DWAIL
11/11/2011 - Nashville
pub - (Béziers - 34)
Suite
à la sortie de leur album "Helter
Skelter", les Toulousain de DWAIL reviennent
poser leurs Marshall au Nashville pub de
Béziers. Un mini-tour de promotion s'est
en effet concrétisé en ce début
d'hiver avec une dizaine de dates.
La
précédante prestation dans ce lieu
privilégié du Metal sudiste avait
révélé un combo plein d'énergie
proposant une musique qui ne l'était pas
moins. C'est encore le cas en 2011. Concernant la
soirée qui nous interresse, il n'y aura pas
de première partie et du coup le public est
resté concentré d'un bout à
l'autre alors qu' habituellement les allées
et venues vers l'extérieur (et sa sympathique
terrasse) cassent un peu l'ambiance.
Du
coup DWAIL a tout loisir de gérer sa soirée
comme bon lui semble et il ne se prive pas de nous
faire découvrir son précieux premier
album sous toutes les coutures. S'il est évident
que le Metal lourd coule dans les veines des Toulousains,
le Hardcore fait désormais figure d'étendard
dans quasiment chaque compos. Ce mélange
est bien maîtrisé avec d'une part des
plans thrashy assez techniques et d'un autre côté
des breaks et surtout un chant typé hxc (voir
émo dans les passages clairs).
C'est un réel plaisir de regarder chacun
des musicos oeuvrer sur des parties certainement
peu aisées à jouer. Impossible de
ne pas mentionner le gros travail fourni par leur
nouveau guitariste pour qui c'était le deuxième
show avec DWAIL mais également la facilité
à effectuer des blast de folie pour leur
batteuse qui trace un sillon suivi par l'ensemble
du groupe. Bref, on ne s'ennuie pas une seconde
de voir groover des titres comme "An Iron
Hand In A Velvet Glove" à l'allure
Panteresque. La salle est bien réceptive
et par la même très active pour manifester
sa joie entre les morceaux. Le chanteur, qui ne
cesse de communiquer son enthousiame en se collant
au premier rang, n'est pas étrangé
à cette euphorie ambiante,
Au
milieu d'un repertoire consacré à
"Helter Skelter", nous avons eu
droit à quelques surprises dont un medley
s'articulant sur le "Cactus" de
Dutronc ainsi que la reprise du titre des Beatles
donnant le nom à l'album (mais qui n'apparaît
pas dessus tiens...). Pour anecdote, sachez que
ce dernier a été mixé par le
légendaire Logan Mader (ex- Machine Head)
et que le son est béton !! A entendre, à
voir et à revoir...
(Thrash
Elliott)
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