AXEL BOMAN - "Wake up" - Backup Records 2012 - 12 titres. [ guitare ]

Le nouveau label indépendant, Backup records, nous présente ici sa première signature avec un album instrumental dans l'esprit de Joe Satriani et dont l'artiste se nomme AXEL BOMAN. Celui-ci est accompagné à la batterie de Piwee Desfray (Heavenly..) et à la basse d'Igor Lallai (Kaktus Project..).

Voilà pour les présentations, passons à l'analyse de cette oeuvre consistante en bien des points.
Tout d'abord, une douzaine de titres riches en notes et en rebondissements. On est loin de s'ennuyer dès lors que l'on apprécie ce style. Sachez quand même qu'Axel nous propose un large panel de compositions pas forcément réservées uniquement à une écoute "guitaristique". De vrais et bonnes mélodies qui plairont à toutes les oreilles même celles qui ne jouent pas d'intruments.
Passé les deux premiers titres qui nous montrent que le bougre sait s'y prendre avec un manche, on atterrit sur la planète sensation. Oui c'est clair que l'on pense souvent à l'ami Joe et même si c'est bien plus qu'un clin d'œil à cet artiste, on ne peut que rester admiratif par le savoir-faire d'AXEL BOMAN. Ça sonne !!
Il faut dire qu'un grand soin a été apporté à cette production, qui n'a pas à rougir des rondeurs du dernier opus studio de Satriani par exemple (j'ai fais une comparaison précise en enchaînant les deux albums).

Pour comparer avec ce qui existe autour de nous, on peut affirmer que ce "Wake up" est moins fou-fou qu'un disque de Manu Livertout ou bien de l'ovni finlandais d'Elmo Karjalainen reçu ces dernières semaines. La démarche n'est pas la même bien entendu.
Mes plages préférées sont le magnifique "Irish Coast" avec un final aux sonorités de cornemuses, ainsi que "Celtic tears" qui me fait dire qu'Axel a certainement des affinités avec le pays du trèfle.
Le cœur de l'album nous amène à son titre-éponyme,"Wake up", qui traîne dans ses filets des guirlandes de notes magiques. C'est dans cet exercice où la mélodie domine que l'on sent AXEL BOMAN parfaitement à l'aise. Le très jazzy-santanesque "Zazz" apporte également de bonnes vibrations.
Donc ne cherchez pas dans ce disque d'abracadabrantes envolées ou des chorus extra-terrestres, c'est pas le genre de la maison. C'est beau tout simplement.

(Thrash Elliott)

Contact : (vidéo : ici / label : http://www.backup-records.com/backup/home.php)

AMNEGA - "Red Bracelet" - autoprod. 2011 - 9 titres. [ Metal ]

Originaire de l'est de la France, le groupe Amnega sort son premier album, intitulé "Red bracelet", en référence à la chanson éponyme du disque traitant de l'anorexie.

Au premier abord, nous avons dans les mains une pochette d'album nous faisant étrangement penser à beaucoup d'autres (Marilyn Manson "Mechanical Animals", Mass Hysteria "Une somme de détails", Placebo "Meds"...) ce qui s'avèrera infondé vérification faite. Pochette sombre, mannequin amaigri, l'ambiance de "Red Bracelet" est posée.

Le groupe nous délivre 9 titres de metal/death dans la lignée de groupes comme Obituary ou Gojira (pour le coté technique), teinté de différentes nuances gothiques, voir mélodiques (à la Dark Tranquility). Les riffs sont clairement tournés vers l'efficacité (comme par exemple sur le titre "Flores martyrium" et son break monstrueux ou sur le titre "Amnega" !), ce qui doit sans aucun doutes s'avérer un grand plus en live. Le groupe se fend également de nombreux solos tout au long de l'album voir carrément de passages bien plus calmes, comme sur le titre "Rejected Sense".
La voix se prête relativement bien au style, et le chanteur/guitariste Didier Strentz nous gratifie de textes avec des thématiques aussi variées que la pollution, la religion ou encore l'anorexie. Seul bémol en ce qui concerne le chant : quelques fautes de justesse par endroits !
La production est relativement bonne pour un enregistrement home studio.

Si au final les différentes nuances musicales de Amnega permettent au groupe de ne pas s'enfermer dans la monotonie, celles-ci peuvent dérouter au fil de l'album et poussent à s'interroger sur la réelle identité musicale de la formation. Avec "Red Bracelet", Amnega passe plutôt bien le cap du premier album, mais l'on reste toutefois un peu sur sa faim. Espérons pour le prochain effort du groupe des compositions dans la même lignée avec toutefois une orientation musicale plus marquée et une production plus conséquente. A ce moment là, Amnega aura certainement tout ce qu'il faut en mains pour réussir. J'attends le prochain album avec enthousiasme !

(Mars le Noir)

Contact : (Groupe : http://hexagometal.frenchboard.com/t541-amnega / http://www.sdgbasse.fr/crbst_3.html)

ATLAS LOSING GRIP - "State of unrest" - Black Star Foundation 2011 - 13 titres. [ Punk rock ]

Un groupe suédois qui joue du Punk rock, c'est pas loin du cliché ça, non ? Millencolin, Satanic Surfers, Hellacopters, No fun at all… liste à laquelle nous pouvons désormais rajouter ATLAS LOSING GRIP.

Pour qui suit la scène punk & hardcore, ce nom doit vous être familié étant donné que le combo a réalisé une paire de productions et comme bon nombre de ses compatriotes musicos a déjà parcouru une bonne partie de l'Europe en van immatriculé à Lund (proche de Malmoe).

Comme d'habitude dans ce genre, l'impression de "déjà entendu" se fait directement sentir dès la première écoute. En parcourant le livret du digipack, je me suis enlassé dans des lyrics intelligents et positifs tout en restant attentif aux mélodies qui parcourent ce disque. C'est fou comme de bonnes paroles transforment les refrains en de gros aimants qui ne vous lachent plus d'un centimètre. "Closer to the end" et "Different minds" ont été les premiers titres à se faufiler dans mon esprit pour être ensuite rejoints par l'ensemble de l'album. Ayant rédiger cette chronique tardivement je me surprend encore à apprécier l'atmosphère de bien être qui s'en dégage. Positive vibration, je vous disais...

Plus haut nous parlions de Millencolin ou des Satanic Surfers, c'est un condensé de ces combos qui compose le background d' ATLAS LOSING GRIP. Quand je cite Millencolin, il s'agit celui de "Life on a plate" (1995) et non pas des derniers albums plutôt ... euh... rock. "State of unrest" propose donc 13 titres assez rapides et empreint d'une légère touche de hardcore plus que bienvenue. Concernant les Surfers Sataniques, l'évidence est de mise quand on sait que le chanteur, Rodrigo, postillonne dans les deux micros simultanément depuis 2009.

Niveau son, c'est pas un hasard si j'avais des airs de Rise Against dans la tête en écoutant ATLAS LOSING GRIP, le mixage ayant été assuré par Jason Livermore. Inutile de vous dire que rien ne dépasse (ce qui ne plaira pas à tous les keupons).

J'ai raté le groupe en live à Montpellier juste après l'été mais la scéance de ratrapage grâce à leur web-report (on se console comme on peut) a révélé de sympatiques musiciens qui ne se prennent pas la tête en tournée.

J'en profite pour rajouter que leur label, Black Star Foundation, a un autre excellent groupe à son catalogue : YERSINIA, n'hésitez-pas à les découvrir.

(Thrash Elliott)

Contact : (Groupe : http://www.atlaslosinggrip.se/ / http://www.mokain.com/)

AS WE BLEED - "Hail the sick ones" - Autoprod 2010 - 9 titres + bonus. [Metal core]

Pour un natif du sud de la France, déménager vers la Normandie est synonyme de suicide mental. Outre le déracinement social et le climat hostile, il faut admettre qu'entre jouer "Nothing else matter" avec sa gratte, le torse nus, entouré de sirènes au bord de la Méditerranée et faire des barrés avec des moufles sur les froids galets d' Etretat, entouré de… pas grand monde, le choix est évident.
Tout ça pour introduire le fait que le Crew Normand a encore frappé un grand coup (par jalousie, le réflexe de critiquer le climat est monnaie courante de par chez nous).
Après Primal Age, c'est ce mois-ci au tour d' AS WE BLEED de dévaster nos hauts-parleurs avec la sortie de "Hail the sick ones".
Armé d'un bélier en forme de guitare, le quatuor se positionne désormais en tête des groupes oeuvrant dans le Metalcore pour brutes épaisses. Une intro suivie de huit bombes et d'un bonus à peine imaginable, sont suffisant pour laisser un souvenir impérissable à l'auditeur.
Cet assemblage réussi de Metal "quasi extrême" et de Hardcore a su éviter les grandes lignes du genre en insufflant une certaines fraîcheur a des compos variées.
En puisant dans des styles que l'on ne s'attendait pas voir afficher si ouvertement dans la scène hardcore, on se retrouve avec par exemple un "Nothing more to say", véritable hommage, conscient ou pas, au "Black Sabbath" (le titre) du quatuor de Birmingham. Inattendu, n'est-ce pas ?
Pour le reste chaque titre est assomant avec des plans que ne renieront aucuns des thashers ou death métalheads qui lisent ces lignes. "Forever sworn to the black lodge" en est le plus évident reflet. Les gars d' AS WE BLEED savent manier la composition avec adresse et créer des hymnes en devenir ("Don't fear the song of a living dead", "Death of a believer…") avec toujours cette particularité de nous étonner (l'enchainement des parties postcore dans "The slow motion" avec un breakdown qui bascule sur le titre suivant… énorme !).
Bon certains risquent de se fâcher tout noir à l'écoute du chanteur typé hxc qui s'égosille comme un damné. Pour ma part, le sympathique Alan, aidé de Mathieu ainsi que d' une colonie d'Aliens pour les backings, m'ont mis une bonne claque. J'appelle cela un chant efficace. Hé les métalleux, y a pas que Dickinson dans la vie…
Si cet album homogène et rempli de rage ne fait pas date, que l'on m'attache sur la plage de Deauville en plein mois de décembre.
Honte à moi, j'allais oublier de mentionner le titre bonus, à savoir l'improbable "Wasting away" du projet de Max Cavalera et d'Alex Newport (Fudge Tunnel) : NAILBOMB. J'vous avais dis qu'ils avaient bon goûts ces normands.
Allez sans rancunes pour les moufles… (Thrash Elliott)

Contact : (Groupe : http://www.myspace.com/aswefukinbleed)

APEIRON - "The cruel crime" - Autoprod 2008 - Ep 4 titres. [ Metal hybride ]

Sans crier garde, APEIRON débarque de son Italie natale avec de fermes intentions quand au devenir de leur musique. Pour l'instant, seules quatres compositions sont présentées aux médias, en attendant un éventuel album. C'est pourtant suffisant pour nous montrer leurs prétentions en matière de Metal.
Le style pratiqué est assez déroutant au premier abord. Non pas par excès d'originalité mais plutôt par l' afflût de sonorités diverses qui ont tendance à disperser notre attention.
En 20 minutes que dure le disque, on pense autant à Cradle Of Filth, In Flames (old) qu' à Moonspell (époque "Wolfheart"). C'est dire si le spectre que couvre APEIRON est large. Bon, vous me direz, cela reste du Metal.
Rajoutez à cela une légère touche de progressif qui aère l'ensemble mais qui ne nous aide pas plus à nous situer.
Finalement on se dit que : soit le combo Italien a du mal à digérer ses influences et cet enregistrement est là pour évacuer ce trop plein, soit il s'essaye à un style hybride qui aura du mal à passer chez l'auditeur moyen, très attaché à étiquetter précisément les groupes qu'il écoute.
Quelques bonnes idées parcourent cependant les compositions même si on a tendance à les associer à quelque chose de déja entendu dans les trois groupes sités plus haut.
Il en reste quatre compositions, bien produites, mais manquant un peu de dynamisme.
Attendons la suite et surtout un futur album qui nous en dira plus sur leur potentiel. (Thrash Elliott)

Contact : (Groupe : http://www.apeironet.it / http://www.myspace.com/apeiron)

ALIVE INC - "Alive" - Brennus 2007 - 13 titres. [ Rock FM ]

- Qui veut jouer ??
Vous là, avec le tee-shirt Mayhem, approchez s'il vous plait et écoutez moi bien :
- Quel est le point commun entre Bon Jovi, Kenny Loggins et Joe Satriani ?
- Euh... les Bretons du groupe " C'est l'heure ", il me semble.
- Ah, désolé jeune homme. Non seulement ce n'est pas la bonne réponse mais les énormissimes Slayer sont américains et ils jouent plutôt du thrash metal...
- Ah, excusez-moi d'être désolé à mon tour m'sieur le webziniste mais ma p'tit amie m'a rapporter une démo-tape du groupe " C'est l'heure " directement de Paimpol et ce trio pratique un hard FM de haute tenue.
- Autant pour moi jeune homme. J'espere pour eux que Kerry King Le Grand n'en saura jamais rien, sinon...
Pour l'heure, je répête ma question :
- Citez-moi un combo, français qui jongle avec des refrains accrocheurs, des rythmes entraînants et dont le guitariste voue une véritable admiration pour Joe Satriani ?
- Je n'vois vraiment pas m'sieur...

Il s'agit du groupe ALIVE INC, dont les membres ont su marier leur passion commune pour le rock anglo-saxon et la musique instrumentale. Finalement plus rock que hard, leur musique est calibrée pour des oreilles en quête de mélodies. Ici tout est polissé et il est inutile de chercher une note indisciplinée qui dépasse, Vous n'en trouverez pas.
La production ainsi que les arrangements sont au top.
Sans atteindre des sommets d'originalité, les compos s'avèrent interressantes avec une instrumentation très riche. A ce titre, Sebastien Lanceau fait étalage de son savoir-faire tant à la guitare au style Satrianesque (l'instrumental " Lisa-Marie's song " en est un cinglant hommage) qu'au chant qu' il maîtrise parfaitement. Rappelant Jon Bon Jovi, sa voix est bien agréable.
Ici, les compos sont adéquates pour passer en boucle à la radio, sauf qu'en France les hautes instances FM sont malheureusement peu réceptives au hard rock aux sonorités " commerciales ". Du coup vous aurez peu de chance d'entendre le dansant " Alive ", le groovy " Put your hand in your pocket " ou la ballade " Blind " qui pourtant pourraient toucher un large public adepte de la radiodiffusion.
Si les amateurs purs et durs de Metal ne seront pas les premiers à se jeter sur cet album, les die-hards fan de Rock US et autre AOR y trouveront largement leur bonheur.
Au titre des surprises, je ne peux que vous conseiller d'écouter leur reprise de R.E.M. (" Losing my religion ") qui est excellente.
Avec un sens accru de la mélodie, ALIVE INC a une très belle carte à jouer dans ce genre.
Un très bon DVD est également dispo pour voir tout cela en image. (Thrash Elliott)

Contact : (Groupe : http://www.myspace.com/aliveinc / http://www.fm-management.net)

ADRANA - "Perturbatio" - autoprod. 2008 - 14 titres. [ Metal Sympho ]

S'aventurer dans l'aire de jeu du Metal symphonique, c'est comme traverser des sables mouvants. L'exercice est très risqué. Depuis une dizaine d'année, plétore de groupes " roulent des mécaniques " en oeuvrant dans ce style, parfois avec succès (Nightwish, Rhapsody, Within Temptation, After Forever, Krypteria...) souvent avec difficultés (les autres...).
Il faut dire que l'arrivée d'une chanteuse aussi douée que Tarja Turunen (ex-Nightwish) dans le monde du Metal a mis la barre très haute. A vouloir s'en approcher, beaucoup y ont laissé de leurs cordes vocales alors que d'autres, à défaut de posseder une " magic voice " en leur sein, ont préféré miser sur des orchestrations plus subtiles.
S'il est vrai que la voix est essentielle dans ce style, on a souvent tendance à ne juger que cet élément, au détriement de la structure musicale. Dès les premieres mesures de cet album, labellisé " Opera Metal ", j'en ai fais de même.
Rapidement on se rend compte que l'on a affaire à une musique de haute volée (" The Nymph's corpse " et " Gabrielus " sont carrément magiques), et bien sûr à une chanteuse de grande classe. Et comme si cela ne suffisait pas un concept est développé tout le long de cet ambitieux " Perturbatio ".
La finesse des orchestrations qui font la part belle tant aux synthés qu'aux guitares, nous fait plonger dans un univer qui ravira les fans d'un celèbre groupe Italien. Le chant a pour effet de magnifier l'ensemble et on ne peut s'empêcher de comparer Anne à la diva Finlandaise. Oui rien que ça !!
Sans appréciation excessives que je pourrai regretter dans quelques temps, je crois sincèrement qu' ADRANA nous présente ici, LA chanteuse lyrique que le Metal français se devait d'avoir (le titre " Mortualia " à lui seul vous convaincra). En effet, ne sommes-nous pas, nous public français, les plus fidèles " supporters " de ce genre ? De Rhapsody à Within Temptation, tous ont fait un carton en France.
Il y aurait encore tant à dire sur ADRANA mais je vous laisse le soin de le découvrir. Les aficionados de chant lyrique et d'orchestrations ne regretterrons pas cette saga " made in France ". Une belle découverte. (Thrash Elliott)

Contact : (Groupe : http://www.adrana.com )

ALVINELLA POMPEJANA - "Schizophrenic Ears" - autoprod. 2008 - 11 titres. [ Puzzle Thrashy Rock ]

Après avoir reçu leur démo 3 titres il y a de celà une année à peine, le trio Stephanois nous ressert une dose de son Puzzle Thrashy Rock.
Et cette fois-ci, c'est du sérieux avec la sortie de leur tout premier album.
Jeter en pature son rejeton dans la gueule des médias et attendre que ceux-ci digèrent ou vomissent leurs impressions, cela ne doit pas être de tout repos pour des musiciens qui ont tout donné pendant les derniers mois.
Pour ce qui est de notre avis, le nouveau-né est en tous points fidèle à l'impression que nous avait laissé leur démo, ALVINELLA POMPEJANA est resté attaché à son style atypique et torturé.
Pendant que le chant clair nous offre de précieuses mélodies, les guitares tantôt sages mais majoritairement bien lourdes nous apportent notre ration de riffs avec un son des plus moderne.
Cette incertitude entre rock et metal fait finalement le charme de ce groupe, au même titre que les Montpelierains de Paraverse par exemple (mais en moins grunge).
Une grosse inflence Metal mais pas seulement... et cela s'entend.
Les conservateurs diront que c'est trop calme pour du metal et d'autres que cela sonne trop metal pour du rock. Laissons-les se torturer l'esprit, en attendant qu'ils mettent leur culture musicale à niveau...
Démarrant avec l'accrocheur "Schizophrenic Ears ", cet album s'engage sans tarder sur le droit chemin. Jonglant avec plusieurs styles, ALVINELLA POMPEJANA essais de nous tenir attentif tout au long des onzes titres. L'exercice n'est pas facile, vous l'aurez compris, car les compos, variées de l'une à l'autre, sont là pour nous faire tourner en bourrique.
Au programme vous aurez droit à du heavy-fusion au rendu impeccable avec "Consciousness", du thrash bien lourd avec " Lives ", du modern-core un peu convenu avec "Innocents", une ballade avec "Pacemaker"...
Quelques sonorités electroniques, en faible quantité, sont même de la partie.
Si l'on se demande parfois si le groupe sait lui-même où va sa barque, on ne peut que s'incliner sur le talent des compositeurs qui tiennent la barre.
A mon sens, les titres forts sur lesquels vous devez vous pencher en priorité pour vous faire une idée du trio sont "1, Electrons", "21 Grams" et bien sûr le sus-nommé "Schizophrenic Ears " (sans oublier "Consciousness" ). ALVINELLA POMPEJANA est à soutenir vivement, ne serait-ce que pour son initiative aventureuse.
Reste à vous convaincre que l'inquiétant patronyme du groupe ne concerne pas une pratique sexuelle martienne puisque c'est le nom scientifique d'un petit vers (" le vers de Pompeï "), animal 100 % underground, qui vit à "- 2500 mêtres" sous terre. (Thrash Elliott)

Contact : (Groupe : http://www.myspace.com/alvinellapompejana )

AS EDEN BURNS - "The great celestial delusion" - Candlelight rec.2008 - 8 titres. [ Néo Death ]

Originaire de Houston, AS EDEN BURNS évolue comme bon nombre de combos qui peuplent la scène US actuelle, dans le Thrash / Deathcore burné et sans compromis. Enfant bâtard de LAMB OF GOD, JOB FOR A COWBOY et BLACK DALHIA MURDER , le gang texan s'y connaît en folie destructrice et mixe à merveille ses influences néo-thrash avec un Brutal Death totalement hallucinant de furie et d'une complexité ébouriffante. 'The great celestial delusion', qui ouvre le bal et illustre parfaitement la page Myspace du combo, 'Endless Rebirth', 'Ever again', 'The golden age', la démence semble avoir pris possession de ces âmes damnées qui ne s'autorisent aucun répit dans leur entreprise de démolition. Ça blaste, ça hurle, ça vocifère, c'est bourré de riffs et de solos précis comme des scalpels, et ça désosse tout sur son passage. Avec ce premier album, AS EDEN BURNS poursuit sur la lancée de son EP 'Trace the artery', sorti en 2006 et même s'il est encore en recherche d'identité propre, ne peut se voir reproché de ne pas tout donner pour y arriver. En attendant, si BLACK DALHIA MURDER perd un de ses membres, il trouvera chez AS EDEN BURNS les pièces de rechange idéales pour son line-up ! . (YvesZ)

Contact : (Groupe : http://www.myspace.com/asedenburns )

ALGHAZANTH - "Wreath of Thevetat" - Woodcut rec. 2008 - 8 t. [ Black Metal sympho ]

Alghazanth est un groupe Finlandais dont je n'avais jusqu'à présent jamais entendu parler. Si c'est aussi votre cas, vous n'en apprendrez pas plus en cherchant leur page Myspace car elle n'existe pas, le leader du quintet ayant clairement affiché son opinion par un " Fuck myspace " sur le cd. J'ai bien aimé ce détail... Pour infos, la formation existe depuis le milieu des années 90 et ils ont sortis quelques démos et pas moins de 5 albums.
En s'inspirant délibérément des deux productions Black metal ayant eu le plus d'impact sur le public, à savoir " Enthroned Darkness Triumphant " de Dimmu Borgir et " At the heart of winter " d' Immortal, Alghazanth pourrait facilelent être taxé d' opportuniste. Si cette voie était plus que saturée il y a de celà même pas deux ans, avec des formations se ressemblant les unes aux autres, on peut dire qu'actuellement c'est le calme plat.
Du coup en cette période de disette, chacun pourra apprécier ce groupe Finlandais à sa juste valeur, sans trop d'éléments de comparaison venues de la scène actuelle.
Dire que la bonne qualité de la production y est pour beaucoup dans la réussite de ce disque serait réducteur. Certes, les huit compositions présentées sont claires, puissantes mais elles sont également imprégnées de l'élément essentiel d' Alghazanth : la furie.
En peu d'écoutes on décrypte rapidement leur sentiment de haine, ne serait-ce que par le biai de, Goat Tormentor, leur excellent vociférateur (et bassiste). Malheureusement, un fois la surprise passée et à cause de titres un peu " longuets ", on a tendance à se lasser des nombreux plans qui tournent en rond autour du pentacle.
Bon, alors, bon ou pas bon cet album ?
Franchement, dire qu'il s'agit là d'un mauvais album serait passible du buchet car les compos sont percutantes et la voix envoutante. Par contre, le fameux " 'ti kek choze " qui aurait pu rendre " Wreath of Thevetat " indispensable est absent. (Thrash Elliott)

Contact : (Groupe : www.alghazanth.com )

AZRAEL - "Obdurate/Unto Death" - Moribund Rec. 2008 - 9 t. [ Black Metal ]

AZRAEL est une formation Américaine de Black Metal qui ne sort pas exactement un nouvel opus mais la réédition de la démo "Unto Death" (2001) et du mini Cd "Obdurate" (2002). Grâce au label Ricain Moribund Records ceux qui n'ont pu s'approprier les originaux peuvent désormais s'offrir l'ensemble en un seul CD.
Tout d'abord je vous préviens le son est horrible, ce risque d'en rebuter plus d'un. En plus les plans proposés ne sont pas des plus originaux puisque maintes et fois entendus déjà dans d'autres formations. Bien évidemment vous aurez droit à des cris écorchés, du blast, du riff monotone avec des plans répétitifs lassants. Si vous appréciez le Black Metal crading, sans imagination aucune et composé d'une succession de notes répugnantes alors AZRAEL est pour vous. Merci qui, merci Moribund ! (Jean-mimi)

Contact : (Groupe : www.moribundcult.com )

ALREADY SALTED - "A vendre" - Autoprod. 2007 - 9 t + bonus. [ Rock ]

Comme son nom ironique ne l'indique pas, Already Salted (" deja salé "), est un groupe de rock engagé originaire des alentours de Paris (Clamart).
Faisant suite à " Enculés " (2005 - premier album écoulé à 400 ex. dont 25 saisis par la police…), cette nouvelle production puise son énergie dans le Garage-rock le plus intègre, c'est à dire celui qui tâche et qui ne passera jamais dans les grands médias. Leur musique laisse également apparaître un certain penchant pour le gros son à tendance Metal, mais uniquement sur certains passage. L'ensemble sonne, en majorité, très " punk ".
S'ils n' ont pas ré-inventé la poudre, ces neufs titres (plus le ghost-track bonus, véritable " hymne à la police " qui vaut le détour) sont exécutés avec un entousiasme non dissimulé, ce qui fait plaisir à entendre.
Le mixage et le son général est de qualité. Rien à voir avec la démo enregistrée dans un squatt avec un ampli à pile, nous avons affaire ici à un "true" album.
Après plusieurs écoutes attentives la première référence qui me vient à l'esprit est O.T.H.
Est-ce que cela est du aux sonorités " garage " ainsi qu'aux paroles crues et légères comme les affectionnait le célèbre groupe Montpellierain ? Certainement.
Pour les parties les plus rentre-dedans, c'est du côté de LOFOFORA qu'il faut regarder mais je le répête, ce n'est pas récurent.
Par ses textes enragés, " A vendre " s'adresse surtout aux plus révoltés d'entre-vous, le rejet du système et de la bétise humaine étant monnaie-courante au fil de l'album.
Ce disque est disponible auprès du groupe dans une version digipack très sobre. Tiens pour être complet, Already Salted rend également hommage aux Bérurier Noir en reprenant leur classique "Pavillon 36" sur la compil "Carnaval Bérurier".
Une sympathique découverte. (Thrash Elliott)

Contact : (Groupe : http://alreadysalted.free.fr/v5/ / http://www.myspace.com/alreadysalted)

ABIGAIL WILLIAMS - "In the shadows of a thousand suns" - Candlelight 2008 - 10 t. [Black metal ]

Abigail Williams, protagoniste funeste de l'affaire des sorcières de Salem et du terrible procès qui s'en suivit, effigie de l'obscurantisme le plus vil et le plus navrant offre aujourd'hui son nom à un combo à la musique aussi terrifiante que cette histoire de sorcellerie qui a ébranlé l'Amérique puritaine de la fin du 17ème siècle. Le combo qui nous intéresse ici arrive tout droit de New York, et après des débuts chaotiques, une démo non officielle 'Galow Hill', un split, un déménagement de Tempe, Arizona vers Chicago puis finalement Big Apple, publie un 'In the shadows of a thousand suns' terriblement efficace. Oeuvrant dans un Black Metal directement inspiré par EMPEROR (Trym était d'ailleurs pressenti pour assurer les sessions de batterie avant que Samus ne rejoigne finalement le groupe comme membre permanent), ABIGAIL WILLIAMS livre une prestation d'exception, violente, agressive et tout bonnement effrayante. Boostée par une rythmique frénétique, des guitares sursaturées et des claviers inquiétants, la musique du combo est définitivement portée par la folie vocale de Connor Woods, absolument hallucinant de haine et de possession ! Amateurs de musique diabolique, ruez vous, toutes croix renversées dehors, chez votre disquaire, la bande-son de votre prochaine messe noire n'attend que vous ! ! (YvesZ)

Contact : (Groupe : http://www.myspace.com/abigailwilliams)

AGENDA OF SWINE - "Waves of Human Suffering'" - Relapse 2008 - 13 t. [ Thrashcore ]

AGENDA OF SWINE signe avec 'Waves of Human Suffering' son premier album chez Relapse Records, le label qui compte dans ses rangs une belle brochette de poètes parmi les plus gratinés de la planète Métal. Force est de constater que le combo californien fait honneur au statut de cet illustre label, avec un album décapant en diable qui devrait mettre le feu à votre platine. Formé en 2006, AGENDA OF SWINE réunit quelques figures du petit monde du bourrinage intensif, avec Pete Ponitkoff au chant (BENUMB), ainsi que Jeff Lenorman et John Gotelli (VULGAR PIGEONS) aux guitares. Résultat, un Hardcore abrasif à souhait, parsemé de Grind dans la grande tradition de S.O.D. ou encore NAPALM DEATH. Pete, dont le registre vocal oscille entre Billy Milano et Rob Dukes (EXODUS) n'est pas étranger à cette touche Hardcore qui contrebalance les guitares acérées connotées Death / Thrash, donnant à l'ensemble une personnalité que bon nombre de combos vont très vite envier. Moments forts de l'album, les titre d'intro 'Gethsemane / Lost Apathy', la folie furieuse de 'End of all ends' qui aurait pu être composé par Gary Holt, le lancinant 'Eradication of the seeds of purity' et 'Conditioned for failure', totalement barré. Résultat, un album uppercut dont l'interprétation live devrait colorer en rouge sang le moshpit ! . (YvesZ)

Contact : (Groupe : www.myspace.com/agendaofswine / label : www.relapse.com/)

AIRBOURNE - "Runnin' Wild " - Roadrunner Records 2008 - 10 titres. [ Hard Rock ]

Voici le fils spirituel des AC/DC et ROSE TATTOO qui a pour nom AIRBOURNE et je peux vous assurer que la relève est sacrément bien assurée. Du Rock bien efficace sans fioritures qui va droit au but, celui de vous faire headbanguers pendant plus de 40 minutes. Même si les plans sont empruntés aux formations citées ci-dessus, AIRBOURNE sait nous faire saliver avec des petites perles de Hard Rock vivifiant comme ''Stand Up For Rok'n'Roll', 'Runnin'Wild', 'Too Much, Too Young, Too Fast', 'Diamond In The Rough'. Alors bien sûr certains vont ranger un peu facilement AIRBOURNE dans la catégorie copie/carbone mais le jeune combo Australien va plus loin avec des passages à la MOTORHEAD qui aurait copulé avec ROSE TATTOO et AC/DC, une partouze à trois en quelque sorte. Bref, du Hard Rock plus cradingue à la NASHVILLE PUSSY ou encore à la AMERICAN HEAT. Une putain de bombe qui ne lasse jamais et qui n'a pas fini de nous surprendre en plus d'être convaincante. Du pur jus rock'n'rollien.(Jean-mimi)

Contact : (Groupe : www.airbournerock.com )

ANATHEMA - "Hindsight" - Kscope Music / Peaceville 2008 - 10 titres. [ Atmo ]

On ne compte plus les fans d'ANATHEMA qui, depuis la sortie de "A fine day to exit" en 2004 et les rumeurs persistantes sur l'avenir incertain du groupe, sans maison de disques pour l'héberger suite à la disparition du label Music for Nations, n'en finissaient plus de défaillir à chaque communiqué de presse concernant les frères Cavanagh. Le début d'année 2008 les aura quelque peu rassurés sur les intentions des britanniques qui annonçaient travailler sur non pas un mais deux albums à paraître dans l'année. Un nouvel album, toujours en cours de préparation à l'heure actuelle, et une série de titres réinterprétés en semi-acoustique et compilés dans une nouvelle rondelle intitulée 'Hindsight'. Et quelle interprétation ! Organisé autour de dix titres parmi les classiques d'ANATHEMA, 'Hindsight' est un bonheur pour les tympans les plus sensibles. Axé sur la période la plus récente de la discographie du groupe, entendez par là l'album 'Eternity' paru en 1996 et ses successeurs, 'Hindsight' fait la part belle aux orchestrations et arrangements subtils, aidé en cela par la présence du violoncelliste Dave Wesling. Le pensionnaire du Royal Liverpool Philharmonic Orchestra et ami du groupe avait d'ailleurs tourner avec ANATHEMA en 2004 et apparaît sur le DVD 'A Moment in Time'. Le résultat est brillant et même si on évolue dans un univers plus proche de PINK FLOYD que du Doom développé par le groupe à ses débuts, on se laisse vite envelopper par les ambiances vaporeuses tissées autour de 'Fragile Dreams' et 'Inner Silence' ('Alternative 4'), 'Leave No Trace' et 'Temporary Peace' ('A fine day to exit'), 'One Last Goodbye' ('Judgement'), 'Flying', 'A Natural Disaster' et 'Are You There?' ('A natural disaster'), et Angelica' ('Eternity'). Les inconditionnels seront ravis et définitivement rassurés par cet exercice, et le nouveau titre 'Unchained (Tales of the unexpected)' finira de persuader l'amateur d'éclectisme musical sur la valeur et la côte d'ANATHEMA pour les années à venir. (YvesZ)

Contact : (Groupe : www.myspace.com/weareanathema / label : www.active-entertainment.fr )

AKPHAEZYA - "Anthology II" - Ascendance Rec. / Innovative 2008 - 11 titres. [ Eklektik Metal ]

La France, pays de la bonne bouffe s'il en est, connaît depuis quelques années une révolution derrière les fourneaux de certains grands chefs qui, à l'image de Thierry Marx ont inventé la gastronomie moléculaire à grands coups d'azote liquide et d'émulsions explosives. Faisant sauter les codes et les dogmes de la profession, la cuisine ainsi réinventée n'a de cesse de se renouveler et la créativité débordante de ces chefs n'en finit plus de ravir nos papilles gustatives. AKPHAEZYA souhaite visiblement compléter ce ravissement en soignant à son tour un autre de nos sens, l'ouïe. Originaire d'Orléans, le combo triture, déstructure, mixe, et expérimente à tour de bras. De riffs résolument Black en ambiances de cabaret, de mélodies subtiles en plans jazzy, de rythmes barrés en harmonies psychédéliques, c'est une explosion de sonorités à laquelle nous avons droit avec ce 'Anthology II'. Rajoutez à cela le chant complètement halluciné et parfaitement maîtrisé de la belle Nehl Aëlin, sorte de Tori Amos sous acide dont le piano déglingué renforce encore la ressemblance, et vous obtenez la claque du mois. Totalement inclassable, AKPHAEZYA reprend le flambeau des MR BUNGLE, FANTOMAS et autres TOMAHAWK, trois projets portés par un autre grand amateur de la déconstruction des dogmes musicaux, j'ai nommé Mike Patton. La révolution est en marche … (YvesZ)

Contact : (Groupe : www.myspace.com/akphaezya / label : www.innovative-promotion.net )

ABYSMAL DAWN - "Programmed to consume" - Relapse Records 2008 - 9 titres. [ Brutal Death ]

Après un EP 'From the ashes' très réussi en 2006, les californiens de ABYSMAL DAWN remettent le couvert en 2008 avec leur premier véritable album 'Programmed to consume'. Oeuvrant dans le Brutal Death le plus travaillé qui soit, le combo de Los Angeles reprend à son compte la recette qui a si bien servi quelques grands noms comme NECROPHAGIST, DECAPITATED et MORBID ANGEL, pour ne citer que les premières influences qui viennent à l'esprit à l'écoute de ce premier méfait. Piochant également quelques ingrédients chez BEHEMOTH pour agrémenter le tout de touches Black Death, ABYSMAL DAWN impose une musique sans concession qui leur a permis d'ouvrir notamment pour EMPEROR l'an passé. Mené par un Charles Elliot dont les growls et les hurlements font trembler les murs, soutenu par des guitares aux riffs épais et une rythmique implacable, ABYSMAL DAWN frappe fort et la qualité de ses compositions, à commencer par 'Programmed to consume', 'Grotesque modern art' et 'The descent', en fait un outsider de poids dans la course au plus gros marteau pilon de l'année. Avec ce premier album, ABYSMAL DAWN fait sienne la formule selon laquelle " la brutalité n'attend pas le nombre des années !". (YvesZ)

Contact : (Groupe : http://myspace.com/abysmaldawn / label : www.relapse.com )

ASSAILLANT - "Wicked Dream" - Dockyard 1/ Underclass 2008 - 11 titres. [ Power Death Metal ]

Cette formation Suédoise, formée depuis 2004, sort son second opus "Wicked Dream" qui fait suite à "Nemesis Within" (2006). Ce combo nous offfre du Power Metal très puissant, avec une légère touche de Death mélodique.. Autour du chanteur Peter Sundquist, véritable rouleau compresseur de la corde vocale, vous trouvez le jeune guitariste Oskar Norberg (dont ses deux frères Emil & Nils jouent respectivement dans PERSUADER et NOCTURNAL RITES), ainsi que l'autre guitariste Marcus Sandbom, le batteur Patrick Larsson et le bassiste Joakim Jonsson. La présentation de cette jeune formation étant faite, on peut dire que le groupe mari la main de fer dans un gant de velour. Tout en mettant en avant des passages bien chaloupés mélangés à des nappes de claviers très aérienes et progressives (qui apportent un bol d'air frais à un ensemble bien agressif), le groupe fabrique ce que font déjà certains combos. Sans surprises donc. Même si d'emblée les premières notes fusent dans vos esgourdes sensibles à ce genre, le groupe arrive à nous captiver en nous balançant des moments mélodiques très recherchés mais qui sont trop éparpillés sur l'ensemble de cette galette. Ceci dit ce "Wicked Dream" est un bon album à qui il manque une plus grosse dose de Progressif pour se démarquer. (Jean-mimi)

Contact : (Groupe : www.assaillant.se )

AKIRISE - "Brouiller l'écoute" - Autoproduction 2007 - 12 titres. [ Fusion Anticore ]

Tel un volcan endormi depuis des siècles, AKIRISE fait éruption dans le paysage musical français. A la différence d'un Vésuve, plutôt que de déverser sa lave incandescente dans les sillons, ce groupe de Macôn diffuse une fraîcheur innatendue. En effet, bien cantonés dans leurs styles respectifs, peu de groupes actuels osent fusionner les genres (si ce n'est avec des beats Electro). Dans le monde du Metal, les américains de System Of A Down, nous ont pourtant prouvé que s'ouvrir vers d'autres sonorités pouvait être un signe de reconnaissance et de succès, sinon d'épanouissement. Avec une carrière moins fructueuse, on peut également citer Senser ou bien le Faith No More de Mike Patton (Fantomas), qui dans les années 90, ont jeté tous deux un gros pavet dans le rock formaté.
C'est dans cette voie que semble s'engouffrer AKIRISE, pour qui, le mot mélange est plus que sacré.
Avouons que nous n'avons jamais reçu une production aussi diversifiée que celle-là.
Durant les 55 minutes que dure leur premier album, nos oreilles sont tiraillées dans des directions opposées, enfin en apparence seulement. Car si le groupe peut aussi bien enchaîner du Rock, du Hip-Hop, du Hard core que des plans Country (si, si), c'est au bout du compte pour nous amener vers un seul et unique endroit : l'univer Akirise.
Ce qui, à première vue peut vous paraître comme une simple juxtaposition de musiciens d'horizons divers, est en fait un solide noyau qui se donne à fond pour le groupe. Au point de partager quotidiennement un lieu de création musicale et dans lequel tous les membres vivent ensembles. L' Akyrise-house, en quelque sorte !
Dans cet album, j'ai également bien apprécié l'importance donnée aux textes. Le ton très engagé surligne les maux actuels de notre pauvre pays et de son peuple lobotomisé. Le titre, " Les raisons de la colère ", résume bien la situation désastreuse autant politique que sociale. On se croirait presque dans le jardin de Lofofora, tellement c'est corrosif !
Noté bien que, fort d'une experience scénique bien établie (avec entre autre une tournée au Canada de plus de 20 dates !!), AKIRISE nous prépare un nouveau " spectacle " pour 2008. Et après avoir eu l'écoute plus que brouillée avec leur album (enregistré au studio Sonovore par Mickael Vallesi, donc de qualité), je peux vous dire que j'ai hate de les voir en live. Une belle découverte. (Thrash Elliott)

Contact : (Groupe : www.assoyouz.com / www.myspace.com/akirise )

ASIA - "Phoenix" - Frontiers Records 2008 - 12 titres. [ Rock Progressif ]

Le groupe ASIA se reforme avec son line-up original, à savoir, John Wetton, Steve Howe, Carl Palmer, et Geoff Downes. J'y croyais plus du tout et badaboum voilà que déboule ce nouvel opus " Phoenix ". Encore un son parfait pour ces vieux briscards du Rock Progressif mais malheureusement le contenu que l'on espérait tant de qualité n'est pas au rendez-vous. Pourtant le premier titre 'Never Again' est du même acabit que les anciens titres des années 80, je me suis dit : " ça y est, cela commence bien ! ". Ensuite 'Nothing's Forever' est un ton en dessous mais reste dans les mêmes tempos que le titre précédent. Ensuite ça se gâte avec 'Heroine' une ballade sympatoche mais très " mou du genou ". Puis un titre qui en contient trois pour 'Sleeping/No Way Back/Reprise' avec diverses atmosphères surtout pour 'No Way Back' assez proche des deux premiers albums qui est entre deux intrumentaux pas très recherchés. Nous continuons notre voyage avec 'Alibis' , qui est un titre mélodiquement très prog et très envoûtant. Après nous abordons le côté mièvre d'ASIA avec encore une ballade ' I Will Remember You' qui semble être sortie de tiroirs rempli de poussière. Ensuite, ASIA met un peu plus d'émotions dans 'Shadow Of A Doubt' qui aurait pu faire partie du deuxième opus " Alpha " (1983). De nouveau le combo nous offre une compo en trois sous-titres 'Parallel Words/Vortex/Deya ", ballade pour le premier épisode et un instrumental Progressif sur lequel le groupe nous abreuve d'orchestrations symphonico-Rock légèrement pompeuses et ennuyeuses. Après c'est peut-être le titre le plus étrange mais tellmement beau , 'Wish I'd Known All Along', qui ne suffit pas à rendre l'album captivant de bout en bout. Pour le reste, les titres sont du domaine du prévisible et légèrement fades, trop mélodiques. Le vol du Phénix ne décolle jamais ou presque et j'aurais aimé que le groupe nous propose un album ayant plus de pêche. Et oui, les Héros sont fatigués. (Jean-mimi)

Contact : (Groupe : www.originalasia.com )

ANCARA - "Beyond The Dark" - Metal Heaven 2008 - 8 titres + 2 bonus tracks. [ Heavy Power Metal ]

ANCARA nous vient du pays des mille lacs qu'est la Finlande et ce premier opus (le deuxième en fait) sur le label Metal Heaven est encore une production quantativement bien ficelée mais qualitativement pauvre car pas assez de titres qui tiennent la route. ANCARA fait quand bien les choses en balançant son Power Metal mélodique, efficace rentre-dedans parfois mais sans être transcendant. La ballade 'Snowflower' est melodiquement superbe avec un chant mélodique des plus enchanteurs. Ensuite l'album alterne des titres rentre-dedans bien inspirés et certaines compos qui font office de remplissage et sont quasiment sans grand intérêt. La production et les arrangements sont particulièrement bien soignés mais uniquement sur certains titres. Au final, nous dirons aussi qu'ANCARA fait partie du gros peloton de groupes montrant leur travail bien fait mais sans réelle inspiration. C'est un bon groupe avec un bon album tout au plus très agréable, un point c'est tout. (Jean-mimi)

Contact : (Groupe : www.ancarasite.com )

A DAY TO REMEMBER - "For those who have heart" - Victory / Active ent. 2008 - CD/DVD bonus. [ Hardcore ]

Les floridiens de A DAY TO REMEMBER sont de retour en force en 2008 avec un deuxième album bourré jusqu'à la gueule d'un Hard Core mélodique qui ne demande qu'à vous aider à saccager le salon de vos parents. Signés chez Victory après un passage chez Indianos Records et un " And their name was treason " qui les avait révélés au grand jour, les cinq sauvageons remettent donc le couvert pour une nouvelle injection bien corrosive. Revisitant allègrement et sans complexe ses multiples influences, le combo mêle au gré de ses compos, le punk rock le plus orthodoxe avec des plans Métal-core, de même que des passages Hard-core toujours casés sur la bonne mesure, histoire de prolonger l'effet " uppercut " de chaque titre. Notons de même que sur la version fournie à Leprozy.com, figure non seulement la version classique de l'album complétée de quatre titres bonus, mais également un DVD bonus live filmé lors d'un show en Floride en début d'année qui témoigne de l'ambiance survoltée des prestations scéniques de A DAY TO REMEMBER. C'est sûr, on se souviendra de ce combo ! (YvesZ)

Contact : (Groupe : www.adtrrock.com / label : www.victoryrecords.com / promo : www.active-entertainment.fr )

ATROCITY - "Werk 80 II" - Napalm Records - cd 11 titres - 2007. [ Reprise de standarts ]

Alexander Krull s'est pris à faire un opus de reprises des standars pop des années 80. Plus précisément, celui-ci concerne la new-wave qui envahissait les charts à l'époque, et pour la plupart issues de la perfide Albion. Vous y trouverez du DEPECHE MODE / BRONSKI BEAT / FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD / EURYTHMICS / SIMPLE MINDS / A-HA / VISAGE / TALK TALK / ALPHAVILLE / ICEHOUSE. Ce qui est sûr concernant ATROCITY c'est l'économie à écrire de nouveaux morceaux et gain de temps aussi. Pour ce qui est des reprises et connaissant les originaux, certains sont quand même massacrés par ATROCITY et tous sont reconnaissables. Donc aucune surprise de ce côté-là. En plus Alexander Krull ne chante pas toujours juste sur certains titres. Le célèbre 'People Are People' des DEPECHE MODE est pas trop mal, j'aurais changé légèrement les lignes mélodiques plutôt que de reprendre notes pour notes comme pour toutes les autres reprises joués ici. Mëme constat pour le fameux 'Don't Forget About Me' des SIMPLE MINDS qui n'est pas trop mal interprété et aussi pour 'Here Comes The Rain Again' des EURYTHMICS par contre le superbe 'Such A Shame' des TALK TALK je me serais abstenu de le jouer car il est sacrément mal chanté et interprété. En résumé ATROCITY s'est fourvoyé en faisant cet opus de covers et non indispensable même si le groupe s'est assurément fait plaisir. Dommage pour les fans du groupe ( et tant mieux pour ceux qui attendaient la suite du "Werk 80 I"). (Jean-mimi)

Contact : (Groupe : www.atrocity.de/ )

ARSONITS GET ALL THE GIRLS - "The Game Of Life" - Century Media - cd 12 titres - 2007. [ Death Metalcore ]

Deuxième opus pour ces Ricains originaire de Santa Cruz, voici donc ce " The game Of Life " qui fait suite à " Hits From The Bow " (2006) pour un genre que vous connaissez tous qu'est ce Metalcore teinté Death. La différence avec toutes ces formations qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau, c'est l'utilisation de claviers concernant AGATG. Enormément de blasts distillés avec une agressivité sans appel, des solis bien syncopés et des claviers qui rendent l'atmosphère de ce contenu parfois complètement barré fait de ce " The Game Get All The Girls " une des surprises de l'année 2007. Vous constaterez que le groupe emploie deux chanteurs comme les Canadiens de DESPISED ICON qui est l'une des influences majeurs du groupe bien que l'on retrouve surtout ces lignes de chants bien haineux, gutturaux sur toutes les productions qui nous arrivent des States de ce style. ARSONITS GET ALL THE GIRLS sont en passe de faire découvrir leur musique plus déjantée que celle de tous leurs confrères mais cela ne suffit pas à rendre cette œuvre totalement originale. Je sens quand même qu'il va y avoir beaucoup de gens qui vont adhérer à leur musique. (Jean-mimi)

Contact : (Groupe : www.myspace.com/agatg/ )

AQUILON - "Immobile " - Manitou /Thundering /M & O Office - cd 11 titres - 2008. [ Electro Metal ]

" Immobile " est le second album d'AQUILON, qui justement, pour ne pas le rester a fait le ménage dans son line-up. Au final, tout l'univers musical du groupe s'en trouve modifié. Dès " Affliction ", on comprend que l'on peut dire adieu aux compos thrash dark alembiquées d'antan. D'un autre côté on sent le groupe plus à son aise à manipuler les loops, samples et autres atmosphères Electro, dans le but de varier et de parfaire son Metal sombre et dérangé. Un AQUILON plus moderne mais également plus mature dans l'écriture. A ce sujet, la recherche sonore apporte son lot de surprises tel ce synthé récurant qui, à la première écoute surprend par son audace mais qui, au final, s'intègre à merveille dans le nouveau monde d'AQUILON. Le duo de chant Masculin/féminin est également primordial dans cette évolution et il a su éviter l'écueil de ce que nous propose actuellement les pâles copies de Lacuna Coil et consors. Il est dejà certain que les fans de Metal "traditionnalistes " risquent fort de ne pas cautionner ce revirement à 180 degrés, et ce même si les grosses guitares sont toujours de la partie. Par contre cette formule résolument Pop/Electro/Metal fera le bonheur de pas mal de curieux particulierement ouverts aux sonorités aventureuses et aux textes (en français) bien noirs. Par sa musique de qualité, AQUILON vous aidera à fuir le printemps naissant.. (Thrash Eliott)

Contact : (Groupe : http://www.aquilonband.com/ )

ANDRE MATOS - "Time To Be Free" - SPV/Steamhammer - 2007 - 11 titres . [ Heavy mélodique ]

L'ex-chanteur de SHAAMAN et d'ANGRA revient avec cette première réalisation solo dont je ne m'attendais pas à ce qu'elle arrive si vite dans ma platine après l'annonce surprenante de son départ de SHAAMAN. Bref, Andre Matos collabore encore une fois avec Sacha Paeth à la production avec au compteur douze ans ensemble d'union sacrée pour ce Heavy Metal symphonique de qualité. Si ce n'est que l'on aurait pu croire que l'homme se serait planté avec cet opus qui ma foi va être un grand concurrent à l'actuel ANGRA, eux qui se figurait que ce cher Andre Matos aurait disparu de la circulation. Cette fois-ci Andre Matos est arrivé à maturité pour composer plus d'une dizaine de titres fertiles, grandioses, voire complètement surprenants. Ce " Time To Be Free " est un excellent compromis entre ANGRA et SHAAMAN avec dans les bagages de notre globe trotteur (animal ayant la bougeotte !) d'autres structures légèrement délurées qui n'étaient pas auparavant l'apanage de notre brésilien de service. A défaut d'attendre qu'ANGRA réplique, je vous le dis Andre Matos nous revient plus fort que jamais en continuant à nous émouvoir avec l'apothéose titre qu'est 'Endeavour' et de nous dire aussi que sa musique donne à ceux qui l'écoute une dimension humaine tournée vers l'espoir. (Jean-mimi)

Contact : (Groupe : www.andrematos.net )

ACTION - "Action" - Frontiers Records - 2007 - 11 titres . [ Hard Rock FM ]

Formation Ricaine qui existe depuis 1985 dont les membres fondateurs que sont, au chant Jack Marques (CROSSOVER), du guitariste David 'Chip' Ramos et aux claviers Ruben Demello (CROSSOVER) et le batteur Chris Longo (HYSTERIA/DIRTY DEEDS/PROJECT BROKEN) accompagné par un autre batteur Mark Duane (TRENDKILL/PARADOX) et du bassiste Chris Sutherland, nous offre un bon cru de Hard Rock FM US rappelant BOSTON/ JOURNEY/STYX/NIGHTRANGER. De très bonnes compos sont à mettre à l'actif de cette formation même si je ne suis pas arriver à extirper quelques hits de cet éponyme album. Actuellement ACTION est une formation qui possède néanmmoins de sérieux atouts. Tout d'abord une excellente production, des titres bien qualibrés pour un ensemble fort bien équilibré avec des titres légèrement pêchus et tendrement mélodiques. A parier que pour le prochain opus, ACTION va certainement appuyer sur l'accélérateur et nous pondre je l'espère un ou deux tubes. Ils en ont la capacité ! (Jean-mimi)

Contact : (Label : www.frontiers.it )

AYIN ALEPH - "Ayin Aleph I" - Invencis Records / Underclass - 2007 - 19 titres . [ Metal Opera ]

Aborder ce premier opus d' AYIN ALEPH ne peut se faire à la légère. La consistance, tant musicale, vocale que conceptuelle, de ces 19 titres recquière une bonne dose de patience et d'attention. J'insiste : cet album ne pourra être éventuellement apprécié qu'après de nombreuses écoutes. Autre point à préciser : la voix, pièce essentielle de cette oeuvre, est totalement déroutante. En effet, la mysterieuse diva, d'origine Russe, n'a pas d'égale pour vaporiser de ses cordes vocales un chant lyrique bien barré. Etant personnellement amateur de toutes les bizareries vocales qui ont pu un jour ou l'autre marquer leur empreinte dans le rock ou le metal (de King Diamond à Kate Bush), je dois avouer qu'ici j'ai vraiment eu du mal à accrocher. Creer un opéra-metal d'une telle envergure s'avèrait être une excellente initiative mais le manque d'inspiration est trop flagrant pour se prendre au jeu. L' "originalité " de la voix n'est pas seule à mettre en cause dans cette déroute auditive. La longueur des morceaux, un mixage assez particulier et des compos loin d'être excitantes sont les principaux responsables de cette déception. C'est sûr, deux ou trois échantillons de morceaux tiennent la route mais sur l'ensemble c'est bien peu. Inutile de vous dire qu'après s'être enfilé les 19 titres (!!), la seule vision de la touche " play " ou plutot "re-play", vous donnera des frissons... J'attendais ce premier album avec grand plaisir et finalement je repart très déçu. Mais bon, il ne s'agit que de mon avis, peut-être que le style bien barré de ce projet n'a pas eu l'impact positif souhait sur mes organes auditifs vieillissants !! En esperant que la suite sera bien meilleur... (Thrash Eliott)

Contact : (groupe : www.thewatchers.org )

ASCENSION OF THE WATCHERS - "Numinosum " - AFM Records - 2008 - 11 titres . [ Suicide Factory !! ]

Chez Leprozy.com, on aime FEAR FACTORY, et on suit ce groupe et son leader, Burton C.Bell depuis leurs débuts avec le tonitruant " Soul of a new machine ". Et l'annonce du projet solo du chanteur du combo californien nous faisait piaffer d'impatience. Et puis, enfin, après de longs mois d'attente, l'objet est enfin arrivé sur notre platine. ASCENSION OF THE WATCHERS. Réponse du charismatique chanteur à son ex-guitariste haut en couleur Dino Cazarès et à son ASESINO furibard ? Expérimentation techno-indus' dans la lignée des premiers FEAR FACTORY ? L'excitation était intense et c'est avec fébrilité et un brin de masochisme que l'on a appuyé sur la touche Play, prêts que nous étions à en prendre plein des conduits auditifs. Et … rien ! Electro-cardiogramme plat ! Dramatiquement plat ! La fin du monde n'aura pas lieu ce soir. Ou bien, s'il doit y avoir une fin, ce sera celle de l'auditeur dépressif et suicidaire qui trouvera dans cet album, la bande-son idéale pour en finir avec une existence morne et désespérante, empreinte d'ennui et exempte d'avenir. " L'herbe doit être plus verte sur Sirius, alors à quoi bon rester sur Terre ", se sont dit il y a quelques années, les adeptes de la secte du Temple solaire. Ils auraient pu mettre en musique leur voyage avec ce " Numinosum ", recueil de mélodies lancinantes et de complaintes interminables aux tempos léthargiques. Même l'artwork de cet album fait penser à une illustration scientologue. Ecoutez le bien nommé " Residual presence " et vous comprendrez de quoi je parle … terrible … ! . (YvesZ)

Contact : (groupe : www.thewatchers.org )

ALVINELLA POMPEJANA - "alvinella pompejana " - autoprod 2007 - Demo Cd 3 titres. [ Rock metal ]

Alvinella Pompejana… Pour le moins torturé, ce nom de groupe formé en 2006 reprend le nom scientifique du ver de Pompéi qui vit dans les profondeurs abyssales de nos océans près des sources d'eau chaude des failles océaniques dans des conditions de vie pour le moins extrême… ce que n'est pas cette première démo de ce jeune combo stéphanois où l'on retrouve le batteur d'AABSINTHE. Trois titres d'un rock Metal qui s'assimile très facilement, notamment grâce à un chant clair bien soft mais accrocheur et des riffs simples mais plutôt efficace. Le fait de s'appuyer sur une rythmique des plus solide donne aux " creative madness ", " killing the world " et " relativity " une cohésion et une force d'impact appréciable. On aimerait toutefois par moment que le tempo décolle pour de bon et pas seulement sur un bref passage, mais il n'est pas non plus désagréable de se laisser tranquillement transporter…un bien bel essai, reste à voir maintenant quelles couleurs cette formation saura donner à leurs futures compos. (Fully)

Contact : (groupe : www.myspace.com/alvinellapompejana))

AQME - "Hérésie " - cd 12 titres - A(t(h)ome - 2008. [ Emo metal ]

C'est fait !! Le quatrième album des parisiens est dans les bacs. Il faut dire que le groupe a été grandement occupé à envahir les scènes de toute part depuis la sortie de " La fin des temps ", en 2005. Entre temps un album " live(s)" est parû en 2006 puis le quatuor s'est octroyé un break mérité qui finalement n'en était pas vraiment un, chaque musicien ayant mis à profit son " temps libre " pour réanimer des projets parallèlles (Die On Monday, Grymt, Vicki Vale).
Bon, je ne sais pas si ceci est dû au retour de la production " made in Sweden " mais je dois dire que le ton de cet " Hérésie " est à la colère. Une véritable crise de nerf vocale et instrumentale en somme. Le séverement burné " Uniformes " va probablement faire un malheur dans les moshpits. Et ça tombe bien car c'est lui qui ouvre l'album juste après l'intro. Alors, exit les habituelles mielleries émotives pop-rock ? Que neni. C'est la marque de fabrique d'AQME, non ? Les fans ne seront donc pas completement déroûtés mais ils devront s'acoquiner d'éléments nouveaux et surtout plus percutants que sur le précedant opus. Même si on est loin d' Hate Eternal, la violence dégagée par " 312 ", " Lourds sacrifices " ou le sus-cité " Uniformes ", va certainement faire changer de jugement les mauvaises langues qui classaient jusqu'à lors Aqme dans la catégorie "Pop rock français à mêche". Le chant énervé et corrosif de Thomas est le signe le plus évident de ce renouveau. Pour ma part, exception faite de quelques paroles " légères ", que j'aurai fièrements adorées il y a de cela dix années en arrière, ce quatrième album d' AQME m'a tout bonnement convaincu aussi bien au niveau du son (gros et gras !!) qu'au niveau énergie musicale. (Thrash Eliott)

Contact : (groupe : www..myspace.com/aqme / label : www.label-athome.com)

AHUMADO GRANUJO - "Chemical Holocaust " - cd 20 titres - Khaaranus Records 2004. [ electro grind core ]

Deuxième album d'AHUMADO GRANUJO, "Chemical holocaust" est sorti dans son pays d'origine, la République tchèque en 2004 et franchit aujourd'hui nos frontières au plus grand bonheur des grind-coreux de tous poils. Au programme, un mix entre grind-core furieux et techno indus' qui devrait faire disjoncter plus d'un neurone chez les amateurs de teufs acides et de raves chimiques. Boucles techno en guise d'intros, guitares boostées, grouiks et growls extrêmes, samples, la mixture est efficace et permet de s'avaler sans trop s'en apercevoir, quelques pilules comme " Edward the liquorhands ", " Pickled temelin " ou encore le fameux " Jesus crystal ", avec son intro étouffante et son riff poids lourd. Bref, que du gros pour cette rondelle de gore-core radical qui devrait ravir les plus audacieux de nos grindeux.
Fidèle successeur de " Splatter-tek ", premier album du groupe, " Chemical holocaust " reprend les mêmes ingrédients et bonifie grâce à son tour de main désormais éprouvé, la délicieuse recette de l'électro grouik core. Ça va mosher sur les dance - floors ! (YvesZ)

Contact : (groupe : www.sweb.cz/ahumado/ )

ALIENATION MENTAL - "Psychopathicolorspectrum" - cd 8 titres - Khaaranus Records 2005 . [ Brutal Death ]

Le Métal tchèque s'illustre à nouveau dans nos colonnes avec la distribution internationale du "psychopathicolorspectrum " d' ALIENATION MENTAL, sorti sur sa terre natale en 2005 sur le label Khaaranus productions. Déjà riche d'une discographie conséquente et d'une solide expérience, ALIENATION MENTAL a commencé à faire parler de lui en 1998 et marque à nouveau un grand coup avec ce " psychopathicolorspectrum ". Déterminé à sortir de la masse grouillante et poisseuse des combos grind locaux, le groupe a su faire évoluer sa musique vers un grind - death qui pourrait très bien s'exporter sur notre vieux continent. Délaissant les plans barrés et chaotiques de même que les cris de cochons égorgés pour des riffs massifs et des growls épais, ALIENATION MENTAL oriente son autoproclamé " néo machine grind " vers un brutal death chassant sur les terres de MORBID ANGEL et consorts. " Erase head ", " Neurotic ", ou encore " Wreck " en sont les meilleurs exemples, et alliés au concept futuriste développé par le combo tchèque, offre un cocktail détonant dont on espère une traduction scénique au plus tôt, près de chez nous. (YvesZ)

Contact : (groupe : http://www.alienationmental.com / www.myspace.com/alienationmental )

AUSPEX - "Resolutio" - cd 9 titres . - Thundering/Manitou 2007 . [ Power metal sympho ]

Dark Moor… voilà à quel groupe j'ai rattaché immédiatement ce premier essai des grenoblois d'Auspex ! Sûrement à cause du chant d'Elodie qui n'est pas sans rappeler celui d'Elisa l'ancienne chanteuse du groupe espagnol que vous avez peut-être vu (mais sans Elisa lol) y a quelques années sur la tournée commune avec Nightmare et After Forever, si mes souvenirs sont bons… ça tombe bien j'avais bien accroché sur leurs premiers albums ! Quand on a cette référence en tête difficile de sans détacher de tout l'album même si les grenoblois propose un metal symphonique de haute volée aux arrangements soignés à l'extrême. Les fans de Rhapsody, Fayriland (tiens Elisa est aussi passée par là…) mais aussi Kamelot et j'en passe vont être ravis car ce Resolutio est vraiment bluffant de maturité pour un premier essai... Solide cet album l'ai assurément, avec derrière les manettes Brett de Kalisia qui a su donner du relief à l'ensemble avec une prod qui tiens la comparaison avec ce qui se fait de mieux dans le genre. On retrouve même la patte Kalisia sur certaines parties d'ailleurs mais peut-être est-ce qu'une impression… D'ailleurs concernant Kalisia Elodie assure les parties de chant féminin sur leur nouvel album à paraître un jour prochain si Dieu le veut… Ce Resolutio donne une petite heure pour se faire plaisir et retrouver la fraîcheur d'un style entaché par son lot de groupes suiveurs aux productions douteuses…mais pas de cela ici, car si vous êtes amateur des groupes pré-cités aucun doute vous y trouverez votre compte ! Enfin ce n'est pas pour cela que je cautionne les parties plus electro comme sur " Theatre of Pain "…soulignons également la pochette pour le moins originale dans ce style où on est plus habitué à poursuivre les dragons… des extraits dispo sur leur myspace. (Fully)

Contact : (groupe : www.myspace.com/auspexmusic ; label : www.thundering-records.com)

AABSINTHE - "In search of light" - cd 7 titres . - Rupture Music 2007 . [ Death atmo ]

On continue avec les grosses sorties chez Rupture Music avec ce nouvel album des stéphanois d'AABSINTHE, prod qui devrait faire beaucoup parler d'elle ! Car si déjà leur premier album autoproduit "The loss of illusions" (2003) avait permis de cerner un bon potentiel avec des influences marquées vers leurs compatriotes de Gojira mais aussi des excellents Textures ou Opeth, on navigue ici dans une sphère autrement plus élevée. Ce "in search of light" se situe à la croisée des chemins entre Gojira et la veine post core à la Neurosis autant dire que le niveau d'exigence est très élevée mais le résultat final est plus que probant! Peaufiné dans les moindre détails (comme sur Dead leaves et ces notes de piano en arrière plan), cela permet de redécouvrir un album complexe à chaque nouvelle écoute, d'autant qu'il ne se livre pas facilement le bougre... La qualité des arrangements réalisés est impressionante, avec une prod de haute volée qui permet aux compos d'exprimer tout leur potentiel. Mais avant de bien les cerner il ne faut pas hésiter à multiplier les écoutes, d'autant que les morceaux sont plutôt long à la façon d'un Opeth. L'album se clôture sur une pièce maîtresse de près de vingt minutes qui vous prendra aux tripes aucun doute la dessus... reste à voir le rendu sur scène, j'ai déjà pris deux rendez-vous d'ici la fin de l'année, comptez sur leprozy pour vous tenir au courant ! (Fully)

Contact : (groupe : www.aabsinthe.com ; www.myspace.com/aabsinthe ; label : www.rupture-music.com)

ABSURDITY - "Urban strife" - ep 7 titres . - autoprod 2007. [ Deathcore ]

On vous avez déjà parlé de ce groupe strasbourgeois au travers de leur première démo de 2003 "Decline of Human Condition". Le deathcore aux relents thrash et à l'influence Sepulturienne m'avait déjà bien accroché, et j'ai même pu depuis les voir live avec une prestation plus que convaincante l'an passé à l'Underground Festival de Millery (report sur leprozy). Et c'est un plaisir que de les revoir pointer le bout de leur nez avec un ep qui déménage, même si côté inspiration on a vu mieux ! Car cette fois c'est FEAR FACTORY qui vient directement à l'esprit, un peu trop d'ailleurs…que ce soit dans la rythmique des morceaux ou dans le phrasé d'un chant burné qui a du coffre, on peine à retrouver la touche personnelle du groupe même si le travail fait sur certains riffs ou l'ajout de parties samplées font un peu mieux passer la pilule. Le côté hardcore est un peu moins présent que par le passé mais leur zik a de quoi remuer les pits sur n'importe quelle affiche, aucun doute à avoir la dessus! Les riffs sont tranchants et les rythmiques fearfactorienne vous défonceront le crâne d'autant que la prod est remarquable! On en prend plein la tronche aucun doute la dessus, avec des titres dans l'ensemble assez courts, donnant une grande dynamique à l'ensemble même si sur le final quelques riffs sont un poil trop évident. Mais bon dommage que l'influence fearfactorienne soit aussi omniprésente...sinon le design d'ensemble est vraiment bien réussi! Ep en vente via www.epiphoraproductions.fr pour huit petits euros, pas la peine de faire la fine bouche... (Fully)

Contact: (groupe: www.myspace.com/absurdity)

ALTARIA - "Divine Invitation" - cd 9 t. - Metal Heaven / Underclass 2007. [ heavy Metal ]

Alors que "The Fallen empire", troisième album d'ALTARIA, avait entre autre permis aux finlandais de décrocher en 2006, la première partie de la tournée européenne commune DORO / SONATA ARCTICA, revoilà le combo finnois avec un nouvel album sous le bras en 2007. Enfin, pas si nouveau que ça, cet album, puisqu'il regroupe en son sein, cinq titres de chacun des deux premiers albums du groupe, " Invitation " sorti en 2003 et " Divinity " en 2004, sur lesquels officiaient respectivement les vocalistes Jouni Nikoula et Taage Laiho, et qu'il ne sert de prétexte qu'à la présentation du nouveau chanteur d'ALTARIA, Marco Luponero.
L'entreprise, qui freinera sans doute le novice au budget limité, ravira sans doute les fans du groupe, qui pourront mesurer l'évolution musicale des finlandais au travers de chacune de ces périodes, et en reprendront une salve avec les titres suivants, tous issues de démos.
Reste que les deux nouveaux titres ne laissent présager que de bonnes choses pour l'avenir d'ALTARIA. Alliant riffs heavy et lignes vocales mélodiques à souhait, le Métal mid tempo des finnois, qui lorgne parfois sur le DOKKEN de la grande époque, se bonifie avec le temps et se trouve renforcé par la voix puissante d'un Marco Luponero qui n'aura aucun mal à assurer sur scène une présence qui manquait tant à son prédécesseur. Vivement le prochain album. (YvesZ)

Contact : (groupe : www.altariamusic.com )

ASSAILANT - "Nemesis Within" - cd 11 t. - Dockyard1.2006. [ heavy Metal ]

Ce n'est un secret pour personne, l'Europe du nord et spécialement les terres suédoises regorgent de groupes de heavy metal, à croire que ces populations ont ça dans le sang. Et c'est précisément le cas de la famille Norberg. Jugez plutôt : Nils l'aîné joue dans les désormais célèbres NOCTURNAL RITES, Emil tient la six cordes des prometteurs PERSUADER, et voici maintenant que le petit dernier Oscar y va de son garde avec ASSAILANT, nouvel arrivant sur la scène locale et donc familiale. C'est maman Norberg qui doit être contente ! Malheureusement nous apprenons à l'instant que le groupe se sépare, laissant dans son cours palmarès l'album Nemesis Within.
L'intro du premier morceau Lies est une petite mélodie au synthé que l'on croirait sortie d'un jouet pour enfant, brutalement appuyée et rejointe par le reste des instruments. La couleur est annoncée, du heavy metal mélodique, classique et efficace, soutenu par une grosse production et donc un son assez moderne et lourd. L'ensemble des onze morceaux se révèle assez homogène, voir même assez répétitif à la longue. On notera surtout une voix assez particulière, à l'appréciation de chacun mais néanmoins imparfaite. Certains couplets saccadés mettent le chanteur en avant : une voix agressive, plutôt bonne concernant les cris mais sonnant parfois bizarre sur les passages plus lents. Bien que la production soit de très bonne qualité et que les compositions ne soient pas inintéressantes, on sent un manque de maturité dans la musique d'ASSAILANT. Dommage, la bonne alchimie et le travail auraient pu arriver au fil des albums, mais ce ne sera pas le cas…Reste à suivre les futurs projets des membres disloqués pour peut-être de meilleurs lendemains heavy metallesques. (NoBru)

Contact : groupe : www.assailant.se / label: www.dockyard1.com )

ARCKANUM - "Trulen" - cd 18 t. - Carnal Records 2006 . [ True Black Metal ]

ARCKANUM est le projet d'une seule personne, le suédois Shamaatae qui est l'homme à tout faire. Trois albums (Fran Marder, 1995 - Kostogher, 1997 - Kampen, 1998) et quelques split à l'actif ont rendu la discographie du groupe culte puisque l'on a droit ici à la réédition de la démo cassette de 1994 enregistrée à l'origine sur un 4 pistes…Remasterisée pour l'occasion, cette démo est en outre agrémentée de quelques bonus au travers de trois titres réinterprétés. Vous l'aurez compris ce cd se destine principalement aux fans purs et durs du groupe et un peu plus largement de la scène true black. Un déversement de haine froide et sauvage, dont la production réduite au minimum ne fait que renforcer l'impact. A l'écoute de cette démo, on peut se remettre dans le contexte de l'époque et comprendre l'impact énorme de tels démos sur nos fragiles oreilles…(Fully)
Contact : (Groupe : http://www.myspace.com/officialarckanummyspace)

AVULSED - "Reanimations" - cd 15 t. - X Treem Music 2006 . [ Death ]

Mais quel étrange idée qu'a eu AVULSED sur ce coup la ? Ce "Reanimations" n'est point la
suite de "Gorespattered suicide" mais un étrange mix entre deux nouvelles compos, des reprises
banales de WASP, EXODUS ou GOREFEST mais aussi des reprises d'AVULSED faites par d'autres groupes locaux espagnols. Ca n'a pas l'air très alléchant je vous l'accorde, et en effet le résultat est à la hauteur de nos espérances les plus optimistes... Soit les deux premiers morceaux (les nouveaux) sont assez percutants dans la lignée des précédents album, ça se gâte un peu avec les reprises faites par AVULSED, même si ça reste plutôt sympa et assez bien fait (mais cela ne vaut pas les originales, faut dire que j'ai toujours eu du mal avec les reprises). Mais alors la partie intitulée "Reanimated Tracks" contenant neuf essais de cover d'AVULSED par des groupes de la cave est assez flippante dans l'ensemble. Déjà la prod en prend un sacrée coup dans les dents, et puis il faut avouer qu'aucun n'arrive à égaler leurs idoles, même si dans le lots quelques uns (très peu) arrivent à sortir quelque chose d'à peu prêt correct. Quoiqu'il en soit, je ne comprends toujours pas l'interêt de ce "Reanimations", il aurait franchement mieux fallu garder les deux nouvelles compos et attendre un peu pour sortir un album "normal" l'an prochain...- (Demonik Nathrakh)
Contact : (Groupe : www.avulsed.com ; Label : www.extreemusic.com)

AMOK - "Lullabies of silence" - cd 10 t. - Fastbeast Entertainment 2006 . [ Death Technique ]

Miam Miam…ce premier album des Death Metalleux Suisses d'AMOK se déguste vraiment avec le plus grand plaisir !! Poursuivant le travail réalisé sur NECROSAPIENS (2002) et HEPHAISTOS (2004), AMOK franchit le cap de l'album avec un "Lullabies of Silence" qui ne peux laisser indifférent. A la fois puissant et agressif, cet album n'oublie pas les passages plus aérés et les changements de tempo pour nous torturer les neurones de façon extrêmement efficace! Tout se termine sur "a life with no one" dans un chaos maîtrisé. Enregistré et mixé au RecStudio de Geneva, le mastering est signé Allan Douches à New York dans l'antre du fameux West West Side Music studio (The Dillinger Escape Plan, Mastodon...). Le résultat est des plus probant car le moins que l'on puisse dire c'est qu'on prend ce skeud en pleine face. Ajoutez à cela un très très beau visuel et vous avez là l'occasion de vous faire vraiment plaisir. 35 minutes suffisent au quator Suisse pour nous montrer un potentiel qui devrait les porter bien plus loin…(Fully)
Contact : (Groupe : www.amoklegion.ch ; Label : www.fastbeast.ch)

ATRITAS - "Where witches burnt" - cd 10 t. - Black Tower Prod / DSR 2006 . [ black atmo ]

Toujours marrant à feuilleter les livrets des albums de black, surtout quand les musicos posent en faisant les méchants avec une tonne d'emplâtre sur la gueule…mais il ne faut pas que se fier qu'aux apparences car ce "Where witches burnt" des Suisses d'ATRITAS s'avère être une belle réussite de black atmo! Succédant à "In Regressu Diaboli" sortit en 2002, ce second album ne présente pas de fautes de goût, tout ici est interprété avec justesse dans une ambiance sombre et malsaine des plus réussie. On reste dans les standards black atmo sans trop en faire au niveau des arrangements ce qui mine de rien est loin d'être évident. Le chant de Gier est suffisamment varié pour ne pas lasser et devrait ravir un large auditoire. Le genre d'album sans mauvaise surprise que l'on peut acheter sur un coup de tête sans le regretter! (Fully)
Contact : (groupe : www.atritas.ch / distro : www.deadsunrecords.com)

ALTARIA - "The fallen empire" - cd 10 t. - Metal Heaven / Underclass 2006 . [ heavy metal ]

Quasiment inconnus en France, ALTARIA n'est pourtant pas le dernier venu sur la scène Heavy Metal européenne. Fraîchement débarqué de Finlande, ce groupe est le projet de Marko Pukkila et Tony Smedjebacka, respectivement ex-bassiste et ex-batteur des défunts Blindside. Déterminés à reprendre la route, les deux lascars vont démarrer l'expérience Altaria en 2000 en faisant appel à quelques uns de leurs potes, parmi lesquels Jani Liimatainen (Sonata Arctica), ou encore Emppu Vuorinen (Nightwish). Vous conviendrez qu'en matière de guest satrs, on a vu largement pire !
Mais ce qui n'aurait pu paraître que comme un all-star-band finnois est en fait un véritable groupe, dont la démarche artistique est incontestable. Après deux démos, en 2002 et 2003, dont les titres vont entrer dans le Top 50 de Mp3.com, le groupe sort son premier album, " Invitation ", en 2003 puis " Divinity " en 2004 avec un nouveau chanteur, le puissant et mélodique Taage. Gonflé à bloc par le succès croissant du groupe auprès des fans, Altaria s'enferme à nouveau en studio en 2005 pour donner naissance à " The fallen Empire ", enregistré sous forme de quatuor, avec J.P. Alanen aux guitares. Vu les références des guitaristes cités plus haut, on aurait pu s'attendre à une énième formation de Heavy speed mélodique, il n'en est rien. C'est du coté de Judas Priest et Iron Maiden qu'il faut chercher l'inspiration de ces finlandais qui pratiquent un Heavy plombé et racé sur lequel la voix de Taage fait merveille et les plans de guitare sont à tomber par terre. Armé de titres en béton comme " Disciples " qui ouvre l'album, " Abyss of twilight " ou encore " The Lion ", Altaria s'est récemment embarqué sur une tournée européenne en ouverture de Sonata Arctica et Doro pour plus de 20 shows quasiment tous sold out et au cours desquels l'accueil du public a confirmé la qualité d'Altaria et de ses compos.
L'avenir semble radieux pour ces finlandais qui confirment s'il en était encore besoin la vitalité de la scène scandinave . A écouter de toute urgence ! YvesZ.

Contact : (Groupe : www.altariamusic.com / label : www.metalheaven.net)

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