STEVE
VAI
14/12/2012 - Razzmatazz
(Barcelona)
Quel
bonheur de tailler la route ! Et quand c'est avec
mon pote Phil, l'inénarrable et infatigable
activiste de LEPROZY.COM, c'est forcément
génial. Quelle virée mes amis ! Nous
revoilà pour la millième fois en terre
catalane, à refaire le monde autour d'une
bière avec Philippe, le batteur nouvellement
recruté dans les rangs des vétérans
de FACE TO FACE. Il est 18h30, le Pepe Bar
vrombit du vacarme infernal des éclats de
voix des métalleux locaux (locos ?) en pleine
filtration d'Estrella Dam. Le jour tombe et après
avoir écumé les bacs des disquaires
de la Calle de Tallers, nous voilà
attablés en attendant l'ouverture des portes
du Razzmatazz.
La
salle mythique de Barcelone accueille ce soir un
invité de marque. Steve VAI est en tournée
en Europe et l'opportunité de revoir le maître
dans ses uvres est forcément immanquable.
Trois
bières et quelques vannes plus tard, nous
pénétrons enfin dans le saint des
saints, prêts pour la grande messe du soir,
et c'est dans un "Razz" blindé
que les lights s'éteignent pour laisser place
au plus génial des six-cordistes en activité
sur la planète, l'immense Steve VAI. Flanqué
de son batteur Jeremy Colson, du bassiste
Philip Bynoe, de son second guitariste Dave
Weiner et de la très visuelle harpiste
Deborah Henson-Conant, l'alien nous embarque
dans son monde. "Racing the worls ", "Velorum",
le set démarre pied au plancher, magnifiant
le nouvel album "Story of light".
Les
lights mettent parfaitement en valeur le tableau
qui nous est offert sur scène, et on plonge
la tête la première dans cet univers
sonore si particulier, que Steve VAI s'ingénue
à tisser depuis ses débuts, aux côtés
du regretté Franck ZAPPA, à la toute
fin des 70's.
"Building
the church", "Tender Surrender",
"Gravity storm", la magie opère
au fil de chaque titre et on se laisse glisser dans
ces ambiances, tour à tour planantes, furieuses,
chaotique, voire carrément barrées,
en se demandant forcément comment un esprit
humain a pu créer de telles pièces
musicales, si complexes, tortueuses à souhait,
pleines de contrastes et d'une musicalité
à couper le souffle ! Steve brille de tout
son talent, joue avec ses guitares, les caresse,
les maltraite, les fait chanter, hurler, rugir,
il pleut des notes, des arpèges, des accords,
les mélodies s'entremêlent et le public
chavire. Le délicieux "Weeping China
Doll", "The Animal", le furieux "The
audience is listening", les fans sont aux anges
et le solo de harpe de Deborah ne fait pas retomber
la presseion, bien au contraire. Délicat,
visuel en diable, tout en volupté, il lance
s'intègre parfaitement au contexte du soir
et le groupe poursuit son odyssée musicale.
"Rescue me
", "Sisters",
le brillant "Salamanders in the sun",
les perles s'enchainent avant un "Ultra Zone"
d'un autre monde, orchestré par un Vai monumental,
affublé de son costume d'alien, touts diodes
dehors. Sublime !
La
suite, (et la fin), sont tout aussi dantesques.
Le génial "Franck", "Build
me a song", sur lequel Steve fait monter sur
scène deux fans et leur propose de monter
un titre en improvisant les parties de batterie,
de basse, avant de partir sur des plans de gratte
d'une autre dimension, et un "For the love
of God" forcément géant. Point
final à près de trois heures de show,
"Taurus Bulba", touche finale d'un set
de classe universelle. Magique ! (YvesZ)
http://www.vai.com/
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