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{2008rm}

LIVE REPORT

HELLFEST 2012 (France)

by Thrash Elliott & YvesZ

 

 

 

Open up and say... Hellfest !!

Troisième et dernier jour de festival. Les organismes sont mis à rude épreuve et après trois nuits trop courtes, le mental est un élément fondamental pour bien attaquer la journée. Et aujourd’hui, mon mental n’aura pas trop à se forcer pour me faire tenir le choc, tant le programme qui s’annonce est terriblement excitant : D.A.D., BLACK LABEL SOCIETY, WALLS OF JERICHO, DEVILDRIVER, le CRUE, SLASH, OZZY, LAMB OF GOD, … Du plaisir en barre !

C’est donc avec un entrain tout particulier que je rallie la Main Stage, où en ce début d’après midi se produit D.A.D. Le combo danois, responsable du fameux « No fuel left for the pilgrims » nous livre un set bien rock et pêchu, à grands coups de « Jihad », « Everything glows », le dansant « Monster phylosophy », avant de nous offrir un « Sleeping my day away » sous un soleil de plomb. Est-ce d’ailleurs l’heure précoce ou la chaleur, un trazjet trop long ou encore un apéro trop chargé, toujours est-il qu’on a déjà vu D.A.D. à meilleure fête (Ah ! ce show au WOA 2009 !!) et on regrettera le brin de folie qui anime d’habitude ce combo et un chant sacrément « court » quand il s’agit de pousser dans les aigus.

Pas le temps de s’apitoyer sur notre sort, la suite se joue sous le chapiteau de la Altar où BRUTAL TRUTH me réveille pour de bon, et me conditionne pour un très bon moment de la journée, l’arrivée de BLACK LABEL SOCIETY sur la Mainstage. Gonflée à bloc, la bande à Zakk Wylde débarque sur scène à grands coups de « Crazy Horse » et ne lachera pas la pression durant l’heure qui suivra. « Funeral Bell », « Overlord », « Fireit up », ça riffe un max et le stoner doom des ricains fait mouche dans le public. Déjà conquis par le set donné en 2011, le public fait une ovation à BLS qui le lui rend bien en l’achevant d’un « Stillborn » ravageur.

Le marathon est bien lancé et sans perdre de temps, je rallie l’autre Mainstage où les furieux WALLS OF JERICHO ne vont faire qu’une bouchée d’un public aux anges d’une telle brutalité ! Mention spéciale, évidemment, à Candace, dont la fureur et la présence sur scène sont sans égal, chez nos amies hurleuses !

 

 

HATEBREED prend le relais sur la MainStage 1 et poursuit l’entreprise de démolition engagée plus tôt, et je me déchire les tympans sur « Empty promises », « Perseverance » et « Live for this », avant de devenir fou sur le bien nommé « Destroy everything ».

On lâche rien. Il est 17h40 et la suite se passe sur la MainStage 2 où Dez Fafara et ses potes délivre la bête DEVILDRIVER pour près d’une heure de sauvagerie totale. « End of the line », l’entêtant « Head on to heartache », « I could care less », « Pray for villains », les titres s’enchainent et le public déjante grave. Ça s’entrechoque sévère dans le pit et les circle-pits succèdent aux circle-pits pour le plus grand plaisir d’un Dez tout en joie devant un tel carnage. Quel combo, mes amis, quel combo ! Et quelle furie ! ça percute grave dans les premiers rangs et la fosse vire au rouge total sur l’immense et génial « Clouds over California » avant le circle pit de la mort sur l’ultime « Meet the wretched ». Enorme !

Après ça, comment ne pas s’effondrer en croix dans la poussière pendant que les BLUE OYSTER CULT ravivant une flamme que l’on pensait éteinte depuis des lustres ?

Retour aux affaires à 20h45 sur la Main Stage . TRIVIUM vient de terminer son set juste à coté, et sur la scène principale les premiers riffs de « Wild Side » annoncent l’arrivée du CRUE ! MOTLEY CRUE, bordel, le CRUE, en chair et en os ! Mick, Nikki, Vince et Tommy sont dans la place et contrairement à leur précédent passége en 2008, nous offrent ce soir un show en béton, le best-of ultime avec tous les hits intemporels qui depuis le début des 80’s, rythment mes journées. « Live wire », « Too fast for love », le mortel « Shout at the devil », « Same old situation », « Look that kills », c’est tout le répertoire des enfants terribles de L.A. qui est passé en revue et je fond littéralement sous les coups de boutoir de « Dr Feelgood », avant que « Girls, girls girls » ne vienne me rappeler ô combien la chair est faible … Quel bonheur que ce show, et alors que « Home sweet home » glisse délicatement dans mes oreilles, je prends en pleine tête le furieux « Kickstart my Heart » tandis que les premiers rangs se ramassent un seau de faux sang balancé par un Tommy Lee hilare !

Et pire, c’est qu’après ça, on remet le couvert direct avec SLASH sur la scène voisine ! Bordel, on serait revenu dans les 80’s ? NIRVANA n’existe pas et Kurt Cobain n’a pas encore foutu sa merde totale sur le rock qui tue ? Je ne veux pas atterrir et c’est le grand trip quand l’ex-gunner lance le riff de « One last thrill », et que « Nightrain » me renvoie en 1987 sans avoir à m’enfiler cent grammes de champignons et trois pétards ! c’est trop bon, et ça continue avec le très réussi « Back from Cali », le groovy « Mr Brownstone » et le forcément délicieux « Sweet child of mine ». Du bonheur en barre, avec aux cotés deSlash, un Myles Kennedy impérial au chant. La suite est toute aussi percutante, avec un « Slither » enchanteur et un final d’anthologie sur un « Paradise Coty » de circonstance.

Tu es fatigué ? C’est que t’es trop vieux. Car c’est pas le moment de flanché. Il est 22h, il flotte, la boue vous scotche les pieds au sol et sur scène, OZZY fait son apparition aux cotés sous les hurlements des fans. Déjà présent en 2011, notre père spirituel à tous rempile cette année à Clisson alors que le grand BLACK SABBATH, un temps programmé a dû annuler sa tournée suite à la sale maladie dont Tommy Iommi a été diagnostiqué. Résultat, OZZY a rassemblé ses potes Slash, Zakk, Geezer, et son riffeur en chef Gus G pour une virée des festivals sous la bannière « Ozzy and Friends ».

 

solstafir

 

Que dire, sinon que voir Ozzy sur scène est évidemment un évènement, même quand le garçon n’est pas dans son meilleur jour, comme c’est le cas ce soir. Le gaillard a chopé la crève et il faudra tout l’enthousiasme du public pour couvrir une voix qui part en vrille à la première poussée dans les aigus. Et pourtant, on lui pardonne tout et même d’écourter son set après 10 titres parmi lesquels émergent les cultissimes « Bar kat the moon », « Mr Crowley », « Suicide solution », le sublime « War pigs » et le magique « Paranoid ». Et quand le garnement qui balance des seaux d’eau aux premeirs rangs s’en verse autant sur la tête, on se dit qu’on atteint le sommet de l’irrécupérable, … et c’est sans surprise qu’on apprendra l’annulation du show suivant de la tournée !

Il pleut toujours, il est une heure du mat’, les organismes sont sollicités comme jamais après trois jours de festival et pourtant le pit de la MainStage 2 est bondé. Car arrive sur scène le dernier groupe programmé sur les trois jours, et il s’agit d’un gros morceau : LAMB OF GOD. Les ricains, qui n’avaient pu se produire en 2007 lors de la deuxième édition cataclysmique du HELLFEST sont de retour à Clisson et ont visiblement envie d’en découdre. « Desolation », « Ghost walking », « Walk with me in hell », le début de set ne laisse pas de place au doute. LAMB OF GOD est là pour tout donner et remercier ses fans pour leur dévouement à la cause. Ça déboiter sérieux et chasue titre est une nouvelle salve de pure violence. « Set to fail », « Ruin », « Hourglass », « Contractor », ça pulse et on oublie la fatigue tandis que Randy Blythe, écorché vif devant l’éternel nous vrille le cerveau sur « Laid to rest » et un « Redneck » de derrière les fagots. L’hommage est total et le public fait une ovation au combo qui ponctue son set, et par là même, l’édition 2012 du HELLFEST par un « Black Label » ultime !

Il est 2 heures du matin, l’humidité s’abat sur Clisson, je titube de fatigue, heureux et comblé avec une seule idée en tête : m’en remettre encore plus l’an prochain ! HELLFEST OR DIE !

(Thrash Elliott & YvesZ - photos by Wendy)

 

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