DISCHARGE
+ ANTICLOCKWISE
12/02/2011 - Secret
Place - (Montpellier - 34)
Si
le mythique Rockstore ne propose plus de programmation
orientée Rock comme il en était coutumier,
ce n'est pas pour autant que Montpellier ne vibre
plus sous les coups de médiators. Bien au
contraire, le rythme effréné des concerts
qui ont lieu pratiquement tous les soirs est en
passe de redonner le titre de capitale du Rock à
la cité sudiste.
Et pourtant
"Aujourd'hui, dans le centre-ville,
en marchant sur la place de la Comédie, un
punk m'a accosté pour discuter. Il se plaignait
que rien ne bougeait dans cette ville. Je lui ai
dis que Discharge jouait ce soir. Il m'a répondu
qu'il ne connaissait pas". Cette triste histoire,
nous a été relaté par le chanteur
d' ANTICLOCKWISE, combo qui ouvrait justement pour
DISCHARGE. Bien sûr, il y aura toujours d'insouciants
incultes qui se plaindront que rien ne bouge sans
s'informer de ce qui s'organise au Mojomatic, à
l'Up & Down, au Baloard, à l'Antirouille
et autre Secret Place.
Quoiqu'il en soit, nous, nous y étions pour
apprécier ce groupe culte, influence majeure
des Four Horsemen et autre groupes de la planète.
Mais retournons à la première partie,
qui a justifié son heure et demi de jeu par
une avalanche de décibels à mi-chemin
entre D-Beat et Anarcho punk. Ce groupe Montpelliérain,
qui possède en son sein un guitariste écossais
pas avare en tatouages, s'est donné sans
compter.
En plus de maîtriser son sujet, ANTICLOCKWISE
a affiché une décontraction et une
bonne humeur malheureusement peu communicative aux
deux/trois excités se trouvant sur le côté
de la scène, qui n'ont pas su gérer
leur taux d'alcoolémie et se sont pris pour
la Team Jackie Chang. Ce petit creux dans l'ambiance
(mais vite réglé par le service d'ordre
maison) n'a finalement pas réussi à
gâcher le set. Le final sera même de
haute volée avec l'arrivée sur scène
de Rat, le hurleur de DISCHARGE, bien motivé
à jouer les "guest " avec ce groupe
talentueux.
Avant cela, ANTI-CLOCKWISE a tenu à saluer
le public bien chaud ainsi que par la même
occasion, rendre hommage à tous les punk
Italiens, pays dans lequel ils ont joué récemment
et où ils ont été très
bien accueilli. Leur guitariste anglophone rajoutera
avec sincérité : " If you can,
go to Roma !!! ". ANTICLOCKWISE, c'est une
bonne claque garantie. Bravo les gars (et une fille
à la basse également).
Je persiste à dire à qui veut l'entendre,
qu'il n'y a pas de meilleures conditions que la
Secret Place pour apprécier ce genre de concerts.
Voir DISCHARGE sur une haute scène gigantesque
de 30 mètres de large, avec un son repiqué
par une énorme sono, c'est pas pour eux (ni
pour nous).
On s'en rend vite compte dès le premier morceau.
La proximité du public, un plafond très
bas et moins de 25 mètres carré de
scène au ras du sol, c'est l'idéal
pour qu'un tel groupe prenne son pied. Vous me direz,
ils ont également dû jouer dans des
squatts bien glauques aussi
La durée de leur prestation, toute aussi
longue que leur première partie, suffira
aux anglais pour nous mettre sur les rotules. Juste
un temps de chauffe pour le batteur qui affinera
les réglages de son matos sur les deux premiers
titres d'une set-list explosive. DISCHARGE fait
parti de ces groupes dont le son et l'énergie
n'a pas faibli après 30 années de
dévotion à la violence auditive.
Du haut de sa crête, Rat partagera très
souvent son micro avec les fans massés contre
lui (et réciproquement). Le spectacle, c'est
lui qui le fait. Derrière ça joue
concentré, voir même haut-perché
sur une autre planète pour ce qui est de
Roy 'Rainy' Wainwright le mythique bassiste. A croire
que certains n'ont pas encore récupéré
des acides gobés en 1977 !!!
Nous attendions DISCHARGE dans le sud depuis des
lustres et le concert aura finalement tenu toutes
ces promesses avec, répétons-le, une
première partie de qualité.
D-beat's not dead !!
(Thrash
Elliott)
http://www.myspace.com/anticlockwisefrance
toutes
les photos de PASSPHOTO par Camassel ici
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