HELLFEST
2011 (France)
by
Thrash Elliott
Mea
culpa
J'avoue.
j'avoue bassement.
Si d'autres rédacteurs dans Leprozy
ont déjà assisté à
des éditions du Hellfest, je dois
avouer que l'unique fois où j'ai posé
mes pieds sur le sol clissonnais a été
lors de cette cuvée 2011.
Pourquoi ?
Disons que depuis des années d'autres festivals
européens ont attiré notre curiosité
(je dis "notre" car, vous l'aurez compris,
nous sommes deux à partager cette passion)
et il va sans dire que l' apocalyptique Hellfest
2007 nous a quelque peu freiné dans l'éventuelle
visite de cette charmante cité médiévale.
Que voulez-vous, chez nous, dans le sud, la pluie
et la boue, ne sont pas dans notre culture
Mais
ne vous méprenez pas, chaque année,
au retour de nos potes festivaliers, notre regret
de ne pas y être allé fut aussi grand
que leurs sourires affichés (qui en disaient
long sur la bonne ambiance qui régnait
sur place).
C'est
par une soirée de décembre que nous
avons enfin décidé d'en finir avec
cette frustration : Nous serons au Hellfest
2011.
Pour
ceux qui hésitent encore à y aller,
sachez que c'est une sacrée satisfaction
que d'avoir son billet en poche en début
d'année et de voir se rajouter au fur et
à mesure de nouveaux noms dans la programmation.
Miam, miam
Hellfest > J - 10
Comme
à l'approche d'un examen important, la
révision des discographies est à
l'ordre du jour, histoire d'être bien imprégné
par le répertoire des groupes choisis.
Et oui
choisir. Malheureusement il faut
faire un choix lorsque deux ou trois artistes
se produiront au même horaire sur des scènes
différentes. C'est donc aussi le moment
d'entourer nos favoris au stabilo sur le running-order
préalablement imprimé au format
A3. Car de Klone à 10 h 30 jusqu'à
In Flames à 1 h 00 du matin, ce
sera la course et autant ne pas se laisser dépasser.
Au final, sur un choix total de 130 groupes, un
festivalier en sera réduit à n'assister
qu'à une quarantaine de show (au mieux
en s'y tenant toute la journée). Ça
paraît peu en pourcentage mais c'est énorme
sur une journée (pour ma part environ douze
concerts quotidien).
Hellfest > J - 3
En
début de semaine l'impatience se fait sentir.
Il est temps de vérifier la chek-list (sac
à dos, duvet, tente, vêtements de
rechange, réchaud, nourriture
) et
de jeter un il sur les prévisions
météo (Aïe, ça sent
le temps maussade, il ne faudra pas oublier le
poncho).
Nous faisons également le point avec
Yves Z, notre confrère et ami de Wicked
news.fr, avec qui nous co-voiturons depuis
le sud, en espérant qu'il ferme les yeux
sur notre surpoids de bagages.
Pour faire monter un peu plus la pression, nous
consultons les dernières news sur le site
web du Hellfest qui diffuse les photos
des préparatifs (montage des scènes,
décors
)
Il ne reste plus qu'à espérer que
les dernières journées de boulot
ne soient pas trop longues
Hellfest > J - 1
En
cette veille de départ, il est impossible
de trouver le sommeil.
Bien
chargés, nous quittons enfin la chaleur
méditerranéenne en direction de
Bordeaux puis du Grand Nord-Ouest peuplé
de marais et de glace.
Finalement, huit heures de route en se relayant
au volant, ce n'est pas si éprouvant que
ça.
Vers
16 h 00 nous entrons dans Clisson où
rien n'augure la présence du plus grand
festival metal français si ce n'est les
quelques bénévoles qui montent une
scène devant la gare sous le regard de
quelques gendarmes détendus. Plus que cinq
cent mètres avant d'atteindre notre lieu
de campement, un peu à l'écart de
l'effervescence du Hellfest mais avec le confort
adéquat pour supporter les trois jours
de folie.
Les gérants du camping municipal nous accueillent
amicalement, non sans sourire à l'écoute
de notre accent "qui chante". Nous retrouvons
quelques potes en pleine forme et aussi impatients
que nous de démarrer le Hellfest.
Tchik, tchak, voici notre tente montée
alors que certains s'amusent encore à chronométrer
leur montage telle une compétition officielle.
18
h 00. Direction les portes de l'enfer où
nous récupérons nos bracelets puis
nous filons mesurer la température dans
le Metal Corner (vaste lieu qui accueille les
premiers arrivants et qui sert de défouloir
en attendant l'ouverture officielle du festival).
Déçu d'avoir loupé de peu
la prestation d' OFO AM, nous assistons
néanmoins à l'excellent set de ZOE
qui a enflammé les deux ou trois milles
personnes amassées devant la Corner stage.
Ça y est, nous y sommes !!
Allez, dodo de bonne heure, ce qui est une sage
décision pour préserver nos forces
pour la suite.
Hellfest > Day 1 >
vendredi 17 juin 2011
En ce jour béni, nul besoin de la sonnerie
du réveil pour être aux premières
loges devant le site du Hellfest.
Un "Wrap VG" englouti en guise de p'tit
dej', devant les français de KLONE,
sera en quelque sorte notre prise de contact avec
le festoche. A ce moment là, il est difficile
de se concentrer sur leur musique tant notre attention
est monopolisée par les lieux. La décoration
du site est magnifique et les deux scènes
principales juxtaposées sont du meilleur
effet. En l'espace d'un quart d'heure, nous en
prenons plein les yeux.
Il y a déjà un peu d'effervescence
devant la mainstage 2 alors qu'il n'est pas encore
11 h 00. Il faut dire que KLONE n'est pas
là par hasard et que de nombreuses personnes
savent que ce groupe dégage une musique
sincère et de qualité. Ce fut le
cas.
Un rapide coup d'il sur le programme me
signale de ne pas bouger d'un pouce pour assister
au set de VALIENT THORR. Et là,
d'entrée, première baffe sympathique
entre les oreilles.
Le heavy-groovy des américains, associé
à l'entrain du chanteur, ont transporté
le public présent jusqu'au ras du sol ;
au sens propre comme au figuré. En effet,
la foule a été sommé de s'accroupir
par terre pour effectuer une chorégraphie
digne d'une comédie musicale; ça
change un peu des "walls of death".
Le groupe nous achèvera avec le génial
"Sleeper awake" tiré de
l'excellent album "Stranger"
sorti en 2010.
La bonne humeur se lit déjà sur
les visages des festivaliers. Ok, c'est ça
le Hellfest.
Pas
évident de s'octroyer une pause car sitôt
un set terminé, un autre commence et c'est
à ce rythme que notre corps devra s'adapter
durant tout le week-end sous peine de rater pas
mal de shows.
Du coup, pour tenir le coup, la consommation d'alcool
sera quasi-inexistante et les ravitaillements
très constant (barres céréales,
Wrap VG, barres céréales, Wrap VG
).
Par contre, en croisant certains énergumènes,
on se rend vite compte que c'est pour la stratégie
inverse qu'ils ont opté : alimentation
rarifiée et conso d'alcool constante voire
abondante mais je ne suis pas sûr qu'ils
aient assisté à de nombreux concerts.
Toujours
pas décidé à quitter le devant
des mainstages, j'assiste au premier déchaînement
de la foule pendant la prestation de SUICIDE
SILENCE, qui était très attendu
par la jeune génération. Leur frêle
chanteur, tatoué jusqu'au cou, s'est égosillé
comme pas deux sur un genre de Metalcore assez
sombre et bien exécuté. Les américains
accélèrent parfois le tempo pour
toujours retomber sur des breakdown assommants.
Leur batteur fait plaisir à voir et semble
s'amuser quand il déclenche son pad-infra-basse
d'un coup de baguette (magique). Ce sympathique
moment laissera place à quelques gouttes
de pluies, qui malheureusement alterneront toute
la journée avec de rares rayons de soleil.
Clisson, c'est presque la Bretagne, non
?
Ayant
entendu le plus grand bien du heavy metal pratiqué
par IN SOLITUDE, je prend la direction
de la tente Terrorrizer. LA Terrorrizer,
pour les intimes.
Si pas mal de bonnes idées sont à
relever dans leurs compositions, les suédois
sont loin de donner dans la précision.
Disons qu'ils ont eu du mal à s'ajuster
avant les trois derniers titres. Dans ce style,
le chant suraigu, pas facile à maîtriser
en live, est souvent synonyme d'écueil.
Pas évident d'uvrer sur les traces
du grand King Diamond
mais grâce
à une fin de set plus propre, IN SOLITUDE
s'en sort finalement pas si mal.
Une
pluie fine rafraîchi les festivaliers qui
arrivent maintenant en grand nombre sur le site.
Il est environ 13 h 30, quand je croise mon pote
Yves Z qui me conseille de venir m'abriter
sous la Terrorrizer en dégustant l'émo-core
de KRUGER. J'avais découvert ce
groupe sur le net et en avais gardé un
bon souvenir. Leur show de ce vendredi a achevé
de me séduire, voir de m'hypnotiser. La
tente est bondée de monde, tous concentrés
par le son et l'ambiance des morceaux. Bien sûr
KRUGER, c'est aussi son chanteur qui accapare
toute l'attention avec son attitude "étrange".
En effet, celui-ci traversa la foule jusqu'à
atteindre la table de mixage, chanta un couplet,
puis revint sur scène non sans avoir embrasser
chacun des spectateurs rencontrés sur son
passage. Peace.
Une
petite éclaircie me permet d'aller chercher
un "Wrap VG" du côté du
spot d'alimentation (il y a pas moins d'une trentaine
de stands différents) et de me repositionner
devant la mainstage 2 qui accueille dans la lancée
les marseillais de DAGOBA.
Là encore, le public afflue pour soutenir
un des leaders (avec Gojira) de la jeune
garde du Metal hexagonal.
Comme à son habitude le quatuor est en
forme et ne cesse de remercier ses fans qui slament,
jumpent et déclenchent des circle-pits
à tout-va. Un des moments forts a été
l'accueil sur scène de la gagnante du concours
Metallian qui a eu lieu sur le net pendant
l'hiver.
Particulièrement à l'aise, Nelly
a assumé son rôle de guest avec passion.
Nul doute qu'elle serait bien restée jusqu'à
la fin du set avec ses hôtes. De leurs côtés,
Frankie et sa bande ont bien tenu leur
rang.
Il
est 15 h 30 et première grosse réflexion
pour ma part : choisir entre ALTER BRIDGE
et THE DAMNED THINGS (sans parler de KRISIUN qui
joue également en même temps mais
que j'avais déjà vu, ouf).
Autour de moi, on me signale que Scott Ian
(Anthrax) n'accompagnera pas THE DAMNED THINGS
aujourd'hui. Banco !!! Le regret en sera moins
grand. Je file voir ALTER BRIDGE.
Ayant usé toute l'année leur album
"Blackbird" sur ma platine, j'avais
hâte de voir ce groupe de hard rock mélodique
de visu.
Et quelle voix mes amis !!! et quel guitariste
aussi !!
Avec un chanteur aussi bon, il est certain que
chaque compo prend une dimension autre. Dans l'oreillette
on me signale qu'il était ici même
l'année dernière mais dans le line-up
de SLASH. Bien choisi Slashy !!! Aidé par
Mark Tremonti, guitariste surdoué
(et ex-Creed, comme trois des membres d' ALTER
BRIDGE), le vocaliste Myles Kennedy nous a
fait oublié la pluie insistante l'espace
de cinquante minutes. J'ai été ravi
d'entendre les titres "Buried alive",
"Rise today", "Come to life"
ou bien "Ties that bind"
issus du seul album sus-cité que je connaisse.
Vous m'avez bien gâté les gars !!
Plus
la journée avance et plus les légendes
du Hard rock et du Metal apparaissent sur les
différentes scènes. Le meilleur
est à venir
Il est temps de rejoindre notre reporter-photo
pour Leprozy, qui règle son matos à
l'abris dans le carré "Presse".
Chris m'apprend que pour cet édition
du Hellfest pas moins de trois cent photographes
ont été crédité pour
couvrir l'événement. Impressionnant,
non ?
Je
consulte le programme de la journée et
m'impatiente soudainement à la lecture
de ces sept lettres : THE CULT. Ils ne
sont pas nombreux ceux qui ont pu voir les anglais
sur une scène française. "Love",
"Sonic temple", "Electric"
des disques incontournables pour qui apprécie
le Hard Rock classieux.
Bon, en voyant déambulé Ian Astbury,
le mythique vocaliste du groupe, on remarque que
la classe, il l'a perdu avec les années
(look de biker avec une énorme queue de
lapin accroché à la taille
).
Par contre pour ce qui est de sa voix, c'est un
plaisir à entendre. Un grand chanteur,
c'est tout ce que l'on demande.
Les tubes défilent malheureusement trop
rapidement sous les coups de médiators
de son fidèle acolyte Billy Duffy
et sa célèbre mine capricieuse.
La clarté de son jeu est impressionnante,
ça sonne comme sur album.
" Sweeeeet souuuul sisterrrrrrrrr
!!!" et vas-y que Ian jette plusieurs de
ses tambourins dans la foule (il les fabrique
ou quoi ?!!) qui reprend en coeur. THE CULT,
un groupe à part
Vous savez ce qui est bien au Hellfest
? C'est qu'en l'espace de cinq minutes vous pouvez
passer de THE CULT à THE EXPLOITED.
Ce cas de figure est monnaie courante ici. Quel
éclectisme !
La bande de punk dirigée par Wattie
nous avait sévèrement démembré
à la Secret Place de Montpellier
en 2010. Qu'en sera-t-il sur une grosse scène
(mainstage 2) dans le cadre d'un festival tout
public ?
Finalement la même boucherie qu'en salle
et la participation massive d'un public venu s'éclater
sur un groupe légendaire. De plus, Wattie
est en super forme et ses hurlements sont fédérateurs
au plus haut point. Là encore, tous les
classiques seront joués de "Cop
car" à "Punk's not dead".
A entendre certains grincheux, un set dans la
Terrorrizer aurait été plus opportun.
Je peux vous garantir qu'au cur du pit,
on ne se voyait pas ailleurs.
L'après-midi s'achève en même
temps que la fatigue arrive. Il reste encore du
"gros"
Vous vous souvenez : barres céréales,
Wrap VG, barres céréales, Wrap VG
un ou deux soda pour faire passer le tout et c'est
reparti pour
DOWN.
Là-aussi, monter au HELLFEST permet d'apprécier
des artistes qui ne se sont jamais éternisés
dans le sud de la France. A ce titre, seuls quelques
anciens combattants sudistes ont eu la chance
de voir PANTERA et Phil Anselmo sur une
scène, sans voyager jusqu'à Paris
(c'était au Bol d'or 1992 au Castelet).
Pour les plus impatients, sachez qu'aucun titre
du célèbre quatuor ne sera joué
ce soir. A quoi bon finalement, puisque le répertoire
de DOWN est suffisamment étoffé
pour occulter les morceaux mythiques de PANTERA.
Je ne vous cache pas que je ne m'attendais pas
à trouver un Anselmo aussi bien
en voix et avec une attitude irréprochable
pour ses fans. Il a dû remercier le public
des centaines de fois en frappant le poing contre
son cur. Respect.
Le chant puissant et bluesy, associé à
des compositions bien lourdes m'ont fait l'effet
inverse auquel je m'étais préparé,
à savoir suivre gentiment un show sans
éclat. Au contraire, l'impression d'avoir
assisté à une prestation exemplaire
de la part de DOWN m'a rapidement trotté
dans la tête. Ne connaissant pourtant que
l'album "Over the under", j'ai
néanmoins été conquis par
l'ensemble de la set-list et la bonne humeur régnant
sur scène (le batteur qui porte le soutien-gorge
lancé par une fille, tout un programme).
Un grand groupe.
Bien
trempés, nous décidons de faire
un aller-retour "éclair" au camping
pour nous habiller chaudement. Pendant ce petit
break, nous avons sacrifié MESHUGGAH
et IGGY POP mais en contre-partie, nous
avons retrouvé toute notre énergie
pour affronter les concerts nocturnes.
Il est 21 h 30 et le site se pare de toutes sortes
de lumières. Chacunes des créations
artistiques présentées sont mises
en valeurs par divers projecteurs.
Le sentiment de recommencer une autre journée
se fait sentir
Au
plus proche de la scène, je me cale pour
MORBID ANGEL que je n'ai pas revu depuis
la tournée Heretic en 2004 avec
Krisiun. Je me rend compte que je n'ai finalement
jamais vu les Floridiens accompagné de
leur charismatique chanteur/bassiste David
Vincent. Si le fidèle "remplaçant"
Steve Tucker remplissait bien son rôle
depuis "Formulas fatal to the flesh",
je dois avouer que le Grand David joue dans la
catégorie supérieure.
Avec un son parfait, un nouveau batteur époustouflant
et des lights bien dark, Les américains
ont donné une belle leçon de death
metal dans cette édition 2011 qui en manquait
un peu.
Je m'abstiendrai de parler de Trey Azagthoth
qui comme à l'accoutumée survola
l'univers à coup de médiator.
Les quelques titres du dernier album jetés
en pâture n'ont pas eu à rougir malgré
la polémique qui va bon train sur le net.
Bon, apparemment, ce n'était pas de bon
goût de les jouer pour le Kop espagnol qui
était à mes côtés.
Comme d'habitude, quand on s'amuse, le temps passe
trop vite. Trey et sa bande nous gratifient
d'un "Chapel of Ghouls" sous
les hourras de
Phil Anselmo, qui,
surexcité, ne cesse d'headbanger derrière
les amplis avant de féliciter par une accolade
tous les musicos de MORBID ANGEL. Une belle
famille le Metal.
La
masse du public se déplace vers la Mainstage
1 pour découvrir la tête d'affiche
de la soirée : ROB ZOMBIE. Malgré
tout le decorum (costumes, bras articulé,
strip-teases) la pilule a eu du mal à passer
pour ma part. Pas franchement insignifiant mais
loin de me convaincre de gaspiller mon énergie
plus longtemps (et dire qu'à ce moment
là j'aurai pu m'éclater avec les
Melvins ou Possessed). Ce mauvais
choix m'a finalement permis de m'incruster au
plus près de la scène 2 où
évoluera IN FLAMES d'ici quinze
minutes. L'attente sera légèrement
plus longue que prévu car le matériel
pyrotechnique déployé dans tous
les coins par les roadies suédois demande
de gros efforts de manutention.
Au fil du temps j'ai pu entendre toutes sortes
d'observations sur l'aptitude scénique
d'IN FLAMES. Certains criaient au scandale,
d'autres n'avaient jamais rien vu d'aussi magique.
Pour mon premier show, je me positionnerai entre
les deux avis. A ma gauche j'ai aperçu
un groupe assez immobile et peu communicatif (à
part le chanteur par moments) noyé sous
les lumières, à ma droite une horde
de fans qui hurlaient les paroles par cur
sans tenir rigueur de quoi que ce soit à
leurs idoles. Entre les deux j'ai clairement pris
mon pied en appréciant tous les tubes que
j'écoute depuis plus de dix ans (la part
belle ayant été faite à l'album
"Come clarity") et évidemment
j'ai eu ma dose de stroboscopes et de flammes
qui ont donné du relief à la prestation.
Cette recette de "l'image et du son"
qui n'a pas fonctionnée avec Rob Zombie
a fait mouche avec les Suédois. Allez comprendre
pourquoi.
Il
est deux heures du matin lorsque nous quittons
le site, fatigués mais ravis de cette première
journée (pourtant la moins intéressante
sur le "papier").
Au camping, nous retrouvons nos potes pour un
compte-rendu de chacun où la passion nous
maintient éveillée une heure de
plus. Ensuite dodo
(Thrash
Elliott)
RETOUR
MENU REPORT / BACK TO LIVE-REPORTS MAIN MENU
TOUTES
LES PHOTOS DU HELLFEST 2011