OPETH
+ PAIN OF SALVATION
23/11/2011 - Rockstore
- (Montpellier - 34)
Cette
date avait été annoncée il
y a fort longtemps, dès la fin du Hellfest
2011 il me semble où étaient justement
programmés ces deux groupes.
Bien
sûr voir une telle affiche "en salle"
promettait de passer un bon moment avec, par la
même occasion, le plaisir de remettre les
pieds dans l'antre du rock Montpellierain : Le Rockstore.
Pas
de surprise en arrivant, le guichet affiche complet
et comme toujours dans ce lieu mythique, les débats
démarrent très (trop ?) tôt
alors que beaucoup sont encore dehors le ticket
à la main. En franchissant le sas qui sépare
le bar externe de la salle, je constate que PAIN
OF SALVATION est en train d'hypnotiser l'assistance
avec son Hard rock classieux, très éloigné
des sonorités actuelles. J'apprends que les
Suédois ont déjà déroulé
une vingtaine de minutes de set... mince.
Effectivement,
le pit est bien garnie et il ne sera pas facile
de s'approcher de la scène. J'arrive enfin
à me caler avec un confort tant auditif que
visuel lorsque le charismatique Daniel Gildenlöw
(Chant, guitare) annonce l'enchainement des titres
"1979" et "To the shoreline",
véritable moment de transe (issus du nouvel
album) qui résume à lui tout seul
le concept musical de PAIN OF SALVATION. Ceci permet
de constater la maîtrise vocale tant de Daniel
que de ses comparses qui assurent superbement
les choeurs. Cette séquence "émotion"
n'a pas occulté le sens premier de la raison
de vivre du groupe : le Rock. Ainsi "Linoleum"
ou bien "Conditioned" ont donné
l'opportunité au public de se remuer les
articulations.
Il
est grand temps pour PAIN OF SALVATION d'effectuer
une "vraie" tournée en tête
d'affiche pour nous jouer bien plus qu' une heure
de musique et piocher dans l'ensemble de sa discographie
quelques bijoux qui ont été abscent
ce soir. Mais bon, ne faisons pas la fine bouche
et accueillons "Diffidentia" et
"No way" qui cloturent le show
comme un premier pas vers ce que sera leur prochaine
apparition sur les scènes françaises
(sans le guitariste Johan Hallgren qui quitera
le navire à la fin de l'année).
On
en aurait presque oublié la suite de la soirée...
non, je plaisante.
Pour
infos, OPETH a déjà mis les pieds
dans le Rockstore en 2006 pour la sortie de l'album
"Ghost Reveries". C'est de cette
manière que j'ai découvert la magie
d'un concert de la bande à Mikael Åkerfeldt.
Par la suite j'ai eu la chance de les revoir deux
fois de plus avec le même plaisir et des répertoires
complètement différents. C'est d'ailleurs
ce qui fait la force d' OPETH : ne pas se répéter.
C'est aussi ce qui fera la déception d'une
frange du public de ce soir, qui par manque d'information
(et d'ouverture ?), aura assisté à
une moitié de set quasiment basé sur
le nouvel album "Heritage".
Je
ne parle même pas de ceux qui ont "abandonné"
depuis le majestueux "Blackwater Park"
et qui n'ont pas eu leur dose de voix death. En
effet, comme l'avait déjà laissé
supposer les dernières interviews de Mikael
Åkerfeldt, le chant caverneux n'aura plus
cours dans OPETH. A l'écoute d' "Heritage"
c'est plus qu'une évidence. C'est fini !!
Les
sons synthétiques psychédeliques distillés
par le clavier, associés à un interlude
accoustique en plein coeur du show, ont dû
lourdement démoraliser les fans d' OPETH
version death metal. J'en rigole encore !! Pour
remuer le couteau dans la plaie, sachez qu'il n'y
a pas eu un seul titre de l'excellent "Ghost
Reveries" alors que "The Grand
Conjuration" est rarement écarté
de la set-list.
Pour
ma part, les ambiances feutrées, les envolées
progressives (voir jazzy) ainsi que les voix claires
m'ont présenté une autre facette d'OPETH.
Sa face blanche en quelque sorte. Du génialissime
"Hex Omega" à l'hommage
à Ronnie James Dio (période
Rainbow) sur "Slither", j'ai grandement
apprécié chaque note jouée.
Mention
spéciale à l'improvisation doomesque
où tous les musiciens sont tournés
vers le batteur pour une démonstration de
down-tempo à faire palir n'importe quel combo
de Funeral doom.
Neuf
minutes de "Folklore" mettront
un terme à un show totalement hypnotique
qui n'a pas fini de faire couler de l'encre.
(Thrash
Elliott)
set
list PAIN OF SALVATION :
Softly
She Cries
Ashes
Conditioned
1979
To the Shoreline
Diffidentia
Linoleum
No Way
set
list OPETH :
The
Devil's Orchard
I Feel The Dark
Face of Melinda
Porcelain Heart
Nepenthe
Acoustic set
The Throat of Winter
Credence
Closure
Slither
A Fair Judgement
Hex Omega
Folklore
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