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POINO + THE SEXOPATH
28/09/2012 - Le Paradox (La Palme - 11)

 

Se rendre dans un nouveau lieu pour assister à un concert et à des probables futures soirées, c'est toujours une fête. Le Paradox, situé aux abords de l' étang de La Palme entre Narbonne et Perpignan est un "complexe" underground idéal pour diffuser des décibels.


A l'extérieur, on découvre une grande terrasse, qui sert autant à la restauration (pas cher) qu'à recevoir comme des pachas les amateurs de musique.
La salle dans laquelle les instruments vont résonner est également de belle taille et accueille soit des concerts soit des expositions d'artistes dans une démarche "fais-le toi même".
La rencontre avec les activistes du lieu est on ne peut plus agréable. Le temps d'échanger les contacts, puis de laisser le soin à mes compagnons de co-voiturage de goûter à la bière et on se positionne devant le premier groupe.

Pas trop de monde pour remplir l'espace au pied de THE SEXOPATH mais cette situation est tristement habituelle dans les concerts autogérés. Il faut dire que le Paradox n'a ouvert qu'au printemps 2012 et le bouche à oreille n'a pas encore fait le tour. Mais bon, nous sommes là, c'est parfait.

 

 

Nous assistons ce soir au retour sur scène des punk-rocker Audois avec un line-up remanié par rapport à ce que certains avaient pu voir il y a deux ou trois ans. Les deux guitaristes d'origine sont toujours là mais cette fois accompagnés par un duo basse-batterie inédit.
La quasi totalité du chant est effectuée par la batteuse qui s'emploie à donner doublement de l'énergie aux SEXOPATH. Elle possède une bonne voix, bien déterminée un peu dans la veine anarcho-punk (je n'en suis pas trop sûr concernant l'ensemble des paroles).
Derrière, ça suit au millimètre avec des plans de guitares bien construits et des lignes de basse d'une clarté absolue. Malheureusement, je n'ai pas vu d'albums ou de démos disponible auprès du groupe. C'est dommage. Sinon, un bon set à mon sens.

 

 

Si je suis présent ici ce soir c'est d'une part pour voir The Sexopath mais également pour découvrir les anglais de POINO et ce grâce aux conseils avisés de la bande à Gabu asso.
Ce trio, qui œuvre dans le noisy rock alternatif, nous a fait passer un moment intense à grand coup de guitare aiguisée, de basse déjantée et de baguettes endiablées.


Pour commencer les présentations, je mets au défit quiconque de pouvoir reprendre un seul titre de leur répertoire sans y passer le restant de sa vie.
Les londoniens sont pourtant loin d'être bêtes et ne laissent pas leurs auditeurs (des connaisseurs je vous dis) dans une impasse musicale. Tout s'explique dans leur musique. Un peu de swing, des notes dissonantes, des accords inventés, des rythmes syncopés… la liste est longue et il reste encore des tiroirs à fouiller. Mais tout s'explique, surtout si on est habilité à comprendre ce type de structure comme le laissaient supposer les regards émerveillés du public.
POINO est né à partir d'autres projets alternatifs plus accessibles dans lesquels oeuvrent le chanteur/guitariste (dans Giddy Motors) ou bien le bassiste (dans Buttonhead) mais certainement pas assez tordus pour les satisfaire. Le trio est né de ce manque. A voir et à revoir.

Merci encore à l'orga et aux groupes forts sympathiques avec pour point d'orgue le moment où le maestro de PIONO, Gaverick De Vis, nous a fait l'étalage et la description de toutes ses pédales d'effet et nous en a dit un peu plus sur son surprenant matériel parmis lequel une guitare Mosrite peu courante (Johnny Ramone jouait parfois sur cette marque).

(Thrash Elliott / photos : Wendy)

 

Poino : http://poino.bandcamp.com/

Label : http://www.horsearm.com/

 

 

 

 

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