Festival de
NOEL 2004 >> SUPURATION - ORPHANAGE - MISANTHROPE - SUBLIME CADAVERIC
DECOMPOSITION - PULMONARY FIBROSIS
18/12/04 Limoges >
organisation
: Execution management website
Déjà la treizième édition pour le festival de
Noël de Limoges organisé par Exécution Management (www.executionmgt.fr.st).
La date de ce mini festival est vraiment une excellente idée, à
une période qui annonce un temps mort au niveau des dates de concerts.
Cela permet en plus de se retrouver entre potes chaque année à
la même époque et d'attaquer ainsi les festivités de fin
d'année un peu en avance
Retour cette année à des
groupes au style plus extrême que l'an dernier qui avait vu une affiche
axé metal atmosphérique avec EPICA, THE OLD DEAD TREE, DYING
TEARS et AKIN (ainsi que FURIA la veille pour seulement 1€ !). Cette
année l'affluence sera moindre que l'an passé, avec un public
se défoulant d'entrée sur les deux groupes de grind puis à
l'attitude plus distante vis à vis des derniers groupes
Notre
arrivée à la bourre dans la salle après un kebab enfilé
à toute vitesse n'est pas grave puisque aucun groupe n'a encore commencé,
cool car le premier groupe valait bien d'arriver à temps. Les membres
de Pulmonary Fibrosis sont sur scène, line-up minimaliste avec batteur
- guitariste et grugruteur pour nous asséner un grind des familles
bien senti. Le chanteur y va de présentations de morceaux bien décalées
mais qui installe une ambiance vraiment sympa, sans se prendre au sérieux
mais en délivrant un set de qualité. SCD enchaîne avec
un grind cette fois à deux guitares, un style que j'apprécie
plutôt bien live, surtout avec de bonnes conditions comme ce soir. L'accueil
réservé à ces deux premiers groupes est très bon,
un paquet de fidèles ayant fait le déplacement pour se défouler
un bon coup. Le batteur de SCD apparaît également ravi d'être
là, venant par la suite soutenir sans réserves les autres groupes
à l'affiche dont il a l'air d'être bien fan !
Changement de style avec Misanthrope dont le dernier album " Saedistic
Sex Daemon " m'a laissé une impression assez mitigé, ceci
du à un chant qui me laisse bien perplexe à chaque écoute.
Mais live c'est toujours un bon moment, le groupe bénéficiant
d'une discographie déjà conséquente qui recèle
un paquet d'excellents morceaux. Après quelques titres, repositionnement
stratégique sur le devant la scène au niveau de JJ Moréac,
excellentissime bassiste qui me fait vraiment halluciner à chaque fois
que je le voix jouer ! Les autres membres du groupe sont loin d'être
des manchots non plus, que ce soit le batteur vraiment bien en place et un
gratteux qui à l'air de s'éclater. SAS à changé
de tenu (qui sent le neuf !), délaissant enfin son costume de scène
pas terrible des dernières tournées pour revêtir une tenue
beaucoup plus classe et en phase avec le personnage. Formule festival oblige,
le set de Misanthrope est programmé pour une heure mais sera écourté
d'un morceau, le concert se terminant sur " Les empereurs du Néant
", excellent morceau tiré de l'album Misanthrope Immortel. On
sera privé de l'habituel " Bâtisseur de Cathédrale
", sûrement pour permettre de rattraper un peu du temps perdu au
début de soirée mais le champagne a coulé une fois de
plus, l'honneur est sauf !
Set list : La marche des cornus / Matador / Bestiaire / Khoppiron / Grand
Démonologue / Inspiration / L'écume des chouans / Révisionniste
/ les empereurs du néant
Suit les hollandais
d'ORPHANAGE, un des groupes les plus sous estimés de la planète,
dont leur dernier album Driven est vraiment un pur chef d'uvre de metal
atmosphérique ! Les voir à l'affiche ce soir est vraiment un
cadeau de Noël avant l'heure pour ma part. Les titres joués ont
été d'autant plus percutant que le groupe était venu
sans leur clavier (viré du groupe récemment) en enchaînant
les morceaux sans aucun temps mort ! Vraiment mortel quand on voit la set
list, avec un chanteur impressionnant de maîtrise et de classe de bout
en bout. Ça c'est de la voix death ! L'alternance avec la voix féminine,
dont Orphanage est un des pionniers dans le metal, renforce encore la percussion
de morceaux tous aussi grandioses les uns que les autres ! On aura même
droit à un rappel bien mérité avec un titre de leur tout
premier album Oblivion " Sea of Dreams " qui remonte déjà
à une dizaine d'années !
Je m'attendais à quelque chose de grand, et bien je n'ai vraiment pas
été déçu !!
Set list : My Master's Master / Dead Ground / Grip / Black Magic Mirror /At
the Mountains of Madness / Five Crystals / By Time Alone / Chameleon / Weakness
of Flesh / Twisted Games / The Sign / Ender's Game Rappel : Sea of Dreams
Déjà
présent sur l'affiche de 2002, SUPURATION va clôturer cette soirée
et donc l'année 2004 point de vue concert. Content de les voir à
l'affiche ce soir, surtout que pour ma part je ne les avais vu qu'une seule
fois lors du festival d'Hirson 2003 en plein jour avec une chaleur suffocante,
donc il me tardé de voir enfin leur mise en place scénique avec
leurs fameux jeux de lumière dans des conditions optimales. Dommage
qu'une partie du public ait un peu déserté la salle, l'univers
dégagé par SUP sur scène a de quoi décontenancé
le novice mais quand même
La set list de ce soir permet de bien
retracer la carrière du groupe, avec une première partie axée
sur The Cube et Incubation puis un passage en revu des grands classique de
SUP. L'ambiance va quand même retomber tout doucement vers la fin du
show mais pour ceux qui sont rentrer en communion avec la musique, cela reste
vraiment un grand moment.
Set list : The Confusion / The Old Mirror / 1308JP08 / The Cube / The Crack
/ Incubation / Witness to 3x3x3 / Sultry Obsession / 4TX.31B / The Dim Light
/ Anomaly / Pain Injection / Deliverance / Chronophobia / Declivis / Labimente
Au final mention spécial à Orphanage et Supuration, Misanthrope
fidèle à lui même et les deux groupes de grind ont bien
lancé la soirée, bref une programmation encore judicieuse de
la part des organisateurs ! Une année 2004 assez prolifique en concert
de qualité se termine, espérons que 2005 encore meilleure !
Et rendez-vous pour la 14ème édition ! (Fully)
Retour Live-Reports :
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JUDAS PRIEST
+ BARON ROJO
24/06/04 Barcelone, Pavello Municipal de Badalona,
Espagne.
Décidément, l'Espagne devient pour nombreux de métalleux
français installés dans le Sud de la France, la terre promise.
Alors que l'option d'un déplacement à Paris pour assister à
la seule date française d'une tournée majeure est souvent un
casse tête, l'option barcelonaise est beaucoup plus intéressante,
à 3 heures de Montpellier ou de Toulouse.
Et cette fois, l'occasion doit être d'autant plus saisie, que la tournée dont il s'agit est certainement LA tournée la plus attendue de l'année, celle de JUDAS PRIEST, et que la seule date française programmée, à Grenoble le 23 juin, a été annulée (pré-ventes de billets trop faibles pour le tour management, soi-disant !).
Me voilà donc à nouveau sur la route, pour assister au retour de Rob Halford dans les rangs du PRIEST.
Le concert a lieu au pavillon municipal de Badalone, dans la très proche banlieue de Barcelone, un palais des sports d'environ 7000 personnes plein à craquer quand les lumières s'éteignent pour la première partie, les (très) vieux routards espagnols de BARON ROJO. Assurer l'ouverture d'un tel événement peut quelquefois s'avérer casse gueule, mais force est de constater que le heavy rock'n roll des espagnols reçoit un excellent accueil de la part du public, visiblement ravi de voir un de leurs plus anciens groupes sur une telle affiche. Une belle reconnaissance pour un groupe qui tourne depuis plus de 20 ans, même si j'aurais personnellement préféré voir ANNIHILATOR à cette place, comme ce fut le cas sur les dates allemandes !
Cerise sur le gâteau, au milieu du set, Michael SCHENKER monte sur scène avec BARON ROJO, pour ce qui aurait pu être une jam d'enfer. Malheureusement, le guitariste allemand, affublé d'un short et d'un bob du meilleur goût ( !) devait souffrir d'une exposition trop prolongée au soleil, la plage étant toute proche, et n'a pas brillé par sa prestation sans enthousiasme. (la petite bombe qui ne le quittait pas des yeux depuis les coulisses, et avec laquelle il est reparti, était peut-être responsable de son manque de concentration !!).
22 heures 30 : les lumières s'éteignent à nouveau, le backdrop qui reprend l'artwork du coffret " Electric Eye " encadre la scène, tandis que les premières notes de " The Hellion " retentissent. Le public crie, hurle, applaudit, la fosse ressemble à une masse grouillante, tandis que Rob, dans sa gabardine de cuir cloutée, apparaît dans la pupille de l'oeil du backdrop sur le premier couplé de " Electric Eye ".
La scène est très sobre, avec seulement un escalier sous la batterie et deux passerelles latérales. Nul besoin d'effets spéciaux, le groupe assure à lui seul le spectacle.
Les hits vont s'enchaîner pendant près de deux heures " Metal gods ", " Heading out to the Highway ", " The ripper ", Si Rob assure le spectacle par sa seule présence et sa voix, Glen Tipton et K.K. Downing nous rappellent que les deux guitaristes du PRIEST sont à l'origine de riffs parmi les plus remarquables de toute la planète Metal.
Chaque intro, chaque solo, chaque refrain est repris en cur par l'ensemble du public, dans lequel on retrouve aussi bien des jeunes kids de 16 ans que des quarantenaires acquis à la cause du PRIEST depuis leur adolescence.
" The sentinel " est exécuté de manière magistrale, tandis que " Victim of Changes " va permettre à Rob d'exprimer tout son registre vocal. Certainement le titre le plus intense de la soirée. JUDAS PRIEST axe principalement sa prestation sur ses plus gros hits issus de la période 1978 - 84. Mais qu'attendre de plus d'un tel " Reunion Tour " ? En fermant les yeux, on pourrait s'imaginer en train d'écouter le superbe " Unleashed in the East ".
L'atmosphère devient plus intimiste avec un " Diamonds and rust " acoustique, pendant lequel la voix de Rob prend des intonations à la Freddy Mercury, à vous filer le frisson. " Breaking the law " reprend le plus belle, avant un superbe "Beyond the realms of death" suivi de "The green manalishi" et de "Painkiller" sur lequel Scott Travis expose tout son talent de batteur, tandis que Ian Hill, le très discret bassiste, assure sa partie avec efficacité.
Les lumières s'éteignent à nouveau, le public hurle, et le grondement d'un moteur couvre le vacarme. Rob revient sur scène au milieu des fumigènes, au guidon d'une Harley pour " Hell bent for leather ", enchaîné avec " Living after midnight " repris en cur par tout le public. " United " est alors envoyé, et après que les lumières se soient à nouveau éteintes, le groupe revient sur scène pour conclure la soirée avec un triomphal " You've got another thing coming ".
Les lumières se rallument et le public est conquis. JUDAS PRIEST nous a offert ce soir, un grand moment de Heavy Metal. Putain, c'est bon de tailler la route pour vivre de tels instants. - (par YvesZ) -
play list Judas Priest :
1. The Hellion/Electric eye,
2. Metal gods,
3. heading out of the highway,
4. The ripper,
5. Touch of evil,
6. The sentinel,
7. Turbo lover,
8. Victim of Changes,
9. Diamonds and rust,
10. Breaking the law,
11. Beyond the realms of death,
12. The green manalishi,
13. Painkiller,
14. Hell bent for leather,
15. Living after midnight,
16. United,
17. You've got another thing coming.
SKULL FUCKED
FESTIVAL 4
11/09/04 Strasbourg (Molodoï) >
organisation : Skull Fucked Prods
Quelle étrange idée de la part des organisateurs du SKULL FUCKED
de boucler leur Fest. à cette date : le 11 Septembre !!! Mais rassurez-vous,
n'y voyez là qu'une pure coïncidence et rien d'autre ! Juste le
hasard du calendrier.
Et pour la première fois, cette année le Fest. se déroulera
sur 2 jours. Bon moi perso, je n'y suis allé que le samedi, vu que
la veille était consacrée au Hard-Core et que ce style est à
des années-lumières de ce que j'apprécie le plus, j'ai
fais l'impasse... C'est donc un live-report uniquement basé sur la
journée Death/Grind du samedi auquel vous aurez droit !
Départ donc
de Besançon en milieu d'après-midi après une dure journée
de labeur (et oui je bosse le samedi !) pour prendre la route direction Strasbourg.
Et bien sur, comme par malchance j'arrive une nouvelle fois à louper
le premier groupe : DIERESIS ! Arf, comme je m'en veux... Imaginez ma tête
en rentrant dans la salle du Molodoï au moment même où les
lumières se rallument et où le groupe commence à ranger
son matos... Pfffff, comment ai-je pu louper le show de mes compatriotes de
Besançon ??? Facile, quasi 3 heures de route, et surtout le fait que
leur show a commencé à 19h00, donc forcément tout ceci
accumulé, il ne pouvait en être autrement... Arrrggg... Mais
c'est promis, la prochaine fois je serai à l'heure. En tout cas, si
je me fie au dire des commentaires dans la salle, le set de DIERESIS ne laissa
pas indifférent.
Allez, on oubli ce contre-temps fâcheux, et on se concentre pour la suite des évènements.
Place à
CYNICAL BASTARD qui croyez-moi n'était pas venu pour faire de la musette
! c'est donc sous une déferlante d'un Grind des plus efficace et surtout
très expressif que ce combo germanique nous délivra. Les musicos
étaient sur-excités, on sentait la rage du combo qui se dégageait
dans toute la salle et celle-ci lui la rendait bien : pogo à tout va,
la fosse en ébullition, et même les musicos entre eux pogotaient,
hallucinant !!! Bref un set Grind de chez Grind et le tout dans un esprit
des plus Underground ! Celui qui voulait monter sur scène était
le bienvenu, voilà le message de CYNICAL BASTARD ! Plus on est de fous,
plus on Grind !!! Bref, la surprise de la soirée pour moi, vu que je
ne connaissais de CYNICAL BASTARD que quelques morceaux, je dois avouer que
scéniquement, il est difficile d'y résister. Bon, c'est vrai
que le groupe n'a rien inventé en soit, mais bon Dieu que c'est bon
de voir un groupe qui se déchaîne autant sur scène et
qui vous procure un tel plaisir !! Merci à eux !!!
Puis vient le tour de LENG TCH'E, un des groupes parallèles de Swen (grogneur officiel au sein d'Aborted) seulement, dans LENG TCH'E, Swen occupe le poste de batteur et le chant est soigneusement laissé à une puce enmitouflée d'une cagoule et qui fait des sauts, des plongeons, qui se traîne au sol, bref une Tortue Ninja si vous préférez ! Seulement le hic, ce n'est pas tout d'avoir un batteur doté d'une reconnaissance mondiale et un chanteur fou, il faut que le reste suive... Car franchement, j'ai vraiment eu du mal parfois à suivre les morceaux, ça part un peu trop dans tous les sens et le chant n'est pas toujours des plus audible, j'avais parfois l'impression que c'était plus des cris d'essoufflement que du chant à proprement dit... Bon je sais, venant d'un groupe de Grind cela n'a pas beaucoup d'importance, mais j'en attendais plus de la part de LENG TCH'E, j'ai été un peu déçu... Même si scéniquement on ne peux pas dire que ça ne le faisait pas, il y avait un truc dans les compos qui me chagrinait... Peut-être aurait-il fallu que je connaisse un peu mieux le groupe avant ?
Ah enfin le tour d'INHUME, et pour les avoir vu dans cette même salle il y a un peu plus d'un an, je m'impatientais de les revoir une nouvelle fois. Entre temps, il y a eu du changement dans le line-up : un nouveau chanteur. Mais rassurez-vous, ils sont toujours deux à tenir le poste !!! Et hop c'est parti : un show d'une sauvagerie les plus intense pour le plus grand plaisir des fans. Et quelle osmose entre les deux grogneurs ! Et ce son sur-boosté bien gras pour l'ensemble du groupe. Moi j'en suis resté une nouvelle fois bouche-bée !!! Une tuerie ce groupe !!! Tout est nickel sur la prestation du groupe, rien à redire, que ce soit musicalement (où on sent bien qu'il y en a des heures de répète derrière), que scéniquement ou INHUME est quand même un des groupes à ne pas louper en live si tu en as l'occasion.
Après une telle déferlante sonore, peu de groupe aurait pu assurer derrière INHUME sans se casser les dents sur le plancher ! Mais il en faut plus pour faire peur à SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION ! Ah quand même, SCD est et restera un de mes groupes fétiches, et c'est pas leur concert de se soir qui me fera changer d'avis, loin de là !!!! Ce qui est cool avec SCD, c'est qu'on sent que le groupe est content d'être à l'affiche du Fest, Seb le grogneur aura gardé toute la soirée le sourire jusqu'aux oreilles, et çà, c'est clair que c'est un plus pour s'accaparer la sympathie du public, qui, soulignons le, était déjà conquis d'avance ! Direct, dès le début du premier morceau, c'est parti pour un programme Grind Gore des plus alléchant : blasts ininterrompus et hallucinants de la part du batteur, les deux grateux qui interprètent à merveille les morceaux, et ce grogneur à la voie inhumaine qui vous donne la chaire de poule !!! Et cela dura 3/4 d'heure plus un rappel des plus demandé !!!! Alors inutile de préciser que devant dans la fosse, c'est la Guerre !!!! SCD est la machine à t'alièner en live, et finir la soirée du Fest. avec SCD, c'est quand même le pied et l'apothéose du Grind !!!!
Un grand merci donc à tout SKULL FUCKED pour cette soirée qui restera mémorable, aux groupes présents, et au public (à vu d'il je dirais entre 180 et 200 personnes) qui avait répondu à l'appel. Et aussi un coucou à tous ceux que j'ai croisé dans la soirée et avec qui j'ai bu une bière... Rendez-vous donc au SKULL FUCKED #5 qui je l'espère ne tardera pas...
(Chronique réalisée par: Laurent de Bestial Experience)
Kronos + Carnal
Lust + Dungortheb + Kevorkia + Melwosia
16/10/04 la peniche alternat (paris 13eme)
Je ne pouvais pas louper une telle affiche ! Dès l'annonce de ce concert,
même si je ne connaissais MELWOSIA que de nom et pas du tout KEVORKIA,
je me suis dit : "Demz il faut que tu y ailles !!" (ouais je me
parle souvent). C'est donc en arrivant sur les lieux pile poil à l'heure
que nous avons été tout de suite mis dans l'ambiance de la soirée
par une démonstration très explicite de l'elasticité
de la peau humaine. Entendez par la qu'un "homme"
s'enfonçait des aiguilles des 10cm dans les tétons et la peau
des cotes, pour ensuite accrocher un pack de 6 bouteilles d'eau à ces
dernières.... chacun son trip comme on dit. Enfin, peu après
ces singeries les premier groupe de la soirée, MELWOSIA, commença
à s'installer sur la scène. C'est avec un léger corpsepaint
que le groupe arrive et commence son set. Comme tout groupe dont je n'ai jamais
entendu la moindre note, mon attention s'est, dans un premier temps, attardée
sur les compos et l'esprit du groupe. Et ben dorénavant je peux dire
"MELWOSIA ça assure en live !". En effet leur prestation
a été bien au dessus de mes espérances avec des morceaux
riches et des riffs bien sympa. La particularité de ce groupe réside
dans le fait que le chanteur principal officie aussi en tant que batteur.
Ce qui est fort, c'est qu'il coordonne parfaitement les deux sans la moindre
impression d'essouflement ou de fatigue (je reste tout de même persuadé
qu'il souffre intérieurement hehe). Enfin une plutôt bonne impression
pour le seul groupe de Black de la soirée...
Ce sont les bretons de KEVORKIA qui ont pris la relève, alors là
je découvrais totalement, alors bonne ou mauvaise surprise ? EXCELLENTE
surprise oui ! A mille lieues de ce que je pouvais attendre musicalement,
KEVORKIA joue un melting pot de HxC, de Death et de Thrash qui leur est propre
(dur de les ranger dans une catégorie). Les morceaux s'enchaînent
et ne se ressemblent pas, si ce n'est par leur qualité et le headbang
frénétique qu'ils provoquent, le tout accompagné d'un
réel contact avec le public et d'une sympathie très communicative.
J'ai vraiment été surpris par ce groupe qui pour moi reste la
révélation de cette soirée (pour prouver ce que j'avance
je vous invite à aller écouter le mp3 disponible sur leur site
http://kevorkia.free.fr). Après un show comme celui-ci, il fallait
un groupe à la hauteur, on était donc en droit de se demander
si les vosgiens de DUNGORTHEB allaient
pouvoir emboîter le pas sans faire redescendre l'euphorie générale.
Mon avis sur la question est non. Ok les deux gratteux assurent (surtout le
blond qui fait les soli, j'étais vraiment sur le cul en le voyant jouer...),
Ok le batteur est bon, Ok c'est pas mauvais, y'a de bons éléments
etc... mais c'est du vu, revu et encore vu sans originalité et sans
touche personnelle. Bien dommage, car même si la fin du set s'est améliorée,
la prestation du groupe reste médiocre à mon goût. Pour
moi DUNGORTHEB c'est un putain de bon gratteux qui gratte, un batteur qui
bat, un bassiste en retrait et un chanteur qui essaie de suivre. De plus ce
groupe souffre d'un réel manque de charisme... Ma tension qui était
à son maximum une demi-heure avant, se voit donc retomber à
ce stade du concert et je suis frustré !
C'est ensuite CARNAL LUST, avant-dernier groupe de la soirée, qui monte
sur les planches. Les ayant déjà vu 2-3 fois je savais à
quoi m'attendre, mais je restais tout de même curieux de voir ce donnait
le nouveau line-up... Et bien l'esprit du groupe reste fidèle à
lui même c'est à dire au death metal alcoolisé. Je ne
sais pas pourquoi mais je préférais tout de même lorsqu'ils
n'étaient que 3, cela donnait une impression de convivialité
et d'intimité supplémentaire mais bon CARNAL LUST a tout de
même bien joué, comme a son habitude, même je ne suis toujours
pas fan du genre.
Et la c'est le drame... LE groupe que j'attendais ! Rhaaaa mais depuis le
temps que je voulais les voir eux ! Vous l'aurez compris, après une
petite réinstallation du matos sur scène (bah ouais ils ont
pas une batterie de tafiolle eux), c'est KRONOS qui prend les choses en main
! Et quand KRONOS prend les choses en main ca fait du dégât !
Tout était bon, rien à redire, les compos parfaitement exécutées,
un bon gros son, la voix du chanteur qui passe aussi bien qu'en CD, bref c'était
jouissif ;) Bien évidement on a pas échappé aux tueries
telles que "Mashkith" ou "Haterealm" retournant tout sur
leur passage (la péniche aussi par la même occasion). En tout
cas quelle claque !!! Le batteur est une pure mitraillette et le groupe a
la même aisance technique en live que sur les albums, ce qui est rarement
le cas... J'en
attendais beaucoup et je n'ai carrément pas été déçu
! Pour moi KRONOS est sans aucun
doute un des meilleurs groupes de brutal death français et même
international...
- (Demonik
Nathrakh) -
Saxon + Chinchilla
- [
Voir les photos de
ce concert ]
10/11/04 Montpellier (Le Rockstore) >
organisation
: Studios 34 website
Tiens donc, cette affiche est identique à celle de la tournée
Européenne en support de l'album "Metalhead" en 2001, durant
laquelle Saxon et Chinchilla avaient fait une halte mémorable
dans la banlieue Toulousaine (à Ramonville pour être précis,
la salle du Bikini ayant subie les malheurs d' AZF quelques mois plus tôt...).
De l'avis des Métalleux présent ce soir-là, ce show fut
excellent. On prend donc les mêmes et on recommence... Sauf qu'en cette
fin d'année 2004 cela se passe d'une part à Montpellier (où
Saxon a joué en septembre 2002) et d'autre part Chinchilla se présente
avec un nouveau line-up. Ainsi saluons l'arrivée d'un bassiste d'origine
Espagnole mais également celle du batteur de Primal Fear qui dépanne
le groupe sur cette tournée. Si sur scène les allemands assurent
plutôt bien, on comprend vite pourquoi Chinchilla joue encore et toujours
les seconds-rôles en matiere de heavy metal. Les compos sont pleines
d'énergie mais elles paraissent 1000 fois deja entendu. Les titres
du nouvel et cinquième album, "Take no prisonners", sont
un peu plus speedés en live mais peut-être est-ce du au jeu plus
rapide de leur batteur intérimaire. Quoi que l'on puisse dire à
leur sujet, ils ont remplis leur fonction de chauffe-salle... A noter, le
geste du batteur qui entre 2 titres (et par l'intermédiaire du chanteur),
a remis une de ses baguettes à un très jeune fan venu avec son
père. ça c'est cool car il était très fier et
il s'en souviendra longtemps...
Pour faire patienter le Rockstore, rien de tel qu'un gros quart-d'heure d' AC/DC dans la sono.
L'intro du nouvel album sert de propulseur à l'arrivée de Saxon. Au premier coup d'oeil, ils ont l'air en super forme... tout comme leurs fans qui s'égosillent en hurlant comme des fous : "Saxon !! Saxon !". La scène est magnifique avec le "Lionheart" au pied de la batterie et l'énorme blason derriere le groupe. Rajoutez quelques fumigènes et c'est parti pour plus de deux heures de concert. Si sur les 4/5 premiers morceaux nos yeux restent braqués sur Biff, qui fait des prouesses sur "Power & The Glory" et "Motorcycle Man", on remarque aussi la grosse frappe du batteur, qui n'est autre que celui de (feu ??) Stratovarius. Le bassiste aussi a remué plus que de raison, à tel point que l'on aurait dit le Steve Harris d'il y a 20 ans !! Les titres "phares" de la carriere de Saxon s'enchaînent pour notre plus grand bonheur : le "Never Surrender" de notre jeunesse, le "The Eagle Has Landed"... de notre jeunesse. Décidement on prend un coup de vieux en écoutant cela. Pourtant Biff n'a pas l'air d'avoir pris de la bouteille car il assure comme un dieu !! Comme vous pouvez le voir plus bas, la play-list parle d'elle même. Signalons, une fois n'est pas coutume, que le Rockstore était plein à craquer, soit plus de 500 personnes, qui, jour férié aidant, n'ont pas eu à se lever tôt le lendemain. Concernant le son, il était de bonne qualité, quoique un peu brouillon lorsque l'on s'approche des buvettes qui sont assez en retrait. Boire ou headbanger, il faut choisir !!!
Un grand merci à Saxon qui ne s'est pas contenté d'assurer le minimum, là où d'autres groupes de sa trempe auraient joué 1 h 30 maxi. C'est une preuve de respect pour le public présent.
Pour infos, nous venons d'apprendre que Saxon effectuera une tournée en mars 2005, pour fêter les 25 ans de la NWOBHM et ceci en marge du "Lionheart tour". Cela se passera en Allemagne et le groupe jouera uniquement des titres issus des années 80. Metal rules !!!
play
list Saxon :
1. The Return - Lionheart
2. Power & The Glory
3. Motorcycle Man
4. Beyond The Grave
5. Flying On The Edge
6. Never Surrender
7. The Eagle Has Landed
8. Man And Machine
9. To Live By The Sword / Unleash The Beast / To Live By The Sword
10. 747 (Strangers In The Night)
11. Jack Tars
12. English Man'O'War
13. Strong Arm Of The Law
14. Dogs Of War
15. Witchfinder General
16. Crusader
17. Call Of The Wild
18. Solid Ball Of Rock
19. Princess Of The Night
20. Wheels Of Steel
[ Voir
les photos de ce concert ]
Freak Kitchen
+ Patrick Rondat + Yann Armellino
19/11/04 Montpellier (Le Rockstore) >
organisation
: Studios 34 website
Bien qu'ayant ouvert les hostilités plus tôt que prévu,
Yann Armellino a pu se produire devant un public assez conséquent
et massé au pied de la scène. Ce n'est habituellement pas le
cas au Rockstore où très souvent l'assistance est clairsemée
en tout début de soirée (les concerts commencent à 20
h 00 pile !!). Comme nous l'expliquait le guitariste parisien pendant l'interview,
il lui a été impossible de jouer avec les musicos qui ont enregistré
son nouvel album ("Cross-Rock"). Il s'est donc retrouvé tout
seul sur cette tournée, soutenu par une bande-son qui s'avéra
(une fois l'effet de surprise passé) finalement de bonne facture.
C'est "5160", morceau issus de son troisieme album ("3")
qui posa la base de ce que fut sa prestation, à savoir très
dépouillée et de laquelle se dégage un feeling bluesy
qui a ravi l'assistance. Avec un son moderne et des titres groovy, Yann
Armellino nous a confirmé tout le grand bien que l'on pensait de
lui sur ses disques. Sa contribution à la guitare instrumentale est
assez originale car c'est le genre de grateux qui privilégie le touché
plus que la technique à 1000 à l'heure. Autre particularité,
il n'hésite pas à inclure quelques parties chantées comme
sur les reprises de Robert Johnson. Yann devrait toucher un public loin d'être
limité aux seuls musiciens. C'est rare dans le genre. voir
les photos
Ni une, ni deux, la silhouète de Patrick Rondat envahie la scène, accompagné de ses musiciens. Il n'a pas joué à Montpellier depuis 1999 comme il nous l'a annoncé et je dois dire, avec surprise, que le maestro était plus qu'attendu. voir les photos Son large sourire sur le visage ne l'a pas empêché de distiller avec sérieux tant les anciennes que les nouvelles compos (issues du récent "Ephemeral World"). La qualité du son, capitale dans ce genre d'exercice, est impressionante de clarté et de puissance. Dès lors nous avons pu apprécier son jeu, fin et rapide, sur un répertoire très prog metal. Qualifier Patrick Rondat de "Joe Satriani français", comme j'ai pu l'entendre au fil de sa carrière, serait mal-juger l'artiste... Le seul point commun avec le guitariste americain serait à mettre au profit de la bonne humeur que dégagent ces deux virtuoses sur une scène. Sinon Rondat, c'est Rondat !! lire l'interview
Pour ce qui est de ses acolytes, si on met de côté son talentueux clavieriste pour l'instant inconnu, on retrouve un des meilleurs bassistes français (Patrick Guers) qui outre le fait de déployer son talent avec Rhapsody, nous a gratifié d'une démonstration "haut de gamme". Concernant le batteur, ce n'est autre que celui avec qui Patrick a joué dans Elegy. Du tout bon !! Toujours souriant et "sans se la jouer", P.R. s'est quelque peu laché (sur une guitare accoustique) dans un duel avec le synthé, qui a pris des allures de récital néo-classique. Malmsteen aurait apprécié ! En conclusion de son show, deux rappels ont achevé de convaincre le public Montpellierain.
Décrire
un concert de Freak Kitchen pourrait se résumer à trois
mots : Folie, Folie et Folie !! Les ayant raté sur la tournée
précedante, je comprend désormais tout le bien que l'on m'en
avait dit à l'époque. Prenez un bassiste déjanté
(au look Mad Max), un batteur- show man et un guitariste-multi-instru-bizariste
et vous tenez-là un méga groupe comme le hard fusionel n'en
avait plus fait
depuis Faith No More dirons-nous.
Les Suédois de Freak Kitchen sont quand même beaucoup plus rock
n roll que Thrash mais leur ouverture musicale est du même acabit. Une
seule chose à ne pas faire : braquer vos yeux sur Matthias, car vous
attraperez vite l'envie de vous mettre à la cornemuse tellement il
repousse les barrières de la six-cordes. Hallucinant, et c'est peu
dire de l'écrire car il faut vraiment voir ça !! voir
les photos Ce soir, avec un nouvel album sous le bras, le trio a de nouveaux
arguments à présenter au public. Si les hymnes tels que "Nobody's
laughting" sonnent comme jamais, le show est largement complété
par les interventions de Matthias qui nous présente ses petites inventions
comme la "Freak Box" ou "la guitare-tabla" sur laquelle
il joue des percus !!! J'en passe et des meilleurs. Je ne peux que vous conseiller
de vous jeter sur le futur dvd de cette tournée pour prendre la pleine
mesure de cette chronique... Je vous laisse... je vais me mettre illico-presto
à la cornemuse !!
Metallian Tour
2 >> Therion + Tristania + Trail of Tears + Mercury Rain
21/11/04 Toulouse Ramonville (Le Havana)
> organisation
: Havana Café website
En point final d'un périple dans le Sud Ouest qui avait pour but premier
la célébration des 20 ans de Killers près de Bayonne,
ce concert de Therion s'annonçait pour ma part comme un moment
très fort tant ce groupe m'a marqué depuis la découverte
de Vovin en 1998. Leur prestation de cette année au Graspop m'avait
bien sûr emballé mais avec un set de moins d'une heure le même
jour que Death Angel, Children Of Bodom, Saxon, Dimmu Borgir, Judas Priest
et j'en passe dur dur de tout savourer pleinement ! Par contre pour cette
deuxième édition du Metallian Tour qui réunissait autour
de Therion, Tristania, Trail of Tears et Mercury Rain, je comptais
bien profiter du concert des suédois à fond d'autant que les
échos des autres dates françaises étaient pour le moins
alléchant ! Et oui la date de Toulouse se trouvait être la dernière
date de cette tournée, et qui dit fin de tournée dit généralement
lâchage sur scène de la part des groupes
Il ne fallait pas arriver en retard, les anglais de Mercury Rain commençant
dès 19h30 devant un public visiblement à la bourre. Inconnu
au bataillon pour ma part, je savais juste que la chanteuse du groupe était
française, le set commence d'ailleurs par un chant a capella en français.
Pendant environ une demi-heure, on a eu droit à un heavy goth assez
sympathique et qui passe plutôt bien live malgré un paquet de
samples.
Rapide changement pour passer à la suite, à savoir les norvégiens
de Trail of Tears dont le dark metal gothique se fait désormais
sans chanteuse, on a droit à deux chanteurs pas forcement hyper complémentaire
et dont la prestation et loin de m'avoir convaincu
jusqu'à l'apparition
des membres de Therion sur scène pour jammer sur Caffeine de Faith
No More ! Christofer Johnsson et les frères Niéman sont hilares,
et pour cause on a droit à un Mats Levén complètement
déchiré, dont la seule tenue est un poster d'Imperia (groupe
avec une chanteuse blonde assez aguichante J) en guise de robe ! ça
y est la soirée est véritablement lancée, et de quelle
manière ! C'est d'ailleurs là que j'ai réellement percuté
que c'était la dernière date de la tournée et que d'autres
surprises devraient venir
Un peu euphorique suite à cela le début
de set de Tristania, autres norvégiens de la soirée, se résumera
pour ma part à l'attente du prochain écart au protocole =) Ce
sera après quelques titres avec l'apparition des membres de Trail
of Tears tous habillés avec des robes de soirée récupéré
backstage, effectuant un défilé et venant prendre part au morceau
interprété par Tristania qui passe d'un coup au second
plan. On ne sait plus trop ou regarder tant chacun y va de son numéro
personnel comme l'un des guitariste de Trail of Tears avec un rouge
à lèvres du plus belle effet et mimant la chanteuse de Tristania
qui reste imperturbable, ou le nouveau chanteur qui a du quand même
peiner un peu pour rentrer dans sa robe et qui y va de ses petites poses.
Mats Levén n'est pas en reste, il a délaissé son poster
d'Imperia pour lui aussi revêtir une robe noire du plus belle effet
! Moment vraiment excellent, j'espère que des photos vont circuler
:) Le concert des norvégiens de Tristania se terminera plus
calmement, et on aura loisir d'apprécier leurs compos de metal goth
avec une chanteuse vraiment charmante :p. Alternant parties lyriques et chant
plus classique, elle reste quand même vraiment figé sur scène,
même ses compères norvégiens en robe ne la feront pas
broncher, pourtant c'est pas faute d'avoir essayer ! Le chanteur du groupe
au look proche d'un hooligan anglais assure quand à lui des parties
vocales plus death et aussi quelques instrumentaux acoustiques à la
guitare. Un show qui passe quand même plutôt bien dans l'ensemble,
à revoir pour se faire une idée plus précise
Car
cette fois on passe aux choses sérieuses, c'est Therion qui arrive
et sans faire injure aux autres groupes présent sur l'affiche, on change
quand même de division. D'ailleurs quand on se rappelle qu'initialement
il avait été annoncé Orphaned Land et Finntroll pour
partager l'affiche avec Therion, on imagine la tuerie totale que cela aurait
pu être
Le changement est rapide, juste le temps de s'écouter un peu de Soilwork
et de se rendre compte combien le public qui nous entoure est jeune et féminin
:p. Quand le groupe débarque enfin, c'est pas peu dire qu'il y a du
monde sur scène ! Outre la batterie et les quatre choristes (deux femmes
et deux hommes) disposés de part et d'autre au fond de la scène,
on retrouve Mats Levén assurant le chant heavy, une choriste style
opéra sur le devant de la scène entourée des frères
Niéman à la basse et guitare et du père Johnsson au centre
assurant lui aussi des vocaux et la guitare rythmique. Dix personnes le compte
est bon ! Début du show sur les morceaux du dernier double album Lemuria/Sirius
B pour enchaîner sur les seuls morceaux joués ce soir de Secret
of the Runes " Asgard " et de Deggial " Seven secrets of the
Sphinx ". Le groupe sort également des morceaux peu joués
comme " in remembrance " (A'arab Zaraq Lucid Dreaming) ou "
Melez " de Lepaca Klifod qui nous replonge dans le Therion pré-Theli,
et donc dans sa version épuré sans choristes et avec Christofer
Johnsson au chant. A un moment on voit arriver sur scène les membres
des autres groupes (masculins uniquement dommage :p) habillé à
l'égyptienne avec une serviette sur la tête et une à la
taille ! Même les deux choristes masculins seront ainsi vêtus
et prendront place derrière leur pupitre ! Encore un très grand
moment live qui a été filmé par des roadies donc espérons
retrouver ça en bonus sur un futur dvd
Fin du set sur " The
Wine of Aluqah " du magistral Vovin, mais bon on se dit bien que la soirée
ne devrait pas se finir la dessus, impossible ! Et oui retour sur un enchaînement
" Cults Of The Shadow " - " To Mega Therion " monstrueux
et qui donne avec ces deux perles de Theli vraiment toute la pleine mesure
du groupe sur scène. Rideau ? et bien non, Christofer Johnsson revient
pour cette fois-ci remercier longuement les personnes ayant travaillé
dur sur cette tournée (staff, roadies) ainsi que les membres des autres
groupes avec qui l'ambiance à l'air d'avoir était excellente.
Un fan réussira même en plein discours à se faire dédicacer
par Christofer la démo cassette du groupe de 1990 (Time Shall Tell),
collector ! Avec donc tous les membres des autres groupes sur scène
(et autant dire que ça en fait du monde !) c'est parti pour un second
et dernier rappel d'anthologie consacré à des reprises métal.
Comme le précise Christopher Johnsson, il suffit de motiver Mats pour
avoir droit à un juke-box metal tant il excelle dans les imitations
des grands chanteurs. Première reprise avec du Mercyful Fate "
Black Funeral " ou on hallucine devant la facilité de Mats à
imiter les lignes de chants du King, pourtant loin d'être simple et
il suffit de fermer les yeux pour s'imaginer que c'est King Diamond sur scène
! Magique ! Puis vient Lemmy himself ou presque, Mats se lâchant dans
la présentation d'un " Iron Fist " certes décalé
par rapport au style de Therion mais au combien approprié pour terminer
ce concert en beauté et par la même m'achever sur un dernier
voyage au milieu de la fosse. Au final plus de deux heures de show qui ont
convaincu je pense la majorité du public sinon c'est vraiment à
désespérer ! On pourra toujours regretter l'absence de morceaux
comme " Flesh of the Gods " (Deggial), " Beauty in Black "
(Lepaca Klifod), " Invocation of Naamah " (Theli) etc. mais à
moins de jouer toute la nuit
Un grand merci à Metallian Concerts
de permettre à de tels groupes de se produire par chez nous et rendez
vous pour la 3ème édition ! (Fully)
Pour la set
list ça doit donner à peu près ça :
Blood Of Kingu - Uthark Runa - Asgard - Seven Secrets Of The Sphinx - Crowning
Of Atlantis - Typhon - Swarzalbenheim - Ginnungagap - In Remembrance - The
Wild Hunt
- The Invincible - Melez - The Rise Of Sodom And Gomorrah - The Khlysti Evangelist
- The Siren Of The Woods - The Wine Of Aluqah
Rappel 1 : Cults Of The Shadow - To Mega Therion
Rappel 2 : Black Funeral (Cover Mercyful fate) - Iron Fist (Cover Motörhead)