvelles compos, et ses efforts discographiques depuis le split de SKID ROW se sont bornés à des reprises, des participations à des tribute albums, et un live composé à 90% de titres des Skids ! Pendant ce temps, SKID ROW a repris la route avec un nouveau chanteur depuis 2000, a sorti un album plus que convaincant en 2003 après avoir sillonné les USA sans relâche, et ses concerts dans les clubs européens au début 2004 ont marqué les esprits ! Mais dès la lumière s'éteint, la salle explose et je constate que le charisme de BAZ est intact. " Slave to the Grind " est envoyé sur un tempo incroyable, les guitares sont sursaturées et heavy comme jamais, immédiatement suivi de " Big guns " et d'un nouveau titre, très heavy rock, " Always and never the same ". A peine le temps de saluer le public que le groupe enchaîne " Frozen ", le fabuleux " Piece of me " et " Here I am ". c'est de la folie dans les premiers rangs et " 18 and life " ne fera pas baisser la température. Sur scène, BAZ affiche un enthousiasme intact et sa présence scénique rappelle incontestablement le très grand Dee Snider, tant il sait tenir son public, qu'il joue dans un club ou dans un méga festival de 30 000 personnes. A ses côtés, Steve DI GIORGIO en impose également, par son énergie et son jeu de basse plus que spectaculaire, encadré par les deux gratteux impeccables dans leur interprétation des classiques de SKID ROW. Force est de constaté que BAZ n'a pas toujours été entouré de musiciens aussi talentueux dans le passé, faisant dire à certains qu'il était à la tête d'un pauvre cover-band. Ce soir, les derniers doutes auront été levés. Le groupa affiche une unité sans faille, nous livre des versions ultra heavy des titres phares de l'époque SKID ROW de BAZ, tandis que ce dernier chante comme jamais, sa carrière sur Broadway ne devant pas être étrangère à ses progrès. " Rock'n Roll ", un nouveau titre, est envoyé pied au plancher, suivi de " The Threat " puis la power ballade " In a darkened room ", avant que " Monkey business " ne s'abatte sur l'assistance tel un marteau pilon ! SEBASTIAN BACH, toujours aussi affable, revient alors une première fois sur scène pour un rappel à la teneur particulière : trois jours plus tôt, Dimebag Darrel était abattu sur scène lors d'un gig de DAMAGEPLAN. BAZ, comme l'ensemble de la communauté Métal, pleurait cette disparition dramatique et la perte d'un ami. Rappelons qu'en 1992, SKID ROW, alors au sommet avec l'album " Slave to the Grind " avait embarqué PANTERA, qui venait de sortir le fabuleux " Vulgar display of Power " en première partie de sa tournée des arènes américaines, et que de nombreux témoignages des frasques des deux groupes sont présentes sur les vidéos " Roadkill " des Skids, et " Vulgar videos " de la bande à Phil Anselmo et Dimebag. En guise d'hommage, " Walk " de PANTERA est envoyé et déclenche l'hystérie du public, avant que " I remember You " puis le cultissime " Youth gone wild " ne clôturent le set. Les lumières se rallument, et tout le monde est sur les rotules. Quelques mois plus tôt, dans la même ville, SKID ROW nouvelle formule montrait qu'il avait su renaître de ses cendres. Ce soir, c'était au tour de BAZ de montrer sa capacité à jouer sous son propre nom. On attend maintenant avec impatience son prochain album, avec de vraies nouvelles compos, avant un retour en Europe au printemps 2005 au Sweden Rock Festival, au Bang Your Head, et en tête d'affiche du Bloodstock Open Air en Angleterre. La soirée s'est ensuite poursuivie backstage, où nous rencontrons BAZ dans sa loge, un verre de vin à la main et un éclat de victoire dans le regard. Le garçon est définitivement aux antipodes de la rock star, et montre un énorme respect pour son public. Il finira d'ailleurs la soirée de l'autre côté de la rue, dans un bar à tapas, avec une poignée de fans récupérés à la sortie des backstages, autour de quelques bières et de tequila pafs ! Soirée mémorable ! -(YvesZ) - (thanks to Annick & staff) SET LIST Sebastian Bach : · Slave
to the Grind
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JUDAS PRIEST
+ BARON ROJO Et cette fois, l'occasion doit être d'autant plus saisie, que la tournée dont il s'agit est certainement LA tournée la plus attendue de l'année, celle de JUDAS PRIEST, et que la seule date française programmée, à Grenoble le 23 juin, a été annulée (pré-ventes de billets trop faibles pour le tour management, soi-disant !). Me voilà donc à nouveau sur la route, pour assister au retour de Rob Halford dans les rangs du PRIEST. Le concert a lieu au pavillon municipal de Badalone, dans la très proche banlieue de Barcelone, un palais des sports d'environ 7000 personnes plein à craquer quand les lumières s'éteignent pour la première partie, les (très) vieux routards espagnols de BARON ROJO. Assurer l'ouverture d'un tel événement peut quelquefois s'avérer casse gueule, mais force est de constater que le heavy rock'n roll des espagnols reçoit un excellent accueil de la part du public, visiblement ravi de voir un de leurs plus anciens groupes sur une telle affiche. Une belle reconnaissance pour un groupe qui tourne depuis plus de 20 ans, même si j'aurais personnellement préféré voir ANNIHILATOR à cette place, comme ce fut le cas sur les dates allemandes ! Cerise sur le gâteau, au milieu du set, Michael SCHENKER monte sur scène avec BARON ROJO, pour ce qui aurait pu être une jam d'enfer. Malheureusement, le guitariste allemand, affublé d'un short et d'un bob du meilleur goût ( !) devait souffrir d'une exposition trop prolongée au soleil, la plage étant toute proche, et n'a pas brillé par sa prestation sans enthousiasme. (la petite bombe qui ne le quittait pas des yeux depuis les coulisses, et avec laquelle il est reparti, était peut-être responsable de son manque de concentration !!). 22 heures 30 : les lumières s'éteignent à nouveau, le backdrop qui reprend l'artwork du coffret " Electric Eye " encadre la scène, tandis que les premières notes de " The Hellion " retentissent. Le public crie, hurle, applaudit, la fosse ressemble à une masse grouillante, tandis que Rob, dans sa gabardine de cuir cloutée, apparaît dans la pupille de l'oeil du backdrop sur le premier couplé de " Electric Eye ". La scène est très sobre, avec seulement un escalier sous la batterie et deux passerelles latérales. Nul besoin d'effets spéciaux, le groupe assure à lui seul le spectacle. Les hits vont s'enchaîner pendant près de deux heures " Metal gods ", " Heading out to the Highway ", " The ripper ", Si Rob assure le spectacle par sa seule présence et sa voix, Glen Tipton et K.K. Downing nous rappellent que les deux guitaristes du PRIEST sont à l'origine de riffs parmi les plus remarquables de toute la planète Metal. Chaque intro, chaque solo, chaque refrain est repris en cur par l'ensemble du public, dans lequel on retrouve aussi bien des jeunes kids de 16 ans que des quarantenaires acquis à la cause du PRIEST depuis leur adolescence. " The sentinel " est exécuté de manière magistrale, tandis que " Victim of Changes " va permettre à Rob d'exprimer tout son registre vocal. Certainement le titre le plus intense de la soirée. JUDAS PRIEST axe principalement sa prestation sur ses plus gros hits issus de la période 1978 - 84. Mais qu'attendre de plus d'un tel " Reunion Tour " ? En fermant les yeux, on pourrait s'imaginer en train d'écouter le superbe " Unleashed in the East ". L'atmosphère devient plus intimiste avec un " Diamonds and rust " acoustique, pendant lequel la voix de Rob prend des intonations à la Freddy Mercury, à vous filer le frisson. " Breaking the law " reprend le plus belle, avant un superbe "Beyond the realms of death" suivi de "The green manalishi" et de "Painkiller" sur lequel Scott Travis expose tout son talent de batteur, tandis que Ian Hill, le très discret bassiste, assure sa partie avec efficacité. Les lumières s'éteignent à nouveau, le public hurle, et le grondement d'un moteur couvre le vacarme. Rob revient sur scène au milieu des fumigènes, au guidon d'une Harley pour " Hell bent for leather ", enchaîné avec " Living after midnight " repris en cur par tout le public. " United " est alors envoyé, et après que les lumières se soient à nouveau éteintes, le groupe revient sur scène pour conclure la soirée avec un triomphal " You've got another thing coming ". Les lumières se rallument et le public est conquis. JUDAS PRIEST nous a offert ce soir, un grand moment de Heavy Metal. Putain, c'est bon de tailler la route pour vivre de tels instants. - (YvesZ) play list Judas Priest :
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SKULL FUCKED
FESTIVAL 4 Départ
donc de Besançon en milieu d'après-midi après une
dure journée de labeur (et oui je bosse le samedi !) pour prendre
la route direction Strasbourg.
Allez, on oubli ce contre-temps fâcheux, et on se concentre pour la suite des évènements. Place à
CYNICAL BASTARD qui croyez-moi n'était pas venu pour faire de la
musette ! c'est donc sous une déferlante d'un Grind des plus efficace
et surtout très expressif que ce combo germanique nous délivra.
Les musicos étaient sur-excités, on sentait la rage du combo
qui se dégageait dans toute la salle et celle-ci lui la rendait
bien : pogo à tout va, la fosse en ébullition, et même
les musicos entre eux pogotaient, hallucinant !!! Bref un set Grind de
chez Grind et le tout dans un esprit des plus Underground ! Celui qui
voulait monter sur scène était le bienvenu, voilà
le message de CYNICAL BASTARD ! Plus on est de fous, plus on Grind !!!
Bref, la surprise de la soirée pour moi, vu que je ne connaissais
de CYNICAL BASTARD que quelques morceaux, je dois avouer que scéniquement,
il est difficile d'y résister. Bon, c'est vrai que le groupe n'a
rien inventé en soit, mais bon Dieu que c'est bon de voir un groupe
qui se déchaîne autant sur scène et qui vous procure
un tel plaisir !! Merci à eux !!!
Puis vient le tour de LENG TCH'E, un des groupes parallèles de Swen (grogneur officiel au sein d'Aborted) seulement, dans LENG TCH'E, Swen occupe le poste de batteur et le chant est soigneusement laissé à une puce enmitouflée d'une cagoule et qui fait des sauts, des plongeons, qui se traîne au sol, bref une Tortue Ninja si vous préférez ! Seulement le hic, ce n'est pas tout d'avoir un batteur doté d'une reconnaissance mondiale et un chanteur fou, il faut que le reste suive... Car franchement, j'ai vraiment eu du mal parfois à suivre les morceaux, ça part un peu trop dans tous les sens et le chant n'est pas toujours des plus audible, j'avais parfois l'impression que c'était plus des cris d'essoufflement que du chant à proprement dit... Bon je sais, venant d'un groupe de Grind cela n'a pas beaucoup d'importance, mais j'en attendais plus de la part de LENG TCH'E, j'ai été un peu déçu... Même si scéniquement on ne peux pas dire que ça ne le faisait pas, il y avait un truc dans les compos qui me chagrinait... Peut-être aurait-il fallu que je connaisse un peu mieux le groupe avant ?
Ah enfin le tour d'INHUME, et pour les avoir vu dans cette même salle il y a un peu plus d'un an, je m'impatientais de les revoir une nouvelle fois. Entre temps, il y a eu du changement dans le line-up : un nouveau chanteur. Mais rassurez-vous, ils sont toujours deux à tenir le poste !!! Et hop c'est parti : un show d'une sauvagerie les plus intense pour le plus grand plaisir des fans. Et quelle osmose entre les deux grogneurs ! Et ce son sur-boosté bien gras pour l'ensemble du groupe. Moi j'en suis resté une nouvelle fois bouche-bée !!! Une tuerie ce groupe !!! Tout est nickel sur la prestation du groupe, rien à redire, que ce soit musicalement (où on sent bien qu'il y en a des heures de répète derrière), que scéniquement ou INHUME est quand même un des groupes à ne pas louper en live si tu en as l'occasion.
Après une telle déferlante sonore, peu de groupe aurait pu assurer derrière INHUME sans se casser les dents sur le plancher ! Mais il en faut plus pour faire peur à SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION ! Ah quand même, SCD est et restera un de mes groupes fétiches, et c'est pas leur concert de se soir qui me fera changer d'avis, loin de là !!!! Ce qui est cool avec SCD, c'est qu'on sent que le groupe est content d'être à l'affiche du Fest, Seb le grogneur aura gardé toute la soirée le sourire jusqu'aux oreilles, et çà, c'est clair que c'est un plus pour s'accaparer la sympathie du public, qui, soulignons le, était déjà conquis d'avance ! Direct, dès le début du premier morceau, c'est parti pour un programme Grind Gore des plus alléchant : blasts ininterrompus et hallucinants de la part du batteur, les deux grateux qui interprètent à merveille les morceaux, et ce grogneur à la voie inhumaine qui vous donne la chaire de poule !!! Et cela dura 3/4 d'heure plus un rappel des plus demandé !!!! Alors inutile de préciser que devant dans la fosse, c'est la Guerre !!!! SCD est la machine à t'alièner en live, et finir la soirée du Fest. avec SCD, c'est quand même le pied et l'apothéose du Grind !!!!
Un grand merci donc à tout SKULL FUCKED pour cette soirée qui restera mémorable, aux groupes présents, et au public (à vu d'il je dirais entre 180 et 200 personnes) qui avait répondu à l'appel. Et aussi un coucou à tous ceux que j'ai croisé dans la soirée et avec qui j'ai bu une bière... Rendez-vous donc au SKULL FUCKED #5 qui je l'espère ne tardera pas... (Laurent)
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Kronos +
Carnal Lust + Dungortheb + Kevorkia + Melwosia
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Saxon +
Chinchilla Pour faire patienter le Rockstore, rien de tel qu'un gros quart-d'heure d' AC/DC dans la sono. L'intro du nouvel album sert de propulseur à l'arrivée de Saxon. Au premier coup d'oeil, ils ont l'air en super forme... tout comme leurs fans qui s'égosillent en hurlant comme des fous : "Saxon !! Saxon !". La scène est magnifique avec le "Lionheart" au pied de la batterie et l'énorme blason derriere le groupe. Rajoutez quelques fumigènes et c'est parti pour plus de deux heures de concert. Si sur les 4/5 premiers morceaux nos yeux restent braqués sur Biff, qui fait des prouesses sur "Power & The Glory" et "Motorcycle Man", on remarque aussi la grosse frappe du batteur, qui n'est autre que celui de (feu ??) Stratovarius. Le bassiste aussi a remué plus que de raison, à tel point que l'on aurait dit le Steve Harris d'il y a 20 ans !! Les titres "phares" de la carriere de Saxon s'enchaînent pour notre plus grand bonheur : le "Never Surrender" de notre jeunesse, le "The Eagle Has Landed"... de notre jeunesse. Décidement on prend un coup de vieux en écoutant cela. Pourtant Biff n'a pas l'air d'avoir pris de la bouteille car il assure comme un dieu !! Comme vous pouvez le voir plus bas, la play-list parle d'elle même. Signalons, une fois n'est pas coutume, que le Rockstore était plein à craquer, soit plus de 500 personnes, qui, jour férié aidant, n'ont pas eu à se lever tôt le lendemain. Concernant le son, il était de bonne qualité, quoique un peu brouillon lorsque l'on s'approche des buvettes qui sont assez en retrait. Boire ou headbanger, il faut choisir !!! Un grand merci à Saxon qui ne s'est pas contenté d'assurer le minimum, là où d'autres groupes de sa trempe auraient joué 1 h 30 maxi. C'est une preuve de respect pour le public présent. Pour infos, nous venons d'apprendre que Saxon effectuera une tournée en mars 2005, pour fêter les 25 ans de la NWOBHM et ceci en marge du "Lionheart tour". Cela se passera en Allemagne et le groupe jouera uniquement des titres issus des années 80. Metal rules !!! play
list Saxon :
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Freak Kitchen
+ Patrick Rondat + Yann Armellino Ni une, ni deux, la silhouète de Patrick Rondat envahie la scène, accompagné de ses musiciens. Il n'a pas joué à Montpellier depuis 1999 comme il nous l'a annoncé et je dois dire, avec surprise, que le maestro était plus qu'attendu. Son large sourire sur le visage ne l'a pas empêché de distiller avec sérieux tant les anciennes que les nouvelles compos (issues du récent "Ephemeral World"). La qualité du son, capitale dans ce genre d'exercice, est impressionante de clarté et de puissance. Dès lors nous avons pu apprécier son jeu, fin et rapide, sur un répertoire très prog metal. Qualifier Patrick Rondat de "Joe Satriani français", comme j'ai pu l'entendre au fil de sa carrière, serait mal-juger l'artiste... Le seul point commun avec le guitariste americain serait à mettre au profit de la bonne humeur que dégagent ces deux virtuoses sur une scène. Sinon Rondat, c'est Rondat !! lire l'interview Pour ce qui est de ses acolytes, si on met de côté son talentueux clavieriste pour l'instant inconnu, on retrouve un des meilleurs bassistes français (Patrick Guers) qui outre le fait de déployer son talent avec Rhapsody, nous a gratifié d'une démonstration "haut de gamme". Concernant le batteur, ce n'est autre que celui avec qui Patrick a joué dans Elegy. Du tout bon !! Toujours souriant et "sans se la jouer", P.R. s'est quelque peu laché (sur une guitare accoustique) dans un duel avec le synthé, qui a pris des allures de récital néo-classique. Malmsteen aurait apprécié ! En conclusion de son show, deux rappels ont achevé de convaincre le public Montpellierain. Décrire un concert de Freak Kitchen pourrait se résumer à trois mots : Folie, Folie et Folie !! Les ayant raté sur la tournée précedante, je comprend désormais tout le bien que l'on m'en avait dit à l'époque. Prenez un bassiste déjanté (au look Mad Max), un batteur- show man et un guitariste-multi-instru-bizariste et vous tenez-là un méga groupe comme le hard fusionel n'en avait plus fait depuis Faith No More dirons-nous. Les Suédois de Freak Kitchen sont quand même beaucoup plus rock n roll que Thrash mais leur ouverture musicale est du même acabit. Une seule chose à ne pas faire : braquer vos yeux sur Matthias, car vous attraperez vite l'envie de vous mettre à la cornemuse tellement il repousse les barrières de la six-cordes. Hallucinant, et c'est peu dire de l'écrire car il faut vraiment voir ça !! Ce soir, avec un nouvel album sous le bras, le trio a de nouveaux arguments à présenter au public. Si les hymnes tels que "Nobody's laughting" sonnent comme jamais, le show est largement complété par les interventions de Matthias qui nous présente ses petites inventions comme la "Freak Box" ou "la guitare-tabla" sur laquelle il joue des percus !!! J'en passe et des meilleurs. Je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur le futur dvd de cette tournée pour prendre la pleine mesure de cette chronique... Je vous laisse... je vais me mettre illico-presto à la cornemuse !! (Phil)
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Metallian
Tour 2 >> Therion + Tristania + Trail of Tears + Mercury Rain Pour la
set list ça doit donner à peu près ça
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Festival
de NOEL 2004 >> SUPURATION - ORPHANAGE - MISANTHROPE - SUBLIME CADAVERIC
DECOMPOSITION - PULMONARY FIBROSIS Suit les hollandais
d'ORPHANAGE, un des groupes les plus sous estimés de la planète,
dont leur dernier album Driven est vraiment un pur chef d'uvre de
metal atmosphérique ! Les voir à l'affiche ce soir est vraiment
un cadeau de Noël avant l'heure pour ma part. Les titres joués
ont été d'autant plus percutant que le groupe était
venu sans leur clavier (viré du groupe récemment) en enchaînant
les morceaux sans aucun temps mort ! Vraiment mortel quand on voit la
set list, avec un chanteur impressionnant de maîtrise et de classe
de bout en bout. Ça c'est de la voix death ! L'alternance avec
la voix féminine, dont Orphanage est un des pionniers dans le metal,
renforce encore la percussion de morceaux tous aussi grandioses les uns
que les autres ! On aura même droit à un rappel bien mérité
avec un titre de leur tout premier album Oblivion " Sea of Dreams
" qui remonte déjà à une dizaine d'années
! Déjà
présent sur l'affiche de 2002, SUPURATION va clôturer cette
soirée et donc l'année 2004 point de vue concert. Content
de les voir à l'affiche ce soir, surtout que pour ma part je ne
les avais vu qu'une seule fois lors du festival d'Hirson 2003 en plein
jour avec une chaleur suffocante, donc il me tardé de voir enfin
leur mise en place scénique avec leurs fameux jeux de lumière
dans des conditions optimales. Dommage qu'une partie du public ait un
peu déserté la salle, l'univers dégagé par
SUP sur scène a de quoi décontenancé le novice mais
quand même
La set list de ce soir permet de bien retracer la
carrière du groupe, avec une première partie axée
sur The Cube et Incubation puis un passage en revu des grands classique
de SUP. L'ambiance va quand même retomber tout doucement vers la
fin du show mais pour ceux qui sont rentrer en communion avec la musique,
cela reste vraiment un grand moment.
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