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{2008rm}

LIVE REPORT

HELLFEST 2011 (France)

by Thrash Elliott

 

 

 

Mea culpa

J'avoue. j'avoue bassement.
Si d'autres rédacteurs dans Leprozy ont déjà assisté à des éditions du Hellfest, je dois avouer que l'unique fois où j'ai posé mes pieds sur le sol clissonnais a été lors de cette cuvée 2011.
Pourquoi ?
Disons que depuis des années d'autres festivals européens ont attiré notre curiosité (je dis "notre" car, vous l'aurez compris, nous sommes deux à partager cette passion) et il va sans dire que l' apocalyptique Hellfest 2007 nous a quelque peu freiné dans l'éventuelle visite de cette charmante cité médiévale. Que voulez-vous, chez nous, dans le sud, la pluie et la boue, ne sont pas dans notre culture…

Mais ne vous méprenez pas, chaque année, au retour de nos potes festivaliers, notre regret de ne pas y être allé fut aussi grand que leurs sourires affichés (qui en disaient long sur la bonne ambiance qui régnait sur place).

C'est par une soirée de décembre que nous avons enfin décidé d'en finir avec cette frustration : Nous serons au Hellfest 2011.

Pour ceux qui hésitent encore à y aller, sachez que c'est une sacrée satisfaction que d'avoir son billet en poche en début d'année et de voir se rajouter au fur et à mesure de nouveaux noms dans la programmation. Miam, miam…


Hellfest > J - 10

Comme à l'approche d'un examen important, la révision des discographies est à l'ordre du jour, histoire d'être bien imprégné par le répertoire des groupes choisis.
Et oui… choisir. Malheureusement il faut faire un choix lorsque deux ou trois artistes se produiront au même horaire sur des scènes différentes. C'est donc aussi le moment d'entourer nos favoris au stabilo sur le running-order préalablement imprimé au format A3. Car de Klone à 10 h 30 jusqu'à In Flames à 1 h 00 du matin, ce sera la course et autant ne pas se laisser dépasser.
Au final, sur un choix total de 130 groupes, un festivalier en sera réduit à n'assister qu'à une quarantaine de show (au mieux en s'y tenant toute la journée). Ça paraît peu en pourcentage mais c'est énorme sur une journée (pour ma part environ douze concerts quotidien).

 

 


Hellfest > J - 3

En début de semaine l'impatience se fait sentir. Il est temps de vérifier la chek-list (sac à dos, duvet, tente, vêtements de rechange, réchaud, nourriture…) et de jeter un œil sur les prévisions météo (Aïe, ça sent le temps maussade, il ne faudra pas oublier le poncho).
Nous faisons également le point avec Yves Z, notre confrère et ami de Wicked news.fr, avec qui nous co-voiturons depuis le sud, en espérant qu'il ferme les yeux sur notre surpoids de bagages.
Pour faire monter un peu plus la pression, nous consultons les dernières news sur le site web du Hellfest qui diffuse les photos des préparatifs (montage des scènes, décors…)
Il ne reste plus qu'à espérer que les dernières journées de boulot ne soient pas trop longues…


Hellfest > J - 1

En cette veille de départ, il est impossible de trouver le sommeil.

Bien chargés, nous quittons enfin la chaleur méditerranéenne en direction de Bordeaux puis du Grand Nord-Ouest peuplé de marais et de glace.
Finalement, huit heures de route en se relayant au volant, ce n'est pas si éprouvant que ça.

Vers 16 h 00 nous entrons dans Clisson où rien n'augure la présence du plus grand festival metal français si ce n'est les quelques bénévoles qui montent une scène devant la gare sous le regard de quelques gendarmes détendus. Plus que cinq cent mètres avant d'atteindre notre lieu de campement, un peu à l'écart de l'effervescence du Hellfest mais avec le confort adéquat pour supporter les trois jours de folie.
Les gérants du camping municipal nous accueillent amicalement, non sans sourire à l'écoute de notre accent "qui chante". Nous retrouvons quelques potes en pleine forme et aussi impatients que nous de démarrer le Hellfest.
Tchik, tchak, voici notre tente montée alors que certains s'amusent encore à chronométrer leur montage telle une compétition officielle.

18 h 00. Direction les portes de l'enfer où nous récupérons nos bracelets puis nous filons mesurer la température dans le Metal Corner (vaste lieu qui accueille les premiers arrivants et qui sert de défouloir en attendant l'ouverture officielle du festival). Déçu d'avoir loupé de peu la prestation d' OFO AM, nous assistons néanmoins à l'excellent set de ZOE qui a enflammé les deux ou trois milles personnes amassées devant la Corner stage. Ça y est, nous y sommes !!
Allez, dodo de bonne heure, ce qui est une sage décision pour préserver nos forces pour la suite.

 


Hellfest > Day 1 > vendredi 17 juin 2011


En ce jour béni, nul besoin de la sonnerie du réveil pour être aux premières loges devant le site du Hellfest.
Un "Wrap VG" englouti en guise de p'tit dej', devant les français de KLONE, sera en quelque sorte notre prise de contact avec le festoche. A ce moment là, il est difficile de se concentrer sur leur musique tant notre attention est monopolisée par les lieux. La décoration du site est magnifique et les deux scènes principales juxtaposées sont du meilleur effet. En l'espace d'un quart d'heure, nous en prenons plein les yeux.
Il y a déjà un peu d'effervescence devant la mainstage 2 alors qu'il n'est pas encore 11 h 00. Il faut dire que KLONE n'est pas là par hasard et que de nombreuses personnes savent que ce groupe dégage une musique sincère et de qualité. Ce fut le cas.
Un rapide coup d'œil sur le programme me signale de ne pas bouger d'un pouce pour assister au set de VALIENT THORR. Et là, d'entrée, première baffe sympathique entre les oreilles.
Le heavy-groovy des américains, associé à l'entrain du chanteur, ont transporté le public présent jusqu'au ras du sol ; au sens propre comme au figuré. En effet, la foule a été sommé de s'accroupir par terre pour effectuer une chorégraphie digne d'une comédie musicale; ça change un peu des "walls of death". Le groupe nous achèvera avec le génial "Sleeper awake" tiré de l'excellent album "Stranger" sorti en 2010.
La bonne humeur se lit déjà sur les visages des festivaliers. Ok, c'est ça le Hellfest.

 

 

Pas évident de s'octroyer une pause car sitôt un set terminé, un autre commence et c'est à ce rythme que notre corps devra s'adapter durant tout le week-end sous peine de rater pas mal de shows.
Du coup, pour tenir le coup, la consommation d'alcool sera quasi-inexistante et les ravitaillements très constant (barres céréales, Wrap VG, barres céréales, Wrap VG…). Par contre, en croisant certains énergumènes, on se rend vite compte que c'est pour la stratégie inverse qu'ils ont opté : alimentation rarifiée et conso d'alcool constante voire abondante mais je ne suis pas sûr qu'ils aient assisté à de nombreux concerts.

Toujours pas décidé à quitter le devant des mainstages, j'assiste au premier déchaînement de la foule pendant la prestation de SUICIDE SILENCE, qui était très attendu par la jeune génération. Leur frêle chanteur, tatoué jusqu'au cou, s'est égosillé comme pas deux sur un genre de Metalcore assez sombre et bien exécuté. Les américains accélèrent parfois le tempo pour toujours retomber sur des breakdown assommants. Leur batteur fait plaisir à voir et semble s'amuser quand il déclenche son pad-infra-basse d'un coup de baguette (magique). Ce sympathique moment laissera place à quelques gouttes de pluies, qui malheureusement alterneront toute la journée avec de rares rayons de soleil. Clisson, c'est presque la Bretagne, non ?

Ayant entendu le plus grand bien du heavy metal pratiqué par IN SOLITUDE, je prend la direction de la tente Terrorrizer. LA Terrorrizer, pour les intimes.
Si pas mal de bonnes idées sont à relever dans leurs compositions, les suédois sont loin de donner dans la précision. Disons qu'ils ont eu du mal à s'ajuster avant les trois derniers titres. Dans ce style, le chant suraigu, pas facile à maîtriser en live, est souvent synonyme d'écueil. Pas évident d'œuvrer sur les traces du grand King Diamond… mais grâce à une fin de set plus propre, IN SOLITUDE s'en sort finalement pas si mal.

 

 

Une pluie fine rafraîchi les festivaliers qui arrivent maintenant en grand nombre sur le site.
Il est environ 13 h 30, quand je croise mon pote Yves Z qui me conseille de venir m'abriter sous la Terrorrizer en dégustant l'émo-core de KRUGER. J'avais découvert ce groupe sur le net et en avais gardé un bon souvenir. Leur show de ce vendredi a achevé de me séduire, voir de m'hypnotiser. La tente est bondée de monde, tous concentrés par le son et l'ambiance des morceaux. Bien sûr KRUGER, c'est aussi son chanteur qui accapare toute l'attention avec son attitude "étrange". En effet, celui-ci traversa la foule jusqu'à atteindre la table de mixage, chanta un couplet, puis revint sur scène non sans avoir embrasser chacun des spectateurs rencontrés sur son passage. Peace.

Une petite éclaircie me permet d'aller chercher un "Wrap VG" du côté du spot d'alimentation (il y a pas moins d'une trentaine de stands différents) et de me repositionner devant la mainstage 2 qui accueille dans la lancée les marseillais de DAGOBA.
Là encore, le public afflue pour soutenir un des leaders (avec Gojira) de la jeune garde du Metal hexagonal.
Comme à son habitude le quatuor est en forme et ne cesse de remercier ses fans qui slament, jumpent et déclenchent des circle-pits à tout-va. Un des moments forts a été l'accueil sur scène de la gagnante du concours Metallian qui a eu lieu sur le net pendant l'hiver.
Particulièrement à l'aise, Nelly a assumé son rôle de guest avec passion. Nul doute qu'elle serait bien restée jusqu'à la fin du set avec ses hôtes. De leurs côtés, Frankie et sa bande ont bien tenu leur rang.

Il est 15 h 30 et première grosse réflexion pour ma part : choisir entre ALTER BRIDGE et THE DAMNED THINGS (sans parler de KRISIUN qui joue également en même temps mais que j'avais déjà vu, ouf).
Autour de moi, on me signale que Scott Ian (Anthrax) n'accompagnera pas THE DAMNED THINGS aujourd'hui. Banco !!! Le regret en sera moins grand. Je file voir ALTER BRIDGE.
Ayant usé toute l'année leur album "Blackbird" sur ma platine, j'avais hâte de voir ce groupe de hard rock mélodique de visu.
Et quelle voix mes amis !!! et quel guitariste aussi !!
Avec un chanteur aussi bon, il est certain que chaque compo prend une dimension autre. Dans l'oreillette on me signale qu'il était ici même l'année dernière mais dans le line-up de SLASH. Bien choisi Slashy !!! Aidé par Mark Tremonti, guitariste surdoué (et ex-Creed, comme trois des membres d' ALTER BRIDGE), le vocaliste Myles Kennedy nous a fait oublié la pluie insistante l'espace de cinquante minutes. J'ai été ravi d'entendre les titres "Buried alive", "Rise today", "Come to life" ou bien "Ties that bind" issus du seul album sus-cité que je connaisse. Vous m'avez bien gâté les gars !!

Plus la journée avance et plus les légendes du Hard rock et du Metal apparaissent sur les différentes scènes. Le meilleur est à venir…
Il est temps de rejoindre notre reporter-photo pour Leprozy, qui règle son matos à l'abris dans le carré "Presse". Chris m'apprend que pour cet édition du Hellfest pas moins de trois cent photographes ont été crédité pour couvrir l'événement. Impressionnant, non ?

 

 

Je consulte le programme de la journée et m'impatiente soudainement à la lecture de ces sept lettres : THE CULT. Ils ne sont pas nombreux ceux qui ont pu voir les anglais sur une scène française. "Love", "Sonic temple", "Electric"… des disques incontournables pour qui apprécie le Hard Rock classieux.
Bon, en voyant déambulé Ian Astbury, le mythique vocaliste du groupe, on remarque que la classe, il l'a perdu avec les années (look de biker avec une énorme queue de lapin accroché à la taille…). Par contre pour ce qui est de sa voix, c'est un plaisir à entendre. Un grand chanteur, c'est tout ce que l'on demande.
Les tubes défilent malheureusement trop rapidement sous les coups de médiators de son fidèle acolyte Billy Duffy et sa célèbre mine capricieuse. La clarté de son jeu est impressionnante, ça sonne comme sur album.
" Sweeeeet souuuul sisterrrrrrrrr !!!" et vas-y que Ian jette plusieurs de ses tambourins dans la foule (il les fabrique ou quoi ?!!) qui reprend en coeur. THE CULT, un groupe à part …


Vous savez ce qui est bien au Hellfest ? C'est qu'en l'espace de cinq minutes vous pouvez passer de THE CULT à THE EXPLOITED. Ce cas de figure est monnaie courante ici. Quel éclectisme !
La bande de punk dirigée par Wattie nous avait sévèrement démembré à la Secret Place de Montpellier en 2010. Qu'en sera-t-il sur une grosse scène (mainstage 2) dans le cadre d'un festival tout public ?
Finalement la même boucherie qu'en salle et la participation massive d'un public venu s'éclater sur un groupe légendaire. De plus, Wattie est en super forme et ses hurlements sont fédérateurs au plus haut point. Là encore, tous les classiques seront joués de "Cop car" à "Punk's not dead". A entendre certains grincheux, un set dans la Terrorrizer aurait été plus opportun. Je peux vous garantir qu'au cœur du pit, on ne se voyait pas ailleurs.

 

 

 


L'après-midi s'achève en même temps que la fatigue arrive. Il reste encore du "gros"…
Vous vous souvenez : barres céréales, Wrap VG, barres céréales, Wrap VG… un ou deux soda pour faire passer le tout et c'est reparti pour… DOWN.
Là-aussi, monter au HELLFEST permet d'apprécier des artistes qui ne se sont jamais éternisés dans le sud de la France. A ce titre, seuls quelques anciens combattants sudistes ont eu la chance de voir PANTERA et Phil Anselmo sur une scène, sans voyager jusqu'à Paris (c'était au Bol d'or 1992 au Castelet).
Pour les plus impatients, sachez qu'aucun titre du célèbre quatuor ne sera joué ce soir. A quoi bon finalement, puisque le répertoire de DOWN est suffisamment étoffé pour occulter les morceaux mythiques de PANTERA. Je ne vous cache pas que je ne m'attendais pas à trouver un Anselmo aussi bien en voix et avec une attitude irréprochable pour ses fans. Il a dû remercier le public des centaines de fois en frappant le poing contre son cœur. Respect.
Le chant puissant et bluesy, associé à des compositions bien lourdes m'ont fait l'effet inverse auquel je m'étais préparé, à savoir suivre gentiment un show sans éclat. Au contraire, l'impression d'avoir assisté à une prestation exemplaire de la part de DOWN m'a rapidement trotté dans la tête. Ne connaissant pourtant que l'album "Over the under", j'ai néanmoins été conquis par l'ensemble de la set-list et la bonne humeur régnant sur scène (le batteur qui porte le soutien-gorge lancé par une fille, tout un programme). Un grand groupe.

 

 

Bien trempés, nous décidons de faire un aller-retour "éclair" au camping pour nous habiller chaudement. Pendant ce petit break, nous avons sacrifié MESHUGGAH et IGGY POP mais en contre-partie, nous avons retrouvé toute notre énergie pour affronter les concerts nocturnes.
Il est 21 h 30 et le site se pare de toutes sortes de lumières. Chacunes des créations artistiques présentées sont mises en valeurs par divers projecteurs.
Le sentiment de recommencer une autre journée se fait sentir…

Au plus proche de la scène, je me cale pour MORBID ANGEL que je n'ai pas revu depuis la tournée Heretic en 2004 avec Krisiun. Je me rend compte que je n'ai finalement jamais vu les Floridiens accompagné de leur charismatique chanteur/bassiste David Vincent. Si le fidèle "remplaçant" Steve Tucker remplissait bien son rôle depuis "Formulas fatal to the flesh", je dois avouer que le Grand David joue dans la catégorie supérieure.
Avec un son parfait, un nouveau batteur époustouflant et des lights bien dark, Les américains ont donné une belle leçon de death metal dans cette édition 2011 qui en manquait un peu.
Je m'abstiendrai de parler de Trey Azagthoth qui comme à l'accoutumée survola l'univers à coup de médiator.
Les quelques titres du dernier album jetés en pâture n'ont pas eu à rougir malgré la polémique qui va bon train sur le net. Bon, apparemment, ce n'était pas de bon goût de les jouer pour le Kop espagnol qui était à mes côtés.
Comme d'habitude, quand on s'amuse, le temps passe trop vite. Trey et sa bande nous gratifient d'un "Chapel of Ghouls" sous les hourras de… Phil Anselmo, qui, surexcité, ne cesse d'headbanger derrière les amplis avant de féliciter par une accolade tous les musicos de MORBID ANGEL. Une belle famille le Metal.

 

 

La masse du public se déplace vers la Mainstage 1 pour découvrir la tête d'affiche de la soirée : ROB ZOMBIE. Malgré tout le decorum (costumes, bras articulé, strip-teases) la pilule a eu du mal à passer pour ma part. Pas franchement insignifiant mais loin de me convaincre de gaspiller mon énergie plus longtemps (et dire qu'à ce moment là j'aurai pu m'éclater avec les Melvins ou Possessed). Ce mauvais choix m'a finalement permis de m'incruster au plus près de la scène 2 où évoluera IN FLAMES d'ici quinze minutes. L'attente sera légèrement plus longue que prévu car le matériel pyrotechnique déployé dans tous les coins par les roadies suédois demande de gros efforts de manutention.
Au fil du temps j'ai pu entendre toutes sortes d'observations sur l'aptitude scénique d'IN FLAMES. Certains criaient au scandale, d'autres n'avaient jamais rien vu d'aussi magique.
Pour mon premier show, je me positionnerai entre les deux avis. A ma gauche j'ai aperçu un groupe assez immobile et peu communicatif (à part le chanteur par moments) noyé sous les lumières, à ma droite une horde de fans qui hurlaient les paroles par cœur sans tenir rigueur de quoi que ce soit à leurs idoles. Entre les deux j'ai clairement pris mon pied en appréciant tous les tubes que j'écoute depuis plus de dix ans (la part belle ayant été faite à l'album "Come clarity") et évidemment j'ai eu ma dose de stroboscopes et de flammes qui ont donné du relief à la prestation. Cette recette de "l'image et du son" qui n'a pas fonctionnée avec Rob Zombie a fait mouche avec les Suédois. Allez comprendre pourquoi.

Il est deux heures du matin lorsque nous quittons le site, fatigués mais ravis de cette première journée (pourtant la moins intéressante sur le "papier").
Au camping, nous retrouvons nos potes pour un compte-rendu de chacun où la passion nous maintient éveillée une heure de plus. Ensuite dodo…

(Thrash Elliott)

 

 

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